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Système canadien de déclaration du carbone forestier

Le Système national de surveillance, de comptabilisation et de production de rapports concernant le carbone des forêts (SNSCPRCF) est le système canadien de production de rapports concernant le carbone forestier. Son objectif est d’estimer les stocks de carbone forestier, les changements dans les stocks de carbone et les émissions de gaz à effet de serre autre que le CO2 dans les forêts aménagées du Canada.

Le SNSCPRCF est conçu pour :

  • estimer les changements antérieurs dans les stocks de carbone, par exemple de 1990 jusqu’à présent (surveillance);
  • prédire les changements dans les stocks de carbone, en s’appuyant sur des scénarios des taux de perturbation futurs et des actions de gestion, pour les prochaines deux à trois décennies (projection).

Le SNSCPRCF incorpore de l’information dans un cadre de modélisation intégrant les meilleures connaissances scientifiques disponibles des processus écologiques en jeu dans le cycle du carbone forestier. L’information comprend :

  • les inventaires forestiers;
  • les placettes d’échantillonnage temporaires et permanentes;
  • les statistiques sur les feux, les insectes et les activités d’aménagement forestier;
  • les systèmes d’évaluation quantitative de la croissance et du rendement des forêts;
  • la production et le commerce des produits ligneux récoltés (PLR).
Le Système national de surveillance, de comptabilisation et de production de rapports concernant le carbone des forêts.
Schéma du Système national de surveillance, de comptabilisation et de production de rapports concernant le carbone des forêts.
Version texte

Schéma du Système national de surveillance, de comptabilisation et de production de rapports concernant le carbone des forêts (SNSCPRCF) qui présente les intrants au Modèle du bilan du carbone du secteur forestier canadien (MBC-SFC3). Les résultats provenant de la base de données de ce dernier sont exportés pour être utilisés dans le modèle du SNSCPRCF pour les produits ligneux récoltés (PLR).

Les intrants au MBC-SFC3 comprennent :

  1. Les événements de perturbation :
    • Exploitation forestière;
    • Déboisement;
    • Boisement;
    • Perturbations naturelles.
  2. Courbes de croissance et de rendement
  3. Changements d’affectation des terres
  4. Inventaire forestier détaillé
 

Des éléments clés du SNSCPRCF :

  • Le Modèle du bilan du carbone du secteur forestier canadien (MBC-SFC3)

    Le Modèle du bilan du carbone du secteur forestier canadien (MBC-SFC3) est un cadre de modélisation non spatial, à l’échelle du peuplement et du paysage servant à faire un compte rendu à l’échelle internationale du bilan du carbone des forêts aménagées du Canada. Il s’agit du modèle central du Système national de surveillance, de comptabilisation et production de rapports concernant le carbone des forêts (SNSCPRCF).

    Identificateur stylisé du Modèle du bilan de carbone du secteur forestier canadien.
    Le MBC-SFC3 et la formation autoguidée peuvent être téléchargés gratuitement (en anglais seulement).

    Le MBC-SFC3 utilise les renseignements sur la gestion forestière fournis par l’utilisateur afin de calculer les stocks de carbone et les modifications de ces stocks aux fins de suivi ou de projection. Les outils de ce modèle aident à importer les données requises à partir de fichiers de données préparés par l’utilisateur et formatés spécialement pour le MBC-SFC3 ou à importer les données à partir de modèles communs d’approvisionnement forestier comme le Système de planification spatiale™ de Remsoft®. L’utilisateur du modèle peut créer, simuler et comparer différents scénarios afin d’en évaluer les répercussions sur le carbone. En considérant les effets des activités planifiées sur les stocks de carbone forestier et les modifications de stock, il est possible de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’accroître la séquestration et le stockage du carbone.

    Le MBC-SFC3 simule la dynamique de tous les stocks de carbone forestier requis en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques :

    • biomasse aérienne;
    • biomasse souterraine;
    • litière;
    • bois mort;
    • carbone organique du sol.

    Le MBC-SFC3 est conforme aux méthodes d’estimation du carbone mentionnées dans le rapport de 2003 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) intitulé Recommandations en matière de bonnes pratiques pour le secteur de l’utilisation des terres, changements d’affectation des terres et foresterie ainsi que les Lignes directrices 2006 du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre.

    Résultats du MBC-SFC3

    Les gestionnaires forestiers peuvent recourir au MBC-SFC3 pour :

    • créer différentes options de gestion forestière, comparer les résultats en matière de carbone et choisir le plan qui répond le mieux à leurs objectifs;
    • observer les résultats des actions de gestion forestière en matière de carbone sur des peuplements individuels et décider s’ils devraient appliquer ces actions à l’ensemble d’un secteur de gestion;
    • évaluer les modifications futures possibles des conditions écologiques dans leurs secteurs de gestion par la modification des paramètres écologiques et des données climatiques.

    Les résultats du MBC-SFC3 peuvent servir à répondre aux différentes exigences en matière de déclaration du carbone de l’écosystème forestier. Au Canada, les gestionnaires forestiers peuvent utiliser ce modèle informatique pour déclarer les contributions du carbone forestier aux cycles globaux afin de se conformer aux directives de gestion durable des forêts. De plus, on peut faire appel aux résultats pour faire un compte rendu sur le carbone en cas de souscription à une certification forestière ou à son maintien ou pour déterminer les données de référence des projets de compensation des émissions de carbone et les stocks futurs de carbone ou les modifications de stock. Bien que le MBC-SFC3 ne surveille pas le devenir du carbone présent dans les produits ligneux récoltés (PLR), il suit la quantité de carbone qu’on a récolté annuellement dans un réservoir de produits forestiers. On peut ensuite exporter ces résultats vers des modèles de PLR pour des analyses plus approfondies.

    Téléchargement du MBC-SFC3 et de la formation autoguidée

    On peut télécharger le MBC-SFC3, la documentation et la formation autoguidée (en anglais seulement) gratuitement à partir du site Web du Système national d’information sur les forêts (SNIF).

    Si vous avez un compte SNIF :

    1. Sélectionnez votre juridiction et inscrivez votre nom d’utilisateur et votre mot de passe.
    2. Une fois que vous aurez ouvert une session, cliquez sur un des liens depuis la page Outils de comptabilisation du carbone du Service canadien des forêts :
      • La version 1.2 du MBC-SFC3 est la dernière version du modèle, de la documentation et de la formation autoguidée.
      • Les versions archivées du MBC-SFC3 sont d’anciennes versions du modèle et de documentation et ne sont plus à jour.
    3. Cliquez sur les fichiers qui vous intéressent afin de les télécharger.

    Si vous n’avez pas de compte SNIF :

    1. Cliquez sur le bouton « Inscription au compte » sous l’en-tête « Nouveau à SNIF ».
    2. Créez un compte et un profil.
    3. Ouvrir une session à l’aide de l’information sur votre nouveau compte.
      • Les paramètres de votre session et les préférences linguistiques seront mémorisés sous la forme de témoins informatiques.

    À propos du MBC-SFC3

    L’élaboration du MBC-SFC a connu ses débuts en tant que projet de science en 1989. En 2002, le groupe de travail chargé de la comptabilisation du carbone, en partenariat avec le Réseau canadien de forêts modèles, a répondu au besoin d’un outil convivial de comptabilisation du carbone à l’échelle opérationnelle. L’outil a aidé :

    • l’industrie forestière à satisfaire aux exigences en matière de respect des critères et d’indicateurs de gestion durable des forêts;
    • l’industrie forestière à satisfaire aux exigences en matière de certification forestière;
    • les gestionnaires forestiers à comprendre les effets de leurs actions sur le bilan net de carbone de leur domaine forestier.

    Deux forêts modèles ont servi de sites pilotes pour la mise au point et la mise à l’essai du MBC-SFC3 : la Forêt modèle du lac Abitibi et la Forêt modèle de l’ouest de Terre-Neuve. Pendant la mise au point, d’autres forêts modèles et leurs partenaires partout au Canada ont contribué en mettant à l’essai la version bêta.

    En 2005, on a distribué gratuitement à la collectivité forestière une version du logiciel, de même qu’un guide de l’utilisateur et des tutoriels.

    Le MBC-SFC3, complémenté par de l’information provenant de bases de données de paramètres écologiques, utilise presque la même information que celle qui est nécessaire à la planification de l’aménagement forestier :

    • inventaire forestier;
    • essences;
    • courbes de croissance;
    • courbes de rendement;
    • information sur les perturbations naturelles;
    • information sur les perturbations anthropiques;
    • calendrier de récolte forestière;
    • information sur le changement d’affectation des terres.

    Le modèle comprend un ensemble de paramètres écologiques par défaut pour le Canada; on peut toutefois les modifier, permettant ainsi l’utilisation du MBC-SFC3 dans d’autres pays.

    Pour aider les utilisateurs à préparer des données, à établir des scénarios, à effectuer des analyses et à étudier les résultats, le MBC-SFC3 comprend des interfaces graphiques en :

    • anglais;
    • français;
    • polonais;
    • espagnol;
    • russe.

    Questions?

    Communiquez avec Stephen Kull si :

    • vous avez des questions à propos du MBC-SFC3;
    • vous avez besoin de soutien technique pour le modèle informatique;
    • vous désirez rester à l’affût de mises à jour ou nouvelles versions du logiciel, de formations, de webinaires, de nouvelles publications, etc.
  • Le Gestionnaire de simulation de réseau abstrait (ANSE) et le modèle du SNSCPRCF pour les PLR
  • Surveillance de la gestion forestière et des perturbations

    La gestion forestière et les perturbations naturelles, comme les feux de forêt et les épidémies sévères d’insectes, influencent les stocks de carbone dans les écosystèmes forestiers. Le Système national de surveillance, de comptabilisation et production de rapports concernant le carbone des forêts (SNSCPRCF) utilise les meilleures statistiques disponibles sur la gestion forestière et les perturbations naturelles obtenues de la Base de données nationale sur les forêts, du Système canadien d’information sur les feux de végétation et des organismes provinciaux et territoriaux de gestion des ressources.

    Les provinces et territoires canadiens font état de leurs activités de gestion forestière, comme la récolte par coupe à blanc et l’éclaircissement, dans la Base de données nationale sur les forêts ou directement au groupe de travail du Service canadien des forêts chargé de la comptabilisation du carbone. Ce groupe de travail est chargé d'intégrer les répercussions annuelles de ces activités dans le SNSCPRCF.

    Les organismes provinciaux et territoriaux surveillent habituellement les zones brûlées et infestées par les insectes. La Composite nationale des superficies brûlées (CNSB) intègre les zones brûlées cartographiées par Ressources naturelles Canada au moyen de la télédétection par satellite et les données des organismes qui ont été utilisées dans la cartographie annuelle desincendies de forêt au Canada depuis 2004. La CNSB est une composante du système FireMARS (Fire Monitoring, Accounting and Reporting System), un système créé pour faire le suivi des répercussions des feux de végétation et les quantifier. Le FireMARS sert de cadre à l'intégration de trois modèles  visant à estimer la contribution des incendies de forêt dans les émissions de carbone. Cela comprend les prévisions des émissions de carbone générées par le modèle canadien des effets du feu CanFIRE, combinées au Modèle du bilan de carbone du secteur forestier canadien (MBC-SCF) et au SCIFV.

    Les estimations de la superficie touchée annuellement par les infestations d'insectes proviennent surtout des organismes provinciaux et territoriaux. Les entomologistes fournissent leur expertise sur le rôle des différents insectes sur les stocks de carbone. La dynamique du carbone est ensuite simulée à l'aide du MBC-SCF dans le SNSCPRCF.

  • Inventaire forestier
  • SNSCPRCF — cadre spatial

    Le Système national de surveillance, de comptabilisation et de production de rapports concernant le carbone des forêts (SNSCPRCF) a été élaboré afin de répondre aux exigences de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC). Le SNSCPRCF fait état des estimations des émissions et absorptions de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle spatiale des zones de déclaration.

    Le SNSCPRCF utilise un cadre écologique hiérarchique qui consiste en 18 zones de déclaration établies en fonction des éco zones terrestres du Canada. À l’intérieur de ces zones trouvent 60 unités de rapprochement, dont 48 comprennent des forêts aménagées. La compilation des données sur les terres et sur les activités, de même que le calcul des estimations, sont effectués à une plus haute résolution géographique à l’aide d’unités d’analyse. La compilation des données forestières est réalisée à l’échelle de plus de 500 unités d’analyse, dont chacune est délimitée par les frontières d’une unité de gestion forestière, d’un parc ou d’une zone écologique. Chaque unité d’analyse est située à l’intérieur d’une unité de rapprochement.

    Zones de déclaration

    Carte à petite échelle illustrant les limites des 18 zones de déclaration nationales du SNSCPRCF par rapport aux écozones terrestres du Canada.

    Zones de déclaration du SNSCPRCF.

    Image agrandie [142 Ko]

    Le cadre écologique hiérarchique du SNSCPRCF comporte les zones de déclaration suivantes :

    1. Cordillère arctique
    2. Haut-Arctique
    3. Bas-Arctique
    4. Taïga du Bouclier – Est
    5. Bouclier boréal de l’Est
    6. Maritime de l’Atlantique
    7. Plaines à forêts mixtes
    8. Plaines hudsoniennes
    9. Bouclier boréal de l’Ouest
    10. Plaines boréales
    11. Prairies subhumides
    12. Semiarid Prairies
    13. Taïga des Plaines
    14. Cordillère montagnarde
    15. Maritime du Pacifique
    16. Cordillère boréale
    17. Taïga de la cordillère
    18. Taïga du Bouclier – Ouest

    Unités de rapprochement

    Carte à petite échelle illustrant les limites des 60 unités de rapprochement du SNSCPRCF par rapport aux écozones terrestres du Canada

    Unités de rapprochement du SNSCPRCF. Les unités qui ne font pas l’objet de déclaration (p. ex., celles qui ne comprennent pas de forêt) ne sont pas affichées.

    Les unités de rapprochement qu’utilise le SNSCPRCF sont des entités géographiques, chacune formée par le croisement d’une zone de déclaration avec les frontières d’une province ou d’un territoire. Elles sont utilisées pour assurer la cohérence des données provenant de multiples organismes durant l’élaboration des estimations.

    Déclaration annuelle

    La déclaration annuelle des estimations des émissions et des absorptions de GES sert à :

    • quantifier les effets des activités humaines sur l’atmosphère;
    • comprendre les principales causes de ces émissions;
    • éclairer les politiques d’atténuation;
    • quantifier les changements qui résultent des activités d’atténuation des changements climatiques.

    Au sein du secteur de l’affectation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie (ATCATF), le bilan net des émissions et des absorptions de GES est fortement influencé par l’homme et la nature. Toutefois, leurs apports relatifs aux totaux sont difficiles à quantifier. Les lignes directrices actuelles du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) quant aux inventaires nationaux de GES du secteur ATCATF reposent sur l’hypothèse que toutes les émissions et les absorptions sur les terres aménagées sont causées par l’humain. Au Canada, les perturbations naturelles peuvent entraîner des émissions et des absorptions importantes et hautement variables qui masquent les effets des activités d’aménagement forestier.

  • SNSCPRCF — réalisations

    Les principaux résultats obtenus à l’aide du Système national de surveillance, de comptabilisation et de production de rapports concernant le carbone des forêts (SNSCPRCF) incluent la production du Rapport d’inventaire national des gaz à effet de serre (GES) et l’appui à l’élaboration de politiques. Le Service canadien des forêts utilise le SNSCPRCF pour fournir des estimations des émissions et absorptions de carbone dans les forêts aménagées du Canada, y compris les émissions et absorptions qui sont associées à la conversion de terres en forêts et de forêts à d’autres affectations.

    Rapport d’inventaire national des GES

    Afin de s’acquitter de ses obligations en matière de déclaration en vertu de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), le Canada doit préparer annuellement un rapport d’inventaire national exposant en détail les émissions et les absorptions de GES du pays. La responsabilité de la rédaction et de la publication du rapport d’inventaire national revient à Environnement et Changement climatique Canada (ECCC). Le rapport traite des émissions et des absorptions de GES dans tous les secteurs de l’économie canadienne, dont ceux de l’agriculture, de la foresterie et des autres affectations des terres.

    Diagramme des contributions à l’inventaire national des gaz à effet de serre.

    Arrangements institutionnels pour la production du rapport d’inventaire national des gaz à effet de serre.

    Version textuelle

    1. Ressources naturelles Canada, le Service canadien des forêts et Agriculture et Agroalimentaire Canada travaillent conjointement pour échanger des données portant sur les changements d’affectation des terres ainsi que sur le boisement, le reboisement et le déboisement (BRD).

    2. Les données du secteur ATCATF provenant du SNSCPRCF et celles sur l’agriculture provenant du CanAgMars, en plus d’autres données portant sur l’énergie, les solvants, les procédés industriels et les déchets, sont envoyées à ECCC aux fins de production du rapport annuel d’inventaire national des GES.

    ATCATF = affectation des terres, changements d’affectation des terres et foresterie
    GES = gaz à effet de serre
    C = carbone
    CAT = changement d’affectation des terres
    BRD = Boisement, reboisement, déboisement

     

    Appui à l’élaboration de politiques

    Au sein du secteur forestier, les défis que posent les changements climatiques et les cibles de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont nombreux. Bien qu’il soit le seul secteur capable de générer des « puits » de carbone en vue de compenser les émissions de gaz à effet de serre des autres secteurs, les données provenant de ces puits sont difficilement mesurables. Par conséquent, l’élaboration de politiques qui favorisent une gestion efficace du carbone tout en renforçant la durabilité et la compétitivité du secteur forestier nécessite une bonne compréhension de la dynamique du carbone forestier et des facteurs qui régissent le bilan du carbone forestier.

    Le groupe de travail chargé de la comptabilisation du carbone du Service canadien des forêts travaille en étroite collaboration avec les responsables des politiques des gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux pour veiller à ce que l’élaboration de politiques se fonde sur des données scientifiques complètes, fiables et vérifiables. Ainsi, en fournissant de l’information pertinente et opportune, le groupe de travail s’assure que les enjeux scientifiques complexes soient synthétisés et pris en considération au cours d’un tel processus.

    Pour en savoir plus, communiquez avec Mark Hafer.

  • SNSCPRCF — partenaires

    La mise au point d’un cadre pour un Système national de surveillance, de comptabilisation et de production de rapports concernant le carbone des forêts (SNSCPRCF) et la mise au point d’un modèle du bilan du carbone du secteur forestier canadien à l’échelle opérationnelle (MBC-SFC3) continueront de nécessiter des consultations avec les ministères fédéraux, les provinces, les territoires, l’industrie forestière, les universités et d’autres intervenants canadiens et internationaux.

    Pour déterminer les contributions annuelles du secteur forestier au Rapport d’inventaire national du Canada, le groupe de travail du Service canadien des forêts chargé de la comptabilisation du carbone collabore avec plusieurs organismes par le biais du SNSCPRCF, notamment :

    Organismes fédéraux

    Organismes provinciaux et territoriaux

    Organismes et programmes internationaux

  • Inventaire et changements dans l'utilisation des terres

    Inventaire forestier

    La plupart des gens sont d’accord pour dire que les forêts sont composées d’arbres. Ceci dit, la conception de ce qu’est une forêt dépend de l’opinion, des expériences et de l’objectif de chacun.

    Le rapport présenté par le gouvernement du Canada lors de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) définit les forêts comme suit :

    • voûte foliacée minimale = 25 %
    • superficie minimale = 1 hectare
    • taille minimale des arbres = 5 mètres
    • largeur minimale = 20 mètres (distance entre les troncs)

    Sont aussi comprises les terres qui ont le potentiel d'atteindre ces seuils, telles que des superficies récemment brûlées ou récoltées sur lesquelles les nouveaux arbres n'ont pas encore atteint 5 mètres de hauteur. Certaines régions boisées du Canada sont exclues de cette définition. Par exemple, les pâturages clairsemés, parsemés d’arbres, ici et là, les arbres plantés sur les terre-pleins centraux ou les lots urbains, et les arbres d’altitude ou de latitude élevée, dont la taille est limitée.

    Le type de gestion des forêts au Canada est très variable, allant des plantations forestières gérées de près aux forêts sauvages éloignées peu ou pas accessibles aux humains. En vertu de la CCNUCC, le Canada doit présenter un rapport annuel sur les émissions de gaz à effet de serre et leur piégeage dans la « forêt aménagée », laquelle représente une partie de l’ensemble du secteur forestier du Canada.

    À la section 3.1.2.1 des recommandations en matière de bonnes pratiques pour le secteur de l’utilisation des terres, changements d’affectation des terres et foresterie du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), on définit la « gestion des forêts » comme suit : un ensemble d’opérations effectuées pour administrer et exploiter les forêts de manière à ce qu’elles remplissent durablement certaines fonctions écologiques, économiques et sociales pertinentes. Le GIEC recommande que la définition de gestion des forêts au niveau national soit appliquée de façon uniforme au fil du temps et qu’elle couvre toutes les forêts assujetties à des interventions humaines périodiques ou continues, y compris les pratiques de gestion liées à la production commerciale de bois d’œuvre et la gérance à des fins autres que commerciales.

    Forêts aménagées et non aménagées au Canada

    Forêts aménagées et non aménagées au Canada
     

    Superficie de forêts aménagées : 232 millions d’hectares
    Superficie de forêts non aménagées : 115 millions d’hectares
    Superficie totale de forêts : 347 millions d’hectares

    Le Canada a choisi d’adopter une approche axée sur les régions pour définir ce qu’est une forêt aménagée. Il utilise un ensemble de critères pour définir les limites dans lesquelles tous les terrains forestiers font partie de la forêt aménagée, en raison des pratiques en vigueur dans cette région (ou en vigueur depuis 1990). La carte illustre l’emplacement de ces forêts au Canada.

    Sources et information :
    • La superficie de forêts non aménagées est calculée comme étant la différence entre les forêts aménagées et la superficie totale de forêts, conformément au rapport L’État des forêts au Canada : rapport annuel 2016.
    • Consultez des données statistiques sur les forêts du Canada.
    • La superficie de forêts aménagées et non aménagées au Canada, présentée dans le rapport de 2016 du Système national de surveillance, de comptabilisation et de production de rapports concernant le carbone des forêts (SNSCPRCF) présenté à la CCNUCC. La région concernée par le processus d’établissement de rapport annuel continuera à évoluer à mesure que de nouvelles données améliorées sur l’inventaire forestier seront intégrées au SNSCPRCF.

    Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Mark Hafer.


    Surveillance des événements liés aux changements d’affectation des terres

    Le Système national de surveillance, de comptabilisation et de production de rapports concernant le carbone des forêts surveille les changements dans les stocks de carbone qui découlent des activités de boisement, de reboisement ou de déboisement au Canada. En vertu du Protocole de Kyoto, le Canada est tenu de surveiller ces changements qui se sont produits depuis 1990.

    De quelle façon le changement d'affectation des terres au Canada contribue-t-il aux émissions de carbone?

    Au Canada, l'établissement de nouvelles forêts (ou boisement) ne se fait pas à grande échelle — près de 9 000 hectares chaque année. Ce boisement limité se traduit par le piégeage chaque année de près de un million de tonnes de dioxyde de carbone de l'atmosphère, et ce chiffre n'augmentera que lentement au fil du temps à mesure que de nouveaux arbres croîtront. Le déboisement a des conséquences plus lourdes, mais elles sont tout de même assez petites à l'échelle mondiale. La superficie déboisée chaque année au Canada est passée de juste un peu plus de 64 000 hectares en 1990 à 45 000 hectares en 2009. Par conséquent, les émissions immédiates attribuables à la conversion des forêts ont diminué. En 2009, elles se chiffraient à 18 mégatonnes d'équivalents en dioxyde de carbone, ou d'équivalent CO2, une chute comparativement aux 26 mégatonnes en 1990. Le déboisement au Canada est attribuable principalement à la conversion de forêts aux fins agricoles, au développement industriel, à l'extraction des ressources et à l'expansion urbaine.

    Le groupe de travail responsable de la surveillance du déboisement s’assure que les méthodes et les bases de données conviennent au Modèle du bilan de carbone pour le secteur forestier canadien (MBC-SFC3) et qu’elles sont utiles aux fins d’autres exigences de rapports et d’information.

    Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec Andrew Dyk.

  • Analyse d’incertitude et de sensibilité

Complément d’information

Publications du Service canadien des forêts

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