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Appel de propositions pour l’accélération de la filière batterie – Guide du demandeur

Table des matières

1. Objectifs

1.1 Bureau de la recherche et du développement énergétiques

Le Bureau de recherche et de développement énergétiques (BRDE) dirige les efforts du gouvernement du Canada à réaliser des investissements dans la recherche, le développement et la démonstration (R-D et D) en matière d’énergie, accélérant ainsi les efforts d’innovation énergétique et de technologie propre. En mettant l’accent sur l’influence du rythme et de l’orientation de la transformation des systèmes énergétiques, le BRDE cible les technologies les plus efficaces pour maximiser les résultats environnementaux et économiques. En tirant parti de plus de quarante ans d’expérience et d’une expertise unique centrée sur la science et la technologie, le BRDE investi dans treize ministères et organismes fédéraux clés pour entreprendre des activités de R-D et D en énergie, ainsi que dans un vaste éventail de petites et moyennes entreprises canadiennes, de services publics canadiens, d’industrie et d’autres entreprises canadiennes, en vue d’appuyer des objectifs en matière d’innovation énergétique et de changement climatique au Canada.

1.2 Appel de propositions pour l’accélération de la filière batterie du Programme d’innovation énergétique

Comme les batteries peuvent accepter, stocker et libérer de l'énergie électrique au besoin, elles deviendront omniprésentes dans une économie carboneutre rendue possible par l'électrification des transports et le stockage de l'électricité provenant de sources non émettrices. La demande mondiale cumulée de batteries entre 2022 et 2050 devrait être multipliée par près de 150 si l’on veut atteindre l’objectif de carboneutralité d’ici 2050. Toutefois, sans solutions innovantes, la capacité de la chaîne d’approvisionnement à répondre à cette demande croissante sera limitée.

La croissance attendue de la demande en batteries représente une opportunité importante pour le Canada de développer des solutions innovantes, de renforcer la chaîne de valeur des batteries et de créer des emplois de haute qualité, tout en se rapprochant des objectifs fixés pour 2035 et de l’objectif de carboneutralité d’ici 2050.

1.3 Priorités de l’appel de propositions pour l’accélération de la filière batterie

Cet appel de propositions (« l’appel ») financera des projets de recherche et développement (R-D) et des projets de démonstration qui contribueront à accélérer la décarbonisation, la sécurité et la compétitivité de la chaîne de valeur des batteries pour le Canada. De plus, l’appel contribuera aux efforts déployés par le gouvernement fédéral en vue de renforcer le réseau d’innovateurs canadiens dans le domaine des batteries afin de favoriser la croissance d’entreprises canadiennes de classe mondiale dans la chaîne de valeur des batteries.

L’appel financera des projets portant sur l’une des quatre priorités de l’appel :

  1. Amélioration du rendement, de l’abordabilité, de la résilience de la chaîne d’approvisionnement et/ou de l’empreinte écologique des batteries
  2. Démonstration de l’amélioration du rendement et/ou du coût des batteries destinées aux applications de mobilité et/ou de stockage stationnaire
  3. Mise à l’échelle de compositions chimiques non commercialisées, de procédés de fabrication de pointe et/ou de techniques de traitement pour la production de batteries
  4. Nouveaux cas d’utilisation et/ou innovation en matière de modèle d’affaires pour les batteries

2. Demandeurs admissibles

2.1 Demandeurs canadiens admissibles

Cet appel est ouvert aux entités juridiques à but lucratif dûment constituées ou enregistrées au Canada. Les filiales canadiennes d’entreprises internationales sont admissibles, à condition que l’organisation soit légalement enregistrée et qu’elle ait une présence établie au Canada.

Un demandeur peut soumettre plus d’une demande, à condition que chaque demande concerne un projet distinct.

Les institutions académiques, les groupes communautaires, les entités à but non lucratif et les gouvernements (y compris les ministères et agences provinciaux, territoriaux, régionaux et municipaux) ne sont pas admissibles à cet appel.

2.2 Partenaires de projet

Les demandeurs sont autorisés à collaborer avec des partenaires sur leur projet, y compris des partenaires qui ne sont pas des demandeurs admissibles. Il peut s’agir d’institutions académiques, de laboratoires gouvernementaux, d’autres organisations à but lucratif ou non lucratif, de communautés autochtones, ou d’autres entités. Les entités étrangères peuvent agir en tant qu’organisations partenaires du projet.

Il n’est pas nécessaire que les partenaires du projet soient confirmés pour qu’une déclaration d’intérêt puisse être soumise. Des précisions sur le rôle et le niveau d’engagement de chaque partenaire seront demandées à chaque étape du processus de demande et seront prises en compte lors de l’évaluation de la demande.

Les demandeurs invités à soumettre une proposition de projet complète (PPC) devront fournir une lettre de soutien pour chaque partenaire pleinement engagé. La lettre de soutien doit mentionner le nom de l’organisation, le nom et la signature de la personne représentant l’organisation et approuvant la lettre, le montant et l’échéancier du financement, le type de contribution au projet (en espèces et en nature) et toute condition dont dépend le financement. Il convient de noter que la qualité des lettres de soutien sera prise en compte lors de l’examen de la PPC.

3. Projets admissibles

Cet appel est ouvert aux projets de R-D et de démonstration. Les projets de R-D doivent répondre à la priorité 1 de l’appel, tandis que les projets de démonstration doivent répondre à la priorité 2, 3 ou 4 de l’appel.

Les projets doivent cibler les éléments de la chaîne de valeur correspondant à la priorité ciblée de l’appel, comme indiqué dans le tableau ci-dessous. De plus amples renseignements sur chaque priorité de l’appel sont fournis dans les sections suivantes.

Projets admissibles
Numéro de priorité de l’appel Priorités de l’appel Type de projet Chaîne de valeur des batteries
R-D Démo matériaux Note de bas de page 3 composants Note de bas de page 4 cellule bloc
1 Amélioration du rendementNote de bas de page 1, de l’abordabilité, de la résilience de la chaîne d’approvisionnement et/ou de l’empreinte écologique des batteries
2 Démonstration de l’amélioration du rendementNote de bas de page 1 et/ou du coût des batteries destinées aux applications de mobilité et/ou de stockage stationnaireNote de bas de page 2
3 Mise à l’échelle de compositions chimiques non commercialisées, de procédés de fabrication de pointe et/ou de techniques de traitement pour la production de batteries
4 Nouveaux cas d’utilisation et/ou innovation en matière de modèles d’affaires pour les batteriesNote de bas de page 2

Les projets axés sur les éléments suivants de la chaîne de valeur des batteries sont hors de portée pour toutes les priorités de l’appel :

  • l’extraction ou le traitement des minéraux
  • la production de réactifs pour batteries à partir de matières premières
  • le recyclage de batteries

3.1 Projets de R-D (niveaux de maturité technologique 4-5)

Les projets de R-D doivent avoir un niveau de maturité technologique (NMT) de 4 ou 5. Se référer à la section 12 pour consulter les définitions des NMT pour cet appel.

Les projets de R-D doivent cibler la priorité 1 de l’appel :

Priorité 1 de l’appel : Amélioration du rendement, de l’abordabilité, de la résilience de la chaîne d’approvisionnement et/ou de l’empreinte écologique des batteries.

Le projet doit porter sur une innovation à l’intérieur de la cellule et viser les matériaux (matériaux actifs anodiques ou cathodiques ou précurseurs), un composant (tel que l’électrolyte, le collecteur de courant, les additifs, etc.) ou la conception de la cellule elle-même. Les projets axés sur la conception, l’intégration ou l’application de blocs ne sont pas admissibles à cette priorité de l’appel.

Les projets portant sur cette priorité de l’appel doivent utiliser des cellules contenant au moins 1 g de matière active et d’une capacité minimale de 250 mAh.

Les demandeurs doivent préciser les éléments de rendement (énergie, puissance, sécurité et/ou durée de vie), d’abordabilité, de résilience de la chaîne d’approvisionnement et/ou d’empreinte écologique qui sont améliorés. Tout compromis anticipé parmi ces facteurs doit également être précisé.

3.2 Projets de démonstration (niveaux de maturité technologique 6-8)

Les projets de démonstration doivent avoir un niveau de maturité technologique (NMT) de 6 à 8. Se référer à la section 12 pour consulter les définitions des NMT utilisées pour cet appel.

Les projets de démonstration doivent cibler les priorités 2, 3 ou 4 de l’appel :

Priorité 2 de l’appel : Démonstration de l’amélioration du rendement et/ou du coût des batteries destinées aux applications de mobilité et/ou de stockage stationnaire.

Les projets présentés dans le cadre de cette priorité de l’appel doivent cibler une application de mobilité ou de stockage stationnaire. L’innovation du projet doit porter sur la conception de la cellule ou du bloc (et non sur les matériaux ou les composants). L’innovation peut être apportée à l’intérieur ou à l’extérieur de la cellule, à condition que celle-ci occupe une place prépondérante dans le projet. Par exemple, les conceptions innovantes de blocs de VE qui intègrent des cellules de différentes compositions chimiques seraient considérées comme admissibles, alors que les systèmes de gestion de batterie (SGB) pour des cellules disponibles sur le marché ne le seraient pas.

Les projets portant sur cette priorité de l’appel doivent utiliser des cellules contenant au moins 20 g de matière active et d’une capacité minimale de 2 Ah.

Les projets qui ciblent des cas d’utilisation mal desservis et spécifiques au contexte canadien seront privilégiés dans le cadre de cette priorité de l’appel. Il peut s’agir, par exemple, d’applications dans les collectivités nordiques, éloignées ou rurales, ou de l’amélioration de l’équité énergétique et de l’accessibilité pour les Canadiens et Canadiennes.

Les demandeurs doivent clairement indiquer les éléments de rendement (énergie, puissance, sécurité et/ou durée de vie) et/ou de coût qui sont améliorés, ainsi que tout compromis parmi ces facteurs.

Priorité 3 de l’appel : Mise à l’échelle de compositions chimiques non commercialisées, de procédés de fabrication de pointe et/ou de techniques de traitement pour la production de batteries.

L’innovation du projet doit porter sur les matériaux (matériaux actifs anodiques ou cathodiques, ou précurseurs), sur un composant (tel que l’électrolyte, le collecteur de courant, les additifs, etc.) ou sur la conception de la cellule ou du bloc. L’innovation peut être apportée à l’intérieur ou à l’extérieur de la cellule, à condition que celle-ci occupe une place prépondérante dans le projet. Par exemple, l’intensification de la production de nouveaux matériaux cathodiques ne sera considérée comme admissible que si le projet prévoit une validation au niveau de la cellule.

Les projets portant sur cette priorité de l’appel et axés sur les cellules ou les blocs doivent être réalisés avec des cellules contenant au moins 20 g de matière active et d’une capacité minimale de 2 Ah. La validation des cellules d’une capacité inférieure à 2 Ah est autorisée pour les projets portant sur les composants et les matériaux des batteries.

Les demandeurs doivent préciser l’échelle de production actuelle et le rendement cible à la fin du projet.

Priorité 4 de l’appel : Nouveaux cas d’utilisation et/ou innovation en matière de modèles d’affaires pour les batteries.

L’innovation du projet doit cibler le cas d’utilisation ou le modèle d’affaires. Les projets peuvent utiliser des batteries commerciales le cas échéant, à condition que le bloc-batterie occupe une place prépondérante dans l’innovation.

Les projets qui ciblent des cas d’utilisation mal desservis et spécifiques au contexte canadien seront privilégiés dans le cadre de cette priorité de l’appel. Il peut s’agir, par exemple, d’applications dans les collectivités nordiques, éloignées ou rurales, ou de l’amélioration de l’équité énergétique et de l’accessibilité pour les Canadiens et Canadiennes.

Les cellules contenant au moins 20 g de matière active et d’une capacité minimale de 2 Ah doivent être au cœur des projets portant sur cette priorité de l’appel.

3.3 Emplacement du projet

Quoique certaines activités du projet puissent se dérouler à l’étranger au besoin, le projet doit avoir des retombées concrètes pour le Canada et la préférence sera donnée aux projets dont les activités se déroulent au Canada.

3.4 Exigences en matière de propriété intellectuelle

Il n’est pas nécessaire que les projets produisent de la propriété intellectuelle avant la présentation de la demande; les demandeurs peuvent continuer à travailler sur la propriété intellectuelle (PI) pendant la durée du projet. La PI déjà existante à l’étranger peut être utilisée dans le cadre d’un projet, à condition qu’elle soit concédée sous licence au demandeur pour utilisation au Canada. Un accord de contribution conclu avec RNCan exigera que toute la propriété intellectuelle créée au cours d’un projet soit dévolue au bénéficiaire du financement ou fasse l’objet d’une licence en sa faveur. Si aucune PI n’est nécessaire ou prévue au cours du projet, les demandeurs devront justifier ce choix s’ils sont invités à soumettre une proposition de projet complète.

4. Financement et soutien

4.1 Contributions

Cet appel est ouvert aux projets de R-D dont la demande se situe entre 500 000 et 3 000 000 $ (représentant jusqu’à 75 % du coût total du projet) et aux projets de démonstration dont la demande se situe entre 1 000 000 et 5 000 000 $ (représentant jusqu’à 50 % du coût total du projet), tous deux sur une période maximale de cinq ans. Les projets doivent débuter le 1er avril 2025 ou après cette date, et au plus tard le 31 mars 2026.

Le PIE fournira des contributions non remboursables pour les deux types de projets. Les accords de contribution du PIE reposent sur un modèle de remboursement dans lequel le bénéficiaire du financement engage d’abord les dépenses et est remboursé ultérieurement par le programme. La fréquence et les paramètres des remboursements sont détaillés dans l’accord de contribution, qui est rédigé et signé à l’issue du processus de diligence raisonnable.

Remarque : Les demandeurs autochtones, selon la définition figurant à la section 7 du présent guide, peuvent demander une contribution allant jusqu’à 100 % du coût total des projets de R-D ou de démonstration, sous réserve du même montant maximal indiqué dans le tableau suivant.

La contribution minimale, la contribution maximale, le pourcentage maximal de cumul par le gouvernement et la durée de vie du projet sont décrits dans le tableau ci-dessous :

Contributions
Type de projet Pourcentage de contribution maximale
(% du coût total du projet)
Contribution minimale Contribution maximale Pourcentage maximal de cumul du financement gouvernemental
(% du coût total du projet)
Période maximale du financement
R-D 75 % 500 000 $ 3 000 000 $ 100 % 5 ans
Démo 50 % 1 000 000 $ 5 000 000 $ 100 % 5 ans

Pour plus de renseignements sur les dépenses admissibles, non admissibles et non autorisées, consultez la section 5 du présent guide.

Avant de signer les accords de contribution, chaque année et à l’achèvement du projet, les bénéficiaires du financement devront révéler toutes les sources de financement de chaque projet, y compris les contributions d’autres sources gouvernementales fédérales, provinciales, territoriales et municipales et de l’industrie.

La collaboration et l’obtention d’autres sources de financement sont fortement encouragées pour toutes les composantes du projet et seront incluses dans les critères de sélection. Des points supplémentaires seront attribués lors de l’évaluation des projets proposés qui mobilisent des fonds provenant de sources non gouvernementales. Il convient de noter que cette disposition ne s’applique pas aux demandeurs autochtones, étant donné qu’ils peuvent bénéficier d’une contribution allant jusqu’à 100 % du coût total du projet.

Le coût total du projet correspond au coût total du projet et comprend à la fois les dépenses admissibles, définies à la section 5.1, et dépenses non admissibles, définies à la section 5.2 (Coût total du projet = Dépenses admissibles + Dépenses non admissibles). Le coût total du projet ne comprend pas les coûts non autorisés, définis à la section 5.3.

Le pourcentage de contribution maximale (% du coût total du projet) est le pourcentage maximum de financement accordé par le Programme d’innovation énergétique pour le coût total du projet (ne peut dépasser la contribution maximale).

La contribution minimale se rapporte au montant minimum de financement fourni par le Programme d’innovation énergétique pour le coût total du projet et doit également être conforme aux limites du pourcentage de contribution.

La contribution maximale se rapporte au montant maximal du financement fourni par le Programme d’innovation énergétique pour le coût total du projet et doit également s’aligner sur les limites du pourcentage de contribution.

Le pourcentage maximal de cumul du gouvernement (% des dépenses totales admissibles) se rapporte au niveau maximal de financement total du gouvernement canadien (cumul) autorisé par cet appel de propositions. Avant de signer une entente de contribution, le bénéficiaire du financement devra divulguer toutes les sources de financement prévues pour le projet proposé (sources canadiennes ou non), y compris le financement en nature approuvé, les contributions provenant d’autres sources gouvernementales (fédérales, provinciales, territoriales et municipales). Cette limite sur le cumul doit être respectée lorsqu’une aide est fournie. Si l’aide gouvernementale totale réelle accordée à un bénéficiaire du financement dépasse les dépenses admissibles, Ressources naturelles Canada (RNCan) rajustera son niveau de contribution (et demandera un remboursement, le cas échéant) pour que la limite sur le cumul ne soit pas dépassée. Les dépenses admissibles sont définies à la section 5.1. Il est à noter que d’autres programmes peuvent avoir des limites de cumul différentes pour le financement fédéral, et il est de la responsabilité du demandeur de s’assurer qu’il se situe dans la fourchette admissible pour son projet dans tous les programmes de financement auxquels il présente une demande.

4.2 Contributions en nature

Contribution en nature désigne une contribution équivalente à une contribution en espèces sous la forme d’un bien, d’un service ou d’une autre forme de soutien pour lequel aucune somme n’est échangée, mais qui s’avère indispensable au projet et que le bénéficiaire du financement devrait acheter sur le marché libre ou par voie de négociation avec un fournisseur. Toutes les contributions en nature ne peuvent faire l’objet d’un remboursement, mais peuvent être incluses dans le coût total du projet pour autant qu’elles répondent aux critères énoncés à la section 9.

5. Dépenses admissibles, non admissibles et non autorisées

5.1 Dépenses admissibles

Les dépenses admissibles d’un projet approuvé doivent être directement liées et nécessaires à la mise en œuvre et à la réalisation du projet, et comprennent ce qui suit :

  • Les salaires et avantages sociaux des employés figurant sur la liste de paie du bénéficiaire du financement pour le temps réel consacré au projet;
  • La formation et les ateliers;
  • Les services de passation de marchés, les services professionnels, scientifiques et techniques
  • Les frais de déplacement, y compris les repas et l’hébergement, sont calculés en fonction des tarifs du Conseil national mixte et ajustés pour tenir compte des coûts dans les régions nordiques et éloignées, le cas échéant.
  • Les dépenses d’immobilisation comme l’achat, l’installation, la mise à l’essai et la mise en service d’équipement, de matériaux et de produits admissibles, y compris les outils et les instruments de diagnostic et d’essai, ainsi que la garantie de l’équipement du fabricant d’origine (incluant les garanties prolongées si l’on juge opportun d’atténuer les risques et les effets d’un manque de capacités).
  • Les autres dépenses, y compris :
    • Les fournitures et le matériel de laboratoire et de terrain;
    • Les services d’impression et de traduction;
    • Les services de collecte de données, notamment les services de traitement, d’analyse et de gestion de données;
    • Les coûts des installations utilisées pour les séminaires, de la location des salles de conférence, etc.;
    • L’assurance construction;
    • Les accréditations;
    • Les frais de permis et de licence;
    • Les rétributions;
    • La formation;
    • Les services d’essai sur le terrain.
  • Les frais généraux, à condition qu’ils soient directement liés à la réalisation du projet et qu’ils puissent lui être attribués. Les frais généraux peuvent être compris dans les dépenses admissibles, jusqu’à concurrence de 15 % des dépenses admissibles. Les frais généraux comprennent ce qui suit :
    • Le soutien administratif fourni directement au projet par l’employé ou les employés du bénéficiaire du financement, évalué selon la même formule que le temps du personnel professionnel;
    • L’entretien de routine des équipements de laboratoire et de terrain, en fonction des dépenses réelles engagées par un bénéficiaire du financement;
    • Les frais de fonctionnement du bureau directement liés à la réalisation du projet (p. ex., télécopies, téléphone, photocopies, Internet, téléphones SAT et équipement de bureau);
    • Les coûts associés à la redistribution du financement.
    • Un pourcentage prédéterminé des frais généraux (d’après les preuves fournies par le bénéficiaire du financement sur les dépenses générales projetées au moment de la négociation de la subvention) peut être établi et appliqué par la suite à chaque demande de remboursement afin d’éviter un fardeau administratif inutile aux bénéficiaires du financement.
  • La TPS, TVP ou TVH nette de tout remboursement de taxe auquel le bénéficiaire du financement a droit.
  • Les dépenses admissibles susmentionnées peuvent être utilisées pour les activités d’IDÉA afin de répondre aux exigences du projet et du plan de gouvernance et d’exploitation du projet.

Des renseignements supplémentaires sont fournis à la section 8.

5.2. Dépenses non admissibles

Les dépenses non admissibles à un remboursement dans le cadre du Programme (mais admissibles dans le cadre de la contribution du bénéficiaire du financement au coût total du projet) comprendront ce qui suit :

  • toutes les dépenses engagées dans la période de coût total du projet, mais en dehors de la période de dépenses admissibles, sont considérés comme des dépenses non admissibles
  • les frais généraux dépassant 15 % des dépenses admissibles peuvent être inclus dans les dépenses non admissibles et comptabilisés dans la portion du coût total du projet si la somme des frais généraux (admissibles et non admissibles) ne dépasse pas 15 % du coût total du projet
  • la partie remboursable des taxes fédérales et provinciales
  • les contributions en nature

De temps à autre, le Programme peut déterminer que certains des coûts du projet du promoteur ne seront pas admissibles à un remboursement, mais peuvent être inclus dans la contribution du promoteur au coût total du projet. Ces coûts seront considérés comme des dépenses non admissibles et figureront dans la section Dépenses non admissibles du budget à la phase de la proposition de projet complète (PPC). Le Programme fournira des conseils au promoteur, au besoin.

5.3 Coûts non autorisés

Les coûts qui ne sont pas admissibles au remboursement ou à l’inclusion dans le coût total du projet (coûts non autorisés) seront indiqués dans les documents utilisés pour présenter une demande. Au minimum, les coûts suivants sont considérés comme « non autorisés »:

  • Achat de terrain.

5.4 Collaborations avec des laboratoires fédéraux

Les projets réalisés en collaboration avec des laboratoires fédéraux sont admissibles, mais aucune préférence ne sera accordée aux projets bénéficiant d’une participation du gouvernement fédéral. Les demandeurs devront clairement expliquer dans la demande comment la collaboration permettra de relever des défis techniques spécifiques en matière de R-D et de garantir la pertinence et l’harmonisation des intérêts de l’industrie avec ceux du gouvernement fédéral. Les rôles et les responsabilités des parties, ainsi que les conditions de participation du collaborateur au projet doivent être clairement définies et peuvent nécessiter un accord distinct.

6. Processus de demande

6.1 Comment présenter une demande

Le processus de sélection des projets de l’appel se déroule en deux phases :

  • La phase de la déclaration d’intérêt (DI), ouverte à tous les demandeurs admissibles;
  • La phase de la proposition de projet complète (PPC), ouverte uniquement aux demandeurs invités.

Phase 1. Déclaration d’intérêt (DI)

  1. Déterminez si vous êtes admissible à présenter une demande – consultez le Guide du demandeur.
  2. Remplissez et soumettez une DI.
  3. Évaluation de la DI – Un groupe d’experts techniques examinera votre DI.
  4. Résultats de la DI – RNCan informera les demandeurs des résultats de l’évaluation de la DI et invitera les demandeurs retenus à la phase de la PPC.

Phase 2. Proposition de projet complète (PPC) – pour demandeurs invités seulement

  1. Préparez et soumettez une PPC.
  2. Évaluation de la PPC – Un groupe d’experts techniques examinera votre PPC.
  3. Sélection du projet – RNCan informera les demandeurs des résultats de l’évaluation de la PPC.

Pour présenter une proposition, les demandeurs doivent remplir et présenter leur déclaration d’intérêt (DI) par l’entremise du portail des demandeurs avant le 29 avril 2024 à 13 h HE.

Les demandeurs sont tenus de s’assurer qu’ils répondent aux critères d’admissibilité et que leur DI est dûment remplie et soumise avant l’échéance.

Veuillez noter qu’en raison du nombre de demandes reçues et afin de garantir l’équité de la procédure, l’équipe du programme n’organisera pas de réunions ou d’appels téléphoniques avec un demandeur pendant la période de réception. Les questions relatives à l’appel ou à la procédure doivent être envoyées à EIPBatteriesPIE@RNCan-NRCan.gc.ca.

RNCan se réserve le droit d’appliquer les critères supplémentaires suivants lors de la sélection des projets aux étapes de la DI et de la PPC :

  • les projets qui soutiennent les priorités ministérielles, comme l’équilibre régional au Canada, la promotion de l’IDÉA dans le secteur des ressources naturelles et les facteurs socioéconomiques.

POUR ACCÉDER AU PORTAIL

6.2 Prochaines étapes et échéanciers

6.2.1 Phase de la Proposition de projet complète

Les demandeurs qui sont invités à participer à la phase de la PPC seront avisés par RNCan et recevront des renseignements sur les échéanciers et les exigences de soumission relatives à cette phase.

Les demandeurs doivent fournir tous les renseignements obligatoires afin que leur demande soit prise en considération aux fins du financement. Une invitation à la phase de PPC ne représente pas un engagement de financement de la part de RNCan.

RNCan peut demander des renseignements supplémentaires à diverses étapes du processus d’examen.

6.2.2 Évaluation de la diligence raisonnable

Tous les demandeurs retenus pour un financement feront l’objet d’une diligence raisonnable, qui comprendra quatre composantes principales : financière, technique, juridique et réglementaire. Les demandeurs retenus auront deux mois pour satisfaire à toutes les exigences en matière de diligence raisonnable. Il convient de noter que si des obligations réglementaires sont activées, il faudra éventuellement plus de temps pour mener à bien l’évaluation de la diligence raisonnable.

Dans le cadre de la diligence raisonnable sur le plan financier, les demandeurs retenus devront remplir un budget détaillé et un modèle d’énoncé des travaux qui seront évalués minutieusement par l’équipe de projet de RNCan. Les demandeurs peuvent également être sélectionnés par RNCan pour faire l’objet d’une vérification financière par un tiers ou être invités à fournir leurs trois principaux états financiers (flux de trésorerie, revenus et bilan) afin d’évaluer la santé financière de l’organisation. Les demandeurs devront fournir des documents pour appuyer les prévisions budgétaires.

La diligence raisonnable sur le plan technique sera évaluée en examinant le budget détaillé et le modèle d’énoncé des travaux du demandeur. Un groupe de conseillers scientifiques et technologiques évaluera la complexité, la faisabilité et l’échéancier du projet.

Les demandeurs devront fournir une preuve juridique de leur inscription au Canada dans le cadre de la diligence raisonnable sur le plan juridique. Le budget détaillé et l’énoncé des travaux comportent des sections consacrées aux permis et aux conflits d’intérêts, qui font également partie de la diligence raisonnable sur le plan juridique exercée par RNCan.

La diligence raisonnable sur le plan réglementaire englobe les obligations découlant de la Loi sur l’évaluation d’impact et l’obligation légale de consulter les peuples autochtones, énoncée à l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Au cours de la phase de diligence raisonnable, RNCan doit évaluer les obligations réglementaires qu’il peut avoir à respecter pour chaque projet et remplir toutes les exigences fédérales liées à ces lois avant que le financement puisse être déboursé. Conformément aux articles 82 et 83 de la Loi sur l’évaluation d’impact, RNCan ne doit pas fournir d’aide financière pour la réalisation d’un projet, en tout ou en partie, sur des terres fédérales ou à l’extérieur du Canada, à moins que RNCan n’ait déterminé que la réalisation du projet n’est pas susceptible d’entraîner des effets environnementaux négatifs importants. En vertu de l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982, le Canada a l’obligation légale de consulter les peuples autochtones lorsqu’il envisage de financer un tiers pour la réalisation d’un projet susceptible d’avoir un impact négatif sur les droits potentiels ou établis des Autochtones ou sur les droits issus des traités. RNCan est chargé d’évaluer chaque projet afin de comprendre comment et quand un projet pourrait avoir un impact négatif sur de tels droits. La proposition de projet complète, le budget détaillé et le modèle d’énoncé des travaux contiennent des questions et des informations qui sont spécifiquement utilisées pour évaluer les obligations réglementaires de RNCan et qui aideront à déterminer comment satisfaire à cette exigence.

Les demandeurs qui font l’objet d’une diligence raisonnable seront informés du résultat de cette évaluation. Les demandeurs dont l’évaluation de diligence raisonnable des projets est satisfaisante seront invités à collaborer avec RNCan pour rédiger et signer un accord de contribution.

6.2.3 Accord de contribution

Tout financement accordé en vertu du présent appel de propositions dépendra de la signature d’un accord de contribution. Tant qu’aucun accord de contribution n’a été signé par les deux parties, RNCan ne sera pas tenue d’accorder une contribution financière aux entités ayant soumis une demande, notamment pour des dépenses engagées avant la signature d’un tel accord. De plus amples renseignements sur les accords de contribution de RNCan seront mis à la disposition des demandeurs retenus.

6.2.4 Échéanciers

L’appel de propositions comporte les échéanciers suivants. RNCan se réserve le droit, à sa seule discrétion, de modifier ces échéanciers prévus.

Échéanciers
Étapes Dates
Ouverture des déclarations d’intérêt 15 mars 2024
Date limite pour les déclarations d’intérêt 29 avril 2024, 13 h HE
Notification des résultats des déclarations d’intérêt Printemps 2024 (à confirmer)
Délai de soumission des propositions de projet complètes Été 2024 (à confirmer)
Sélection du projet/notification Automne 2024 (à confirmer)
Diligence raisonnable Hiver 2024/2025 (à confirmer)
Rédaction et signature des accords de contribution Hiver 2024/2025 (à confirmer)

6.2.5 Normes de service

RNCan entretient un éventail de normes de service sur les échéanciers prévus de chaque phase de l’exécution du Programme. Ces normes de service concernant les programmes de RNCan sont disponibles en suivant le lien suivant : Normes de service pour les programmes de paiement de transfert propre au ministère des Ressources Naturelles.

7. Définitions

Accessibilité : un objectif global visant à créer un environnement exempt d’obstacles grâce à la détermination proactive des obstacles, à leur suppression et à leur prévention dans les politiques, les programmes, les pratiques et les services d’une organisation. Un obstacle peut inclure tout ce qui entrave la participation pleine et égale à la société, indépendamment des identités et des besoins distincts. La suppression des obstacles à l’accessibilité veille à ce que tous les membres de la société soient pleinement soutenus et aient la possibilité de progresser.

Autochtones : englobe les Inuits, les Métis, les Premières Nations, les Indiens inscrits et non inscrits, ou toute combinaison de ces statuts.

Bénéfice : en lien avec le projet, on entend le bénéfice d’exploitation net, tel qu’il est déterminé par les principes comptables généralement reconnus.

Bénéficiaires autochtones : des collectivités et des gouvernements autochtones, des conseils tribaux, des conseils autochtones nationaux ou régionaux, des organisations tribales et des organisations à but lucratif ou à but non lucratif majoritairement détenues et contrôlées par des personnes autochtones.

Collectivités éloignées : les collectivités non raccordées au réseau électrique nord-américain ou au réseau de canalisations de gaz naturel et qui est un établissement permanent ou à long terme (cinq ans ou plus) d’au moins 10 logements.

Collectivités nordiques : collectivités situées au nord de la limite du pergélisol isolé – environ 50° de latitude nord.

Collectivités rurales : collectivités ayant une population de moins de 5 000 personnes et une densité de population de moins de 400 personnes par kilomètre carré et non raccordées au réseau de canalisations de gaz naturel nord-américain.

Contribution : le financement offert par le Programme d’innovation énergétique en vertu de l’entente de contribution pour couvrir les dépenses admissibles.

Coût total du projet : désigne la contribution et les autres contributions vérifiables reçues ou apportées par le bénéficiaire du financement entre la date de début de la diligence raisonnable et la date d’achèvement, et directement attribuables au projet.

Date de début de la diligence raisonnable : date à laquelle le bénéficiaire du financement a été informé qu’il passait à l’étape de la diligence raisonnable.

Dépenses admissibles : les coûts engagés au cours de la période des dépenses admissibles, soit directement par le bénéficiaire du financement, soit par un tiers, dont les débours en espèces ont été faits pour les activités décrites dans la demande.

Diversité : désigne l’acceptation et le respect de diverses dimensions humaines, notamment la race, le sexe, l’orientation sexuelle, l’ethnicité, le statut socioéconomique, les croyances religieuses et politiques, l’âge, les capacités physiques, les croyances politiques ou d’autres idéologies.

Équité : une condition ou une situation d’un traitement juste, inclusif et respectueux de toutes les personnes en fonction de leurs identités et besoins distincts; suppression des obstacles systémiques afin de veiller à ce que tous les membres soient pleinement soutenus et aient la possibilité de progresser. L’équité renvoie au traitement des personnes de manière distincte, en fonction de leurs différences individuelles.

IDÉA : inclusion, diversité, équité et accessibilité.

Inclusion : la mesure dans laquelle divers membres d’un groupe (société ou organisation) se sentent valorisés et respectés.

Période de dépenses admissibles : signifie que les bénéficiaires du financement pourront commencer à engager des dépenses admissibles à partir de la date à laquelle le projet du bénéficiaire du financement a été approuvé conditionnellement (et dans l’attente d’un examen de diligence raisonnable) ou le 1er avril de l’exercice au cours duquel l’entente de contribution est signée et se terminant à la date d’achèvement de l’entente de contribution. Les dépenses rétroactives seront limitées à 30 % de la contribution de RNCan.

Projet détenu par des Autochtones : un projet dans lequel une organisation autochtone détient une participation significative supérieure ou égale à 51 %.

Projet : la proposition du demandeur, telle qu’elle a été soumise à RNCan.

Propriété significative : signifie que la part de propriété autochtone est suffisamment importante pour que les collectivités autochtones en tirent des avantages sur plusieurs générations.

8. Mémoire sur l’établissement des coûts

8.1 Salaires et avantages sociaux

8.1.1 Salaires

Les salaires comprennent les traitements et salaires de tout le personnel qui participe directement au projet comme les ingénieur·es, les scientifiques, les technologues, les dessinateur·rices, les chercheur·es, les travailleur·euses en laboratoires ou en ateliers de même que les membres qui participent au travail expérimental. Tous les membres du personnel admissibles doivent être dans le registre de paye du bénéficiaire du financement. Les paiements sous forme de parts, d’actions ou d’options d’achat d’actions et autres du même genre ne sont pas admissibles. Le montant facturé doit constituer une rémunération brute réelle en contrepartie du travail effectué et ne doit comprendre aucune majoration pour le profit, la vente, l’administration ou le financement.

Les coûts salariaux admissibles sont la rémunération brute de l’employé (rémunération périodique normale avant retenues). Les taux de rémunération périodique normale sont les taux réguliers de rémunération pour la période excluant les primes versées pour les heures supplémentaires ou pour le travail par postes. Le taux établi sur la liste de paye ne comprend pas les remboursements ni les avantages tenant lieu de salaire ou de rémunération. Lorsque des taux horaires sont versés à un personnel salarié, les taux horaires sont représentés par la rémunération périodique (annuelle, mensuelle, hebdomadaire, etc.) que l’on divise par l’ensemble des heures rémunérées au cours de la période, y compris les jours fériés, les congés annuels et les congés de maladie rémunérés.

Les heures demandées doivent être justifiées par des registres jugés pertinents tels que les feuilles de temps et les registres, et être accessibles aux fins de contrôle au moment de la vérification. Le personnel de gestion est également dans l’obligation de tenir des dossiers appropriés relativement au temps consacré au projet.

8.1.2 Les avantages sociaux

Les avantages sociaux sont définis comme étant une part proportionnelle jugée raisonnable des dépenses associées aux coûts directs de la main-d’œuvre tels que la part de l’employeur du Régime de pensions du Canada ou du Régime des rentes du Québec et de l’assurance-emploi, les avantages indirects tels que les régimes de santé et l’assurance maladie, l’indemnisation des accidents du travail, les congés de maladie et les congés annuels ainsi que toutes dépenses de l’employeur liées au registre de paye. Les coûts qui ne sont pas liés au projet ou qui ont été facturés sur une base indirecte, tels que les primes salariales et autres incitatifs salariaux, l’utilisation d’un véhicule, les options d’achat d’actions, ne sont pas admissibles. L’établissement du taux pour les avantages sociaux doit être conforme aux principes de comptabilité analytique généralement reconnus. En général, les taux des avantages sociaux fournis dans le cadre des prévisions de dépenses du projet seront calculés une seule fois pendant la durée du projet et ils seront convenus avant la signature de l’accord. Si des ajustements rétroactifs sont apportés, ils doivent être indiqués dans les réclamations de paiement proportionnel présentées à RNCan aux fins d’approbation.

8.2 Services de sous-traitance et de consultations professionnels, techniques et scientifiques

Sous-traitants et consultants : La nature des biens et services à acquérir doit être définie dans le devis des coûts. La somme admissible d’un sous-traitant ou d’un expert-conseil doit être la somme réelle que représente ce contrat.

8.3 Frais de déplacement, de repas et de logement

À moins d’être stipulés autrement dans l’accord de contribution entre RNCan et le bénéficiaire du financement, les taux du Conseil national mixte qui sont en vigueur au moment où ces dépenses sont engagées doivent être utilisés pour le remboursement des dépenses suivantes :

  • Les frais de déplacement, de repas et d’hébergement engagés dans le cadre d’une rencontre avec des représentants de RNCan.
  • Les frais de déplacement, de repas et d’hébergement nécessaires dans le cadre d’autres activités de projet telles que les essais pratiques et les démonstrations effectués loin de l’emplacement habituel du bénéficiaire du financement; les réunions portant sur la planification et l’examen de projets entre le bénéficiaire du financement principal et ses partenaires.

8.4 Dépenses d’immobilisation

8.4.1 Matériaux

Les matériaux comprennent les matériaux utilisés dans le cadre de l’exécution du projet, et notamment ceux qui ont été utilisés pour la production et l’exploitation de modèles, de prototypes ou d’installations pilotes. Les services utilisés pour faire fonctionner l’équipement ou poursuivre certains processus sont admissibles et peuvent être mesurés et déclarés séparément du coût total des services. Les services liés aux bâtiments ne sont pas admissibles.

Les matériaux achetés seulement aux fins du projet et fournis à partir de l’inventaire du promoteur sont admissibles. Tous les matériaux doivent être facturés sur la facture du projet à leur prix net excluant la taxe sur les produits et services (TPS), une fois déduits tous les rabais et crédits similaires. Les matériaux en surplus doivent être inscrits au crédit du projet selon le prix d’achat original.

8.4.2 Équipement

L’équipement désigne l’équipement acquis ou construit exclusivement pour le projet. Afin d’être admissible, cet équipement doit être identifié dans l’estimation des coûts du projet et approuvé par le ministre. Il doit être porté sur la facture du projet à son prix net (excluant la TPS), après déduction de tous les rabais et frais similaires.

Lorsque l’équipement est acquis auprès d’une autre division du bénéficiaire du financement ou auprès d’une entreprise connexe, les coûts admissibles ne doivent pas être supérieurs à la juste valeur marchande et ne doivent comprendre aucune marge aux fins de profit, d’administration, de vente ou de frais de financement.

8.5 Autres dépenses

8.5.1 Services de mise à l’essai

Les services de mise à l’essai admissibles sont ceux fournis par des organismes de mise à l’essai ou des laboratoires agréés, comme l’Association canadienne de normalisation (CSA) et les Laboratoires des assureurs (UL), et ils doivent être essentiels à la réussite du projet. Les services de mise à l’essai doivent être facturés au coût réel. Les coûts réglementaires, si nécessaire, peuvent être admissibles, p. ex. essais visant à respecter les normes environnementales. Tous ces coûts doivent être indiqués dans les estimations des coûts de la proposition originale.

8.5.2 Frais généraux

En ce qui concerne les dépenses indirectes, celles-ci peuvent comprendre les dépenses suivantes :

  • soutien administratif fourni directement au projet par le ou les employés du bénéficiaire du financement, évalué selon les mêmes critères que le temps du personnel professionnel;
  • entretien de routine de l’équipement de laboratoire et de terrain, fondé sur le coût réel pour le bénéficiaire du financement qui est directement lié au projet;
  • coûts de chauffage, d’électricité et d’exploitation des bureaux (p. ex. télécopies et téléphone), à la condition qu’ils soient directement liés au projet.

Les coûts indirects seront individuellement négociés et convenus avec les bénéficiaires du financement de projet avant la signature d’un accord de contribution. Ils ne peuvent pas dépasser 15 % des dépenses admissibles.

9. Contributions en nature – mémoire d’établissement des coûts

9.1 Objectif, définitions, admissibilité et valeur

9.1.1 Remarque importante

Le Programme accepte que les contributions en nature (décrites ci-après) soient comptabilisées dans le coût total du projet, sous réserve des définitions et des limites décrites dans la présente section. Le soutien en nature n'est pas admissible au remboursement.

Les contributions en nature proposées qui sont jugées acceptables par les représentants de RNCan doivent être appuyées par une preuve d’engagement officiel du bénéficiaire du financement du projet à les fournir, avant tout engagement sur le financement du Programme pour le projet qui est proposé.

9.1.2 Objectif

La présente section vise à définir les types de contributions non financières (soutien en nature) qui sont acceptables dans le cadre du financement global du projet provenant du bénéficiaire du financement du projet, ainsi qu’à offrir des directives sur la manière de déterminer la valeur de ces contributions.

9.1.3 Définitions pour la présente section

Le client le plus favorisé désigne un client à qui est accordée la plus forte remise sur le prix de vente normal d’un bien ou d’un service vendu par le bénéficiaire du financement du projet.

La contribution en nature désigne une contribution en quasi-espèces sous la forme d’un bien, d’un service ou d’une autre forme de soutien pour lequel aucune somme n’est échangée, mais qui s’avère indispensable au projet et que le bénéficiaire du financement de ce projet advenant qu’il n’ait pu le fournir devrait acheter sur le marché libre ou par voie de négociation avec un fournisseur.

La juste valeur marchande est la valeur moyenne en dollars que le bénéficiaire du financement du projet pourrait obtenir pour les éléments d’actif apportés sur un marché totalement libre et sans restriction, entre un acheteur souhaitant acheter et un vendeur souhaitant vendre (le bénéficiaire du financement) agissant indépendamment l’un de l’autre. À titre indicatif, cette valeur devrait représenter environ le coût initial moins l’amortissement.

Le taux interne désigne le taux qui serait facturé par la composante du promoteur du projet qui fournit le service à la composante du promoteur qui le reçoit.

9.1.4 Admissibilité des contributions en nature

Pour être admissibles comme contributions en nature :

  • La contribution doit appartenir à l’une des catégories indiquées ci-après, sous l’en-tête « Catégories de soutien en nature admissible »;
  • Les contributions en nature doivent être essentielles au succès du projet et devraient, autrement, être achetées par le promoteur du projet;
  • Il doit être possible d’en établir et d’en vérifier la valeur;
  • La valeur doit être confirmée par des représentants de RNCan ou ses auditeurs et être acceptée par le promoteur du projet et RNCan.

9.1.5 Évaluation de la valeur des contributions en nature

L’évaluation d’un soutien en nature peut s’effectuer selon deux approches différentes :

  • en utilisant la juste valeur marchande, telle qu’il est décrit ci-dessus;
  • en utilisant le coût différentiel – le coût engagé par le promoteur du projet ou ses partenaires et collaborateurs pour fournir les éléments d’actif apportés en sus des coûts normaux d’exploitation.

9.2 Catégories de soutien en nature admissible

9.2.1 Salaires et avantages sociaux

Cette catégorie concerne les salaires et le temps des salariés, fournis par les partenaires du projet pour des travaux consacrés entièrement et directement à l’avancée du projet, en particulier la recherche, la mise au point et l’évaluation de technologies ainsi que les analyses d’experts.

La valeur des services d'un employé du partenaire du projet fourni au promoteur devrait être à la juste valeur marchande pour le type de service fourni et que ces services soient compatibles avec les fonctions pour lesquelles l'employé est normalement payé.

9.2.2 Services professionnels, scientifiques et contractuels

Cette catégorie porte sur la fourniture de services techniques et analytiques. Ces derniers comprennent les services techniques habituels en laboratoire et sur le terrain tels que la collecte de données, les analyses et les mesures en laboratoire ou sur le terrain, à l’exclusion de l’entretien de l’équipement. Ces services peuvent être fournis soit par une composante de l’organisation générale du promoteur du projet, soit par une tierce partie.

La valeur des services techniques et d’analyse fournis par le promoteur ou qui lui ont été livrés, devrait être la moindre des deux sommes suivantes : soit le taux interne de la prestation du service par le promoteur du projet si ce service est réalisé à l’interne (c’est-à-dire, au sein de l’organisation de ce dernier), soit le coût différentiel pour le promoteur du projet s’il est fourni par une tierce partie.

9.2.3 Fourniture d’équipements et de matériel pour le travail en laboratoire et sur le terrain

Cette catégorie inclut les équipements ainsi que le matériel de laboratoire et de terrain fournis par le promoteur du projet ou qui lui sont fournis, ainsi que l’accès à des logiciels propriétaires et à des bases de données détenues par le promoteur ou qui lui sont fournis et leur utilisation.

L’évaluation des équipements et du matériel de laboratoire et de terrain et des matériaux fournis pour la réalisation du projet doit se conformer aux critères suivants :

  • la valeur des fournitures et du matériel ne doit pas dépasser le prix de vente au client le plus favorisé du fournisseur au moment de sa mise à disposition;
  • la valeur des équipements ne doit pas dépasser la juste valeur marchande d’un équipement dont l’état et l’âge sont similaires au moment de la mise à disposition;
  • si le matériel est destiné à un usage spécial, unique en son genre, sa valeur ne doit pas dépasser le coût de conception, d’essai et de fabrication pour le fournisseur;
  • la valeur de l’utilisation de logiciels propriétaires et de bases de données, ainsi que la valeur de l’accès à ceux-ci, devrait correspondre au coût différentiel engagé par le promoteur du projet pour fournir une telle accessibilité et une telle utilisation, par exemple, le temps du personnel concerné, y compris toute formation requise pour l’utilisation de ces bases et logiciels. Les coûts associés à l’élaboration de logiciels ou de bases de données ne sont pas admissibles à titre d’apport en nature.

9.2.4 Frais de déplacement, de repas et d’hébergement

À moins d’être stipulés autrement dans l’accord de contribution entre RNCan et le promoteur, les taux du Conseil national mixte qui sont en vigueur au moment où ces dépenses sont engagées doivent être utilisés pour attribuer une valeur aux dépenses suivantes :

  • Les frais de déplacement, de repas et d’hébergement engagés dans le cadre d’une rencontre avec des représentants de RNCan.
  • Les frais de déplacement, de repas et d’hébergement nécessaires dans le cadre d’autres activités de projet telles que les essais pratiques et les démonstrations effectués loin de l’emplacement habituel du promoteur; les réunions portant sur la planification et l’examen de projets entre le bénéficiaire du financement principal et ses partenaires.

9.2.5 Frais généraux

Les frais généraux peuvent inclure ce qui suit :

  • le soutien administratif fourni directement au projet par les employés du promoteur, évalué sur une même base que le temps du personnel professionnel (telle que décrite dans la catégorie 1);
  • l’entretien normal des laboratoires et du matériel mobile, fondé sur le coût réel pour le promoteur directement lié au projet;
  • les coûts de chauffage, d’électricité et d’exploitation du bureau (p. ex. les télécopieurs et les téléphones) à condition qu’ils soient directement liés au projet.
  • Les frais généraux seront individuellement négociés et convenus avec les promoteurs de projet avant la signature d’un accord de contribution. Le total des frais généraux (y compris les dépenses admissibles et non admissibles) ne dépassera pas dépasser 15 % du coût total du projet.

10. Exigences en matière de rapports

10.1 Communication des résultats

Après avoir conclu un accord de contribution avec RNCan, les promoteurs des projets financés avec succès devront présenter des rapports trimestriels et annuels afin de s’assurer que les cibles et les objectifs sont atteints.

Étant donné que certains résultats pourraient se concrétiser seulement après la fin du financement, la collecte et l’évaluation continues des données seront nécessaires pendant une période de cinq ans après la date d’achèvement du projet.

La fréquence de production de rapports sera déterminée en fonction du risque lié au projet et au bénéficiaire du financement ayant été déterminé par le modèle ministériel de gestion des risques, mais elle sera au minimum annuelle.

Les exigences de production de rapports par les bénéficiaires du financement seront les suivantes :

10.2 Sur une base régulière,

  • un rapport financier signé par le dirigeant principal des finances ou l’agent dûment autorisé de l’organisme, qui décrit les dépenses admissibles engagées;
  • un énoncé des flux de trésorerie et/ou un budget du projet;
  • un rapport basé sur un gabarit fourni par RNCan qui décrit l’état d’avancement des activités dans un niveau de détail suffisant pour permettre d’évaluer les progrès et de suivre périodiquement les indicateurs de rendement. Le rapport devrait inclure toute préoccupation que RNCan devrait connaître, et expliquer comment le bénéficiaire y répond.

10.3 À la fin du projet

La « fin du projet » est le moment auquel le rapport final (s’il y a plus d’un rapport), tel que défini par l’entente de contribution, a été rendu et déclaré satisfaisant par RNCan. Les rapports peuvent comprendre :

  • une déclaration financière du montant total de contributions ou de paiements reçus d’autres sources pour le projet;
  • une déclaration financière du montant total de financement reçu du gouvernement du Canada pour le projet;
  • un rapport d’exécution de projet qui décrit comment les activités du projet ont contribué à la réalisation des objectifs du projet, ce qui peut comprendre des renseignements confidentiels réservés à l’usage interne du gouvernement, y compris :
    • un examen des résultats du projet, comparativement aux produits livrables et au plan de travail originaux, avec des explications de toute déviation;
    • un examen des mesures de rendement du projet pour décrire les avantages ayant été générés ou qui seront générés grâce au projet, y compris l’efficacité énergétique, les effets environnementaux, les coûts et économies, et autres mesures appropriées telles que l’amélioration de la productivité et de la qualité;
    • une description des activités de diffusion des connaissances et/ou de transfert technologique du bénéficiaire du financement (s’il y a lieu);
    • un tableau final des coûts du projet.
  • un rapport publicNote de bas de page * qui décrit le projet et ses résultats et qui pourrait être traduit par RNCan et rendu disponible au bénéficiaire du financement aux fins de diffusion publique par le bénéficiaire du financement et/ou RNCan;
  • s’il y a lieu, des copies de tout rapport non confidentiel lié au projet et préparé au cours de son exécution demandé par RNCan.

10.4 Pour une période de 5 ans après la fin du projet

Chaque année, un rapport sur les résultats mis à jour, utilisant un gabarit fourni par RNCan, rendra compte des résultats à court terme, à moyen terme et, dans la mesure du possible, à long terme.

Des communications régulières seront établies entre RNCan et les bénéficiaires du financement pour suivre les progrès.

10.5 Contributions non remboursables

Les contributions dans le cadre de ces programmes seront non remboursables, car elles sont destinées à des activités précommerciales (niveaux de maturité technologique 1 à 9), et les avantages en découlant profiteront à plusieurs parties et non au seul bénéficiaire du financement. Les projets soutenus par ce programme sont de nature précommerciale, et il n’est donc pas prévu qu’ils génèrent des recettes, car les technologies auront besoin de davantage d’adaptation, d’améliorations et de réduction des risques avant de devenir lucratives sur le plan commercial.

Cela cadre avec la Directive sur les paiements de transfert, annexe E, section E-15, qui autorise les contributions non remboursables lorsque « les avantages découlant de la contribution profitent à plusieurs parties et non au seul bénéficiaire du financement ». Les avantages de ces contributions profiteront à plusieurs parties : les avantages environnementaux incluront une utilisation plus efficace de l’énergie, une production d’énergie renouvelable accrue, et des effets réduits sur l’air, l’eau et le sol, entre autres, et ces biens environnementaux profiteront à l’ensemble des Canadiens. À long terme, les avantages concurrentiels du programme contribueront aussi à des emplois plus durables et à des perspectives de développement économique pour les Canadiens, y compris les communautés autochtones, dans les secteurs des ressources naturelles. Les activités principales ont également pour but d’orienter l’élaboration de politiques, de codes, de normes et de règlements tout en facilitant le transfert de connaissances et le renforcement des capacités grâce à la mise en application de technologies propres au Canada. Cela revêt une importance particulière pour les communautés éloignées du Canada.

10.6 Autres modalités et conditions

Les projets approuvés peuvent faire l’objet d’un ou de plusieurs audits externes (audits du bénéficiaire du financement) pour s’assurer que les modalités de la contribution sont respectées. Les exigences en matière d’audit du bénéficiaire du financement seront déterminées en fonction des risques de chaque projet. Ce processus est décrit dans la stratégie de mesure du rendement et de gestion des risques du programme.

Les conditions pour la disposition d’actifs acquis par le bénéficiaire du financement à l’aide de financement fourni par RNCan seront fixées par l’entente de contribution.

11. Exigences en matière de réglementation, de production de rapports et autres<

11.1 Inclusion, diversité, équité et accessibilité (IDÉA)

RNCan reconnaît l’importance d’une main-d’œuvre diversifiée et inclusive pour assurer la résilience de l’économie canadienne et veiller au bien de la société canadienne. Afin de mieux comprendre l’approche des demandeurs en vue de créer des politiques et des milieux de travail plus équitables et plus inclusifs, RNCan recueille des renseignements volontaires et anonymes qui seront agrégés et anonymisés. Ces renseignements seront utilisés pour éclairer les activités de sensibilisation, l’élaboration de programmes et les efforts à venir visant à promouvoir l’équité, la diversité et l’inclusion dans le secteur de l’énergie propre. Comme les sections sur l’IDÉA sont volontaires, les réponses aux questions ne seront pas évaluées ou cotées en lien avec votre demande, mais pourraient être considérées lors du processus de sélection au cours des phases de DI et de PPC.

11.2 Obligation de consulter

RNCan a l’obligation légale de consulter les groupes autochtones, lorsqu’une conduite de la Couronne, comme l’octroi de fonds, peut avoir des incidences négatives sur les droits ancestraux ou issus de traités, existants ou potentiels. Les ministères et les organismes du gouvernement fédéral ont la responsabilité de comprendre comment et quand une activité est susceptible d’avoir des incidences négatives sur les droits ancestraux et issus de traités; de plus, la consultation doit avoir lieu avant que le gouvernement fédéral ne prenne aucune mesure.

Bien que les promoteurs ne soient pas tenus de consulter les groupes autochtones en vertu du PIE dans le cadre du processus de demande, ils seront tenus de signaler lors de la phase de la proposition de projet complète s’ils ont déjà mené des activités de consultation ou d’engagement en rapport avec la proposition de projet ou dans le cadre de leurs opérations courantes ou de leurs engagements organisationnels.

11.3 Loi sur l’évaluation d’impact

Conformément à la Loi sur l’évaluation d’impact, RNCan est tenu d’évaluer si les projets réalisés, en tout ou en partie, sur des terres fédérales sont susceptibles d’entraîner des effets environnementaux négatifs importants. Lors de la phase de la proposition de projet complète, les demandeurs devront indiquer si le projet sera réalisé en tout ou en partie sur des terres fédérales. Si tel est le cas, une évaluation d’impact peut être exigée au cours de l’évaluation de diligence raisonnable des demandeurs retenus.

11.4 Autorisation d’échange de renseignements

Pendant le processus de demande, les demandeurs confirmeront s’ils autorisent RNCan à transmettre leur demande à d’autres organismes de financement pertinents. En ce qui concerne les projets qui n’obtiennent pas de financement en vertu du Programme, cette façon de faire permettra au Programme d’offrir une possibilité d’exposition et d’orientation maximales pour les autres programmes ou fournisseurs de financement fédéraux.

11.5 Le Carrefour de la croissance propre

Le Carrefour de la croissance propre est un centre pangouvernemental de coordination des technologies propres axé sur le soutien aux entreprises et aux projets, la coordination des programmes et le suivi des résultats.

Si vous y consentez, les renseignements que vous fournissez peuvent être échangés entre les ministères et organismes fédéraux, y compris, mais sans s’y limiter, les ministères et organismes représentés dans le Carrefour de la croissance propre, afin de vous aider à trouver les programmes et soutiens fédéraux les mieux adaptés à vos besoins. En vertu de l’alinéa 20(1) de la Loi sur l’accès à l’information, le Carrefour de la croissance propre ne rendra public aucun renseignement sans autorisation préalable.

11.6 Partenaires de confiance

Afin de faciliter le cofinancement avec des bailleurs de fonds provinciaux, territoriaux et de l’industrie, RNCan travaille en collaboration avec un réseau d’autres organismes de financement partout au Canada. En accordant à RNCan l’autorisation de transmettre votre proposition à nos « partenaires de confiance » (PC), vous permettez à RNCan d’explorer diverses possibilités de cofinancement, de renvois ou de suivis de possibilités de financement.

Veuillez noter que RNCan présentera ces propositions à ses PC seulement dans les cas où RNCan a un accord de non-divulgation en place et afin de renvoyer des propositions pour qu’elles soient prises en considération aux fins de financement ou pour explorer la possibilité d’un cofinancement.

11.7 Contactez-nous

Pour toute question concernant l’appel, veuillez communiquer avec RNCan à eipbatteriespie@nrcan-rncan.gc.ca. Pendant les activités régulières, RNCan s’efforcera de répondre dans les deux jours ouvrables.

11.8 Autres modalités

  • Aucun député de la Chambre des communes ne pourra réclamer une part ou une action découlant de l’accord de contribution, ni aucun avantage en découlant.
  • Le cas échéant, les projets seront assujettis aux évaluations environnementales appropriées avant le versement des fonds.
  • Le promoteur se conformera à la Loi sur les conflits d’intérêts, ainsi qu’à la Politique sur les conflits d’intérêts et l’après-mandat.
  • Les fonds du Programme pourraient être annulés ou diminués si le Parlement réduisait le financement du ministère à un point tel, où le programme serait dans l’impossibilité de soutenir ses engagements. Il y aura une clause spécifique traitant cet aspect dans les accords de contribution.
  • Le promoteur devra faire état du soutien financier accordé par le Canada dans toutes les informations publiques produites dans le cadre du projet.
  • Partie intégrante des exigences liées au contrôle d’un projet, RNCan aura le droit de visiter et d’inspecter les lieux où est réalisé celui-ci, pourvu qu’il en avise le promoteur dans un délai préalable raisonnable.

11.9 Confidentialité et protection des renseignements

La Loi sur l’accès à l’information (la « Loi ») régit la protection et la divulgation des renseignements, confidentiels ou autres, fournis à une institution du gouvernement fédéral. Il s’agit d’une loi d’ordre public, ainsi le gouvernement du Canada, y compris RNCan, ne peut s’y soustraire.

L’alinéa 20(1)b) de la Loi stipule que :

[…] une institution fédérale (comme RNCan) est tenu(e) [...] de refuser la communication de documents contenant des renseignements financiers, commerciaux, scientifiques ou techniques fournis à une institution fédérale par un tiers, qui sont de nature confidentielle et qui sont traités comme tels de façon constante par ce tiers.

Conformément à l’alinéa 20 (1)b) de la Loi, RNCan protégera de toute divulgation les renseignements confidentiels fournis à RNCan si :

  • les renseignements du demandeur comprennent des données financières, commerciales, scientifiques ou techniques; et
  • le demandeur traite systématiquement ces renseignements de manière confidentielle.

Conformément, RNCan protégera les renseignements confidentiels en sa possession de la même manière que le demandeur traite ces renseignements confidentiels dans son propre établissement. Si le demandeur choisit d’acheminer à RNCan sa proposition ou d’autres renseignements confidentiels par courriel, le Ministère répondra à la proposition de la même manière. De même, si le demandeur communique par courrier régulier, RNCan lui répondra de la même manière. Dans tous les cas toutefois, RNCan fera appel au courriel pour échanger des messages avec les demandeurs en ce qui a trait aux questions non confidentielles.

RNCan reconnaît que le courriel n’est pas un mode de communication sécuritaire et RNCan ne peut pas garantir la sécurité des renseignements confidentiels envoyés par courriel pendant qu’ils sont en transit. Néanmoins, les demandeurs qui utilisent régulièrement le courriel pour communiquer des renseignements confidentiels à l’intérieur de leur propre organisation peuvent choisir d'interagir avec le programme via l'adresse électronique du programme : eipbatteriespie@nrcan-rncan.gc.ca.

Pour de plus amples informations à ce sujet, il est fortement conseillé de lire attentivement l’article 20 de la Loi sur l’accès à l’information dans son entier.

12. Niveaux de maturité technologique

Le niveau de maturité technologique (NMT) est une mesure utilisée pour évaluer la maturité des technologies en évolution (périphériques, matériaux, composants, logiciels, processus de travail, etc.) pendant leur développement et, dans certains cas, pendant les opérations précoces. En général, lorsqu’une nouvelle technologie est tout d’abord inventée ou conçue, elle n’est pas immédiatement applicable. Les nouvelles technologies sont plutôt habituellement soumises à l’expérimentation, au raffinement et à des essais de plus en plus réalistes. Une fois que la technologie a suffisamment fait ses preuves, elle peut être intégrée à un système ou sous-système.

Niveaux de maturité technologique
NMT Définition courte Description Exemples d’activités
1 Observation et consignation des principes de base. Niveau le plus bas de maturité technologique. La recherche scientifique commence à être convertie en activités de recherche et de développement (R-D) appliquées. Les activités pourraient inclure des études sur les propriétés de base d’une technologie.
2 Formulation du concept technologique ou de l’application Début de l’invention. Une fois les principes de base observés, il s’agit d’inventer les applications pratiques. Les applications sont hypothétiques et il se peut que des hypothèses ne s’appuient sur aucune preuve ni aucune analyse détaillée. Les activités sont limitées à des études analytiques.
3 Fonction critique analytique et expérimentale et/ou validation de principe caractéristique. La R-D active est lancée. Cela comprend des études analytiques et en laboratoire visant à valider physiquement les prédictions analytiques des divers éléments de la technologie. Les activités incluent des composants qui ne sont pas encore intégrés ou représentatifs.
4 Validation de composant(s)/sous-systèmes(s) et/ou du processus en laboratoire. Les composants technologiques de base sont intégrés pour valider le bon fonctionnement commun. Les activités incluent l’intégration en laboratoire de matériel « ad hoc ».
5 Validation de composant(s)/sous-système(s) et/ou de processus semi-intégrés dans un environnement simulé. Les composants technologiques de base sont intégrés, aux fins d’essais dans un environnement simulé. Les activités incluent l’intégration de composants en laboratoire.
6 Démonstration du système et/ou du processus prototype dans un environnement simulé. Un modèle ou un prototype qui représente une configuration quasi souhaitée. Les activités incluent l’intégration de composants en laboratoire.
7 Système prototype prêt aux fins de démonstration dans un environnement opérationnel approprié (forme, ajustage et fonction). Le prototype est prêt pour la démonstration dans un environnement opérationnel et est situé au niveau opérationnel prévu. Les activités incluent l’essai du prototype sur le terrain dans un environnement opérationnel réel.
8 Technologie réelle mise au point et qualifiée par des essais et des démonstrations. Il est prouvé que la technologie fonctionne dans sa forme finale et dans les conditions prévues. Les activités incluent des essais de mise au point et des évaluations afin d’établir si elle répond aux exigences opérationnelles.
9 Validation de la technologie réelle par le déploiement réussi dans un contexte opérationnel. Application concrète de la technologie dans sa forme finale et dans des conditions réelles, comme celles s’appliquant au cours des essais et des évaluations opérationnels. Les activités incluent l’utilisation de l’innovation dans des conditions de conduite opérationnelle.

Principes directeurs

Il convient d'appliquer les principes suivants lors de la détermination du NMT d'une technologie :

  • Commencer par le stade général de développement de la technologie : lors de la détermination d'un NMT, il est préférable de commencer par le stade de développement général de la technologie avant d'évaluer le NMT précis.
  • Dans le doute, mieux vaut être prudent : en cas d'incertitude entre deux niveaux de NMT durant l'évaluation d'une technologie, il convient d'attribuer le NMT le plus bas.
  • Veiller à ce que l'environnement de travail soit bien compris : un élément important des différents NMT est l'environnement de test d'une technologie. Il est important de bien comprendre les conditions réelles attendues et comment, le cas échéant, l'environnement de test (p. ex. en laboratoire, dans un environnement simulé ou dans un environnement opérationnel) représente ces conditions.
  • Un NMT est seulement valide dans l'environnement opérationnel précis pour lequel il a été testé : si une technologie développée doit être déployée dans un environnement opérationnel différent de celui pour lequel elle a été testée, celle-ci ne sera plus considérée comme entièrement développée. Elle devra alors être testée et retravaillée pour qu'elle soit considérée au même NMT dans le nouvel environnement opérationnel.

Distinction importante : On considère qu'une technologie a atteint un NMT précis si elle a satisfait aux exigences de ce niveau et de tous les niveaux précédents. On considère qu'une technologie se situe à un certain NMT si l'équipe de recherche travaille à satisfaire les exigences de ce niveau.

Vous ne savez toujours pas à quel niveau de maturité technologique (NMT) se situe votre projet? Consultez l'Outil d’évaluation du NMT pour vous aider à le déterminer.

13. Dénégation de responsabilité

RNCan se réserve le droit de modifier ou d’annuler toute demande de déclaration d’intérêt, toute demande de propositions, tout montant de financement et/ou tout échéancier associé avec l’un ou l’autre des programmes, ou d’annuler tout processus de demande, à sa seule discrétion. Toute modification sera communiquée aux demandeurs inscrits par l’entremise du site Web de RNCan.

Les demandeurs de projet doivent assumer tous les risques liés aux coûts encourus pour la présentation de toute déclaration d’intérêt ou toute proposition de projet complète. Dans tous les cas, tout financement accordé en vertu de tout processus de présentation, d’examen et d’évaluation sera conditionnel à l’exécution d’un accord de contribution.

RNCan ne reconnaîtra aucun engagement ni aucune obligation à apporter une contribution financière à quelque projet que ce soit avant la signature d’un accord de contribution écrit par les deux parties, y compris toute dépense encourue ou défrayée avant la signature d’un tel accord de contribution.

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