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Bulletin L’Enjeu PEEIC - numéros antérieurs

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2018

Volume 22, numéro 4

Bulletin L'Enjeu PEEIC – Volume 22, numéro 4

Table des matières

Cascades adopte une approche intégrée de réduction de sa consommation d'énergie

« Etant une entreprise de recyclage de papier et de carton, Cascades Inc. fait partie, par définition, de l'économie circulaire et s'efforce avec le plus d'efficacité possible de réduire et de réutiliser ses ressources », dit Fabien Demougeot, Directeur de l'énergie de la compagnie. Les efforts en matière d'efficacité énergétique de Cascades ont été récompensés au Sommet de l'énergie 2018 par le Prix de la stratégie d'efficacité énergétique intégrée.

Il a également noté que : « Les nouveaux clients demandent de plus en plus des produits à emprunte environnementale la plus faible que possible et nous nous efforçons désormais de trouver de nouveaux fournisseurs d'énergie verte pour répondre à ces attentes en plus de chercher des possibilités et des technologies permettant de remplacer les combustibles fossiles ».

M. Demougeot dirige l'équipe d'énergie novatrice de Cascades, appelée CS+, qui a relevé et mis en œuvre des projets et des stratégies d'efficacité énergétique au cours des 20 dernières années. CS+ a pour mandat de réduire les coûts de l'énergie de l'entreprise et d'améliorer l'efficacité énergétique de ses installations à l'aide d'une approche intégrée 3R (réduction, récupération et remplacement). Par ailleurs, l'entreprise a en place un Fonds d'investissement en énergie qui a permis de promouvoir et de financer des projets d'efficacité énergétique depuis 2004.

M. Demougeot signale qu'en 2018, le Fonds a financé 31 projets dans différentes usines de Cascades à travers l'Amérique du Nord et ont contribué à des réductions de la consommation d'énergie de plus de 200 000 GJ. Une initiative consistant à optimiser le réseau de vapeur a eu une grande incidence en menant à des économies annuelles de 300 000 $. En outre, plusieurs projets d'entraînement à vitesse variable ont été mis en œuvre dans différentes installations de Cascades. Certaines améliorations ont été apportées aux chaudières, notamment aux systèmes de contrôle. En outre, plusieurs installations ont remplacé leurs appareils d'éclairage par des lampes DEL. Trois des usines du Québec ont recours à des murs solaires pour préchauffer l'air intérieur, réduisant ainsi les coûts de gaz naturel.

Les prochaines améliorations écoénergétiques incluent le remplacement des hottes des machines à papier dans une des installations de Cascades, ce qui devrait permettre à l'entreprise de réaliser des économies annuelles importantes en énergie. En outre, en 2019, une des usines québécoises dotera sa tour d'eau d'un système de récupération de la chaleur.

« Cette année, nous nous efforcerons de regrouper nos programmes de gestion de l'énergie et de les intégrer entièrement aux activités et aux procédés de toutes nos installations », signale M. Demougeot. Plutôt que de miser sur des projets particuliers, Cascades cherche à mieux comprendre les processus à chaque usine. « Nous souhaitons maîtriser nos processus et, du coup, améliorer leur efficacité énergétique. »

L'équipe verte de Creemore Springs Brewery continue de réduire son empreinte

La Creemore Springs Brewery, une division de Molson Coors Brewing Company, a adopté une approche intégrée pour économiser de l'énergie et des ressources qui, en 2017, a permis de réduire sa consommation de gaz naturel, d'eau et d'électricité de 12,1 p. 100, 9,5 p. 100 et 9,2 p. 100, respectivement. Les efforts de l'entreprise ont été récompensés au Sommet de l'énergie 2018 par le Prix de la stratégie d'efficacité énergétique intégrée.

Selon Paul Swindall, directeur général de Creemore Springs, cette réussite est attribuable à l'équipe verte de la brasserie. Cette dernière a été formée au début de 2016 après qu'un sondage auprès des brasseries nord-américaines ait montré que Creemore pouvait faire mieux encore au chapitre de l'économie des ressources. « Nous étions dans le quart supérieur des brasseries les plus écoénergétiques, mais nous avons constaté qu'il y avait encore bon nombre de possibilités d'amélioration. »

L'équipe verte, qui est composée de membres de tous les services, a pour mandat de réduire l'empreinte de la brasserie en mettant en œuvre des projets dans les domaines de la participation des employés, de l'économie et des améliorations technologiques. Elle a déjà lancé un grand nombre d'idées en matière d'économie d'énergie et d'eau en plus de mettre en œuvre en 2017 un programme de suggestions des employés incluant des prix, notamment des certificats cadeaux de 100 $ et une place de stationnement « verte », juste à côté de l'entrée des employés.

Au cours du premier trimestre suivant le lancement du programme de suggestions, 32 idées ont été soumises de tous les secteurs de la brasserie. L'équipe verte trie les suggestions en fonction des économies d'eau et d'énergie et de leur faisabilité financière.

M. Swindall signale que certains des projets mis en œuvre depuis la création de l'équipe verte ont eu une grande incidence sur de multiples secteurs de la brasserie. Par exemple, la consommation d'eau a été réduite en optimisant le rinçage des bouteilles et des canettes et en diminuant le nombre de rinçage des récipients de la brasserie.

Les recettes de bière ont été optimisées pour réduire les besoins en eau, ce qui a également diminué le nombre de déplacements des camions jusqu'à la source d'eau de la brasserie. Au nombre des autres améliorations, mentionnons les modifications au filtrage de la bière, l'isolation du système de vapeur de la brasserie et l'automatisation de la purge de la chaudière.

En 2017, l'équipe verte a remplacé les lampes fluorescentes T8 et T5 (32 et 52 watts) par des DEL et, grâce aux incitatifs offerts par le service public local, la période de récupération a été d'un an. Des détecteurs de mouvement ont aussi été installés ainsi que des capteurs de luminosité pour tirer parti de la lumière naturelle.

En 2019, chaque membre de l'équipe verte mettra en œuvre une initiative. Par exemple, après une vérification du système d'air comprimé en 2018, l'électricien de la brasserie y apportera des améliorations. Le chef d''équipe de la brasserie cherche déjà des voies et moyens pour optimiser la chaudière à bière et la façon de nettoyer le réservoir afin de réduire la consommation de gaz naturel et d'eau.

L'équipe verte utilise l'analyse comparative interne de Molson Coors, qui évalue la consommation d'eau et de combustible par hectolitre de bière produite, comme paramètre pour comparer Creemore Springs à des brasseries similaires. M. Swindall signale que cet utile outil permet à l'entreprise de continuellement améliorer son empreinte, ce qui signifie qu'elle réduit davantage sa consommation d'eau et d'énergie ainsi que la quantité de déchets acheminés à la décharge en plus d'être un bon partenaire communautaire.

Lake Shore Gold place la barre haute en matière d'initiatives de mobilisation des employés

« Notre objectif est de réduire notre consommation d'énergie annuelle de 2 000 MWh », signale Bruce Armitage, gestionnaire de l'énergie de Lake Shore Gold. L'Entreprise a de loin dépassé son objectif en réalisant des économies de 8 500 MWh, soit environ 12 millions de dollars.

Une des premières campagnes que M. Armitage a lancé après avoir été embauché en avril 2017, visait à mobiliser les employés à l'égard de l'efficacité énergétique. Il a créé le slogan « Digging Energy ». La promotion du slogan se fait à l'aide d'autocollants et de programmes de reconnaissance des idées des employés en matière d'économie d'énergie. Les idées soumises qui sont pertinentes sont admissibles au tirage de certificats cadeaux à chaque mois et d'un grand prix annuel. En outre, les services réalisant les plus grandes économies d'énergie annuelles sont récompensés avec un repas de pizza.

M. Armitage, chaque employé proposant une mesure de réduction de la consommation d'énergie reçoit une réponse en mains propres sur l'état de sa suggestion. De cette façon, les employés se sentent reconnus et sont très satisfaits du programme.

« Nous avons reçu plus de 150 idées d'économie d'énergie ainsi que de bonnes suggestions sur la façon de mener les affaires », signale M. Armitage. Le projet le plus réussi – le dégagement des grilles à l'usine de concentration de l'entreprise – a permis de réduire la consommation d'électricité de 7 000 MW et d'accroître la capacité de l'usine. Les exploitants ont constaté qu'en simplement nettoyant les grilles et en optimisant davantage le broyage interne, ils pouvaient éliminer l'obstruction des grilles et accroître la quantité de broyage par attrition.

Une autre suggestion d'un employé visant à optimiser le système de ventilation sera mise en œuvre cette année. En outre, un système de bord en matière d'énergie a été mis en place pour suivre la production et l'incidence des mesures d'économie d'énergie, et l'information est ensuite communiquée aux employés.

Les plans futurs incluent l'achèvement de l'expansion du puits de Bell Creek, ce qui améliorera l'efficacité énergétique en hissant le minerai plutôt qu'en le transportant, réduisant ainsi le nombre de véhicules souterrains. D'autres stratégies d'économie d'énergie et de réduction des charges d'ajustement globales au cours des heures de pointe sont en cours. En outre, M. Armitage souhaite améliorer le programme d'entretien et de fiabilité de l'entreprise afin d'accroître davantage le rendement.

M. Armitage explique que les employés sont fiers des résultats obtenus jusqu'à présent, grâce auxquels l'entreprise a remporté en 2018 le Prix de gestionnaire de l'énergie de l'année du Programme d'accélération pour le secteur industriel-Partenariat en économie d'énergie dans l'industrie canadienne (PEEIC), le prix des plus grandes économies d'énergie sans mesures incitatives, et le Prix de leadership du PEEIC pour la sensibilisation et la formation des employés.

« Nos employés sont très heureux des prix et ont un sentiment de réussite. » Afin de faire connaître cette histoire de réussite de l'entreprise, M. Armitage a donné une allocution en 2018 au Sommet de l'énergie ainsi qu'au Energy and Mines World Congress. « L'exploitation minière est une très petite communauté; nous faisons fond sur les réussites et nous nous aidons mutuellement », dit-il. « Dans le contexte de cette sensibilisation, nous ne faisons pas seulement la promotion de l'efficacité énergétique à nos sites ici à Timmins, mais nous le faisons aussi pour l'industrie. »

La mine New Afton de New Gold continue de chercher des économies d'énergie

« À la mine New Afton, l'amélioration de l'efficacité énergétique fait partie des activités quotidiennes », explique Andrew Cooper, spécialiste en énergie de la mine, ajoutant que les employés tiennent compte de l'efficacité énergétique dans tout ce qu'ils font.

Propriété de New Gold Inc. située près de Kamloops, en Colombie-Britannique, New Afton était la première mine de l'Amérique du Nord à obtenir la certification ISO 50001 en 2014. Depuis, la mine réalise annuellement des économies d'énergie d'environ 34 GWh. M. Cooper explique que l'entreprise établit de nouveaux objectifs d'efficacité énergétique à tous les ans en fonction du rendement énergétique des deux années précédentes. Pour 2019, l'objectif est fixé à 1,62 GWh.

À mesure que la mine devient de plus en plus écoénergétique, les objectifs de rendement énergétique sont réduits mais, selon M. Cooper, les économies d'énergie sont sans fin puisqu'il existe toujours des possibilités découlant d'études ciblées de la consommation d'énergie, de l'amélioration des procédés et des suggestions des employés.

Une étude ciblée de la consommation d'énergie a permis de relever une possibilité de remplacer les pompes à résidus par des pompes à palettes à haut rendement. Le remplacement a été effectué en mars 2018 et devrait permettre de réduire la consommation d'énergie annuelle de 385 MWh. Une étude du système d'air comprimé souterrain de la mine a également relevé que d'importantes économies pouvaient être réalisées. Après plusieurs améliorations au système, la mesure et la vérification finales effectuées en décembre 2018 ont montré des économies de 1 480 MWh.

M. Cooper explique que l'amélioration des processus a également mené à de grandes économies. Par exemple, l'eau du circuit de flottation a été recirculée au lieu d'être pompée avec les déchets, réduisant ainsi la consommation d'énergie annuelle du pompage de 700 MWh.

Au cours des deux dernières années, la mine a également mis en œuvre à l'aide d'incitatifs de BC Hydro quatre projets d'envergure de remplacement des appareils d'éclairage (passant des lampes aux halogénures aux DEL dotées de détecteurs de mouvement), qui ont permis de réduire la consommation d'énergie annuelle de 355 MWh.

Les plans pour le proche avenir de l'usine de New Afton incluent le remplacement d'un système d'air comprimé pour accroître la capacité de stockage d'air comprimé. M. Cooper prévoit des économies annuelles de 300 à 500 MWh. En outre, dans le cadre d'une étude financée par BC Hydro pour un éventuel projet d'expansion de la mine, l'entreprise envisage la possibilité d'alimenter ses véhicules souterrains à l'électricité ou avec des piles à hydrogène.

Selon M. Cooper, New Gold attribue ses impressionnants résultats en matière d'énergie en partie à la participation des employés. Afin d'aller plus loin, la plus grande initiative à venir de New Afton consistera à atteindre la moitié de ses buts annuels de rendement énergétique en mettant en œuvre les suggestions des employés et des entrepreneurs.

Dans le cadre de cette initiative, le processus de suggestions des employés sera amélioré et élargi. En outre, on prévoit recourir à la technologie, comme des applications, pour permettre aux employés de visualiser et de suivre les économies d'énergie.

Le projet prévu de sensibilisation des employés fera fond sur les programmes antérieurs de la mine, lesquels reposaient sur le thème des agents en matière d'économies d'énergie. New Afton a réparti l'achat de systèmes de surveillance de la consommation d'énergie à la maison pour ses employés en plus d'acheter des caméras thermiques pouvant être branchées à un téléphone intelligent que les employés peuvent emprunter pour relever les possibilités d'économie d'énergie à la maison. « Il ne s'agit que de l'un des moyens par lesquels l'entreprise a fait de la sensibilisation à la consommation et à l'économie d'énergie une partie de la vie quotidienne de tous les employés », conclut M. Cooper.

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Volume 22, numéro 2

Bulletin L'Enjeu PEEIC – Volume 22, numéro 2

Table des matières

Nouveaux gabarits de RNCan pour les propositions d’aide financière

Le PEEIC est un partenariat primé conclu entre le gouvernement du Canada et l’industrie canadienne qui promeut des démarches novatrices en matière de gestion de l’énergie, afin de stimuler la rentabilité, la compétitivité et la durabilité.

Par PEEIC, le programme sur l’efficacité énergétique pour l’industrie de RNCan offre assistance à coûts partagés aux entreprises industrielles canadiennes pouvant représenter 50 p. 100 des coûts admissibles jusqu’à concurrence de 40 000 $ pour mettre en œuvre les projets de gestion énergétique, y compris les projets pour la mise en œuvre :

  • de la norme CAN/CSA-ISO 50001 pour les Systèmes de gestion de l'énergie,
  • des Systèmes d’information de gestion de l’énergie (SIGE), et
  • des études énergétiques : l’intégration des procédés (IP) et la mécanique des fluides numérique (MFN).

Pour être admissible pour aide financière, une installation industrielle doit être inscrite comme un Leader du PEEIC et doit soumettre une proposition du projet. Nous sommes heureux d’annoncer que le même aide financière est maintenant offert aux bâtiments commerciales et institutionnelles pour des projets de la norme ISO 50001 !

Les gabarits pour les propositions ont été modifiés et sont maintenant disponible !

Si vous voulez recevoir les gabarits, ou avez des questions ou des commentaires, veuillez contactez le PEEIC.

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Volume 22, numéro 1

Bulletin L'Enjeu PEEIC – Volume 22, numéro 1

Table des matières

Mars Food établit un plan de durabilité ambitieux

« Les changements climatiques nous inquiètent, de même que la capacité du monde à changer assez rapidement », déclare Barry Parkin, responsable de la durabilité chez Mars Food. Cette inquiétude a poussé chaque échelon de l’organisme à l’action, dans toutes ces installations dans le monde entier. L’entreprise a investi 1 milliard de dollars dans des mesures permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre de deux tiers d’ici 2050.

Mars Food est un producteur de confiserie, de nourriture pour animaux domestiques, et d’autres produits alimentaires. L’entreprise offre aussi des services de soins aux animaux. Mars a investi dans les énergies renouvelables à l’échelle mondiale et utilise ou bien a acheté assez d’énergie pour faire fonctionner la plupart de ses usines. L’entreprise prévoit par ailleurs rendre ses usines (presque 150 dans le monde) neutres en carbone d’ici 2040.

L’une de ces usines se trouve à Bolton en Ontario. Elle est spécialisée dans la production de confiserie, de nourriture pour animaux domestiques et de riz instantané. Opérationnelle depuis peu, elle est équipée d’un éclairage et d’un système de climatisation écoénergétiques, et laisse entrer beaucoup de lumière naturelle. Les fenêtres, orientées vers le sud, permettent de chauffer le bâtiment de manière passive, comme le souligne Dave Dusangh, directeur général de Mars Food au Canada.

Il remarque que la production de riz instantané est très énergivore, du fait de la nécessité de faire bouillir l’eau. Il y a quelques années, ce processus a été analysé et des solutions ont été mises en œuvre. L’eau employée une fois pour la cuisson du riz est désormais épurée, puis utilisée pour faire bouillir le riz. Grâce à ce système de recirculation, la consommation d’eau de l’usine a diminué de 85 %.

Une consommation d’eau moindre signifie une consommation d’énergie moindre. En fait, la consommation énergétique de l’usine a diminué de deux tiers par rapport à il y a huit ans. Selon M. Parkin, l’efficacité énergétique et le recours à des sources d’énergie renouvelables vont de soi d’un point de vue économique. La durabilité fait partie du modèle économique de Mars, et les efforts de l’entreprise ne s’arrêtent pas là : il s’agit aussi de veiller au caractère équitable de la chaîne d’approvisionnement sur le plan environnemental, économique et social.

Énergie NB offre des mesures incitatives pour l’efficacité énergétique

« Le Programme des services d’efficacité énergétique dans l’industrie (SEEI) contribue à la réalisation d’économies d’énergie et de gains de productivité importants dans l’industrie grâce à divers programmes et incitatifs financiers », déclare Beth Pollock, responsable de la prestation de programmes chez Énergie NB.

Mme Pollock explique qu’Énergie NB offre des mesures incitatives aux organismes industriels de toutes tailles et de tous les secteurs de l’industrie : « Nous offrons un soutien sur mesure à notre clientèle de manière à nous adapter à leurs besoins et à leur envergure, ainsi qu’à celle de leur consommation énergétique ».

Les entreprises clientes de petite taille (ayant un barême de taux pour une demande contractuelle inférieure à 750 kilowatts (kW) et dont la consommation d’électricité est moins de 500 mégawatts-heures (MWh) par année) sont admissibles à une aide de 10 000 $ au maximum pour la réalisation de vérification du rendement énergétique, et jusqu’à 115 000 $ pour la réalisation des améliorations.

Les clients dont la consommation d’électricité est supérieure à 500 MWh par année ayant un barême de taux pour une demande contractuelle inférieure à 750 kilowatts (kW) sont admissibles à une aide de 10 000 $ au maximum pour la réalisation de vérification du rendement énergétique et jusqu’à 135 000 $ pour la mise en œuvre de projets.

Les organismes dont la consommation énergétique est supérieure ou égale à 7 000 kW de demande et dont l’échelle tarifaire se situe à 750 kW de puissance souscrite ou pluspeuvent bénéficier de mesures incitatives pour la réalisation d’évaluations, des mises à niveau ou la mise en place d’un système d’information sur la gestion de l’énergie (SIGE) auprès d’Énergie NB. Par ailleurs, les entreprises clientes de grande taille issues de l’industrie peuvent obtenir jusqu’à 20 000 $ d’aide pour la réalisation d’audits énergétiques et jusqu’à 150 000 $ pour la mise en œuvre de projets ou la mise en place d’un SIGE.

Mme Pollock souligne qu’Énergie NB offre un soutien financier à tous ses clients issus de l’industrie : il concerne des audits énergétiques pour les entreprises qui débutent dans le domaine des mises à niveau de l’efficacité énergétique, ainsi que des études de faisabilité visant à évaluer les mesures de modernisation déjà définies.

Énergie NB offre en outre une option de mesure incitative sur mesure pour les entreprises qui envisagent des mises à niveau d’efficacité énergétique plus ambitieuses. Dans le cadre de ce programme, cette mesure incitative correspond soit à 30 $/gigajoule (GJ) économisés, soit à 50 % du coût engagé, dans une limite de 150 000 $.

Énergie NB offre aussi des mesures de ce type à ses clients les plus importants (ceux dont la demande mensuelle moyenne est de 2 MW au moins) pour la création d’un système d’information sur la gestion de l’énergie (SIGE). Ce programme assure jusqu’à 50 % du financement d’un SIGE : cette somme est utilisée pour la réalisation d’audits ainsi que pour la conception, la mise en place et l’optimisation du système.

Mme Pollock indique que les projets financés concernent la mise à niveau de processus, de systèmes CVC, d’équipements de réfrigération, de systèmes d’éclairage et de contrôle, et de systèmes d’air comprimé. Elle précise qu’à ce jour, plusieurs secteurs ont profité de l’aide du programme industriel Energy Smart, parmi lesquels le secteur de la fabrication générale et les industries de l’exploitation forestière et minière.

Frogpond Farm donne la priorité à la durabilité

« Nous employons des techniques de culture biologique car nous sommes convaincus de l’importance de la durabilité de nos méthodes de production pour préserver la qualité de vie des générations futures », déclare Jens Gemmrich, propriétaire de Frogpond Farm.

Frogpond Farm est un établissement vinicole biologique situé à Niagara-On-The-Lake en Ontario. Le site de production occupe 230 m2 dans le domaine de 12 hectares environ. En activité depuis 2001, Frogpond Farm est le premier établissement vinicole certifié biologique en Ontario. L’établissement applique des lignes directrices strictes, qui favorisent la durabilité du cycle écologique dans l’exploitation. Comme le remarque M. Gemmrich, cela implique aussi une gestion avisée des ressources énergétiques.

M. Gemmrich souligne que le choix d’une isolation à coefficient R élevé a constitué l’une des premières mesures d’efficacité énergétique au moment de la construction du bâtiment de production. « Nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller de l’énergie. Une bonne isolation était donc un choix évident. » Il ajoute que, grâce à la chaleur générée par la fermentation du raisin et l’isolation, il n’est pas nécessaire de chauffer le bâtiment durant la période de production, qui dure jusqu’en novembre.

Le bâtiment de production est aussi équipé d’un éclairage à DEL, qui permet de grandement réduire les coûts en électricité. Afin de réaliser des économies de carburant lors du transport, M. Gemmrich s’efforce de grouper l’expédition de ses vins. De plus, Frogpond Farm se fournit en électricité propre et renouvelable auprès de Bullfrog Power.

En ce qui concerne la conservation de l’eau, M. Gemmrich remarque que, jusqu’à présent, les précipitations ont éliminé le besoin d’irrigation. Le nettoyage de l’équipement est l’opération qui consomme le plus d’eau. À l’avenir, les projets de l’entreprise pourraient inclure des mesures de réduction de la consommation d’eau, telles que le captage des eaux de pluie.

« Nous souhaitons avoir aussi peu que possible recours à des sources d’énergie non renouvelables », précise M. Gemmrich. C’est pourquoi Frogpond Farm s’efforce de minimiser sa consommation de gaz naturel pour le chauffage. Par ailleurs, conformément aux normes de l’agriculture biologique, l’exploitation n’a recours à aucun engrais ou pesticide issu des combustibles fossiles.

Kruger investit dans l’efficacité énergétique et la diversification de sa gamme de produits

« Notre objectif est simple : positionner Kruger parmi les leaders de l’efficacité énergétique dans le secteur », déclare Maxime Cossette, vice-président et responsable de l’environnement, de la santé et de la sécurité chez Kruger Inc. Pour y parvenir, notre entreprise vise une réduction de 10 % de sa consommation d’énergie et une baisse de 12 % de ses émissions de GES par rapport aux niveaux de 2015 d’ici 2020. Avec de nombreux projets déjà mis en œuvre et d’autres qui suivront bientôt, Kruger est en bon chemin.

Parmi ces projets récents, on peut citer la conversion d’une presse à journaux en presse à carton recyclé de haute qualité dans son usine de Trois-Rivières. Cette nouvelle machine est équipée d’un système de dessiccation dernier cri, à la fine pointe de l’efficacité énergétique. Quelques années auparavant, dans la même usine, la modification de la conception du système thermomécanique d’effluents de pâte à papier a permis de réaliser des économies d’électricité à hauteur de 105 670 GJ chaque année.

Des améliorations importantes du système de récupération de chaleur de l’usine Kruger de Gatineau ont été rendues possibles par l’utilisation de la vapeur à basse pression issue de la condensation produite par les sécheuses des chaînes de production. De plus, une douche utilisant de l’eau chaude à haute pression produite par récupération de chaleur a été installée. Chacun de ces projets a permis de réduire la consommation de gaz et de combustible de soute de manière significative.

L’usine Kruger de Crabtree a lancé un grand nombre de projets, parmi lesquels des opérations de modernisation de l’éclairage et du système à air comprimé, qui ont permis des économies annuelles de 10 000 MW, et l’obtention d’une place dans le prestigieux réseau Écolectrique d’Hydro-Québec.

L’équipe chargée de l’efficacité énergétique au sein de l’entreprise conçoit et met en œuvre ces projets, parmi d’autres. Ensemble, ils mènent à une baisse de la consommation d’électricité, d’énergie thermique, d’eau, et des émissions de GES.

M. Cossette précise : « Nous gardons en permanence à l’esprit l’importance de la gestion durable de nos ressources, conscients que la longévité de notre entreprise en dépend directement ». C’est la raison pour laquelle l’entreprise veille à son éco-responsabilité dans toutes ses activités, de l’approvisionnement à la livraison des produits, en passant par la production.

Outre ses initiatives de promotion de l’efficacité énergétique, Kruger diversifie ses activités. L’entreprise réalise des investissements importants pour la production dans des marchés émergents, tels que le conditionnement durable des aliments. Kruger Énergie, l’unité fonctionnelle responsable de l’énergie au sein de l’entreprise, procède à la mise à niveau de sa centrale de cogénération de Brompton au Québec, dont le potentiel de production est de 23 MW.

Gamme de mesures incitatives et de réductions pour les intervenants de l’industrie de Manitoba Hydro

Manitoba Hydro offre une gamme de mesures incitatives et de réductions pour l’efficacité énergétique à ses clients de l’industrie. L’entreprise de service public offre des évaluations gratuites ou à prix réduit, ainsi que des services de soutien technique, avec des mesures ciblées pour l’économie d’énergie.

Pour réduire et optimiser la consommation de gaz naturel, les mesures incitatives de Manitoba Hydro concernent aussi bien les études de faisabilité que la mise en place d’équipements et de systèmes liés aux processus d’utilisation de gaz naturel.

Les clients de Manitoba Hydro qui souhaitent optimiser leurs processus électrotechnologiques et leurs systèmes d’entraînement de moteurs peuvent faire une demande pour bénéficier des incitatifs économiques du Programme d’optimisation du rendement. Les services de soutien technique offerts par l’entreprise s’appliquent aux études de faisabilité pour les projets de ce type.

Les installations industrielles peuvent bénéficier gratuitement d’évaluations préalables sur l’efficacité énergétique, qui permettent de définir les possibilités d’amélioration dans ce domaine et en ce qui concerne les économies dans le cadre du programme Power Smart. Manitoba Hydro offre les services du programme Power Smart Lean aux organismes qui appliquent déjà les principes de la production allégée.

Manitoba Hydro met par ailleurs son expertise technique et ses services d’aide financière au service d’études d’ingénierie qui permettront une hausse de la productivité par le biais du Programme de solutions éco-efficaces. Les organismes clients de grande envergure peuvent aussi collaborer avec des spécialistes des services publics dans le cadre d’un programme d’études sur l’éclairage pour définir les possibilités d’économie d’énergie et d’amélioration de la productivité liées à l’éclairage.

De plus, Manitoba Hydro est actif pour la promotion de sources d’énergie alternatives auprès de ses clients. La participation au Programme géothermique, par exemple, permet aux organismes de largement réduire leurs factures de chauffage, de chauffage de l’eau et de climatisation grâce à l’installation de pompes à chaleur géothermiques écoénergétiques et respectueuses de l’environnement.

Le Programme d’optimisation de la bioénergie soutient les organismes dans leurs projets de conversion des flux de déchets et des sous-produits en combustible pour le chauffage et la production d’énergie. En outre, avec son Programme d’énergie solaire, Manitoba Hydro paie 1 $ par watt admissible produit par un système photovoltaïque installé récemment.

Ce n’est pas tout. Le Programme d’équipement CVC est une autre mesure incitative de Manitoba Hydro, qui aide les clients à moderniser leurs systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation, améliorant ainsi leur efficacité énergétique et réduisant les coûts d’entretien et de fonctionnement de manière significative.

L’entreprise offre aussi des programmes uniques, parmi lesquels des mesures incitatives pour les Tapis chauffants agricoles, qui peuvent remplacer les lampes chauffantes traditionnelles à un coût bien moindre en factures d’énergie et en coûts d’entretien à l’année.

Pour de plus amples renseignements précis sur les mesures incitatives et les réductions offertes par Manitoba Hydro, consultez l’adresse suivante : https://www.hydro.mb.ca/your_business/savings_business.shtml.

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2017

Volume 21, numéro 9

Enjeu PEEIC – Volume 21, numéro 9

Table des matières

Appel de candidatures pour les Prix de leadership du PEEIC jusqu’au 16 mars 2018

Les candidatures pour les Prix de leadership du PEEIC de 2018 seront acceptées jusqu’au 16 mars. Ces prestigieux prix rendent hommage aux entreprises qui se démarquent au sein de l’industrie par leur leadership en matière d’efficacité énergétique. Lors de leur remise, on souligne et partage les pratiques exemplaires de ces entreprises innovantes.

La cérémonie de remise des Prix de leadership du PEEIC aura lieu le 30 mai 2018 pendant le SOMMET DE L’ÉNERGIE 2018 : Miser sur le rendement énergétique pour maximiser la rentabilité, qui se tiendra à Vaughan, en Ontario.

Tous les leaders du PEEIC peuvent déposer leur candidature, celle d’un autre membre de leur secteur ou celle d’un leader de demain en raison de projets ou d’initiatives achevés entre le 2 mars 2016 et le 2 mars 2018.

Les candidatures peuvent être déposées dans différentes catégories : gérance d’entreprise, amélioration des procédés et des technologies, gestion du rendement énergétique, sensibilisation et formation des employés, et mise en place d’une stratégie d’efficacité énergétique intégrée.

Les entreprises ayant vivement fait la promotion de l’efficacité énergétique au sein de leur organisation pourraient obtenir le Prix pour la gérance d’entreprise, par exemple pour avoir créé et mobilisé une équipe de gestion de l’énergie ou pour avoir élaboré un plan ou des politiques en matière de gestion de l’énergie.

Le Prix pour l’amélioration des procédés et des technologies souligne les efforts d’organisations qui ont réduit l’intensité énergétique d’un processus industriel en apportant des modifications à leur équipement et à leurs procédures. Les entreprises qui ont amélioré le suivi, la mesure et la déclaration de leur consommation d’énergie pourraient se voir décerner le Prix pour la gestion du rendement énergétique.

Le Prix pour la sensibilisation et la formation des employés souligne quant à lui les initiatives qui sensibilisent et informent les employés à l’égard de l’efficacité énergétique et qui encouragent l’adoption de pratiques exemplaires. Le Prix pour la mise en place d’une stratégie d’efficacité énergétique intégrée rend hommage aux entreprises qui ont mis en place un éventail d’initiatives en matière d’efficacité énergétique par l’entremise d’une stratégie intégrée.

Enfin, le PEEIC décernera le Prix des leaders de demain à des spécialistes du milieu de l’énergie s’étant distingués par leur contribution en matière d’efficacité énergétique industrielle. Pour être admissibles, les candidats doivent être aux études ou récemment diplômés, et avoir réalisé un projet ou un travail de recherche pertinent.

Ne tardez pas! Veuillez communiquer avec Andrea.Boassaly@canada.ca pour obtenir de plus amples renseignements et demander un formulaire de mise en candidature dès aujourd’hui. La date limite pour les mises en candidature est le 16 mars 2018.

Le SOMMET DE L’ÉNERGIE 2018 — une occasion inestimable pour réseauter et apprendre

Le SOMMET DE L’ÉNERGIE 2018 approche à grands pas. Cette conférence canadienne inégalée sur l’efficacité énergétique se tiendra les 30 et 31 mai 2018 à Vaughan, en Ontario. Elle visera à aider les participants à atteindre leurs objectifs en matière de rentabilité en misant sur la gestion de l’énergie.

Une bonne gestion de l’énergie est essentielle pour permettre aux organisations de réduire leur empreinte écologique et demeurer concurrentielles. Le SOMMET DE L’ÉNERGIE 2018 « Miser sur le rendement énergétique pour maximiser la rentabilité » fournira aux industries tant qu’aux propriétaires et gestionnaires de bâtiments de meilleurs outils, analyses de rentabilisation et pratiques exemplaires qui leur permettront de mener à bien des initiatives énergétiques et d’améliorer leur rentabilité.

La conférence représente également une chance inestimable de rencontrer des experts de l’industrie en matière d’efficacité énergétique et la remise des Prix de leadership du PEEIC, octroyés en reconnaissance des chefs de file de l’industrie en matière de gestion énergétique au Canada.

Venez nous joindre pour apprendre auprès d’inspirants conférenciers principaux suivants:

Arlene Strom
Vice Présidente, Développement durable et communications
Suncor Energy Inc

Monica Curtis
Directrice général
Energy Efficiency Alberta

Andrew Bowerbank
Directeur global, Services pour les bâtiments durables
EllisDon Corporation

L’évènement sera présenté conjointement par l’organisme Excellence in Manufacturing Consortium, Ressources naturelles Canada et le PEEIC.

C’est un événement à ne pas manquer. Pour de plus amples renseignements, visitez la page SOMMET DE L’ÉNERGIE 2018.

Évènements et ressources de l’industrie

Appel d’idées d’articles

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Volume 21, numéro 7 et 8

Enjeu PEEIC – Volume 21, numéro 7 et 8

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Le Défi ENERGY STAR pour l’industrie est lancé

L’honorable Jim Carr, ministre des Ressources naturelles, a donné le coup d’envoi du Défi ENERGY STAR pour l’industrie lors de l’ouverture du forum Génération Énergie organisé à la mi-octobre 2017 à Winnipeg, au Manitoba. C’est ainsi que le ministre a incité les propriétaires d’installations industrielles à devenir plus concurrentiels tout en réduisant la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre de leurs entreprises.

« Le Défi ENERGY STAR pour l’industrie nous donne un outil supplémentaire pour concrétiser cet avenir plus propre, plus durable. C’est aussi une excellente façon de lancer le forum Génération Énergie, qui marque l’aboutissement d’une conversation nationale pendant laquelle nous avons demandé aux Canadiens d’imaginer un avenir énergétique où notre pays est un fer de lance de la transition mondiale vers une économie sobre en carbone. », affirme M. Carr.

Dans le cadre du Défi, les organisations mettront en œuvre des mesures à coût nul ou peu élevé comme la mise hors tension de l’éclairage ou des équipements lorsqu’ils ne sont pas utilisés, et la réparation des fuites dans les systèmes d’air comprimé. Les entreprises peuvent réaliser des économies encore plus importantes en modernisant leurs équipements et leurs systèmes d’éclairage.

D’autres avantages sont associés à la participation comme une augmentation de la visibilité des entreprises sur le plan de la gestion de l’énergie et la collaboration de toutes leurs divisions. De plus, en participant au Défi, les organisations forgeront une culture de gestion de l’énergie et démontreront leur position de chef de file de l’industrie.

Les Leaders du PEEIC qui utilisent au moins 50 pour cent de leur énergie pour la fabrication ou la recherche et le développement peuvent participer au Défi. Les entreprises doivent également créer et tenir à jour un dossier contenant toutes les données pertinentes de leurs installations en matière de consommation d’énergie et doivent démontrer une réduction de 10 pour cent de leur intensité énergétique sur une période de cinq ans.

Pour obtenir davantage de renseignements sur le Défi ENERGY STAR pour l’industrie, cliquez ici.

Glenergy Canada se fixe un objectif de consommation nette zéro

« Notre entreprise vise la durabilité; il s’agit de notre raison d’être », avance Glen MacGillivray, président de Glenergy Canada, un fabricant et distributeur de produits d’énergie renouvelable, qui propose notamment des solutions d’éclairage solaire, des cuisinières solaires, des chargeurs de téléphones cellulaires ainsi que des douches et des appareils électroménagers solaires. L’entreprise propose des solutions reposant sur l’énergie solaire sur les marchés canadiens hors réseau et offre des systèmes d’énergie solaire abordables aux communautés africaines.

Glenergy est établie dans un bâtiment de 465 mètres carrés sur un terrain d’un peu plus d’un demi-hectare à Petawawa, en Ontario. Elle emploie huit employés à temps plein.

Elle est récemment devenue un Leader du PEEIC dans le secteur de la fabrication générale. M. MacGillivray indique qu’il était d’avis que la participation au PEEIC était importante puisque l’entreprise a forgé sa réputation sur les mêmes principes de durabilité. Il passe désormais au niveau supérieur en fixant un objectif de consommation nette zéro à son entreprise.

Dans le cadre de sa démarche pour atteindre cet objectif, l’entreprise a déjà mis en œuvre un certain nombre de mesures d’économie d’énergie. Par exemple, des véhicules électriques sont utilisés depuis plusieurs années et la modernisation de l’éclairage DEL dans l’ensemble de l’installation est presque terminée. En outre, l’entreprise a migré ses serveurs traditionnels vers l’informatique en nuage, ce qui permet la mise hors tension complète des postes de travail. Ces mesures ont permis de réduire la consommation d’électricité de 700 kilowattheures (kWh) par mois. L’installation est également chauffée par des chauffe-eau solaires depuis un certain temps.

L’entreprise a installé des unités solaires de 9 kilowatts (kW) sur la toiture qui, selon les attentes de M. MacGillivray, devraient en grande partie couvrir les besoins de l’installation en matière d’électricité. Glenergy élabore actuellement un système de stockage thermique qui lui permettra de stocker et d’utiliser l’électricité produite grâce à l’énergie solaire. « Nous envisageons également une future réduction de notre approvisionnement en gaz », affirme M. MacGillivray. Pour réaliser cette autonomie énergétique, les ingénieurs de l’entreprise collaborent avec des membres de la faculté de génie de l’Université Queen’s. M. MacGillivray envisage également des applications résidentielles pour le système de stockage après sa commercialisation.

Selon celui-ci, à titre de Leader du PEEIC, son entreprise contribuera à encourager des politiques de conservation de l’énergie efficaces. De plus, il est en mesure de faire profiter à d’autres de l’expérience de son entreprise en matière d’efficacité énergétique et de solutions misant sur les énergies renouvelables. Il espère également pouvoir tirer parti des occasions de réseautage et des ressources offertes par le PEEIC.

Nouvelles de la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité

Des études de cas mettent en lumière leurs projets axés autour du programme d’accélération pour le secteur industriel

« De nombreuses entreprises ontariennes sont à l’avant-garde en matière d’efficacité énergétique », fait remarquer Jon Feldman, principal responsable technique du service de conservation du programme d’accélération pour le secteur industriel de la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité. Cette dernière a récemment publié une série d’études de cas qui mettent en évidence ces leaders ainsi que la manière dont ses programmes ont contribué à leurs projets.

Les études de cas illustrent la gamme de possibilités allant de simples modernisations à la refonte des procédé d’efficacité énergétique grâce aux mesures d’encouragement du programme d’accélération pour le secteur industriel. « Celles-ci illustrent les avantages opérationnels au niveau décisionnel », affirme M. Feldman, qui souligne également que les études de cas mettent en relief l’aspect partenariat de la relation entre l’entreprise et la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité.

L’une des études de cas porte sur Glencore Canada, qui s’est dotée d’un nouveau système de ventilation sur demande lui permettant d’économiser presque 2 M$ par année à la mine Kidd, située à Timmins, en Ontario. Ce nouveau système utilise des détecteurs de présence, des ventilateurs auxiliaires et un système wifi novateur pour assurer la circulation d’air dans les tunnels de la mine. Davantage de détails sur ce projet et ses avantages sont disponibles ici : www.ieso.ca/-/media/files/ieso/document-library/iap/process-and-systems/6046-ieso-iap-glencore-casestudy-02.pdf?la=en (en anglais seulement).

ArcelorMittal Dofasco (AMD) a également mis en œuvre de nombreux projets d’économie d’énergie avec l’appui du programme d’accélération pour le secteur industriel. En misant sur une approche progressive à l’égard de la gestion de l’énergie, ArcelorMittal Dofasco utilise le financement du programme d’accélération pour le secteur industriel pour entreprendre de nouveaux projets.

Le financement du programme permet à l’entreprise d’assurer un flux de trésorerie continu pour la mise en branle de nouveaux projets. En plus des deux projets devant être achevés prochainement, l’entreprise en a mené à terme neuf depuis 2011; elle a ainsi été en mesure d’économiser 125 000 mégawattheures (MWh) (soit 10 M$) par année. Davantage de détails concernant l’approche d’AMD à l’égard de la gestion de l’énergie sont disponibles ici : www.ieso.ca/-/media/files/ieso/document-library/iap/process-and-systems/5718-ieso-industrialacceleratorprogram-casestudy-10.pdf?la=en (en anglais seulement).

M. Feldman mentionne que le programme d’accélération pour le secteur industriel est conçu pour fournir un appui aux projets écoénergétiques ralentis par des obstacles de nature financière. « Par le biais de mesures incitatives sous forme de capital ou d’autres types d’appuis, l’équipe du programme d’accélération pour le secteur industriel vise à faire en sorte que les projets se concrétisent. »

Veuillez vous rendre à l’adresse suivante pour davantage de renseignements sur le programme d’accélération pour le secteur industriel : www.ieso.ca/iap (en anglais seulement).

Des vidéos de leur chaîne YouTube soulignent les réussites d’entreprises ontariennes en matière d’efficacité énergétique

La Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité a récemment publié une série sur sa chaîne YouTube Save on Energy qui présente les réussites des entreprises ontariennes en matière d’économie d’énergie.

Les économies d’énergie obtenues grâce aux modernisations demeurent la principale motivation pour les entreprises, mais les avantages inattendus comme l’amélioration de la sécurité au travail ou la capacité de rehausser la visibilité des produits prennent également de l’importance.

La vidéo intitulée Pillars of Efficiency (en anglais seulement), par exemple, met en évidence les avantages offerts par la convergence de changements d’ordres comportementaux, organisationnels et technologiques. De tels changements sont habituellement attribuables à une seule personne qui soulève des questions et provoque une réaction en chaîne. Ils deviennent par la suite inarrêtables et leurs avantages ne peuvent être niés.

La vidéo Why hire an energy manager? (en anglais seulement) démontre les avantages associés à l’embauche d’un gestionnaire de l’énergie. « Nous représentons des profits importants », affirment les gestionnaires figurant dans la vidéo. Les gestionnaires de l’énergie représentent la manière la plus facile de rehausser les profits. Il s’agit d’un investissement rentable.

La chaîne YouTube de la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité présente des exemples de réussite comme celui de KI Canada (en anglais seulement. La vidéo retrace l’évolution de l’entreprise : de la fixation d’objectifs de réduction de consommation d’énergie à la réalisation d’économies annuelles de l’ordre de 30 pour cent. Outre les modernisations, KI a investi dans la formation de ses employés. Selon ses gestionnaires, au moins 250 000 $ d’économies annuelles sont attribuables à des idées des employés.

Les mesures d’économie d’énergie novatrices mises en œuvre à l’usine d’Ajax de la Lear Corporation (en anglais seulement) ont fait de celle-ci un chef de file parmi les usines de l’entreprise partout dans le monde. L’équipe de l’usine a réalisé d’importantes améliorations sur le plan de ses systèmes d’air comprimé et d’éclairage, qui lui ont permis d’économiser 1,46 gigawattheure (GWh) par l’année.

Dans une autre vidéo, la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité souligne l’approche de 3M Canada (en anglais seulement), qui lui permet d’économiser 12 GWh par année. Les dirigeants de 3M Canada mentionnent l’efficacité énergétique comme principal facteur leur permettant de demeurer concurrentiels et de maintenir leur force de travail au Canada. Certaines des mesures déployées comprennent l’ajout de variateurs de fréquence ainsi que l’installation d’éclairage à DEL et de systèmes CVC efficaces.

De modestes modernisations sur le plan de l’éclairage à Valiant TMS ont entraîné la mise en branle de projets d’envergure, tels que la modernisation des systèmes de CVC et d’air comprimé, qui ont ensuite été reproduits dans les autres installations de l’entreprise. L’entreprise fait maintenant état d’une réduction de 25 pour cent de sa consommation annuelle d’énergie ainsi que d’un milieu de travail amélioré.

Les entreprises ontariennes peuvent également réaliser des économies d’énergie (en anglais seulement) avec ce programme qui appuie et encourage les modernisations écoénergétiques (éclairage, CVC, air comprimé, immotique, etc.).

RETScreen contribue aux économies d’énergie au sein des installations de 3M Canada

« Puisque les grandes entreprises profitent déjà des avantages du logiciel RETScreen, les organisations qui ne l’utilisent toujours pas pourraient souffrir d’un désavantage concurrentiel », affirme Gregory Leng, directeur de RETScreen International. L’une de ces grandes entreprises est 3M Canada, une organisation qui est demeurée à l’avant-garde au Canada sur le plan de la gestion de l’énergie.

« 3M constitue un bon exemple du déploiement complet de RETScreen », mentionne M. Leng, qui souligne que l’entreprise utilise le logiciel pour déterminer la faisabilité des projets et pour réaliser les analyses des investissements en capital, tout en continuant à envisager d’autres applications.

L’entreprise exploite sept installations de production en Ontario et au Manitoba et emploie environ 1 800 personnes. Andrew Hejnar, gestionnaire de l’énergie de 3M Canada, et son équipe ont utilisé le logiciel RETScreen pour établir un éventail de mesures d’économie d’énergie qui ont permis à 3M de devenir un chef de file national sur le plan de la gestion de l’énergie.

Par exemple, M. Hejnar a utilisé le module d’analyse de la faisabilité du logiciel dans le cadre de l’installation d’une centrale électrocalogène de 2 mégawatts (MW) dans son usine de Brockville, en Ontario; l’entreprise a ainsi été en mesure de réduire sa facture énergétique annuelle de 30 pour cent. Les deux centrales électrocalogènes, de 1,2 MW à Perth et de 1,5 MW à London, en Ontario, en voie d’être finalisées ne manqueront pas de décupler ces économies.

La construction de ces nouvelles centrales et les économies importantes afférentes sont un résultat direct de l’utilisation du logiciel RETScreen. « RETScreen m’a permis de démontrer l’utilité des trois projets. Sans ce logiciel, les projets de centrales électrocalogènes n’auraient pas vu le jour », affirme M. Hejnar.

En plus de considérer RETScreen comme un « outil fantastique pour les volets de conception et de surveillance de la norme ISO 50001 », il utilise le module d’analyse du rendement du logiciel pour réaliser des analyses de régression et des analyses CUSUM en vue de déclarer les économies à la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité de l’Ontario dans le cadre d’autres activités de gestion de l’énergie au sein de l’entreprise.

M. Hejnar et ses collègues utilisent actuellement le nouveau logiciel RETScreen Expert et sont enthousiasmés par son potentiel. Selon M. Leng, RESTScreen Expert constitue une avancée importante puisqu’il est doté de modules intégrés servant à mesurer et confirmer les économies sur la durée totale d’un investissement. De plus, RETScreen permet aux organisations d’intégrer les analyses et les mesures de gestion de l’énergie de plusieurs installations dans une plateforme unique.

Les concepteurs du logiciel collaborent avec 3M pour perfectionner et modifier le logiciel dans le but de faciliter la certification dans le cadre de normes comme ISO 50001 et la norme états-unienne Superior Energy Performance (SEP).

On compte actuellement 555 000 utilisateurs du logiciel RETScreen puisque, selon M. Leng, « il s’agit d’un outil reconnu sur le plan de l’évaluation de la faisabilité des projets d’économie d’énergie et ses volets de mesure et de vérification sont en plein développement. Finalement, RETScreen peut aider les organisations à atteindre leurs objectifs de réduction des émissions de GES et constitue un outil de productivité essentiel ».

Silfab Solar remporte le prix Powering Prosperity Manufacturer of the Year de l’OSEA

« La durabilité fait partie intégrante de notre vision », affirme Geoff Atkins, responsable du développement des affaires, des ventes et du marketing à Silfab Solar Inc. L’entreprise fabrique des panneaux solaires et s’est récemment vue décerner le prix Powering Prosperity Manufacturer of the Year de l’Ontario Sustainable Energy Association (OSEA).

Son installation de 10 219 mètres carrés à Mississauga, en Ontario, produit annuellement l’équivalent de 300 MW de panneaux solaires. M. Atkins explique que l’objectif de Silfab est de produire des panneaux solaires hautement efficaces présentant l’empreinte écologique la plus modeste possible.

L’entreprise atteint cet objectif en partie grâce à son modèle de production « juste à temps » en vertu duquel les panneaux sont produits en fonction des besoins, et qui lui permet de se passer d’un vaste entrepôt. M. Atkins affirme également que ce modèle permet à Silfab d’optimiser l’utilisation de ses installations tout en réduisant au minimum la facture énergétique.

La vision de durabilité est fortement implantée dans tous les aspects de l’entreprise : de la sensibilisation des employés et des politiques organisationnelles aux activités de production et d’expédition. Par exemple, Silfab investit régulièrement dans la modernisation écoénergétique des équipements : transition vers l’éclairage à DEL à l’échelle des installations, acquisition de bornes de recharge pour véhicules électriques, recirculation de l’air pour réduire les coûts de climatisation ou de chauffage et utilisation de protecteurs et de palettes réutilisables pour l’expédition.

Les dirigeants de l’entreprise affirment envisager l’installation de panneaux solaires sur le toit du stationnement afin de réduire davantage la consommation d’électricité. « Nous continuerons à innover afin de produire davantage de panneaux solaires de manière durable ».

Le prix de l’OSEA souligne ces initiatives et cet engagement continu de l’entreprise à l’égard de la durabilité. « Nous sommes fiers que nos efforts et notre vision soient reconnus par le biais du prix Powering Prosperity », affirme M. Atkins. Nicole Rissie, directrice générale par intérim de l’OSEA, soutient que la victoire de Silfab est due au fait que « la durabilité transparaît dans toutes les actions de l’entreprise ».

Les prix Powering Prosperity de l’OSEA visent à souligner l’excellence, l’innovation et les pratiques exemplaires au sein du secteur de l’énergie durable. Pour participer, les entreprises doivent présenter des projets mis en œuvre en Ontario au cours des cinq dernières années. Ces projets doivent également intégrer des concepts comme la durabilité, l’efficacité, la participation de la communauté et l’intendance environnementale. Les candidatures sont ensuite évaluées par un comité de juges de la communauté des énergies durables.

Les prix Powering Prosperity font partie de la mission de l’OSEA consistant à promouvoir l’aspect durable au sein des communautés de l’ensemble de l’Ontario grâce à la collaboration avec des intervenants et à la sensibilisation du public. L’OSEA conseille les décideurs politiques quant aux enjeux de durabilité énergétique et encourage la connaissance à cet égard au sein du grand public. « En collaborant, nous pouvons promouvoir la transition énergétique », affirme Mme Rissie.

Pour davantage de renseignements sur l’OSEA, cliquez ici (en anglais seulement).

ABS Friction prévoit des mesures importantes en matière d’efficacité énergétique

« Une année bien remplie en projets d’efficacité énergétique s’annonce pour ABS Friction », selon Rupinder Dhaliwal, directeur de l’usine de l’entreprise. Ces projets viennent s’ajouter aux mesures ayant déjà été mises en œuvre au cours des dernières années.

ABS Friction, nouveau Leader du PEEIC du secteur de la fabrication générale, est un fabricant de plaquettes de frein pour le marché des pièces de rechange pour véhicules automobiles. Ses installations de 11 148 mètres carrés situées à Guelph, en Ontario, accueillent 90 employés et fonctionnent en continu toute l’année.

« Une usine de fabrication d’envergure comme la nôtre utilise un équipement lourd, comme des collecteurs de poussières, des compresseurs d’air et des presses hydrauliques, qui contribue considérablement à la facture énergétique; nous cherchons donc à saisir chaque occasion de réduire notre consommation d’énergie », affirme M. Dhaliwal.

Au cours des deux dernières années et grâce à des mesures d’encouragement de Guelph Hydro, ABS Friction a entrepris la modernisation du système d’éclairage presque partout dans ses installations, en remplaçant ainsi les T-12 par une technologie à DEL. M. Dhaliwal souligne que des détecteurs de mouvement ont également été installés et que les améliorations sur le plan de l’éclairage se poursuivront.

L’entreprise s’est également dotée d’un programme de gestion des fuites de compresseur dans le cadre duquel un entrepreneur est chargé de déceler et de réparer les fuites dans le système sur une base régulière.

« Nous avons plusieurs projets importants sur notre liste », avance M. Dhaliwal, qui affirme aussi que bon nombre d’entre eux seront mis en œuvre au cours de la prochaine année. Par exemple, l’entreprise compte doter une partie de ses équipements (p. ex. : collecteurs de poussières et affûteuses) de variateurs de fréquence.

Le remplacement du système de refroidissement de l’eau par un système de collecte des eaux de pluie et une citerne souterraine pour emmagasiner l’eau constitue un projet important. Un tel système est nécessaire pour le refroidissement des presses de chargement hydrauliques utilisées dans le processus de fabrication. Ce nouveau système permettra de réduire la consommation d’eau et d’énergie de l’entreprise.

M. Dhaliwal envisage de nombreuses possibilités d’économie d’énergie et compte adopter un certain nombre de mesures sur le plan de la récupération de la chaleur. La chaleur générée dans la salle des compresseurs et dégagée par les brûleurs sur la chaîne de peinture, par exemple, sera emmagasinée, puis utilisée pour les besoins de chauffage.

Les employés d’ABS Friction ont formulé de nombreuses suggestions qui ont été mises en œuvre grâce au programme de suggestions des employés, qui vise à recueillir des idées dans le cadre de l’amélioration des processus, de l’équipement et de l’efficacité énergétique. M. Dhaliwal affirme « qu’une solide philosophie relative à la durabilité et un DG champion en matière d’énergie dirigent son entreprise ».

Nouveaux Leaders du PEEIC

Secteur des aliments et boissons

Saputo Dairy Products Canada G.P.
- Georgetown (Ontario)
- Ottawa (Ontario)

Secteur des produits forestiers

Cascades Emballage carton-caisse – Cabano, Témiscouata-sur-le-lac (Québec)

Secteur de l’exploitation minière

Red Chris Development Company Ltd. – Red Chris Mine – Dease Lake (Colombie-Britannique) en anglais seulement

Calendrier des événements

Appel d’idées d’articles

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Le nom et le symbole ENERGY STAR sont des marques de commerce déposées au Canada par l’Environmental Protection Agency des États-Unis et administrées par Ressources naturelles Canada qui en fait également la promotion.

Volume 21, numéro 5 et 6

Enjeu PEEIC – Volume 21, numéro 5 et 6

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Lancement d’un nouveau programme ENERGY STAR pour l’industrie au Canada

« Le programme ENERGY STAR pour l’industrie aidera nos établissements industriels à réduire leur consommation d’énergie tout en réduisant leurs frais. Ainsi, le Canada sera davantage en mesure de respecter ses engagements de réduction des gaz à effet de serre et de lutte contre les changements climatiques », indique l’Honorable Jim Carr, ministre des Ressources naturelles du Canada.

Joseph Galimberti, président de l’Association canadienne des producteurs d’acier (ACPA), ajoute que « l’efficacité énergétique est un élément essentiel d’une économie canadienne propre et prospère. L’ACPA est fière de l’aide que ses membres ont apportée à la mise sur pied du programme ENERGY STAR pour l’industrie au Canada. »

Le ministre et M. Galimberti, appuyés par Rick Doucet, le ministre du Développement de l’Énergie et des Ressources du Nouveau-Brunswick, ont lancé le nouveau programme ENERGY STAR pour l’industrie dans le cadre de la dernière Conférence annuelle des ministres de l’Énergie et des Mines qui a eu lieu le 15 août 2017. Le programme s’appuie sur le Programme d’économie d’énergie dans l’industrie canadienne (PEEIC).

Le programme ENERGY STAR pour l’industrie viendra soutenir l’industrie canadienne dans sa transition vers une économie à faibles émissions de carbone reposant sur une croissance propre. Puisque le secteur industriel canadien est responsable d’environ 37 p. 100 des émissions de gaz à effet de serre, le nouveau programme améliorera l’efficacité énergétique dans ce secteur en aidant les établissements à surveiller, analyser et réduire leur consommation d’énergie.

Afin d’obtenir la certification ENERGY STAR pour l’industrie, le rendement énergétique d’un établissement individuel doit se trouver parmi les meilleurs de son secteur et se classer dans le quartile supérieur.

La certification ENERGY STAR pour l’industrie établit des indicateurs de performance énergétique (IPE) pour les établissements industriels qui permet une analyse comparative du rendement énergétique des établissements industriels pouvant être utilisée par les organisations afin de comparer leurs améliorations aux moyennes canadiennes et américaines.

L’IPE pour les aciéries intégrées est le premier à être créé au Canada. D’autres indicateurs sont en préparation afin d’étendre la certification canadienne aux boulangeries commerciales, aux usines de montage de véhicules automobiles, aux cimenteries et aux usines d’engrais.

Un peu plus tard cette année, RNCan lancera également le Défi ENERGY STAR pour l’industrie afin d’accompagner ce nouveau programme.

Pour de plus amples renseignements, visitez le site Web du programme ENERGY STAR pour l’industrie et celui du Programme d’économie d’énergie dans l’industrie canadienne

Un sondage de Ressources naturelles Canada offre un aperçu du degré de conscientisation en matière d’efficacité énergétique et des lacunes dans l’industrie

Les conclusions d’un sondage portant sur le degré de conscientisation en matière d’efficacité énergétique dans l’industrie peuvent désormais être consultées dans le Reconnaissance de la marque, lacunes et sensibilisation à l'efficacité énergétique, dans les secteurs du bâtiment et industriel qui a récemment été publié. Réalisé par Léger au début de 2017, celui-ci présente les résultats d’un sondage quantitatif en ligne effectué auprès de spécialistes en efficacité énergétique.

Le sondage a également été conçu afin de déterminer le niveau de conscientisation envers des marques telles que le programme de reconnaissance ENERGY STAR® pour l’industrie et le Programme d’économie d’énergie dans l’industrie canadienne (PEEIC).

Les répondants ont convenu, à la quasi-unanimité, que les pratiques exemplaires de gestion de l’énergie réduisent les coûts énergétiques (99 p. 100) et augmentent le rendement de l’exploitation (99 p. 100). Presque autant reconnaissent que les pratiques exemplaires en efficacité énergétique accroissent la compétitivité (98 p. 100), permettent de réduire les émissions afin d’atténuer les changements climatiques (98 p. 100), augmentent la valeur des actifs (95 p. 100), créent et préservent des technologies novatrices et des emplois en ce qui a trait à l’efficacité énergétique (95 p. 100), et améliorent le confort des occupants. Plus de neuf répondants sur dix affirment connaître les pratiques exemplaires de gestion de l’énergie (94 p. 100) et les bénéfices qui en découlent (91 p. 100).

La majorité des répondants affirme que l’efficacité énergétique est très importante pour leur organisation, et 43 p. 100 d’entre eux passent plus de 25 p. 100 de leur temps hebdomadaire à résoudre des problèmes reliés à la gestion de l’énergie. Les spécialistes au sein d’organisations comptant plus de 200 employés (46 p. 100) sont plus susceptibles de dévouer plus de 50 p. 100 de leur temps hebdomadaire à résoudre des problèmes reliés à la gestion de l’énergie. Les trois quarts (75 p. 100) des répondants ont déclaré connaître l’existence de l’Office de l’efficacité énergétique de Ressources naturelles Canada.

Alors que seulement 19 p. 100 des spécialistes du secteur industriel ayant répondu au sondage étaient informés du lancement imminent du programme de reconnaissance ENERGY STAR pour l’industrie, 83 p. 100 d’entre eux ont déclaré vouloir participer au programme lorsque celui-ci sera mis en œuvre. Ce niveau d’intérêt est semblable à celui porté au PEEIC (82 p. 100), auquel les répondants associent une réduction des coûts énergétiques, une augmentation des marges de profits et de la compétitivité ainsi qu’une occasion de réseautage avec les collègues de l’industrie.

Les spécialistes du secteur industriel ont indiqué le PEEIC (31 p.100) et la norme ISO 50001 (21 p. 100) comme étant les marques, les programmes et les outils les plus utilisés dans leur secteur.

Le rapport est disponible à l’adresse http://amicus.collectionscanada.ca/porr-rrop-bin/Main/BasicSearch?coll=28&l=1&v=1 en saisissant le numéro de rapport suivant : POR 068-16.

Dextran profite des avantages découlant de simples mesures d’économie de l’eau et de l’énergie

La collaboration avec Partners in Project Green (PPG) a mené Dextran Products Ltd. à réaliser une série de projets à la fois simples et gratifiants visant à économiser l’eau et l’énergie au cours de la dernière année. À ce jour, les mesures réalisées ont permis de réduire la consommation d’eau de l’entreprise de 45 450 mètres cubes (m3) par année, sa consommation de gaz de 10 000 $ et ses frais de traitement chimique de la tour de refroidissement de 600 $.

Située à Toronto, la société Dextran Products fabrique du dextrane en vrac sous forme de poudres et de liquides. L’entreprise consommait 130 000 m3 d’eau par année, ce qui représente des factures d’eau moyennes de près de 230 000 $.

Conjointement avec PPG et EnviroStewards Inc., Dextran Products a déterminé de nombreuses occasions de conserver l’eau et l’énergie. Afin de contribuer à réduire les coûts et les risques associés aux différents projets, Dextran Products a profité des incitatifs offerts par Partners in Project Green ainsi que par Enbridge Gas.

Ainsi, plusieurs mesures entreprises ont permis de réduire sensiblement la quantité d’eau gaspillée. Par exemple, une nouvelle soupape régulatrice de la température a été installée sur la pompe à vide de l’usine. Parallèlement, trois des réacteurs de l’établissement ont été connectés à la tour de refroidissement, ce qui a permis de réduire la consommation d’eau.

De nouveaux contrôles et tuyaux permettent de récupérer l’eau du réservoir de résine de l’établissement et de l’acheminer au réservoir d’eau d’appoint de lavage. L’eau de refroidissement de la chaufferie est également acheminée à ce réservoir pour être réutilisée. Dextran a également installé un système de récupération du condensat qui redirige l’eau condensée des caissons du réacteur afin de préchauffer l’eau d’appoint des chaudières et ainsi réduire la consommation d’eau et d’électricité.

De plus, un nouveau système d’osmose inversée filtre maintenant le mélange d’eau et de sucre issu du processus de distillation. L’eau filtrée est alors réutilisée comme eau de lavage et l’entreprise recherche actuellement un marché pour le sucre concentré résiduel.

L’un des projets en cours a pour but d’augmenter le point déterminé de purge pour réduire le volume de l’eau d’appoint utilisée par la tour de refroidissement.

Project in Partners Green présente le succès que connaît Dextran Products avec ses initiatives à d’autres fabricants dans la région métropolitaine de Toronto afin de souligner les avantages que procurent de simples solutions de réutilisation de l’eau et d’amélioration de l’efficacité énergétique dans leurs propres établissements.

Pour consulter l’article complet, visitez le https://esemag.com/water/customizing-water-efficiency-solutions-industrial-manufacturers/ (en anglais seulement).

SaskPower stimule sa capacité de production d’énergie renouvelable

« Nous sommes déterminés à gérer les émissions durant la reconstruction du système d’électricité afin de répondre aux besoins de notre province en pleine croissance », souligne Douglas Osepth, directeur de la planification et de l’intégration de l’approvisionnement chez SaskPower. Dans le cadre de cet engagement, le service public vise à abaisser ses émissions de CO2 pour qu’elles totalisent 40 p. 100 de moins que les niveaux enregistrés en 2005, et ce, d’ici 2030.

Afin d’atteindre cet objectif, le service public augmentera sa capacité de production d’énergie renouvelable de la proportion actuelle de 25 p. 100 à l’objectif ambitieux de 50 p. 100 de son alimentation électrique d’ici 2030.

La production d’énergie renouvelable comprend actuellement l’énergie hydroélectrique, qui compte pour environ 20 p. 100 de l’alimentation fournie par SaskPower. Cinq pour cent de l’électricité provient de l’énergie éolienne et moins d’un pour cent est d’origine solaire. L’objectif du service public est de stimuler la production d’énergie éolienne jusqu’à 30 p. 100 du total et d’augmenter également sa capacité solaire.

SaskPower est déjà sur la bonne voie lorsqu’il s’agit d’atteindre ses objectifs en matière d’énergie éolienne. M. Opseth indique que le processus de demande de qualification (DDQ) avance et que la demande de propositions (DDP) sera diffusée cet été. SaskPower s’attend à attribuer le contrat au début de 2018 et souhaite que les turbines soient en service d’ici 2020. « La DDQ a suscité beaucoup d’intérêt, comme le démontre son téléchargement par plus de 100 organisations. »

Le directeur du programme Producteurs d’électricité indépendants, Tim Schuster, confirme que le développement et l’intérêt pour l’électricité éolienne revêtent une grande importance en Saskatchewan.

De plus, un projet de production d’énergie éolienne de 20 mégawatts (MW) sera développé en partenariat avec la First Nations Power Authority et un autre projet de 20 MW sera réalisé par des partenaires de la communauté.

En matière d’énergie solaire, M. Opseth souligne que « le processus de DDQ est déjà complété pour les 10 premiers MW d’énergie », indiquant que 35 entreprises passeront à l’étape des DDP. Le soumissionnaire gagnant devrait être choisi avant la fin de 2017 et la mise en service pour l’énergie solaire est prévue pour décembre 2018.

L’augmentation de la capacité de production d’énergie solaire en Saskatchewan inclura bientôt les 10 MW actuels qui seront fournis par les producteurs d’électricité du secteur privé en plus d’un autre 10 MW qui proviendra de la First Nations Power Authority de la province.

M. Schuster explique qu’en augmentant la capacité de production d’énergie solaire de la province, SaskPower sera mieux à même de comprendre l’établissement des prix pour l’énergie solaire. Si ce dernier est avantageux, le service public pourrait augmenter le pourcentage d’énergie solaire produite à plus d’un pour cent.

En plus d’augmenter la capacité de la province de produire tant de l’énergie éolienne que solaire, M. Opseth s’attend également à ce que la part d’énergie hydroélectrique augmente de 5 p. 100 grâce à des projets hydroélectriques dans la province ou à l’importation hydroélectrique. SaskPower recherche également des occasions d’entreprendre des projets d’énergie provenant de la biomasse ou d’énergie géothermique.

Le rapport 2016 du CEE indique une augmentation du soutien des mesures d’efficacité énergétique

Le Consortium for Energy Efficiency (CEE), dont les membres incluent des services publics privés ou municipaux, des offices de l’énergie provinciaux ou de l’état, des agences gouvernementales et des administrateurs de programmes non reliés aux services publics, vient récemment de publier son rapport annuel de 2016, qui définit les réalisations issues des trois initiatives principales du Consortium.

La participation aux programmes de la gestion industrielle stratégique de l’énergie (GSE) du CEE continue à augmenter. Entre 2014 et 2016, l’industrie a profité de la GSE offerte par les membres participants du CEE.

Le nombre de sites industriels desservis par des programmes de GSE a passé d’un peu plus de 400 en 2014 à plus de 700 en 2016. BC Hydro, par exemple, utilise les programmes de GSE pour aider un nombre croissant de ses clients à mieux gérer leur consommation d’énergie. Parmi les autres membres du CEE offrant des programmes de GSE figurent Efficiency Nova Scotia, NB Power, Fortis BC, Hydro-Québec et Union Gas.

L’un des objectifs du CEE est de développer un cadre de GSE commun binational (États-Unis et Canada) qui aidera à augmenter la demande de la clientèle pour des services et des technologies de GSE.

Des membres du CEE ont également instauré avec succès des moteurs à rendement supérieur et des initiatives de systèmes motorisés permettant aux clients de profiter des occasions d’économie d’énergie qui y sont associées. En 2016, un nouveau groupe de travail du CEE a repéré des programmes possibles pour des pompes industrielles et a développé une nouvelle initiative axée sur les systèmes d’air comprimé pour soutenir l’adoption générale d’évaluations des systèmes et de mesures normalisées dans ce domaine.

En 2016, plus d’un tiers des membres du CEE ont offert leur soutien aux projets d’air comprimé, mais plusieurs n’ont soutenu qu’une ou deux mesures. Encore moins d’entre eux ont soutenu les mesures axées sur les pompes. En revanche, au moins 60 p. 100 des membres ont offert des programmes de soutien pour les mécanismes d’entraînement à fréquence variable.

Pour conclure, grâce à son initiative d’eau municipale et d’eaux usées, le CEE travaille conjointement avec des fabricants pour développer des technologies de soufflantes à rendement supérieur et lance des procédures d’évaluation du rendement énergétique pour tous les types principaux de soufflantes. Ces évaluations du rendement permettront ainsi de comparer le rendement énergétique de plusieurs produits.

Pour lire le rapport de 2016, cliquez ici (en anglais seulement).

Pour de plus amples renseignements concernant l’initiative industrielle du CEE, cliquez ici (en anglais seulement).

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Appel d’idées d’articles

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Le nom et le symbole ENERGY STAR sont des marques de commerce déposées au Canada par l’Environmental Protection Agency des États-Unis et administrées par Ressources naturelles Canada qui en fait également la promotion.

 

Volume 21, numéro 4

Enjeu PEEIC – Volume 21, numéro 4

Table des matières

Photo de Fabien Demougeot

Fabien Demougeot, directeur du département Énergie de Cascades inc. à Kingsey Falls au Québec et nouveau président du groupe de travail sur la fabrication générale du PEEIC pour l’Est du Canada – Québec.

Le PEEIC souhaite la bienvenue à Fabien Demougeot de Cascades dans son nouveau rôle de président du groupe de travail sur le secteur de la fabrication générale représentant le Québec

« Ensemble, nous pouvons faire la promotion des programmes gouvernementaux qui aideront la réduction de l’intensité énergétique dans notre industrie, ce qui la rendra plus compétitive et nous permettra de respecter la réglementation environnementale », affirme Fabien Demougeot, directeur du département Énergie de Cascades inc. à Kingsey Falls au Québec et nouveau président du groupe de travail sur le secteur de la fabrication générale du PEEIC pour l’Est du Canada – Québec.

M. Demougeot apporte sa grande expérience de la gestion de l’énergie au groupe de travail. Il travaille chez Cascades depuis treize ans et dirige son département Énergie depuis six ans.

Il considère qu’il est nécessaire de multiplier les rencontres entre les membres de l’industrie dans la région. « Nous devons organiser un autre forum d’échange et de réseautage sur les pratiques exemplaires en plus du Sommet de l’énergie, qui a lieu tous les deux ans. »

Cascades inc. est un producteur de produits d’emballage et de papiers composés principalement de fibres recyclées. Grâce aux plus de 20 ans d’expérience de son équipe de gestion de l’énergie qui a, dans ce laps de temps, mis en œuvre de nombreuses initiatives, l’entreprise est à l’avant-garde de l’industrie sur les questions de gestion de l’énergie. Des programmes d’amélioration permanente progressive sont en place dans toutes ses installations au Canada et aux États-Unis. « Chaque initiative et chaque projet nous permet d’en apprendre plus sur l’efficacité énergétique. Nous partageons ces leçons avec les autres membres de notre industrie, afin de progresser ensemble », remarque-t-il.

Cascades a aussi élaboré un plan de communication stratégique réunissant la direction générale et tous les employés dans des initiatives aux répercussions importantes. Pour Fabien Demougeot, le groupe de travail peut mettre en place une stratégie de communication similaire pour promouvoir l’efficacité énergétique dans l’industrie au Canada encore plus efficacement.

« Notre industrie peut faire une différence en matière d’approvisionnement énergétique », poursuit-il. Il indique également qu’en tant que grand consommateur d’énergie, Cascades peut opter pour des sources d’énergie plus vertes pour collaborer avec des fournisseurs appliquant des pratiques exemplaires en matière de responsabilités sociale et environnementale. Pour soutenir cet effort, la stratégie d’approvisionnement écoresponsable de l’entreprise s’applique à tous les fournisseurs avec lesquels elle a des accords contractuels.

La grande expérience de la gestion de l’énergie de M. Demougeot ne l’empêche pas d’avoir hâte de découvrir les pratiques exemplaires dans les installations d’autres membres du PEEIC. Il est, par exemple, intéressé par les indicateurs de rendement clés (IRC) utilisés par d’autres entreprises, ainsi que la fréquence à laquelle ils sont suivis.

Il considère que « nous pouvons tous réduire notre consommation d’énergie. En collaborant et en mettant nos expériences en commun, nous pouvons transformer notre industrie. »

Des véhicules souterrains entièrement électriques pour la mine Borden de Goldcorp

Le projet de mine aurifère Borden de Goldcorp prévoit que cette mine soit la première d’Amérique du Nord à remplacer tout sa flotte souterraine à moteur diesel par des véhicules électriques à batterie (VEB). John Mullally, directeur des relations gouvernementales et de l’énergie à Goldcorp Canada ltée, indique que Goldcorp a établi un partenariat avec Sandvik Mining et Maclean Engineering pour concevoir à la demande une flotte de VEB qui sera utilisée dans les souterrains de sa mine aurifère Borden, près de Chapleau, dans le nord de l’Ontario.

« Nos véhicules électriques permettront à l’entreprise d’économiser 2 millions de litres de carburant diesel, 1 million de litres de propane et 33 000 mégawatts-heures, soit 50 pour cent de la consommation annuelle en électricité de la mine », précise-t-il. Cette conversion réduit les besoins en aération des souterrains d’environ 50 pour cent par rapport à une mine fonctionnant au diesel. Les émissions de GES diminueront par ailleurs de 7 000 tonnes d’équivalent CO2 sur l’année.

M. Mullally indique que le choix des VEB avait avant tout pour objectif l’amélioration de la santé et de la sécurité des employés. « L’utilisation des VEB supprime les émissions de gaz nocifs et de matière particulaire diesel dans les souterrains. »

Sandvik Mining et Maclean Engineering fourniront une flotte de VEB, du matériel de forage et de dynamitage à batterie aux boulonneuses et transporteurs de personnel électriques. Un camion de roulage à batterie de 40 tonnes doit entrer en service en 2019.

La prochaine étape du projet d’innovation et de durabilité de Goldcorp est la conversion de ses autres sites miniers à l’énergie électrique. John Mullally déclare : « Nous travaillons avec des fabricants d’équipement d’origine (FEO) pour améliorer notre compréhension du remplacement du matériel au diesel existant par des véhicules électriques. Il est important que nous limitions autant que possible les risques dus à l’utilisation d’une technologie qui se trouve à l’étape précommerciale. »

« Dans de nombreux cas, l’efficacité de la technologie VEB est déjà équivalente à celle du matériel au diesel. Si l’on considère ses avantages en matière d’amélioration de la santé, de la sécurité et de la productivité, de réduction des besoins de maintenance, d’économies de carburant et d’élimination des émissions de GES, on constate que l’utilisation de ce matériel est très judicieuse du point de vue économique et environnemental. » Il ajoute toutefois : « Nous payons actuellement un supplément pour les VEB et le déploiement d’une nouvelle technologie comporte des risques technologiques et fonctionnels. » Il fait remarquer que les opérateurs préfèrent souvent suivre de près les pionniers en matière d’utilisation d’une nouvelle technologie plutôt que d’ouvrir la voie eux-mêmes.

Outre les VEB, dans la mine Borden, on installera un système d’aération à la demande, on pratiquera l’extraction minière sans compresseur et on utilisera des technologies de commande intelligente, notamment un système de commande à distance afin de tirer le meilleur profit du matériel et de favoriser l’efficacité.

M. Mullally explique que le projet de mine aurifère Borden est à l’avant-garde de la conversion aux technologies propres.

Des économies d’énergie en perspective dans certaines mines grâce à la technologie éprouvée de séparation des minéraux denses

« Bien qu’éprouvée depuis un certain temps, la technologie de séparation en milieu dense est souvent négligée. On l’utilise pour certains minerais », explique Erin Legault-Seguin, chef métallurgiste au Service des minéraux de SGS. La technologie à laquelle il fait référence est un processus de préconcentration employé pour les activités d’exploitation minière de roche dure qui pourrait permettre des économies d’énergie conséquentes.

Il précise que ce processus permet de séparer les minéraux en fonction de leur gravité propre. Il s’agit d’une technique fiable, permettant une séparation efficace. Elle est employée préalablement au broyage de la roche en particules dont la taille peut varier entre 300 mm et 500 µm, selon l’utilisation.

Cette technologie a été développée dans les années 1940 pour les mines de charbon et de diamants. Des études pilotes à l’échelle menées au Canada dans les années 1980 ont elles aussi démontré son efficacité sur le spodumène, un minerai de lithium. Depuis, ce procédé a fait l’objet d’autres études dans des mines de diamants, dans lesquelles il est encore couramment utilisé. M. Legault-Seguin affirme que cette technique a également été utile dans des mines de lithium et de zinc.

SGS a effectué de nombreuses études sur des échantillons de minerais dans son installation de Lakefield, en Ontario, notamment True North Gems (pour l’exploitation de rubis) et Nemaska (pour le traitement du lithium). Une entreprise qui prévoyait l’expansion de sa mine a par exemple pu rejeter 30 pour cent de sa masse de minerai grâce à la séparation en milieu dense. Ainsi, la masse de minerai à broyer a été réduite et une quantité moindre d’énergie a été nécessaire au broyage du minerai restant, plus tendre, ce qui a éliminé le besoin d’expansion de l’installation. M. Legault-Seguin indique que Canadian Zinc prévoit aussi d’utiliser la séparation en milieu dense dans ses mines du Yukon et du Labrador.

La rentabilité de cette technique varie selon les mines et un minimum d’investissement en capital est indispensable, indique-t-il. Il suggère que les minerais à gros grains et à la densité élevée tels que les minerais de galène (plomb), de sphalérite (zinc) et de spodumène (lithium) sont de bons candidats pour la séparation en milieu dense, tout comme les minerais d’or riches en sulfure et les systèmes minéralisateurs riches en fluorite. Un essai de séparation à liquide dense à l’échelle du laboratoire, peu coûteux, effectué sur un échantillon de minerai peut déterminer s’il est opportun d’utiliser la séparation en milieu dense.

Le chef métallurgiste a, au cours des essais, vu jusqu’à 60 pour cent du minerai être rejeté : cela signifie que des économies d’énergie conséquentes peuvent être réalisées durant la phase de broyage. « Nous visons un taux de récupération de 90 % tout en rejetant autant de déchets que possible, généralement entre 40 et 60 pour cent du minerai. On peut ainsi réduire la quantité d’énergie nécessaire au broyage de manière conséquente. »

M. Legault-Seguin et ses collègues ont présenté les résultats de leurs recherches à la conférence annuelle des minéralurgistes du Canada en 2015. Ces résultats peuvent être téléchargés ici (en anglais seulement).

Des économies d’énergie réalisées grâce au logiciel EnerTrend de Manitoba Hydro

« Le logiciel EnerTrend nous permet de visualiser clairement notre consommation d’énergie. Il nous fournit les données nécessaires pour faire une analyse de rentabilité de la mise en œuvre des mesures de gestion de l’énergie qui nous permettront de réduire notre facture énergétique », affirme Sal Nanda, chef ingénieur chez Maple Leaf Consumer Foods à Winnipeg dans le Manitoba.

EnerTrend 2.0 est un outil en ligne de suivi de la consommation énergétique développé par Manitoba Hydro à l’intention de ses principaux clients. Ryan Aubry, conseiller en services énergétiques, responsable de ventes aux clients importants chez Manitoba Hydro, explique que l’établissement de ce type de profils de consommation énergétique permet aux organismes d’effectuer un contrôle proactif de leur consommation d’énergie et, ainsi, de réduire leurs dépenses.

Le logiciel traite les données relatives à l’énergie et crée des profils sur la consommation de gaz naturel et d’électricité. Il génère aussi des rapports sur les pics de consommation. Les profils de consommation de l’électricité indiquent la demande en kilovoltampères (kVA), la consommation en kilowatts (kW), et la puissance réactive en kilovoltampères réactifs (kVAR). Les profils de consommation du gaz naturel présentent un suivi de la consommation. M. Nanda indique que le personnel d’exploitation de son installation utilise EnerTrend pour étudier les variations de la consommation énergétique au cours de la journée en fonction des processus en cours. « Ces renseignements nous aident à réduire nos pics de demande mensuelle. »

Les organismes peuvent utiliser EnerTrend pour identifier les anomalies dans leur consommation d’énergie, et ainsi les corriger pour réaliser des économies. M. Aubry indique que grâce aux profils de consommation énergétique créés par le logiciel, les entreprises peuvent modifier leur charge électrique et ainsi réduire leurs pics de consommation et leur facture. Elles peuvent aussi comparer la consommation énergétique d’une installation à une autre, mesurer l’efficacité des programmes d’efficacité énergétique et détecter les facteurs de gaspillage énergétique ainsi que le matériel défectueux.

Dans le cas d’une unité de production, EnerTrend a permis d’identifier les pics de consommation électrique, qui se sont avérés être causés par le fonctionnement simultané de plusieurs fours électriques. Une stratégie de gestion de la consommation énergétique a été élaborée en conséquence, ce qui a permis de réaliser des économies à hauteur de 400 kW par mois.

M. Aubry précise qu’environ 100 clients à qui Manitoba Hydro fournit de l’électricité et 20 clients à qui l’entreprise vend du gaz naturel sont abonnés à EnerTrend. « C’est auprès de nos clients dans l’industrie que le programme est le plus populaire. Ils viennent de tout type de secteurs, de l’agroalimentaire à la fabrication générale en passant par l’industrie chimique, l’exploitation minière et l’industrie des pâtes et papiers. »

EnerTrend est un outil permettant de cerner les occasions de faire diminuer les pics de demande en électricité et en gaz naturel à moindre coût. « L’identification des pics de consommation et des périodes de forte demande permet à nos clients d’élaborer des plans de réduction et de suivi de leur consommation énergétique, ce qui contribue à la gestion des coûts de services publics et donc à la rentabilité des entreprises du Manitoba. »

Vous trouverez plus de renseignements sur EnerTrend à l’adresse suivante : www.hydro.mb.ca/your_business/large_business_solutions/products/enertrend.shtml (en anglais seulement).

La gestion des ressources : un sujet sérieux dans les microbrasseries de l’Ontario

« Nous savons que les brasseries sont de plus en plus conscientes de l’importance centrale de l’eau pour leur activité », déclare Kevin Jones, président du BLOOM. « Ils commencent à cerner les occasions d’économies dans le processus de production de la bière en réutilisant l’eau, en captant de l’énergie libre et en se servant des levures et d’autres matières utilisées pour des applications d’utilisation finale bénéfiques. »

Une enquête menée par BLOOM en 2016 auprès des microbrasseries de l’Ontario abonde dans le sens de la déclaration M. Jones : en effet, 97 pour cent des répondants comprennent l’importance de l’amélioration de la gestion de l’eau et d’autres ressources, non seulement pour augmenter leur résultat net, mais aussi pour protéger l’environnement et agir en tant que partenaires communautaires proactifs.

L’enquête montre que les répondants ont pris des mesures de conservation des ressources, ou que ces mesures sont en cours d’élaboration. Parmi les mesures principales, on peut citer la mise en œuvre de pratiques plus économes en eau, la réorientation des matériaux avant qu’ils ne pénètrent dans la tuyauterie, l’utilisation de techniques de nettoyage à sec, la surveillance de la consommation d’eau à plusieurs étapes de la production, la mise en place de meilleurs systèmes de gestion des eaux usées et l’utilisation de technologies permettant le traitement sur place des eaux usées.

Afin de soutenir les efforts des microbrasseries pour l’amélioration de leur gestion de l’eau, BLOOM a lancé une plateforme en ligne, « Water & Beer ». Elle offre des renseignements sur les pratiques exemplaires de gestion de l’eau.

Comme l’enquête de BLOOM l’a démontré, la communauté est de plus en plus consciente de l’importance de la protection des ressources. De nombreuses occasions de l’améliorer existent. Saisir ces occasions bénéficiera à leurs activités, à leur communauté et à l’environnement.

Vous trouverez plus de renseignements sur ce rapport à l’adresse suivante : http://bloomcentre.com/strategic-management-of-water-resources-important-to-ontario-craft-breweries/ (en anglais seulement).

Nouveaux Leaders du PEEIC

Secteur des produits chimiques

Terra Grain Fuels Inc. – Belle Plaine (Saskatchewan)

Secteur des aliments et boissons

Agromex inc. – Ange-Gardien (Québec)

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Volume 21, numéro 3

Enjeu PEEIC – Volume 21, numéro 3

Table des matières

Les études de cas du PEEIC contribuent à l’analyse de rentabilité pour la gestion de l’énergie

« Les études de cas contribuent à la réalisation de l’analyse de rentabilité des systèmes de gestion de l’énergie au sein des organisations », a déclaré Bob Fraser, conseiller principal de la technologie et de services techniques chez Ressources naturelles Canada. Ces études décrivent le processus de mise en œuvre et les économies découlant de l’utilisation d’un système de gestion de l’énergie (SGE) comme le système d’information de gestion énergétique (SIGE) ou la conformité avec la norme ISO 50001. M. Fraser ajoute que les études de cas citent des données réelles en présentant l’expérience d’organisations qui ont accompli des économies énergétiques importantes et acquis un avantage concurrentiel.

Une étude de cas qui s’est révélée précieuse pour les autres usines de papier est l’expérience de Catalyst Paper avec la mise en œuvre d’un SGE formel à sa division à Crofton, en Colombie-Britannique. Durant ce processus, l’entreprise a encouragé une culture d’excellence en matière d’efficacité énergétique en mettant l’accent sur la sensibilisation et la formation relatives à l’utilisation de l’énergie. Catalyst a élaboré un programme d’amélioration continue en plus de son Université de l’énergie – un programme informatique à l’interne centré sur l’éducation des employés, qui mobilisent à la fois les employés et les entrepreneurs. Les efforts déployés par l’entreprise à Crofton ont permis au site d’être certifié ISO 50001 et de réduire sa demande d’énergie de près de cinq pour cent en deux ans, pour un total annuel d’économies d’énergie de 100 gigawattheures (GWh). 

Fraser souligne ensuite l’étude de cas de Global Wood Concepts Limited, qui démontre comment un SGE peut être adapté à un plus petit site de production. L’entreprise attribue l’obtention de sa certification ISO 50001 au SGE mis en œuvre à la suite de nombreuses initiatives d’efficacité énergétique réussies ainsi qu’à un changement continu de la culture au sein de l’organisation. Au fil du temps, l’entreprise a effectué de nombreux changements : une modernisation de l’éclairage, une remise en état du système de chauffage de l’eau, une mise à jour des opérations des machines et un projet de modernisation des outils. La formation d’une équipe de gestion de l’énergie a également contribué à l’évolution du programme d’efficacité énergétique de l’entreprise. Les résultats sont impressionnants. Les économies d’énergie annuelles sont estimées à plus de 230 000 kilowattheures (kWh).

L’étude de cas d’Origin Organic Farms Inc. représente une application unique d’un SGE au sein d’une industrie extrêmement concurrentielle au niveau des prix. Les coûts énergétiques d’Origin représentent de 20 à 25 pour cent de ses dépenses d’exploitation, ce qui incite l’entreprise à se concentrer sur la réduction de son utilisation d’énergie. Avec l’aide d’un entrepreneur spécialisé en efficacité énergétique, cette entreprise située en C.-B. a commencé la collecte de données énergétiques de base et procède actuellement à la mise en œuvre de multiples initiatives visant à assurer la conformité avec la norme ISO 50001. Elle a amélioré le condenseur de son système de chaudière, installé une pellicule plastique isolante sur ses toits en verre, et a mobilisé ses employés. L’entreprise prévoit économiser environ 1 250 gigajoules (GJ) de gaz naturel, notamment grâce à ces mesures. Parmi ses projets, l’entreprise prévoit l’implantation d’un système de saisie de données et l’adoption d’un système de chauffage géothermique. 

M. Fraser note que l’étude de cas de la Compagnie Campbell du Canada, quant à elle, comprend de précieux renseignements concernant la mise en œuvre d’un système de cogénération de chaleur et d’électricité (CCE) et les économies qui y sont associées. Campbell s’est engagée à réduire son intensité énergétique de 35 pour cent par tonne de produits fabriqués et son système de CCE récemment installé l’aidera à atteindre ce but grâce à une réduction anticipée de la consommation d’électricité d’environ 26 GWh par année. La formation et la sensibilisation des employés sont des éléments clés de la vision de Campbell en matière de développement durable, tout comme la création d’une équipe environnementale et d’une base de données pour rassembler les idées proposées par les employés.

L’étude de cas de Goldcorp Inc. a attiré l’attention de nombreuses autres mines canadiennes qui ont examiné l’approche de gestion de l’énergie de cette entreprise. À la suite d’une série d’ateliers « Le gros bon $ens » de RNCan, Goldcorp a utilisé des outils tels que le logiciel RETScreen et a optimisé sa technologie de mesure de la consommation d’énergie pour appliquer un plan de gestion de l’énergie lui permettant d’aspirer à la certification ISO 50001. Les initiatives découlant du SGE de la mine ont permis à l’entreprise d’économiser environ 13 000 mégawatts (MW) d’énergie en 2015. 

M. Fraser ajoute que les organisations envisageant la mise en œuvre d’un SGE seront influencées par l’expérience des industries de leur secteur. Des études de cas couvrant un vaste éventail de secteurs industriels sont donc essentielles à l’élaboration de l’analyse de la rentabilité du SGE.

Pour lire les études de cas complètes, veuillez visiter le rncan.gc.ca/energie/efficacite/industrie/info-technique/5422.

Alley Kat Brewery fonctionne maintenant à l’énergie verte

Comme de nombreuses autres entreprises, Alley Kat Brewery a choisi l’énergie verte dans le cadre de ses efforts en matière de développement durable. La transition vers Bullfrog Power a été facile, selon Tim MacLeod, le gestionnaire des installations d’Alley Kat. « L’énergie verte était l’étape suivante logique dans notre volonté de réduire notre empreinte écologique. »

Alley Kat Brewery, située à Edmonton en Alberta, est la plus ancienne brasserie artisanale de la province. Elle produit annuellement un million de litres de bière dans ses installations d’environ 2 600 mètres carrés.

Selon Neil Herbst, le copropriétaire d’Alley Kat Brewery : « En faisant appel à Bullfrog Power pour alimenter notre brasserie, Alley Kat verdit ses opérations et contribue à faciliter la transition vers un futur alimenté à l’énergie renouvelable. Bullfrog Power fournira la quantité d’énergie utilisée par Alley Kat Brewery avec de l’électricité générée par des moyens propres et verts, comme l’énergie éolienne et l’hydroélectricité à faible impact provenant de nouvelles installations canadiennes d’énergie renouvelable.

M. MacLeod souligne que l’entreprise a toujours été consciente de la conservation des ressources. Alley Kat, qui utilisait 10 litres d’eau pour la production d’un litre de bière, réussit désormais la tâche avec un peu plus de quatre litres d’eau, et ce, grâce à un équipement et à une utilisation de l’eau plus efficaces.

Alley Kat a entrepris d’autres initiatives en matière de durabilité, dont le recyclage des bouteilles de verre dans le cadre d’un programme visant un groupe de brasseurs. MacLeod affirme que, grâce à ce programme, les bouteilles sont réutilisées jusqu’à 20 fois avant d’être écrasées et transformées en d’autres produits.

De plus, l’excédent de chaleur capturé pendant le procédé de brassage est utilisé pour chauffer l’eau à d’autres étapes du processus. Les drêches sont utilisées par une ferme locale comme nourriture pour les animaux et l’entreprise étudie la possibilité d’utiliser les résidus de levure de façon semblable. 

Des détecteurs pour l’éclairage ont été installés et les employés ont été informés de mesures simples d’économie d’énergie qui peuvent faire une différence. MacLeod souligne que ces diverses initiatives ont permis de réduire de façon constante la consommation mensuelle d’énergie et d’eau.

« Nous cherchons toujours des moyens de réduire notre consommation des ressources et nous analysons nos processus dans cette optique », selon M. MacLeod. Par exemple, Alley Kat explore des façons de récupérer le dioxyde de carbone généré par le procédé de brassage. »

Urban Polymers gagne le prix Développement durable de l’Association canadienne de l’industrie des plastiques

« Chez Canada Fibers, le développement durable est non seulement un projet, mais une culture en soi », explique Mark Badger, président chez Urban Polymers et premier vice-président chez Canada Fibers, une société affiliée regroupant des entreprises hautement intégrées connues sous le nom de Canada Fibers Limited. Une telle vision a incité l’Association canadienne de l’industrie des plastiques (ACIP) à décerner à Urban Polymers l’un des prix Développement durable en 2016.

Urban Polymers, une installation de récupération des plastiques, a gagné le prix pour le développement et l’application d’une technologie qui peut produire des matériaux plastiques spécialisés de grande valeur à partir de ressources recyclées avec une constance et une pureté similaire aux matériaux neufs. « Nous utilisons les plastiques recyclés pour de toutes nouvelles applications, et nous ouvrons de nouveaux marchés par la même occasion », dit M. Badger. Au lieu de déclasser les plastiques recyclés, Canada Fibers a trouvé une façon de les restaurer.

M. Badger explique que l’entreprise affiliée Urban Polymers se concentre sur la récupération des ressources recyclables précieuses et sur l’utilisation de ces ressources pour fabriquer des produits revalorisables. « Nous aimons penser que nous jouons un rôle vital en donnant une nouvelle vie aux ressources usées. »

Sachant qu’il faut une communauté pour développer de façon durable, l’entreprise perçoit la participation de ses employés comme un facteur clé de son succès. Les employés se réunissent dans le cadre d’assemblées pour évaluer les progrès de l’entreprise dans différents domaines de durabilité et pour proposer des idées. « Nous mobilisons tout le monde pour participer au processus d’avancement de la durabilité », remarque M. Badger.

L’entreprise explore actuellement une technologie qui peut extraire les matières organiques et recyclables des déchets solides de la municipalité (des déchets mélangés à des matières recyclables) afin de les recycler ou de les utiliser pour générer de l’énergie. La technologie exclusive est présentement en mise à l’essai et promet d’être révolutionnaire, selon Badger.

Badger avance que « nous avons des clients qui partagent nos valeurs; nous pouvons donc réellement prendre virage de la durabilité. Nous travaillons avec des clients qui veulent offrir une marque durable; nous leur offrons une solution en circuit fermé s’ils veulent participer à l’économie circulaire. »

GreenMantra s’inscrit sur la liste des innovateurs de Cleantech

GreenMantra Technologies, située à Brantford en Ontario, a été citée sur la prestigieuse liste 2017 Global Cleantech 100 (en anglais seulement) publiée par le groupe Cleantech. GreenMantra a été inclus à la liste grâce à son processus novateur permettant de convertir des matières plastiques usées en produits chimiques de spécialité. Ces produits ont une large gamme d’applications dans le traitement des polymères, les adhésifs, les revêtements, les couvertures et le pavage, et d’autres industries.

Grâce à son système thermocatalytique exclusif et à un procédé breveté, GreenMantra convertit de façon rentable les matières plastiques usées, y compris les matériaux difficiles à recycler tels que les sacs d’épicerie et les films, en cires de haute valeur.

« Nous sommes heureux de figurer sur cette liste en tant que chef de file en technologie propre, alors que nous continuons à travailler pour offrir aux industries des produits substituts durables de qualité supérieure qui soutiennent l’économie circulaire », mentionne Kousay Said, président et directeur général de GreenMantra.

La mission de CTG est d’accélérer l’innovation durable en facilitant le réseautage entre les sociétés, les investisseurs et les autres acteurs dans l’arène des innovations. De plus, l’entreprise identifie les innovateurs et les innovations en matière de technologies propres et publie annuellement la liste des 100 premières entreprises mondiales de technologies propres du groupe Cleantech. On compte parmi cette liste des entreprises œuvrant dans tous les secteurs industriels qui, selon le groupe Cleantech, sont les plus susceptibles d’aborder les défis en matière de technologies propres et qui ont les idées les plus novatrices, percutantes et prometteuses pour l’avenir.

Le groupe Cleantech combine ses propres données de recherche aux jugements qualitatifs pondérés de centaines de candidatures. Une contribution est également apportée par les 86 personnes de leur comité d’experts global regroupant des investisseurs financiers et des représentants de l’industrie. Toute entreprise indépendante à but lucratif du groupe Cleantech non cotée en bourse est admissible à la liste.

Parmi le nombre record de 9 900 candidatures, 325 entreprises figuraient sur la liste courte. Ces candidatures, représentant 77 pays, ont été étudiées par le comité d’experts, ce qui a permis de dresser la liste finale de 100 entreprises provenant de 17 pays.

La liste complète des 100 entreprises a été annoncée le 23 janvier 2017 dans le cadre du 15e forum annuel de Cleantech à San Francisco. Le rapport complet comportant la liste 2017 Global Cleantech 100 peut être téléchargé au http://info.cleantech.com/GlobalCleantech100Report2017_GCT100Report2017Submit.html (en anglais seulement).

Un nouveau programme albertain offre des rabais sur l’équipement à haute efficacité

Efficiency Alberta procède au lancement d’un nouveau programme d’efficacité énergétique au printemps 2017 qui offre des avantages aux entreprises qui choisissent des produits à haute efficacité. Le nouveau Programme d’économie d’énergie pour les entreprises, les organismes sans but lucratif et les établissements est conçu pour encourager les organisations à remplacer le vieil équipement inefficace pour aider à réduire les émissions de GES. De plus, en investissant dans l’efficacité énergétique, les organisations peuvent réaliser d’importantes économies d’énergie qui peuvent être réinjectées dans leurs opérations.

Les organisations qui sont desservies par un distributeur d’électricité ou de gaz albertain, incluant les petites et moyennes entreprises, les industries agroalimentaires, du secteur manufacturier et d’extraction des ressources, peuvent participer au programme. Les grands émetteurs finaux en vertu de la réglementation Specified Gas Emitters Regulations (SGER) de l’Alberta ne sont pas admissibles.

Le Programme offrira des rabais pour l’installation de produits de chauffage ou d’éclairage à haute efficacité approuvés. Pour la première année du programme, les produits admissibles incluent les suivants :

  • les produits d’éclairage à DEL tels que les tubes linéaires T8, les ampoules, les luminaires bas/moyens/hauts, et les luminaires extérieurs;
  • les luminaires en hauteur T5 HO;
  • les détecteurs d’occupation et autres produits d’éclairage efficaces;
  • l’équipement de chauffage, de ventilation et d’air conditionné (CVAC) efficaces; et
  • l’équipement de chauffage de l’eau efficace incluant les chauffe-eau à condensation et les chauffe-eau sans réservoir.

Pour de plus amples renseignements, visitez le www.efficiencyalberta.ca/business-non-profit-and-institutional/ (en anglais seulement).

Nouveaux Leaders du PEEIC

Secteur des produits chimiques

McAsphalt Industries Ltd. – Macklin, Saskatchewan

Secteur des produits électriques et électroniques

Glenergy Inc.

Secteur des produits pétroliers

McAsphalt Industries Ltd. – Brampton, Ontario

Secteur de la fabrication de matériel de transport

ABS Friction Inc. – Guelph, Ontario

Calendrier des événements

Appel d’idées d’articles

Votre entreprise a-t-elle adopté, avec succès, des mesures d’efficacité énergétique que vous aimeriez faire connaître aux lecteurs de L’Enjeu PEEIC? Proposez-nous vos idées d’article : communiquez avec Jocelyne Rouleau à l’adresse jocelyne.rouleau@canada.ca.

Si vous avez besoin de plus amples renseignements sur un article ou un programme, veuillez également communiquer avec Mme Rouleau à l’adresse courriel susmentionnée.

Pour modifier vos coordonnées, mettre fin à votre abonnement ou vous abonner à notre publication pour les bâtiments commerciaux, institutionnels et du gouvernement fédéral L’Enjeu : Bâtir l’efficacité énergétique, allez à la page Abonnez-vous. Si vous avez de la difficulté à accéder à cette page, envoyez un courriel à l’adresse info.ind@rncan-nrcan.gc.ca.

Volume 21, numéro 2

Enjeu PEEIC – Volume 21, numéro 2

Table des matières

La technologie éolienne de la mine Raglan offre de nombreux avantages

« Nous pensons que les investissements que nous avons réalisés dans le cadre de ce projet pilote nous permettront de réduire de façon novatrice notre dépendance aux combustibles fossiles, de maximiser notre efficacité énergétique, mais surtout, de réduire notre empreinte carbone et de limiter notre impact sur l’environnement dans lequel nous exerçons nos activités », déclare Jean-François Verret, directeur des projets et de l’exploration de la mine Raglan, au Québec.

M. Verret fait référence à la turbine éolienne de 3 mégawatts (MW) installée à la mine Raglan, de la société Glencore, en septembre 2014. Le projet de turbine éolienne d’une valeur de 22,6 millions de dollars permet de remplacer 2,4 millions de litres de diesel par an, ce qui représente 5 p. 100 de la consommation totale de diesel de la mine et une réduction des émissions de GES de 7 200 tonnes d’équivalent CO2 par an.

La mine Raglan est située à l’extrémité nord-est du Nunavik, près de Salluit, à 1 545 km au nord de Rouyn-Noranda. La mine comporte plusieurs gisements avec une forte teneur en nickel et en minerai cuprifère. Le site est composé de nombreuses infrastructures, notamment quatre mines souterraines, un concentrateur, un complexe d’hébergement et un bâtiment administratif. La mine n’a pas accès aux réseaux d’électricité ou de gaz naturel, et dépend par conséquent exclusivement des groupes électrogènes diesel pour répondre à ses besoins en énergie.

À travers ce projet, les dirigeants de la mine Raglan visaient à réduire cette dépendance aux combustibles fossiles et les émissions de GES associées, et à atténuer les problèmes logistiques et les risques environnementaux inhérents au transport du diesel jusqu’à la mine par bateau, puis par camion sur 100 kilomètres de routes de gravier. M. Verret explique qu’une équipe, formée en 2008-2009 pour étudier les différentes solutions qui se présentaient, a proposé l’énergie éolienne comme option la plus prometteuse.

M. Verret nous explique les défis que ce projet constituait. Premièrement, il existait peu de technologies capables de supporter des températures égales ou inférieures à -40 °C et des rafales allant jusqu’à 130 km/h. Finalement, Glencore a collaboré avec Enercon, un fabricant allemand de technologie éolienne, afin d’élaborer une turbine fonctionnant sans boîte d’engrenages, éliminant ainsi le risque de gel des engrenages. De plus, chaque pale intègre ses propres paramètres et la turbine comprend un élément chauffant intégré.

La construction de la base de la turbine sur le pergélisol a été un défi supplémentaire. Une équipe a conçu une base qui permet de fixer la turbine éolienne à la roche située à 16 mètres sous le sol sans que la turbine repose sur le pergélisol. Ce fut une première mondiale.

Ce fut également un projet d’avant-garde en matière de stockage de l’énergie. Actuellement, trois technologies de stockage de l’énergie éolienne sont mises à l’essai, un autre projet sans précédent pour le Canada. La mine utilise un système avec volant d’inertie, une batterie au lithium-ion pour le démarrage des groupes électrogènes diesel et un système associé à des piles à hydrogène qui réduit la perte d’énergie en cas de faible demande.

M. Verret déclare que grâce à ces technologies, la turbine éolienne produit entre 35 et 55 p. 100 d’énergie par rapport à une turbine éolienne ordinaire qui produit seulement 15 à 20 p. 100 d’énergie. Après cinq ans de mise à l’essai, une ou plusieurs des technologies seront choisies comme système de stockage de l’énergie.

M. Verret attribue la réussite du projet à l’incroyable travail d’équipe réalisé et au soutien des gouvernements fédéral et provincial, qui ont offert une contribution de 7,8 et 6,5 millions de dollars, respectivement. « Il est essentiel que les autres entreprises bénéficient également d’un soutien pour faire de même et amorcer un développement économique dans les collectivités du Nord », déclare M. Verret.

L’usine de CNH Industrial à Saskatoon participe à un processus de certification à la norme ISO 50001 sur plusieurs sites

En 2012, CNH Industrial Canada Ltd avait pris des mesures pour tenter d’obtenir la certification à la norme ISO 50001. Le site de fabrication de Saskatoon a obtenu cette certification en avril 2013. En 2015, CNH Industrial a fait certifier toutes ses usines nord-américaines dans le cadre d’un projet de certification à la norme ISO 50001 sur plusieurs sites.

CNH Industrial conçoit, produit et vend du matériel agricole et du matériel de construction, des camions, des véhicules commerciaux, des bus et des véhicules spéciaux, en plus des groupes motopropulseurs destinés à des usages industriels et maritimes à l’échelle internationale. L’usine de Saskatoon, qui construit des planteuses, des semoirs, des organes de coupe et des cultivateurs, emploie 460 personnes sur son site de 60 387 mètres carrés, et exerce ses activités cinq jours par semaine.

« La certification à la norme ISO 50001 est importante, car elle nous aide à rester compétitifs tout en étant responsables et respectueux de l’environnement », déclare Caley Halcro, spécialiste de l’environnement à l’usine de fabrication de Saskatoon de CNH Industrial. Selon Shari West, gestionnaire de l’environnement, de la santé et de la sécurité, la vision de l’entreprise est de créer une usine écoénergétique, où chacun se sent concerné par la consommation d’énergie et travaille activement pour la réduire.

Rob Thomas, le superviseur de l’installation, indique que la rénovation du système d’éclairage dans toute l’installation, qui a commencé en 2012, a été le point de départ du parcours de l’usine vers l’obtention de la certification à la norme ISO 50001. Avec l’aide d’un incitatif offert par SaskPower, la société a remplacé 1 000 lampes à halogénures métalliques et à vapeur de sodium haute pression en hauteur par des lampes DEL équipées de capteurs de mouvement. Thomas indique que la rénovation du système a non seulement permis de réduire les coûts énergétiques, mais a également amélioré la qualité de l’éclairage et les besoins concernant l’entretien. En 2016, l’éclairage extérieur a également été rénové avec des lampes DEL, pour compléter la rénovation dans l’ensemble de l’usine.

Lors d’un autre projet mené à bien en 2015, les ventilateurs extracteurs des lignes de peinture ont été rénovés à l’aide de mécanismes d’entraînement à fréquence variable pour s’adapter au besoin de ventilation qui est moins important au cours de la journée de travail.

M. Halcro déclare que la récente mise en place du nettoyage à température ambiante pour l’une des trois lignes de peinture de l’usine a permis de réduire la consommation de gaz naturel. La deuxième ligne de peinture en poudre sera également rénovée. Il ajoute que la société prévoit installer un système automatisé pour l’équipement qui permettra de réduire la durée d’exécution de l’équipement et, par conséquent, la consommation d’énergie, les soirs et les fins de semaine.

L’équipe multidisciplinaire chargée de l’énergie de l’usine a retenu de nombreux autres projets qui seront menés à bien jusqu’en 2024. Pour sélectionner les projets, l’équipe utilise un modèle qui analyse la consommation énergétique de l’équipement afin de cerner les possibilités d’économiser de l’énergie. De plus, la société espère cibler encore plus de possibilités en installant davantage de compteurs dans toute l’usine.

M. Halcro indique que les employés contribuent activement à la réduction de la consommation énergétique. Les nouveaux employés participent à une formation d’orientation qui les sensibilise notamment à la gestion de l’énergie. Des listes de vérification au début du quart et des examens de l’équipement à la fin du quart ont été mis en place. Les employés bénéficient également de plusieurs méthodes pour communiquer à leurs superviseurs les anomalies opérationnelles ou sur l’équipement détectées, ainsi que les possibilités d’amélioration.

McAsphalt sur la bonne voie pour obtenir la certification à la norme ISO 50001

« Chez McAsphalt, notre philosophie est de réduire les pertes, d’économiser de l’énergie et par conséquent, de réduire les coûts », déclare Kam Bhatia, vice-président, Ingénierie et gestion des risques à Les Industries McAsphalt ltée. La société y parvient grâce à des installations, des modes de transport, de l’équipement et des procédés écoénergétiques, et à la formation de sensibilisation à la gestion de l’énergie offerte à ses employés.

M. Bhatia déclare que la société a depuis longtemps mis en place des programmes d’économie de l’énergie. Ces programmes font partie des bonnes pratiques de l’entreprise. De plus, il déclare : « Nous souhaitons mettre en œuvre un système de gestion énergétique et avons choisi la norme ISO 50001 et sa certification pour cela. Le fait d’être membre du PEEIC nous aidera à atteindre notre but. »

La société Les Industries McAsphalt possède vingt-deux installations dans tout le Canada, employant huit à quarante employés dans chaque site. Certaines de ces installations fonctionnent toute l’année, mais la plupart sont exploitées huit mois dans l’année. Il s’agit d’usines de pétrole qui fabriquent des matériaux de construction routière. La société exploite également un parc de wagons, de camions et de bateaux.

McAsphalt a déjà mis en œuvre de nombreuses mesures visant à économiser de l’énergie. L’une des principales pertes d’énergie de la société provient des réservoirs de stockage du bitume fluide. « L’isolation de nos réservoirs de 150 pi de diamètre et des tuyaux associés est essentielle pour réaliser des économies », déclare M. Bhatia. Une technologie d’isolation spécialisée a été conçue en interne. Cette technologie est essentielle pour la sécurité de l’usine et permet de réaliser d’importantes économies d’énergie. La mise en chauffe « juste à temps », qui permet de stocker les produits enrobés à des températures plus basses et de les chauffer uniquement avant de les expédier, permet à la société de réaliser des économies de 20 p. 100 sur ses coûts énergétiques annuels.

M. Bhatia indique que des échangeurs thermiques ont également été installés pour récupérer la chaleur en excès provenant de divers procédés, notamment le procédé de refroidissement du produit employé pour chauffer l’eau de traitement. « Nous possédons également un système de contrôle de pointe qui optimise nos températures de stockage du produit. » McAsphalt a également installé des minuteurs sur l’équipement rotatif pour économiser de l’électricité ainsi que des convertisseurs de fréquence qui modèrent la vitesse de l’équipement, au besoin. De plus, la société a fait de nouveaux investissements dans des centres de commande des moteurs permettant de faire fonctionner les moteurs de façon plus efficace. Des économiseurs ont également été installés sur les appareils de chauffage et les chaudières.

« Dans un futur proche, nous aimerions officialiser nos programmes existants, assurer le suivi et la mesure des économies qui en découlent et exploiter de nouvelles possibilités », déclare M. Bhatia. Les mesures d’efficacité énergétique qui seront mises en place comprennent un système de cogénération de chaleur et électricité dans l’une des plus grandes usines de McAsphalt. La société envisage également l’installation d’infrastructures solaires sur une partie de ses 600 réservoirs de stockage d’enrobés.

« Nous envisageons de mettre en place un système de gestion du parc de camions qui permettra d’assurer le suivi et de cerner les problèmes d’efficacité, ainsi qu’un système de gestion de l’énergie des bateaux, qui nous offrira une base de référence en matière d’énergie », déclare M. Bhatia.

Actuellement, le système de gestion intégrée (SGI) et les certifications aux normes ISO 9001 (Qualité), ISO 14001 (Environnement) et ISO 18001 (Santé et Sécurité) offrent à la société le cadre nécessaire pour tenter d’obtenir la certification ISO 5001, qu’elle espère recevoir d’ici la fin de 2017.

Kautex Textron modernise ses compresseurs pour réaliser d’incroyables économies

« Nous espérons réaliser des économies d’environ 168 000 $ par an en coûts d’électricité », déclare Andrew Carroll, gestionnaire de la technologie chez Kautex Textron. La société a récemment modernisé son circuit d’air comprimé, et a ainsi augmenté sa capacité de production, réalisé des économies d’énergie et ainsi réinvestir ces économies dans la société.

Kautex Textron fabrique des pièces automobiles moulées par soufflage, comme des réservoirs à carburant en plastique multicouche et des systèmes permettant une bonne visibilité. L’usine de la société, implantée à Windsor, en Ontario, emploie environ 200 personnes et fonctionne 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.

Le circuit d’air comprimé de l’installation contribue grandement à la consommation électrique de l’entreprise. Il existait donc une possibilité de réaliser d’importantes économies d’énergie. Par conséquent, Kautex a collaboré avec EnWin Utilities et Trident Compressed Air pour cibler de nombreux projets à mettre en œuvre afin de moderniser le système de l’installation.

La modernisation majeure a été l’installation d’un compresseur d’air à vis rotative avec variateur de vitesse, qui permet d’éviter le gaspillage de l’énergie. D’autres améliorations ont été apportées, notamment la diminution du point de consigne de la pression des compresseurs d’air de l’installation, l’installation de sécheurs d’air hautement énergétiques et une nouvelle unité de séquencement pour mieux contrôler le débit de pression.

Le nouveau compresseur a permis à la société d’être admissible aux incitatifs du programme de modernisation Énergiconomies, qui a pris en charge environ 50 p. 100 des coûts liés au compresseur, aux matériaux d’installation, à la main-d’œuvre et aux permis.

M. Carroll déclare que les économies réalisées grâce à ce projet ont été spectaculaires. La demande maximale en électricité a diminué de 206 kW. « Au bout du compte, nous travaillons dans une industrie compétitive et nous avons besoin d’être les plus efficaces possible avec nos intrants manufacturiers », déclare M. Carroll. « Le programme Énergiconomies nous a permis de moderniser notre équipement et d’économiser suffisamment d’argent grâce aux économies d’électricité pour que ce projet s’autofinance en un an. »

Pour lire l’étude de cas complète, consultez la page www.saveonenergy.ca/Business/Testimonials/Kautex-Textron.aspx (en anglais seulement).

Le manuel de la PTAC comprendra une technologie de réduction des émissions de méthane et des pratiques exemplaires

« Notre futur manuel sur l’éco-efficacité comprendra les technologies et pratiques exemplaires les plus récentes visant à réduire les émissions de méthane issues du secteur pétrolier », indique Soheil Asgarpour, président de la Petroleum Technology Alliance Canada (PTAC).

La PTAC fait la promotion de l’innovation, du travail collaboratif en matière de recherche et de développement, de démonstration et de mise en œuvre de nouvelles technologies permettant de mettre en place une industrie de l’énergie des hydrocarbures responsable. Elle souhaite ainsi faire du Canada un chef de file mondial en matière d’énergie propre dans le secteur des hydrocarbures. Les travaux sont actuellement axés sur l’évaporation du méthane.

M. Asgarpour explique que le comité Technology for Emissions Reduction and Eco-Efficiency (TEREE) de la PTAC supervise l’élaboration et la mise en œuvre de plus de 30 projets de technologies novatrices à ce jour, et que 29 autres projets de réduction des émissions de méthane sont en cours, chacun contenant jusqu’à 10 nouvelles technologies prêtes à être installées et éventuellement commercialisées.

L’un des projets a déjà été commercialisé par la PTAC. Il s’agit de la technologie REMVue Slipstream qui capture les hydrocarbures légers comme le méthane ou le propane des condensats de réservoirs à hydrocarbures et des compresseurs pour les utiliser en tant que combustibles. M. Asgarpour indique que « cette technologie a été élaborée dans le cadre d’une initiative facilitée par la PTAC et a maintenant été mise en œuvre par l’industrie, entraînant une réduction des coûts de combustibles annuelle de 28 millions de dollars. »

Les pratiques exemplaires que comportera le manuel sur l’éco-efficacité ont été présentées par plusieurs entreprises membres de la PTAC. Le manuel comprendra un logiciel développé pour aider à mesurer et à détecter le méthane.

Bien qu’un certain nombre de sociétés aient mis en œuvre de telles technologies et pratiques exemplaires, les plus petites entreprises n’ont pas toujours les services de développement technologique internes nécessaires et par conséquent, le manuel de la PTAC peut leur être utile. « Le manuel sur l’éco-efficacité peut apporter des renseignements précieux aux plus petits exploitants », déclare M. Asgarpour. 

Le manuel, qui sera publié en mai 2017, permettra d’effectuer des comparaisons de coûts, de réaliser d’éventuelles économies, de réduire les émissions de GES, et fournira d’autres renseignements utiles au sujet de chaque technologie et pratique exemplaire. « Notre objectif final est de parvenir à une réduction de 45 p. 100 des émissions de méthane d’ici 2025 pour l’ensemble de l’industrie, et ce de façon économique. »

En plus du manuel à venir, la PTAC promeut les technologies de réduction des émissions de méthane et les pratiques exemplaires lors d’une série d’ateliers qui s’est amorcée en décembre 2016. M. Asgarpour déclare que la PTAC organisera également des webinaires pour diffuser de l’information.

« Nous souhaitons faire du Canada un chef de file mondial en matière de production d’énergie propre et la diffusion des technologies et des pratiques exemplaires mises en place à ce jour auprès de tous les membres de l’industrie est une étape essentielle pour y parvenir. »

Pour des renseignements à jour, consultez la page http://www.ptac.org/ (en anglais seulement).

Lancement du dialogue Génération Énergie du Canada

Le 21 avril dernier, le ministre des Ressources naturelles du Canada, l’honorable Jim Carr, a donné le coup d’envoi à Génération Énergie, un dialogue national sur la création d’un avenir sobre en carbone au Canada. Ce dialogue invite tous les Canadiens à lancer des idées qui contribueront à définir l’avenir énergétique du Canada.

Ainsi s’amorce cette conversation nationale qui, pendant six mois, se tiendra en personne auprès de représentants des provinces et territoires, auprès de groupes autochtones, de spécialistes et d'universitaires de divers pays, mais aussi en ligne avec les Canadiennes et les Canadiens au www.generationenergie.ca.

Au terme de cette conversation, un symposium national tenu à Winnipeg permettra à des spécialistes d’ici et d’ailleurs, et à des intéressés provenant de divers horizons, de passer en revue les idées et opinions exprimées par le public. Cette information servira ensuite à concevoir une démarche basée sur la collaboration entre le gouvernement fédéral et les provinces et territoires pour créer l’énergie abordable et les emplois innovateurs que souhaite la population.

Pour plus d’information et pour participer, visitez www.generationenergie.ca.

Suivez sur Twitter : @RNCan (https://twitter.com/RNCan).

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Appel d’idées d’articles

Votre entreprise a-t-elle adopté, avec succès, des mesures d’efficacité énergétique que vous aimeriez faire connaître aux lecteurs de L’Enjeu PEEIC? Proposez-nous vos idées d’article : communiquez avec Jocelyne Rouleau à l’adresse jocelyne.rouleau@canada.ca.

Si vous avez besoin de plus amples renseignements sur un article ou un programme, veuillez également communiquer avec Mme Rouleau à l’adresse courriel susmentionnée.

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Volume 21, numéro 1

Enjeu PEEIC – Volume 21, numéro 1

Table des matières

Vous pouvez désormais télécharge le logiciel RETScreen Expert permettant de réaliser des études de faisabilité relatives à l’énergie propre

Puisque les investissements dans les projets d’énergie renouvelable, de cogénération et de rendement énergétique sont de plus en plus nombreux, des outils permettant de réduire les coûts associés aux études de faisabilité seront essentiels. Pour combler ce besoin, RNCan a conçu un outil logiciel RETScreen encore plus puissant, soit le logiciel RETScreen Expert.

Les versions précédentes de RETScreen offraient déjà des outils d’analyse puissants pour déterminer la faisabilité des projets d’énergie renouvelable et de cogénération. Le nouveau logiciel intègre RETScreen 4 et RETScreen Plus en une plateforme qui permet aux organisations de mener des analyses comparatives, des analyses de préfaisabilité, de faisabilité et de rendement pour leurs installations.

Dinesh Parakh, conseiller au programme pour RETScreen International de CanmetÉNERGIE, explique que le logiciel RETScreen Expert a été conçu dans le but de simplifier le travail des professionnels, comme les gestionnaires d’installation, les initiateurs de projets, les gestionnaires d’énergie et autres professionnels, qui participent à la conception ou la mise en place de projets d’énergie propre.

M. Parakh remarque que le logiciel RETScreen est déjà utilisé par plusieurs organismes au Canada. Les utilisateurs peuvent évaluer de nombreux projets qui sont réalisés au sein d’une même installation ou sur des milliers de sites, comme le font les conseils scolaires. Par exemple, en Ontario, presque tous les collèges et universités utilisent l’outil.

Le logiciel RETSCreen Expert utilise une base de données mondiale de paramètres d’entrées comme des données de référence, ainsi que des données sur le climat, sur les coûts, sur le produit et des données financières. Un utilisateur peut amorcer une analyse en utilisant le nouvel Analyseur virtuel d’énergie novateur qui a recours à des archétypes pour déterminer rapidement la production d’énergie et les économies possibles et crée une ébauche initiale pour une étude de préfaisabilité ou une vérification de l’énergie. L’utilisateur peut ensuite modifier les valeurs, le cas échéant, pour que l’analyse soit plus pertinente à son projet.

Les entreprises peuvent accéder à des profils énergétiques typiques d’installations semblables, déterminer les améliorations qui sont possibles et le coût associé. « Tout cela est fait pour vous avec RETScreen Expert », explique M. Parakh. « Des études semblables coûteraient normalement entre 50 000 $ et 150 000 $, mais avec ce logiciel, les coûts sont diminués de façon importante, ce qui libère du capital qui peut être utilisé à des fins plus productives. »

Finalement, RETScreen procure aux gestionnaires les outils nécessaires pour prendre les meilleures décisions possibles en matière d’énergie propre. Avec le logiciel, vous saurez très rapidement si un projet est viable d’un point de vue financier ou si son format est convivial ou non, et ce à un coût très faible.

M. Parakh remarque que RETScreen Expert a un plan de développement et de sensibilisation à long terme visant à le rendre encore plus complet et accessible.

Pour télécharger le logiciel RETScreen Expert, visitez le www.rncan.gc.ca/energie/logiciels-outils/7466.

Formation à venir sur le logiciel RETScreen Expert

Séminaires de présentation gratuits sur le logiciel RETScreen Expert
Séminaires de présentation gratuits démontrant comment le logiciel RETScreen Expert de RNCan peut être utilisé pour analyser le rendement énergétique et les projets d’énergie renouvelable. Les ateliers seront offerts dans les grandes villes canadiennes. Pour obtenir plus de renseignements, visitez le http://www.rerinfo.ca/RETScreenTraining.html (en anglais seulement).

Atelier Expert RETScreen certifié (CRE) de trois jours
L’Institut canadien de formation en énergie (CIET) offre une série d’ateliers sur trois jours concernant le logiciel RETScreen Expert qui comprend un examen de certification et des crédits de formation continue. Visitez le http://cietcanada.com/fr/calendrier-de-formation/ pour obtenir plus de renseignements. Une prime d’encouragement représentant 50 pour cent des frais d’un cours, jusqu’à un maximum de 800 $, est offerte par le Independent Electricity System Operator (IESO) d’Ontario. Veuillez envoyer un courriel à efficiency.training@ieso.ca pour obtenir plus de renseignements ainsi qu’un formulaire pour réclamer la prime d’encouragement.

Le secteur manufacturier canadien continue de réduire l’intensité énergétique conformément au rapport sur la consommation industrielle de l’énergie

Statistique Canada a divulgué les résultats de son Enquête annuelle sur la consommation industrielle de l’énergie (CIE) dans le Rapport sommaire sur la consommation d’énergie dans le secteur manufacturier canadien de 1995 à 2014. Le rapport souligne, notamment, une meilleure tendance continue dans l’intensité énergétique à court et à long terme pour ce secteur. Cette diminution provient du fait que la production est supérieure à la consommation de l’énergie dans le secteur de la fabrication.

L’enquête sur la CIE recueille des données sur l’utilisation d’énergie auprès d’entreprises du secteur manufacturier canadien, y compris les 21 sous-secteurs, et constitue un outil essentiel pour surveiller les tendances de la consommation d’énergie. Sept des 21 sous-secteurs, notamment la fabrication du papier, la première transformation des métaux, la fabrication de produits chimiques, la fabrication de produits du pétrole et du charbon, la fabrication de produits en bois, la fabrication d’aliments, et la fabrication de produits minéraux non métalliques, représentaient plus de 90 pour cent de toute la consommation énergétique en 2014.

Bien que tous les secteurs présentaient une diminution de l’intensité énergétique de 1995 à 2014, des diminutions importantes ont été observées pour la fabrication de produits minéraux non métallique (44,5 pour cent), la première transformation des métaux (29,8 pour cent) et la fabrication du papier (26 pour cent). La baisse de l’intensité énergétique dans le sous-secteur de la fabrication du papier est attribuée à une baisse concomitante de son PIB; baisse causée par un déclin du sous-secteur depuis 2005.

Cependant, le sous-secteur de la fabrication de produits en bois a connu une augmentation de 41,3 pour cent dans son énergie depuis 2014 et une augmentation simultanée de 48,1 pour cent de son PIB.

Le rapport comportait également une analyse des données de l’enquête relative au mélange combustible, qui a accusé une augmentation de l’utilisation des gaz naturels de 27 pour cent à 2009 à 33 pour cent en 2014. Il a donc remplacé l’électricité comme principal combustible. Moins de liqueur noire a été produite et utilisée par le sous-secteur de la fabrication du papier. De plus, le sous-secteur de la fabrication de produits pétroliers raffinés a réduit son utilisation de combustibles lourds (82,4 pour cent) et de propane (36,9 pour cent), avec une augmentation de 32,9 pour cent de distillats moyens.

Vous pouvez télécharger le rapport complet ici.

Velcro Canada inc. remporte le défi « People Power Challenge » 2016 et se prépare pour la prochaine édition

« Participer au défi « People Power Challenge » renforce nos visions et nos initiatives de gestion en ce qui concerne la durabilité », déclare Tal Rafailov, gestionnaire des systèmes de qualité chez Velcro Canada inc., l’entreprise qui a remporté le premier prix de 6 500 $ lors du défi. Les gagnants du défi « People Power Challenge » de 2016 ont été annoncés lors de la réception de réseautage annuelle du 1er décembre 2016. Bentall Kennedy, Colliers et le Zoo de Toronto figuraient également parmi les autres gagnants.

Le défi « People Power Challenge » auquel ont participé 12 entreprises, représentant plus de 10 000 employés, a mené à des résultats impressionnants pour les participants et l’environnement. Jennifer Taves, gestionnaire de projets, Communications et engagement, chez Partners in Project Green révèle que plus de 16 000 promesses de don pour des mesures environnementales ont été obtenues dans le cadre du défi et plus de 2 000 suggestions de projets verts ont été soumises par les employés. Au cours du défi, 379 projets de durabilité ont été réalisés avec 143 suggestions d’employés. Le repositionnement des flux de déchets, des installations de supports à vélos et la réduction de l’utilisation d’énergie faisaient partie des projets.

Une nouveauté du défi 2016 : les participants pouvaient collaborer dans le cadre de projets de durabilité. Par exemple, Velcro Canada inc. a visité Canadian Tire pour apprendre comment cette entreprise recycle et gère les déchets dans son centre de distribution, alors que la Ville de Mississauga s’est associée avec l’Office de protection de la nature de Toronto et de la région pour organiser un évènement pour 75 nouveaux arrivants au Canada.

Mme Taves remarque que des promesses de don de plus en plus importantes sont obtenues année après année depuis que le programme a été lancé. En 2016, le programme a obtenu 16 337 promesses de don pour des mesures environnementales, 2 011 bonnes idées vertes et a réalisé 379 projets, dont 74 provenaient directement d’idées vertes soumises par les employés. Ces nombres représentent des augmentations de 70 pour cent, de 82 pour cent et de 51 pour cent respectivement, par rapport aux résultats de 2015. De plus, l’application Nudge Rewards demeure un outil puissant pour l’engagement. Les participants obtiennent un taux d’engagement de 74 pour cent avec l’application, ce qui est nettement supérieur au taux d’engagement habituel de 25 pour cent observé avec les courriels traditionnels.

Velcro Canada inc., a participé au défi au cours des quatre dernières années et a gagné le premier prix trois fois. Tal Raifalov mentionne que le défi « a un effet boule de neige auprès des employés et s’améliore chaque année ».

Au fil des ans, les employés de Velcro Canada inc. ont fait 7 620 promesses de don et 105 suggestions qui ont mené à la mise en place de 23 projets. Ils ont également participé à 80 initiatives avec d’autres concurrents. Pour sensibiliser les personnes à cet évènement, l’entreprise a utilisé activement les médias sociaux pour amplifier l’histoire, a élaboré 34 études de cas, a organisé des évènements de sensibilisation pour 6 employés, et a utilisé 254 ressources éducatives et a mobilisé les employés au moyen de cinq prix d’encouragement.

Tal Rafailov affirme que le défi « People Power Challenge » « nous fournit les outils nécessaires pour atteindre les cibles de notre système de gestion environnemental actuel ». Les suggestions des employés de Velcro Canada inc. ont mené à la réalisation d’initiatives comme les repas sans déchets, la participation au transport Smart Commute de Brampton et un système d’éclairage DEL, avec une incitative du programme Énergiconomies, qui permettront de réaliser des économies annuelles atteignant près de 446 000 kilowattheures (kWh).

Les inscriptions au défi « People Power Challenge » 2017 qui se déroulera du 17 avril au 15 septembre, sont maintenant ouvertes. Les organismes qui remportent le plus de points au défi se verront offrir les mêmes prix de groupe et d’employé intéressants. De plus, PPG ajoutera une nouvelle taille de catégorie, pour laquelle six entreprises seront récompensées en 2017.

Mme Taves affirme que PPG mesurera cette année l’impact des activités du défi par lesquelles des promesses de don seront associées à des paramètres. Des minidéfis seront intégrés au grand défi, ce qui permettra aux concurrents de participer à des campagnes environnementales et de mobilisation plus petites.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer par courriel avec Jennifer Taves à l’adresse jtaves@trca.on.ca ou visiter le site Web People Power Challenge www.partnersinprojectgreen.com/your-needs/engagement/people-power-challenge/ (en anglais seulement).

Le portefeuille du projet COSIA 2016 établit le profil du développement des technologies environnementales de pointe dans le secteur des sables bitumineux

« Nous concevons et mettons à l’essai des technologies de pointe et nous sommes les chefs de file de l’économie réelle basée sur l’innovation en nous appuyant sur l’avantage mondial en matière de ressources que nous procurent les sables bitumineux », affirme Dan Wicklum, président-directeur général de la Canada’s Oil Sands Innovation Alliance (COSIA). Le rapport récemment publié par l’organisme fournit des détails sur les technologies novatrices relatives à la cible de COSIA qu’est l’amélioration de la performance environnementale des sables bitumineux d’Alberta.

Le portefeuille de projets de COSIA représente quatre domaines environnementaux prioritaires, les gaz à effet de serre, les terres, l’eau et les résidus. Pour chaque domaine prioritaire, COSIA prend des décisions d’investissement, du concept d’une idée, au développement, à la démonstration, au déploiement et à la commercialisation.

Le domaine environnemental prioritaire des gaz à effet de serre comprend plusieurs projets de rendement énergétique dans le secteur de l’exploitation et de l’extraction minière et les secteurs in situ des sables bitumineux.

Pour un projet de ce genre, il est nécessaire d’adapter la technologie des échangeurs thermiques afin de capturer la chaleur excédentaire provenant du processus de traitement des mousses associé à l’exploitation à ciel ouvert. La chaleur récupérée préchaufferait les flux d’eaux recyclés, ce qui diminuerait la consommation de gaz naturel et donc les émissions de gaz à effet de serre. La phase II du projet, dirigé par Shell, est en cours et concerne la fonction des échangeurs thermiques à plaque Alfa Laval ayant une ouverture pour plaque commerciale dans un environnement opérationnel. Des versions de la technologie à grande échelle seront également mises à l’essai.

Dans le cadre d’un autre projet, Cenovus et d’autres entreprises membres de la COSIA ont entrepris un projet pilote de 1,4 mégawatt (MW) sur les piles à carbonate fondu (MCFC) dans une installation d’exploitation des sables bitumineux. Ce projet s’appuie sur un projet pilote de 200 kilowatts (kW) réalisé à l’Université de Calgary qui illustrait le potentiel des MCFC pour capter le CO2 produit par le gaz naturel consommé lors des opérations. La technologie de la MCFC a le potentiel de capter jusqu’à 90 pour cent des émissions de CO2, tout en générant de l’énergie.

Nexen, en collaboration avec d’autres entreprises, a élaboré un modèle de schéma de traitement interactif pour les bilans massiques et énergétiques pour toute installation de traitement in situ. L’application sur le Web, qui est déjà offerte aux membres de la COSIA et ses membres associés, permet de quantifier les avantages des différentes technologies envisagées. Le modèle peut calculer l’indicateur de rendement clé (IRC) comme la consommation d’essence, les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’eau d’appoint, tout en permettant aux utilisateurs d’ajouter ou de retirer des éléments pour les opérations modèles comme la capture de carbone, la compression du CO2 et différentes configurations de chaudière.

Un quatrième projet, mené par Devon et Cenovus, est maintenant à l’étape III et cherche à capturer la chaleur perdue provenant du drainage par gravité au moyen de vapeur pour la transformer en chaleur ou en électricité de valeur supérieure. La faisabilité de deux technologies prometteuses, les caloducs d’AMS Energy et le LUVO de Heat Matrix, sera évaluée et des modélisations énergétiques pour la matrice d’AMS seront effectuées. Il sera peut-être nécessaire ensuite de réaliser une étude de faisabilité pour une de ces deux technologies.

À ce jour, les entreprises membres de la COSIA ont mis en commun 936 technologies et innovations distinctes dont les coûts de développement s’élèvent à plus de 1 325 millions de dollars. Pour de plus amples renseignements sur la COSIA et ses domaines environnementaux prioritaires, visitez le www.cosia.ca (en anglais seulement).

BC Hydro dévoile des changements à ses dirigeants du programme de gestion de l’énergie

BC Hydro poursuit son Programme pour les chefs de file de la gestion énergétique en y apportant des changements importants pour 2017 et 2018. Le programme comprend un Financement accordé pour une étude énergétique, un Financement accordé pour la mise en œuvre d’un projet, et des Incitatifs financiers en matière d’économie d’énergie pour les entreprises (sites en anglais seulement). Ces programmes de financement sont conçus pour aider à diminuer les obstacles liés aux projets de rendement énergétique électrique.

Les projets qui répondent déjà aux critères du programme et qui font partie de la liste d’attente opérationnelle de l’installation demeurent admissibles, alors que ceux qui ne font pas partie de la liste d’attente peuvent soumettre leur candidature aux programmes de financement ou d’incitatifs financiers qui ne sont pas entièrement souscrits.

Les clients de comptes-majeurs ayant un gestionnaire de l’énergie financé par BC Hydro peuvent faire une demande pour recevoir un financement pour une étude énergétique jusqu’au 31 mars 2017, ou avant si le financement devient entièrement souscrit avant cette date. Au début du mois d’avril 2017, le financement pour une étude énergétique sera uniquement offert aux clients ayant un gestionnaire énergétique financé par Hydro impliqué dans une stratégie de gestion de l’énergie.

Les grandes entreprises clientes ayant un gestionnaire de comptes-majeurs de BC Hydro déjà en attente pour un financement pour la mise en œuvre d’un projet et pour des incitatifs financiers en matière d’économie d’énergie pour les entreprises peuvent poursuivre tant que les critères d’admissibilité sont atteints.

En date de janvier 2017, les clients de comptes-majeurs n’ayant pas de gestionnaire énergétique financé par BC Hydro peuvent recevoir des incitatifs financiers en matière d’économie d’énergie pour les entreprises pour des projets qui doivent être terminés en 2018.

Au début de l’exercice 2018, seules les demandes pour recevoir un Financement accordé pour la mise en œuvre d’un projet provenant d’organismes ayant un gestionnaire de comptes-majeurs financé par BC Hydro et un gestionnaire de l’énergie financé par BC Hydro seront retenues pour les nouveaux projets. De plus, en 2018, il y aura des plafonds annuels pour les incitatifs remis aux clients pour tous les nouveaux projets ayant reçu un Financement accordé pour la mise en œuvre d’un projet et des incitatifs financiers en matière d’économie d’énergie pour les entreprises.

Communiquez avec votre gestionnaire de comptes-majeurs ou appelez le Service de dépannage pour entreprises au 604-522-4713 dans la Vallée du bas Fraser ou au 866-522-4713 pour en apprendre davantage.

Cours gratuits sur le logiciel INTÉGRATION

Acquérez de l’expérience pratique avec le puissant logiciel d’intégration de processus INTEGRATION de RNCan en suivant le cours de formation qui sera offert prochainement. Dans le cadre de ce cours gratuit d’une demi-journée, les participants apprendront comment utiliser des techniques d’intégration de processus dans des usines industrielles complexes et économiser potentiellement 10 à 30 pour cent d’énergie.

Pour de plus amples renseignements, visitez le http://www.rerinfo.ca/IntegrationTraining.html (en anglais seulement) ou communiquez avec Michael Ross à l’adresse michael.ross@rerinfo.ca.

Nouveaux Leaders du PEEIC

Secteur du ciment

Lafarge Canada Inc.

  • Mississauga, (Ontario)
  • Bath, (Ontario)
  • Brookfield, (Nouvelle-Écosse)
  • Calgary, (Alberta)
  • Exshaw, (Alberta)
  • Pointe-Claire, (Québec)
  • Richmond, (Colombie-Britannique)
  • Saint-Constant, (Québec)
  • Thunder Bay, (Ontario)
  • Woodstock, (Ontario)

Secteur des produits chimiques

INEOS Canada Partnership – Joffre (Alberta) (en anglais seulement)

Secteur des produits pétroliers

McAsphalt Industries Ltd. – Hamilton, (Ontario) (en anglais seulement)
T.J. Pounder – Brampton, (Ontario)
Pavex Ltée – Saint-Félicien, (Québec)

Secteur de la fabrication générale

CGC inc. – Montréal (Québec)
Novatech Canada inc. – Sainte-Julie (Québec)

Secteur de la fabrication de matériel de transport

Pratt & Whitney Canada Corp. – Mississauga (Ontario)

Calendrier des événements

Appel d’idées d’articles

Votre entreprise a-t-elle adopté, avec succès, des mesures d’efficacité énergétique que vous aimeriez faire connaître aux lecteurs de L’Enjeu PEEIC? Proposez-nous vos idées d’article : communiquez avec Jocelyne Rouleau à l’adresse jocelyne.rouleau@canada.ca.

Si vous avez besoin de plus amples renseignements sur un article ou un programme, veuillez également communiquer avec Mme Rouleau à l’adresse courriel susmentionnée.

Pour modifier vos coordonnées, mettre fin à votre abonnement ou vous abonner à notre publication pour les bâtiments commerciaux, institutionnels et du gouvernement fédéral L’Enjeu : Bâtir l’efficacité énergétique, allez à la page Abonnez-vous. Si vous avez de la difficulté à accéder à cette page, envoyez un courriel à l’adresse info.ind@rncan-nrcan.gc.ca.

2016

Volume 20, numéro 11 et 12

Table des matières

Prix de leadership de la gestion de l’énergie du groupe ministériel sur l’énergie 2017 –  la date de soumission de candidature prolongée jusqu’au 14 février

Le groupe ministériel sur l’énergie a lancé son Prix de leadership de la gestion de l’énergie du groupe ministériel sur l’énergie récompense les organisations ayant fait preuve d’un leadership exceptionnel dans la gestion de l’énergie, et vise à mieux faire connaître les avantages des systèmes de gestion de l’énergie.

Le groupe ministériel sur l’énergie est un forum mondial ayant pour vision de faire progresser l’énergie propre afin d’appuyer les objectifs climatiques à l’échelle des organisations, du pays et du monde. Les huit rencontres du groupe ministériel sur l’énergie (CEM8) auront lieu en Chine en 2017, et feront honneur aux gagnants de ces prix prestigieux. L’événement annuel attire des dirigeants en matière d’énergie propre provenant des quatre coins du monde, ainsi que les ministres de l’énergie des pays impliqués dans le groupe ministériel sur l’énergie. 

Les organisations ayant une certification ISO 50001 actuelle et vérifiée par une tierce partie sont admissibles à se joindre à la compétition. Les entreprises ou les installations des secteurs public, commercial et industriel qui participent doivent soumettre une étude de cas qui explique l’expérience en matière de gestion de l’énergie de l’organisation, ainsi que ses avantages.

Les candidatures gagnantes recevront le Prix d’excellence de la gestion de l’énergie du groupe ministériel sur l’énergie propre. De plus, chaque candidature admissible recevra un Prix de la perspective de la gestion de l’énergie. Les soumissions sont classées et évaluées par un jury de spécialistes international en gestion de l’énergie.

Les soumissions les mieux classées de chaque pays seront également communiquées aux gouvernements appropriés. Encore une fois cette année, le Canada travaille en partenariat avec le groupe ministériel sur l’énergie afin d’offrir des prix nationaux.

Toutes les soumissions admissibles seront affichées sur le site Web du groupe ministériel sur l’énergie afin de décrire les nombreux avantages dont on peut bénéficier avec la mise en œuvre de la norme ISO 50001. Avec la mise en œuvre à grande échelle de la norme, on s’attend à ce que les secteurs de l’industrie et des services soient en mesure de réduire la consommation énergétique cumulativement de 62 exajoules d’ici 2030. Cela permettrait d’économiser plus de 600 G$ et d’éviter 6 500 mégatonnes d’émissions de CO2

Les soumissions doivent être envoyées d’ici le 14 février 2017; pour de plus amples renseignements et pour accéder à des modèles d’étude de cas, veuillez visiter la page Prix de leadership de la gestion de l’énergie 2017 (en anglais seulement).

La mine de diamants Ekati de Dominion Diamond regorge d’initiatives écoénergétiques

« Dominion Diamond reconnaît l’incidence qu’a le changement climatique sur le paysage nordique. Nous nous employons à prendre des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et à améliorer l’efficacité énergétique », déclare Brendan Bell, PDG de Dominion Diamond Corporation.

Dominion Diamond possède et exploite la mine Ekati, et détient 40 pour cent de la mine Diavik, toutes deux situées dans les Territoires du Nord-Ouest, à 300 kilomètres au nord-est de Yellowknife. Leader du PEEIC dans le secteur minier, la mine a officiellement commencé à être exploitée en octobre 1998. Elle emploie plus de 1 090 personnes à temps plein ainsi que d’autres prestataires pour un total de 1 820 employés. La mine Ekati fonctionne 24 heures par jour (généralement par quarts de 12 heures), 365 jours par an.

L’entreprise a lancé de nombreuses initiatives écoénergétiques à la mine Ekati. Par exemple, la vitesse des ventilateurs d’aérage a été réduite durant les mois hivernaux pour s’adapter au niveau d’activité minière souterraine, permettant ainsi à l’entreprise d’économiser environ trois quarts de million de litres de carburant diesel par an.

La société a élaboré un système officiel de gestion de l’énergie (SGE) qui implique la création d’un comité directeur et le suivi de la consommation d’énergie ainsi que la présentation de rapports sur celle-ci. Ce SGE est essentiel à la mise en œuvre d’un nouveau système d’information sur la gestion de l’énergie (SIGE) à la mine Ekati. Cette priorité de l’entreprise en 2017 permettra à la mine de surveiller la consommation d’énergie et de cerner les possibilités d’amélioration.

Une récente campagne de sensibilisation des employés a aidé à démontrer que des changements comportementaux simples peuvent permettre de réduire considérablement la consommation d’énergie et l’impact environnemental. La campagne a donné lieu à de nombreuses suggestions d’employés, y compris l’installation d’une minuterie dans toutes les toilettes du camp principal. Cette idée à forte incidence a donc subséquemment été mise en œuvre.

L’éclairage dans le camp principal ainsi que dans les bureaux a été remplacé par des lumières DEL. Environ 4 000 tubes fluorescents ont été remplacés pour diminuer la consommation de carburant diesel de 166 000 litres par an, ainsi que pour réduire les coûts d’entretien.

La chaleur résiduelle des groupes électrogènes diesel de la centrale est récupérée pour préchauffer le glycol circulant dans les chaudières principales afin d’assurer le chauffage de toutes les installations. Cela a réduit la consommation de diesel des chaudières du camp principal.

Dominion Diamond a également amélioré son efficacité et réduit ses émissions de manière considérable en utilisant des trains routiers, qui consistent en la combinaison d’un tracteur de transport routier et d’une remorque motorisée, pour le transport de minerais.

M. Bell indique que Dominion Diamond a été la première mine nordique à composter une part importante de ses déchets après la mise en service d’une unité industrielle de compostage en 2015. Cette simple initiative pourrait permettre de réduire la consommation de diesel de la mine de 250 000 litres chaque année et éviter d’émettre jusqu’à 680 tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

L’entreprise étudie de nombreux autres projets, parmi lesquels des possibilités de réduction de la demande de chauffage généré par les chaudières, un programme de gestion des véhicules tournant au ralenti, l’optimisation de l’air comprimé, la préservation de l’eau et le remplacement de l’éclairage des camions de transport souterrains par un système DEL. La société examine également des possibilités liées à l’énergie éolienne, aux panneaux solaires, aux granules de bois et aux autres formes d’énergie de remplacement.

« Nous nous réjouissons à l’idée de bénéficier des enseignements de la réussite des initiatives énergétiques lancées ailleurs au Canada », déclare M. Bell. « Faire partie du PEEIC permettra à Dominion Diamond d’obtenir un appui pour les évaluations relatives à l’efficacité énergétique et d’avoir accès à des outils d’économie d’énergie. »

Onze établissements canadiens de IBM certifiés ISO 50001

« La certification ISO 50001 de nos établissements vient confirmer la position de chef de file d’IBM dans le domaine environnemental », déclare Nathalie Christen, directrice des affaires environnementales, de la gestion des produits et de l’énergie à IBM Canada. De plus, Mme Christen indique que le système de gestion de l’énergie d’IBM à l’échelle mondiale a été aligné sur cette norme internationalement reconnue pour démontrer sa conformité.

« Très tôt, IBM a identifié ses 100 sites les plus énergivores dans le monde », précise Mme Christen. Onze d’entre eux sont situés au Canada et respectent désormais la norme ISO 50001. Ces établissements avaient déjà reçu la certification ISO 14001 dans le cadre du système mondial de gestion environnementale (WW EMS) de la société et le programme de gestion de l’énergie (EnMP) faisait déjà partie intégrante de ce système. « La certification relève de notre processus d’amélioration continue à l’échelle de l’entreprise et elle promeut également la mobilisation des employés en faveur de l’efficacité énergétique au sein des sites », note Mme Christen.

Elle décrit la chronologie d’obtention de la certification ISO 50001 pour les établissements canadiens d’IBM. Le système mondial de gestion environnementale d’IBM a été certifié pour la première fois en 2011. Peu après, l’usine de fabrication d’IBM et le Centre d’activités de recherche et développement, situé au C2MI à Bromont (Québec), ont été certifiés en février 2013. Depuis lors, l’entreprise a transformé ses sites restants pour les rendre conformes à la norme. Les sites, qui font partie d’IBM Canada, comprennent des centres de données, des laboratoires de développement de logiciel et des bureaux qui ont tous reçu la certification ISO 50001 en novembre 2015.

Les projets d’économies d’énergie sont contrôlés de manière régulière dans les différents sites. Un tableau de bord de gestion de l’énergie indique le taux d’économie d’énergie et mesure les indicateurs de rendement clés. Parmi les nombreuses initiatives lancées par IBM Canada, on trouve la mise en œuvre d’un plan stratégique d’efficacité énergétique bisannuel qui couvre tous les sites. En outre, les spécialistes en énergie d’IBM ont élaboré des listes de vérification énergétique qui visent à optimiser l’efficacité opérationnelle et des bâtiments. Mme Christen indique que des audits énergétiques sont également effectués. De plus, les réussites et les leçons apprises des établissements sont communiquées aux autres sites et unités opérationnelles.

À l’usine de Bromont, un projet pilote de mise en œuvre d’un système d’information sur la gestion de l’énergie (SIGE) est en cours, en collaboration avec Hydro-Québec. Ce projet recueillera des informations sur l’énergie provenant du vaste système de compteurs associé au système de contrôle de la fabrication. Ce projet pilote pourrait servir de modèle de mise en œuvre d’un SIGE au sein des autres sites.

« Nous utilisons également des données analytiques pour accroître l’efficacité de nos processus », déclare Mme Christen, alors qu’elle présente le logiciel TRIRIGA développé par IBM; logiciel qui intègre des systèmes de contrôle existants ainsi que leur infrastructure de compteurs. Le logiciel analyse les données énergétiques horaires pour détecter des anomalies dans la consommation d’énergie, pour lesquelles il émet des alertes.

Mme Christen indique que l’objectif d’IBM Canada goal est d’atteindre une cible de 4 pour cent d’économies d’énergie annuelles pour ses sites les plus énergivores. Elle précise que les sites détenteurs de la certification ISO 50001 sont sur le point d’atteindre cet objectif à l’échelle mondiale, et l’accent est mis à court terme sur les sites de manière individuelle.

Des ateliers renforcent les capacités de gestion de systèmes à air comprimé

En octobre 2016, l’Excellence in Manufacturing Consortium (EMC), en partenariat avec RNCan et le PEEIC, a commandité la formation Compressed Air Challenge© au Magna Training Centre de Brampton, en Ontario. Ron Marshall, vérificateur en chef à Marshall Compressed Air Consulting et Joe Ghislain, cadre supérieur à Ford Motor Company, ont animé les ateliers. La formation Compressed Air Challenge est issue d’une collaboration volontaire étatsunienne entre des utilisateurs industriels, des fabricants, des distributeurs, des associations, du personnel d’exploitation d’installation, des conseillers, des organismes étatiques de recherche et de développement, des organisations dédiées à l’efficacité énergétique et des services publics qui sont déterminés à faire comprendre les avantages d’une gestion intelligente de l’air comprimé.

« Les ateliers nous ont permis d’augmenter nos connaissances sur les systèmes d’air comprimé en nous présentant de nouveaux outils et des pratiques exemplaires qui peuvent être intégrés dans le processus que nous entretenons pour nos clients », déclare Harpreet Dhillion, gestionnaire de l’énergie certifié chez SNP-TECH, qui est actuellement gestionnaire de l’énergie intégré à l’usine Fiat Chrysler Automobiles de Windsor, en Ontario. M. Dhillon faisait partie des nombreux participants aux ateliers axés sur la gestion de l’air comprimé, à savoir l’atelier d’une journée sur les principes fondamentaux des systèmes d’air comprimé et le cours de deux jours sur la gestion avancée des systèmes d’air comprimé.

Michael O’Meara, gestionnaire de programmes dans le service des mesures énergétiques et environnementales à Magna International, indique que la formation et la sensibilisation sont des éléments clés de l’amélioration de la gestion de l’énergie dans les secteurs des transports et de fabrication d’équipements. Les formations ciblant des systèmes énergétiques communs, tels que les ventilateurs, les moteurs et les pompes, ont permis de faire progresser la gestion de l’énergie dans l’industrie. La compétence accrue des ingénieurs et opérateurs dans les systèmes d’air comprimé améliorerait davantage l’efficacité énergétique des établissements.

L’atelier sur les principes fondamentaux a accueilli 21 participants, dont des membres du personnel travaillant directement sur le système d’air comprimé d’un établissement, des chargés de maintenance, du personnel environnemental, des membres d’équipes de gestion de l’énergie et des ingénieurs. L’atelier sur la gestion avancée a accueilli 19 participants qui étaient directement responsables d’un système d’air comprimé au quotidien.

M. Marshall précise que les deux cours ont été conçus pour « sensibiliser les gens au coût élevé de génération et de consommation (d’abus) de l’air comprimé et aux possibilités de réduction de ce coût ». Parmi les sujets évoqués, on peut citer l’élaboration et l’utilisation d’un profil du système, la mise en œuvre d’un programme d’entretien de système, la valeur de la récupération de chaleur ainsi que la préparation et la « vente » de l’analyse de rentabilisation des projets d’amélioration de l’air comprimé à la direction.

Les participants des deux ateliers ont découvert de nombreux outils et ont fait part de leurs expériences pouvant être appliquées aux systèmes d’air comprimé dans leurs propres sites. Bruce Ratzlaff, de Applied Compression Systems, signale qu’il a recueilli un certain nombre d’idées sur la conception et le dépannage de systèmes d’air comprimé et ajoute que le réseautage lors de l’atelier était également apprécié.

M. Dhillon, pour sa part, mentionne que l’atelier l’aidera à mettre en œuvre un projet d’efficacité énergétique concernant l’offre et la demande des systèmes d’air comprimé et à résoudre les problèmes quotidiens liés à l’efficacité énergétique des systèmes d’air comprimé.

« Les cours ont donné aux gens de multiples occasions de partager les problèmes et leurs expériences,” indique M. O’Meara. M. Marshall en convient et précise que les commentaires formels et informels sur les ateliers indiquent que les participants comprennent désormais mieux les systèmes d’air comprimé et la manière dont ils peuvent améliorer leur gestion afin d’effectuer des économies d’énergie.

Prochains ateliers de la formation Compressed Air Challenge

L’Institut canadien de formation en énergie (CIET) propose deux ateliers à Toronto en collaboration avec la formation Compressed Air Challenge : Un atelier d’une journée sur les principes fondamentaux des systèmes d’air comprimé le 11 avril et un cours de deux jours sur la gestion avancée des systèmes d’air comprimé le 12 avril. (en anglais seulement)

Cliquez sur les liens suivants pour obtenir de plus amples renseignements et pour vous inscrire :
11 avril : http://cietcanada.com/events/cac-fundamentals-april-2017/
12 avril : http://cietcanada.com/events/cac-advanced-april2017-2/

Augmentation du nombre de fabricants d’éléments de maisons passives

« La croissance de l’industrie des maisons passives au Canada, et plus particulièrement en Colombie-Britannique, a été considérable. Dans notre province; nous avons désormais accru la sensibilisation, formé des professionnels et établis des projets de démonstration fructueux qui peuvent servir à encourager d’autres territoires à étudier cette solution écoénergétique », déclare Matheo Durfeld, PDG de BC Passive House.

BC Passive House, qui est située à Pemberton, en Colombie-Britannique, est une entreprise de préfabrication qui conçoit et fabrique des systèmes de panneaux de construction à rendement élevé, des panneaux de structure spéciaux, des systèmes hybrides ainsi que des éléments de structures en bois massif, et qui construit des maisons passives. L’entreprise a reçu 1,4 million de dollars de financement de la part du programme d’investissements dans la transformation de l’industrie forestière (ITIF) de RNCan pour l’élaboration d’un processus de fabrication de systèmes de panneaux qui respectent la norme sur les maisons passives, qui est une des normes d’énergie résidentielle les plus rigoureuses du monde.

Les bâtiments qui respectent cette norme stricte ont une empreinte écologique jusqu’à 90 pour cent plus petite et des coûts d’énergie jusqu’à 90 pour cent plus faibles que les autres bâtiments. Il existe environ 60 000 unités résidentielles et non résidentielles qui ne sont pas certifiées et plus de 14 000 qui sont certifiées conformément à la norme sur les maisons passives à l’échelle mondiale. Il existe également 32 000 maisons passives non certifiées, qui sont pour la plupart situées en Allemagne et en Autriche.

L’usine de fabrication de M. Durfeld est la première du genre en Amérique du Nord et elle permettra à l’entreprise de promouvoir la norme sur les maisons passives et ses méthodes de construction écoénergétique et durable qui utilisent des matériaux de construction novateurs en bois originaires du Canada. De plus, cette installation est l’exemple même d’un rendement énergétique élevé et démontre l’efficacité du bois dans les bâtiments ordinaires.

Par exemple, les bureaux en mezzanine du site, les espaces auxiliaires et la salle d’exposition ont été conçus pour respecter la norme sur les maisons passives. Les économies d’énergie prévues avec ce type de construction par rapport aux bâtiments traditionnels respectant les codes peuvent atteindre environ 9 400 kilowatts-heures (kWh) par an.

Parmi les autres caractéristiques du site, on trouve une chaudière alimentée au bois qui utilise les déchets de bois générés par le processus de fabrication pour procurer du chauffage au moyen d’un système de chauffage par rayonnement intégré au plancher, ce qui pourrait permettre à l’entreprise d’économiser environ 47 000 kWh/an sur ces coûts de chauffage. De plus, M. Durfeld indique que l’entreprise applique une approche privilégiant le bois, ce qui lui a permis d’éviter d’émettre environ 365 tonnes métriques de CO2.

L’ITIF a également versé 900 000 $ à Dynamic Windows and Doors pour élaborer les premiers systèmes de fenêtres et de portes passives en bois fabriquées au Canada. Le processus de fabrication novateur du site de Dynamic à Abbotsford, en Colombie-Britannique, permet aux propriétaires d’acheter des fenêtres et des portes hautement écoénergétiques qui respectent la norme volontaire sur les maisons passives tout en soutenant le secteur forestier canadien et en créant de nombreux emplois permanents. Avec cet investissement, Dynamic a été en mesure d’élaborer une chaîne de production capable d’usiner et de reproduire des éléments conformément aux hauts niveaux de précision et de reproductibilité exigés par la norme sur les maisons passives.

BC Passive House et Dynamic viseront à promouvoir les avantages des maisons passives et à aider le secteur forestier du Canada à devenir des fabricants de produits de grande valeur.

Nouveaux Leaders du PEEIC

Secteur des produits pétroliers

McAsphalt Industries Ltd.
– Eastern Passage, Nouvelle Écosse
– Montreal-Est, Québec
– North Bay, Ontario
– Oshawa, Ontario
– Ottawa, Ontario
– Sturgeon County, Alberta
– Valleyfield, Québec

Secteur de la production d’hydrocarbure en amont

Inter Pipeline Ltd. – Cochrane, Alberta (en anglais seulement)

Calendrier des événements

Appel d’idées d’articles

Votre entreprise a-t-elle adopté, avec succès, des mesures d’efficacité énergétique que vous aimeriez faire connaître aux lecteurs de L’Enjeu PEEIC? Proposez-nous vos idées d’article : communiquez avec Jocelyne Rouleau à l’adresse jocelyne.rouleau@canada.ca.

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Volume 20, numéro 10

Table des matières

Le groupe de travail du secteur de la sidérurgie du PEEIC accueille une nouvelle présidente

Photo d’Aleksandra Pogoda

Aleksandra Pogoda, présidente du groupe de travail du secteur de la sidérurgie du PEEIC et directrice de l’environnement à l’Association canadienne des producteurs d’acier (ACPA).

Le Programme d’économie d’énergie dans l’industrie canadienne (PEEIC) accueille Aleksandra Pogoda en tant que nouvelle présidente du groupe de travail du secteur de la sidérurgie. Mme Pogoda est actuellement directrice de l’environnement à l’Association canadienne des producteurs d’acier (ACPA), l’association professionnelle nationale de l’industrie représentant les principaux producteurs d’acier et fabricants de tubes et de tuyaux au Canada.

Mme Pogoda est devenue présidente en mai 2016 et est enthousiaste à l’idée de collaborer. « Je suis impatiente de travailler avec des experts de l’énergie au sein de l’industrie et du gouvernement, et de tirer des leçons de cette collaboration », déclare Mme Pogoda. « Je vois le rôle de présidente comme le lien entre le PEEIC et l’industrie canadienne de la sidérurgie. » Elle ajoute qu’elle espère travailler avec les membres du groupe de travail pour élaborer des plans d’action visant à améliorer l’efficacité énergétique dans l’ensemble du secteur de la sidérurgie.

Mme Pogoda bénéficie d’une grande expérience. Elle a en effet travaillé sur des portefeuilles de diligence raisonnable environnementale et de remise en état, et connaît bien la législation et les exigences environnementales provinciales. Son poste actuel de directrice de l’environnement à l’ACPA lui permet d’exploiter son savoir et son expertise.

Tout en sachant que la production d’acier est un secteur à haute consommation énergétique, l’électricité étant l’un des coûts des facteurs de production les plus élevés après la main-d’œuvre, Mme Pogoda comprend que la gestion efficace de l’énergie est essentielle au maintien de la compétitivité du secteur. Elle ajoute que le PEEIC peut aider des organismes de ce secteur, entre autres, à transformer leur consommation d’énergie de manière proactive. « Le PEEIC peut être particulièrement utile pour permettre à l’industrie de réduire ses coûts, d’améliorer son efficacité énergétique, et de réduire ses émissions de GES. »

Mme Pogoda voit le PEEIC comme un élément essentiel de la transition du Canada vers une économie à faible production de carbone. Elle indique qu’il offre un forum de concertation pour que le gouvernement et l’industrie collaborent en vue d’une conservation efficace de l’énergie. « Je crois que les efforts collectifs de l’organisme continueront de promouvoir l’efficacité énergétique et les améliorations des divers secteurs de l’industrie. »

L’engagement des employés récompensé à Farnell Packaging

Photo des employés de Farnell Packaging

Sur la photo (de gauche à droite) : Stephen MacDonald (EfficiencyOne, PDG), David Youd (Champion de l’énergie pour Farnell Packaging), Sheldon Hodder (contremaître à l’extrusion, Farnell Packaging), Debby Farnell Rudolph (vice-présidente directrice, Farnell Packaging), Carol MacCulloch (EfficiencyOne, membre du conseil).

« L’engagement de notre personnel est essentiel à notre réussite sur le plan environnemental », déclare Debby Farnell Rudolph, vice-présidente directrice de Farnell Packaging Limited. L’entreprise produit des emballages souples et se situe à proximité de Dartmouth en Nouvelle-Écosse. Elle a récemment célébré son obtention du prix d’engagement des Bright Business Awards, cinq prix décernés chaque année par Efficiency Nova Scotia. Cette récompense est due à la participation de l’entreprise au programme de gestion stratégique de l’énergie d’Efficiency Nova Scotia.

Mme Farnell Rudolph explique que l’entreprise a de longs antécédents de collaboration avec l’organisme, qui a soutenu certains de ses premiers projets d’efficacité énergétique. Danny Christensen, le gestionnaire de l’énergie de l’entreprise, indique que ces projets, menés depuis le début des années 1990, comprennent des mises à niveau du système d’air comprimé de l’installation, ainsi que des rénovations de l’éclairage et du système de refroidissement de l’eau.

Lorsqu’Efficiency Nova Scotia a proposé à Farnell Packaging de participer au programme de gestion stratégique de l’énergie, l’entreprise y a vu une excellente occasion qui correspondait parfaitement à la vision durable de l’entreprise. Cette dernière a mis en place une équipe de l’énergie, composée de membres de différents services, chargée de promouvoir la sensibilisation à la conservation de l’énergie, d’analyser les occasions d’économiser de l’énergie, et de diffuser des idées et renseignements en matière d’efficacité énergétique.

David Youd, technicien d’entretien de l’entreprise et champion de l’énergie, a joué un rôle central dans de nombreuses campagnes de sensibilisation à l’efficacité énergétique. « Nous sommes très heureux du niveau de mobilisation. La formation des employés est importante, et une fois que les membres du personnel comprennent la consommation d’énergie, ils font des efforts pour la réduire. »

L’arrêt des machines et de l’éclairage, ainsi qu’une réparation en temps opportun des fuites d’air comprimé ne sont que quelques mesures gratuites ou à bas coût qui ont été mises en place à la suite d’une augmentation de la sensibilisation à l’énergie de l’entreprise. M. Yaoud ajoute que l’énergie a été intégrée à tous les documents et toutes les descriptions d’emploi de l’entreprise. De plus, l’entreprise mène des « consultations énergétiques » visant à recueillir des idées créatives et novatrices auprès des employés, et récompense les bonnes idées d’économie d’énergie à l’aide de prix remis chaque mois.

Deux écrans affichant des mises à jour en matière d’énergie ont également été installés dans la réception et le coin-repas, afin de promouvoir la sensibilisation à l’énergie. Au cours de l’année passée, plusieurs ateliers d’efficacité énergétique ont également été organisés pour le personnel et la direction.

Mme Farnell Rudolph est extrêmement fière de la mobilisation du personnel de l’entreprise et remercie le programme de gestion stratégique de l’énergie pour cela, ainsi que pour les trois pour cents d’économies d’énergie annuelles réalisées l’année dernière. « La participation au programme a permis à l’entreprise de passer au niveau supérieur en matière de sensibilisation à l’énergie. »

Regardez la vidéo (en anglais seulement) de Farnell Packaging, lauréate du prix d’engagement, décrivant les réussites de l’entreprise en matière de gestion de l’énergie.

Cruickshank perçoit la conformité à la norme ISO 50001 comme un avantage compétitif à part entière

Cruickshank, une entreprise de construction de routes et de ponts basée en Ontario, est en voie d’obtenir la conformité à la norme ISO 50001 et Jason Makin, vice-président, Matériaux et logistique à Cruickshank, estime qu’être un Leader du PEEIC est très important pour atteindre cet objectif. Il indique que « les pratiques exemplaires partagées au sein de la communauté du PEEIC peuvent nous aider à améliorer nos procédés ».

L’entreprise est également chargée de l’entretien d’autoroutes, fournit des matériaux d’agrégat et des services d’infrastructure, et contribue à la protection des rivages fragiles. Elle exploite plusieurs installations en Ontario, notamment 18 gravières et carrières, trois usines d’asphalte et trois usines portables de trituration.

M. Makin explique que dans l’univers hautement compétitif de la construction de routes, la conformité à la norme ISO 50001 offre une occasion de réduire les coûts d’énergie et les émissions de GES. L’aventure d’efficacité énergétique de l’entreprise a commencé il y a deux ans, lorsque les employés ont commencé à consigner le temps mort de l’équipement. Depuis, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre avec succès, et selon M. Makin, « en ce qui concerne le temps mort de l’équipement, nous sommes passés de l’une des pires entreprises à l’une des meilleures ».

M. Makin explique que le fournisseur d’équipement lourd de l’entreprise, Toromont Cat, fournit à Cruickshank un résumé mensuel du temps mort de l’équipement, et établit un classement des entreprises concurrentes. « Cela nous permet de voir ce que nous avons accompli. » Depuis le début de cette initiative, les coûts en carburant et la dépréciation des machines ont connu une baisse importante.

C’est la campagne d’éducation et de sensibilisation des employés qui a permis d’atteindre cette réduction marquée. « Nous avons commencé à récompenser les temps morts réduits avec des t-shirts et des cartes Tim Horton. » Les opérateurs qui atteignaient un temps mort minimal étaient mentionnés dans le bulletin d’information de l’entreprise. De plus, des rapports sur les temps morts ont été mis à disposition de tous les niveaux de direction.

Cruickshank a mis en place beaucoup d’autres initiatives environnementales, notamment un programme E3 (Energy and Environment Every year - Énergie et Environnement chaque année) qui définit trois cibles pour le plan stratégique de l’entreprise visant à réduire la pollution et la consommation énergétique, tout en augmentant les bénéfices. L’entreprise a également lancé plusieurs initiatives écologiques au bureau, notamment des programmes de réacheminement des déchets, une interdiction des bouteilles d’eau, et l’achat de produits écologiques pour le bureau.

Des audits énergétiques réguliers ont mené à des rénovations de l’éclairage, et des mises à niveau de l’équipement et de l’isolation dans les bureaux et les usines de production. Les mises à niveau de l’isolation, par exemple, font économiser à l’entreprise 662 000 BTU par heure pendant la production d’asphalte. De plus, une génératrice de l’une des installations de Cruickshank a été remplacée par un système solaire photovoltaïque, et ce changement est prévu pour d’autres installations.

L’équipement lourd a été mis à niveau aux fins de rendement du carburant, les itinéraires ont été optimisés, des dispositifs de limitation de la vitesse ont été installés, et des programmes d’entretien et de suivi ont été mis en place.

Pour ses efforts en matière d’efficacité énergétique, Cruickshank a reçu le prix d’excellence de conservation 2013, décerné par la Cataraqui Conservation Foundation, et a été nommée parmi les 30 entreprises les plus écologiques de 2012 par le magazine Maclean. Selon M. Makin, l’entreprise fera bientôt partie des entreprises de travaux publics titulaires de la certification ISO 50001.

« Nous poursuivons nos efforts de suivi pour continuer d’apporter des améliorations à différents groupes d’équipement. Notre processus d’améliorations continues fait désormais partie de notre culture, et chacun en a fait une priorité », déclare M. Makin, ajoutant que le PEEIC aidera l’entreprise à déceler de nouvelles occasions d’économiser de l’énergie. 

Le programme de gestion de l’énergie électrique d’Hydro-Québec aide les entreprises à s’améliorer continuellement

Les grands consommateurs industriels d’électricité au Québec ont la possibilité de recevoir des incitations financières pour la mise en œuvre de systèmes de gestion de l’énergie électrique (SGEE) dans leurs installations. Josée Desnoyers, de l’équipe du programme Systèmes industriels offert aux clients d’Hydro-Québec, déclare que le volet du programme dédié aux SGEE met l’accent sur l’apport de changements culturels dans les organisations et sur le développement d’informations utiles sur la consommation en énergie afin de favoriser l’amélioration et l’optimisation continues de la productivité. « Outre le SGEE, nous offrons un ensemble varié d’aide au programme visant à répondre aux besoins de nos clients industriels en matière d’efficacité énergétique», indique-t-elle.

Le programme SGEE s’adresse aux entreprises dont les installations consomment plus de 750 000 $ d’électricité par an. Les entreprises peuvent présenter des projets visant à soutenir le mesurage en continue de la consommation d’électricité et à mettre en œuvre un SGEE.

Les participants au programme peuvent recevoir un financement allant jusqu’à 50 pour cent pour l’achat d’équipement et les coûts d’installation pour le mesurage en continu essentiel aux SGEE, le montant maximal étant de 75 000 $. Des financements semblables existent pour la mise en œuvre d’un SGEE. Leur montant maximal cumulé est de 150 000 $. Hydro-Québec accorde également 1 ¢/kWh d’économies annuelles lorsqu’une entreprise applique des mesures admissibles d’efficacité énergétique relatives à un projet de SGEE.

Douze entreprises de divers secteurs industriels participent actuellement au programme et dix autres ont fait part de leur intérêt pour celui-ci. Les entreprises participantes comprennent Domtar-Windsor et Waterville TG. Ils visent à mettre en œuvre une des pratiques de gestion systématique de l’énergie permettant des économies par du contrôle opérationnel.

L’usine de Domtar, située à Windsor, a mis en œuvre la première phase d’un projet de SGEE et a déjà constaté une diminution de deux pour cent de sa consommation d’énergie par unité produite en mettant en œuvre des mesures de contrôle. Dans le cadre de ce projet, Domtar-Windsor a élaboré la première politique énergétique de son usine et a étudié son bilan énergétique. L’entreprise prévoit mettre en œuvre un SGEE à l’échelle de l’usine dans le but de réduire sa consommation énergétique totale de trois pour cent par an.

Waterville TG est également impressionnée des résultats à court terme. Jusqu’à présent, l’entreprise a identifié pour 150 000 $ d’économies en consommation énergétique annuelle grâce à la mise en œuvre d’un SGEE. Les économies sont liées à la gestion des temps d’arrêt par des opérateurs de chaîne d’extrusion. L’installation possède déjà une culture d’efficacité énergétique qui se reflète par une participation active des employés, ce qui a permis de faciliter la mise en œuvre d’un SGEE. L’entreprise prévoit étendre le système d’information de gestion de l’énergie (SIGE) requis au SGEE pour les principaux consommateurs d’énergie électrique de l’installation.

Bien que le programme n’exige pas l’obtention de la certification ISO 50001, Madame Desnoyers indique qu’il impose des critères semblables, facilitant par la suite l’obtention de la certification par l’entreprise. Comme c’est le cas pour la certification ISO 50001, le programme SGEE d’Hydro-Québec demande aux participants de concevoir et de mettre en œuvre un plan de travail et d’exécution ainsi qu’une structure de soutien pour le SGEE, d’effectuer continuellement des mesures et d’évaluer les indicateurs de rendement.

Desnoyers déclare que les entreprises qui ont mis en œuvre un SGEE ont pris conscience du potentiel inexploité d’amélioration continue. « Quand vous faites du mesurage et que cela se traduit en information utile pour les intervenants en entreprise, ces derniers trouvent continuellement des possibilités d’amélioration. Un SGEE permet de mesurer, d’analyser, de présenter et d’utiliser systématiquement les informations sur l’énergie », conclut-elle.

Pour obtenir plus d’information sur le programme, veuillez visiter www.hydroquebec.com/affaires/efficacite-energetique/programmes/programmes-systemes-industriels/systemes-gestion-energie-electrique/.

Recherche sur l’opinion publique pour mesurer l’importance de l’efficacité énergétique dans les secteurs industriels et des bâtiments

L’Office de l’efficacité énergétique entreprend une recherche sur l’opinion publique pour mesurer, de façon quantitative, l’importance de l’efficacité énergétique dans les secteurs industriels et des bâtiments (incluant les sous-secteurs public, commercial et institutionnel) et de la reconnaissance d’une marque distinctive (ENERGY STAR, ISO 50001).

Léger Recherche Stratégie Conseil, a été engagé par l’office de l’efficacité énergétique (OEE) à Ressources naturelles Canada afin de diriger un court sondage (de 10 minutes). L’OEE enverra celui-ci au mois de janvier aux experts en énergie (par ex. ceux ayant l’autorité de prendre ou d’influencer des décisions en efficacité énergétique pour leur organisation) des secteurs industriels et des bâtiments.

La recherche tracera la sensibilisation et les attitudes envers l’efficacité énergétique et mesurera la sensibilisation sur les options et les avantages disponibles à l’adoption de pratiques en efficacité énergétique, y inclut la reconnaissance d’une marque distinctive telle « ENERGY STAR » pour l’industrie, et la reconnaissance de marque d’étiquette « ISO 50001 ».  Elle adressera les écarts par rapport aux renseignements et aux services en efficacité énergétique offerts par le Gouvernement du Canada.  Plus important encore, la recherche servira à éclairer le développement de programmes et d’initiatives ciblés, surveillera l’efficacité des programmes et, appuiera les activités d’évaluation de programme.

Les participants à la recherche seront sélectionnés d'une liste d’experts en énergie des secteurs industriels et des bâtiments. Si vous recevez le sondage Léger, veuillez le remplir et le soumettre dans le délai prévu.

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Appel d’idées d’articles

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Le nom et le symbole ENERGY STAR sont des marques de commerce déposées au Canada par l’Environmental Protection Agency des États-Unis et administrées par Ressources naturelles Canada qui en fait également la promotion.

Volume 20, numéro 9

Table des matières

Le groupe de travail du secteur de l’exploitation minière du PEEIC accueille un nouveau coprésident

Photo de Andrew Cooper

Andrew Cooper, coprésident du groupe de travail du secteur de l’exploitation minière du PEEIC et spécialiste de l’énergie chez New Gold Inc.

« Je crois en la valeur de la collaboration au sein des secteurs de l’industrie et entre ceux-ci », dit Andrew Cooper, nouveau coprésident du groupe de travail du secteur de l’exploitation minière du PEEIC et spécialiste de l’énergie à New Gold Inc. Il comprend les défis auxquels font face les sociétés minières en matière d’efficacité énergétique. Étant axé sur les solutions, il travaille dans le domaine de la gestion de l’énergie avec passion et enthousiasme.

M. Cooper a passé les derniers 24 ans de sa carrière dans les secteurs de l’exploitation minière, de la sidérurgie et de la pétrochimie à titre d’ingénieur électrique et  gestionnaire d’ingénierie. Pendant ses cinq années à New Gold, il a mis en œuvre un système d’information de gestion de l’énergie (SIGE) et a géré la certification et l’application de la norme ISO 50001 de l’entreprise en 2014, faisant d’elle la première en Amérique du Nord à accomplir cela. En 2015, M. Cooper a reçu le Prix du gestionnaire de l’énergie international de l’année 2015 de l’Association of Energy Engineers pour ses efforts.

C’est en s’impliquant dans le groupe de travail du secteur de l’exploitation minière qu’il espère apprendre les meilleures pratiques des autres industries et découvrir les occasions de conservation d’énergie financées par le gouvernement fédéral. Il veut également approfondir ses connaissances sur les défis auxquels font face les autres sociétés d’exploitation minière.

De plus, M. Cooper aimerait voir l’industrie de l’exploitation minière s’engager davantage en faveur de la « conservation au premier plan », et développer une meilleure compréhension à cet effet. Il prévoit promouvoir la considération de l’efficacité énergétique lors de la conception d’un projet minier et d’encourager l’adoption des systèmes de gestion de l’énergie. 

M. Cooper voit également les avantages d’une bonne relation de travail avec les services publics, et il sent que cela pourrait offrir des solutions aux problèmes de gestion de l’énergie au sein du secteur. Il veut encourager la collaboration entre l’industrie et les différentes organisations qui défendent l’amélioration en matière d’efficacité énergétique. « Je crois en ce qui est possible grâce à la collaboration et un effort ciblé. »

Le PEEIC accueille les nouveaux dirigeants des produits forestiers

« Faire partie d’un groupe qui s’implique dans la conservation de l’énergie est extrêmement précieux », dit Cecil Burns, gestionnaire de l’énergie à l’usine Weyerhaeuser de Kenora en Ontario, en parlant du récent virage de l’installation qui consiste à devenir un dirigeant du PEEIC dans le secteur des produits forestiers, de même que les installations à Vancouver et à Princeton en Colombie-Britannique.

« Devenir un membre du PEEIC s’aligne sur la philosophie de durabilité de Weyerhaeuser, qui repose sur une consommation d’énergie, une empreinte écologique et des émissions de GES réduites », dit M. Burns. Il ajoute qu’il apprécie également la disponibilité des cours de formation sur l’énergie, les ressources en ligne et les possibilités de réseautage offertes par le PEEIC.

Weyerhaeuser n’est pas nouvelle dans les initiatives d’efficacité énergétique et son usine de Kenora atteste l’engagement de longue date de l’entreprise envers la conservation de l’énergie. Les gestionnaires de l’usine de Kenora ont toujours été soucieux de conserver l’énergie et réaliser le suivi de la consommation énergétique depuis l’ouverture de l’installation en 2002. Un programme de conservation de l’énergie officiel qui ciblait certains carburants a été mis en œuvre en 2008, dit M. Burns. Chaque type de carburant (biomasse, électricité, diesel, gaz naturel et propane) a un champion qui aide à établir des projets de réduction de la consommation afin de respecter les objectifs de l’entreprise.

En 2010, l’usine de Kenora était la première à être approuvée pour le Programme de réduction des tarifs d’énergie pour le secteur industriel du Nord (PRTESIN), ce qui a nécessité un plan de gestion de l’énergie officiel. « Nous avons participé au programme et, depuis ce jour, nous avons élaboré notre plan de gestion de l’énergie. »

M. Burns souligne que l’usine de Kenora a également bénéficié des incitatifs offerts par les services publics locaux pour financer les études techniques des projets énergétiques. Ces études ont permis d’identifier des projets comme les rénovations d’entraînement à fréquence variable (EFV), la possible mise en œuvre d’un cycle organique de Rankine, et la récupération de la chaleur résiduelle.

D’ici 2015, des rénovations d’EFV des 10 plus grands moteurs de l’usine ont été réalisées afin d’économiser plus de 7 000 mégawatts-heures (MWh) d’énergie chaque année. M. Burns souligne qu’un certain nombre de projets d’éclairage ont également été entrepris afin de changer les luminaires fluorescents et à l’halogénure métallisé pour des lumières DEL. De plus, un programme de fuites d’air comprimé est en cours. À l’heure actuelle, M. Burns étudie les projets de biomasse excédentaire et un troisième dispositif  à combustion ou une unité de cycle organique de Rankine pour compléter les demandes en énergie.

M. Burns, qui a accédé à son nouveau rôle à Weyerhaeuser au moyen du programme des gestionnaires de l’énergie de l’IESO, doit respecter un objectif annuel de 2 000 MWh d’économies d’énergie. L’usine n’est pas seulement en train d’atteindre cet objectif, mais elle va encore plus loin en élaborant un plan pour être conforme à la norme ISO 50001 d’ici la fin de 2016.

Au niveau de l’organisation, Weyerhaeuser motive ses employés au moyen d’un programme d’innovateurs au sein de l’entreprise, qui permet d’explorer les idées énergétiques des employés, de les réaliser, de résoudre les détails liés à la mesure et la vérification, et de calculer les économies prévues.

Weyerhaeuser organise des équipes chargées des questions d’énergie à chacune de ses installations. La première séance de webinaire de ces équipes s’est tenue au début septembre. « Nous avons beaucoup d’expertise en matière d’efficacité énergétique au sein de nos installations qui pourrait se traduire par d’autres projets », dit M. Burns, tout en soulignant que les équipes chargées des questions énergétiques s’occuperont de communiquer et partager ces connaissances aux différentes unités opérationnelles au sein de l’entreprise.

Le Prix de leadership de la gestion de l’énergie du groupe ministériel sur l’énergie 2017 accepte maintenant les candidatures

Le groupe ministériel sur l’énergie a lancé son Prix de leadership de la gestion de l’énergie du groupe ministériel sur l’énergie 2017. La remise de prix annuelle récompense les organisations ayant fait preuve d’un leadership exceptionnel dans la gestion de l’énergie, et vise à mieux faire connaître les avantages des systèmes de gestion de l’énergie.

Le groupe ministériel sur l’énergie est un forum mondial ayant pour vision de faire progresser l’énergie propre afin d’appuyer les objectifs climatiques à l’échelle des organisations, du pays et du monde. Les huit rencontres du groupe ministériel sur l’énergie (CEM8) auront lieu en Chine en 2017, et feront honneur aux gagnants de ces prix prestigieux. L’événement annuel attire des dirigeants en matière d’énergie propre provenant des quatre coins du monde, ainsi que les ministres de l’énergie des pays impliqués dans le groupe ministériel sur l’énergie. 

Les organisations ayant une certification ISO 50001 actuelle et vérifiée par une tierce partie sont admissibles à se joindre à la compétition. Les entreprises ou les installations des secteurs public, commercial et industriel qui participent doivent soumettre une étude de cas qui explique l’expérience en matière de gestion de l’énergie de l’organisation, ainsi que ses avantages.

Les candidatures gagnantes recevront le Prix d’excellence de la gestion de l’énergie du groupe ministériel sur l’énergie propre. De plus, chaque candidature admissible recevra un Prix de la perspective de la gestion de l’énergie. Les soumissions sont classées et évaluées par un jury de spécialistes international en gestion de l’énergie.

Les soumissions les mieux classées de chaque pays seront également communiquées aux gouvernements appropriés. Encore une fois cette année, le Canada travaille en partenariat avec le groupe ministériel sur l’énergie afin d’offrir des prix nationaux.

Toutes les soumissions admissibles seront affichées sur le site Web du groupe ministériel sur l’énergie afin de décrire les nombreux avantages dont on peut bénéficier avec la mise en œuvre de la norme ISO 50001. Avec la mise en œuvre à grande échelle de la norme, on s’attend à ce que les secteurs de l’industrie et des services soient en mesure de réduire la consommation énergétique cumulativement de 62 exajoules d’ici 2030. Cela permettrait d’économiser plus de 600 G$ et d’éviter 6 500 mégatonnes d’émissions de CO2

Les soumissions doivent être envoyées d’ici le 24 janvier 2017; pour de plus amples renseignements et pour accéder à des modèles d’étude de cas, veuillez visiter la page Prix de leadership de la gestion de l’énergie 2017 (en anglais seulement).

Le nouveau portail de BLOOM Water & Beer est un incontournable pour la gestion des eaux usées

« Avec le récent lancement du portail Water & Beer, (en anglais seulement) n’importe quel brasseur peut être un meilleur gestionnaire des eaux », dit Michael Fagan, vice-président directeur du BLOOM Centre for Sustainability. Les brasseurs artisanaux canadiens peuvent maintenant ajouter le nouveau portail unique de gestion des eaux usées à leur trousse toujours grandissante d’outils de développement durable. Le portail offre aux brasseries des modules d’apprentissage sur les bonnes pratiques de gestion des sous-produits et de l’eau qui leur permettront d’économiser temps et argent, tout en réduisant leur empreinte carbone.

M. Fagan explique que les brasseries doivent faire face à des eaux usées hautement résistantes qui touchent les installations de traitement locales et les résultats de l’entreprise. Une gestion des eaux usées sur place, comme indiqué dans Water & Beer, peut résoudre les deux problèmes. « Le fait de concevoir et mettre en œuvre un système de gestion des eaux usées amélioré ne doit pas être vu comme un coût, mais comme une fondation visant à faire des économies », indique M. Fagan.

Les bonnes décisions en matière de gestion des eaux usées se prennent lorsqu’on prévoit et conçoit une nouvelle installation ou un agrandissement, bien que les rénovations puissent également être envisagées, et la plateforme de BLOOM peut éclairer de telles décisions. Par exemple, le plus récent module, Improve Brewery Design, (en anglais seulement) présente la manière dont les décisions en matière d’équipement et de conception des brasseries peuvent grandement influencer le succès des pratiques de gestion de l’eau.

Le module classe les possibilités de gestion de l’eau dans les catégories du drainage et de la résistance des eaux usées. Sous la section « Drainage », des sujets tels que les fosses de relevage pour recueillir et mesurer les eaux usées, et l’installation du drain pour les différents cours d’eau usée font l’objet de discussions. La partie « Gestion de la résistance des eaux usées » du module est axée sur la réduction de la résistance des eaux usées et des déchets au moyen de mesures préventives sur place. Une discussion porte sur l’installation du bassin de régulation afin de maîtriser et contrôler les fluctuations de la résistance et du débit.

De plus, un certain nombre d’études de cas ont été incluses afin d’illustrer la gestion des eaux usées en action. Pour les nouveaux utilisateurs du portail, M. Fagan recommande fortement la vidéo sur les tenants, les aboutissants et les entre-deux (en anglais seulement), la parfaite introduction à la gestion et aux problèmes d’eaux usées. De nouveaux modules seront ajoutés à au fur et à mesure que les nouvelles priorités de l’industrie émergent.

Selon M. Fagan, la rétroaction de l’industrie est positive. « Les utilisateurs ont commenté la simplicité des renseignements et la facilité avec laquelle ils correspondent à leurs organisations. » Les renseignements sont tellement accessibles qu’ils peuvent rapidement être adoptés à n’importe quel moment. Les brasseries les plus récentes, entre autres, apprécient la ressource puisqu’elle leur permet d’éviter « l’apprentissage expérientiel » coûteux, dit M. Fargan. 

Pour de plus amples renseignements sur la plateforme, visitez http://waterandwine.bloomcentre.com/.

Le lancement de la nouvelle norme ANSI pour les systèmes CVC intelligents approche

Le Consortium for Energy Efficiency (CEE) en collaboration avec ses partenaires ouvre la voie à une nouvelle définition des systèmes CVC intelligents. Cette définition fait partie d’une nouvelle norme ANSI intitulée Methods for Coordinated Demand Response in Variable Capacity Residential and Small Commercial HVAC Equipment (Méthodes en réponse à la demande coordonnée de l’équipement CVC résidentiel et commercial de petite taille à capacité variable), et elle est élaborée par un comité de l’Air-conditioning, Heating, and Refrigeration Institute (AHRI). Cela a entraîné des spécifications constantes à l’échelle du pays, une exploitation commune de la marque ENERGY STAR®, une spécification d’installation de qualité ANSI, des protocoles de vérification de la QI, et le répertoire de l’équipement écoénergétique du CEE.

Les appareils connectés ont le potentiel de générer plusieurs avantages pour les fabricants, les clients et les services publics. Par exemple, un grand nombre de services publics atteignent leurs charges maximales d’été quelques jours seulement pendant l’année. En même temps, les pressions environnementales et économiques forcent la fermeture de centrales électriques, surtout celles qui sont plus vieilles et qui fonctionnent au charbon, limitant ainsi la capacité des services publics à résoudre le problème de charges maximales. Tandis que la production provenant de sources renouvelables, notamment le soleil et le vent, offre d’autres options, ces sources sont fondamentalement intermittentes, ce qui représente des défis supplémentaires pour les services publics qui tentent de respecter leur demande de charges maximales, et pourraient créer de nouveaux maximums et minimums qui doivent être équilibrés.

Tandis que la majorité des unités CVC sont déjà en réponse à la demande des programmes « de cycles », les unités connectées ou « intelligentes » qui respectent la nouvelle norme seront en mesure de remplacer ou déployer ces programmes, et de mieux résoudre les charges maximales d’été et mieux équilibrer la production d’énergie renouvelable.

Du point de vue des services publics, une unité CVC « intelligente » doit être en mesure de communiquer au moyen de normes ouvertes, et doit posséder la capacité de gestion des charges qui comprend la réponse à la demande automatisée.

Le CEE s’attend à ce que la nouvelle norme devienne la base dans l’utilisation des programmes d’effacement de consommation. Elle devrait également informer les fabricants au sujet du rendement et de la fonctionnalité de l’équipement CVC pouvant mener à des avantages pour le réseau.

Ce programme vous intéresse? Demeurez à l’affût pour une période de commentaires publics.

Si vous êtes membre du CEE (en anglais seulement), vous pouvez joindre le comité connecté du CEE (en anglais seulement) afin d’émettre vos commentaires tout au long du processus. Le Conseil du CEE a choisi de partager les coûts financiers de l’élaboration de la norme avec AHRI, et Southern California Edison et Duke sont les membres du CEE qui représentent l’industrie de l’effacement de consommation.

Nouveaux Leaders du PEEIC

Secteur de la construction
Cruickshank Construction Limited – Kingston
Miller Paving Limited – Markham

Secteur de la fabrication générale
Aéronergie inc. – Drummondville

Calendrier des événements

Appel d’idées d’articles

Votre entreprise a-t-elle adopté, avec succès, des mesures d’efficacité énergétique que vous aimeriez faire connaître aux lecteurs de L’Enjeu PEEIC? Proposez-nous vos idées d’article : communiquez avec Jocelyne Rouleau à l’adresse jocelyne.rouleau@canada.ca.

Si vous avez besoin de plus amples renseignements sur un article ou un programme, veuillez également communiquer avec Mme Rouleau à l’adresse courriel susmentionnée.

Pour modifier vos coordonnées, mettre fin à votre abonnement ou vous abonner à notre publication pour les bâtiments commerciaux, institutionnels et du gouvernement fédéral L’Enjeu : Bâtir l’efficacité énergétique, allez à la page Abonnez-vous. Si vous avez de la difficulté à accéder à cette page, envoyez un courriel à l’adresse info.ind@rncan-nrcan.gc.ca


Le nom et le symbole ENERGY STAR sont des marques de commerce déposées au Canada par l’Environmental Protection Agency des États-Unis et administrées par Ressources naturelles Canada qui en fait également la promotion.

Volume 20, no 8

Dans l’actualité

Lancement du projet pilote Stages d’emplois écologiques pour jeunes

Ressources naturelles Canada accepte maintenant les demandes d’emploi pour le nouveau projet pilote Stages d’emplois écologiques pour jeunes afin d’encourager les employeurs à embaucher les jeunes diplômés pour occuper des postes qui les aideront à réduire leur consommation d’énergie et bénéficier à l’environnement.

  • Les entreprises admissibles reçoivent 80 pour cent du salaire d’un stagiaire, jusqu’à concurrence de 10 000 $.
  • Les stagiaires doivent être âgés de moins de 30 ans, et ils doivent être diplômés d’un collège ou d’une université.
  • Les stages durent entre quatre et six mois. Les stages de travail doivent se terminer avant le 31 mars 2017.
  • Les organismes qui embauchent doivent fournir de l’expérience en gestion de l’énergie ou de l’environnement sous la supervision des membres du personnel expérimentés qui agissent comme mentors et formateurs.
  • Le travail doit appuyer l’innovation et l’utilisation de technologies et processus écologiques et écoénergétiques.
  • Les demandes d’emploi doivent être soumises avant le 30 novembre 2016.

Pour soumettre une demande ou pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec l’Office de l’efficacité énergétique de Ressources naturelles Canada, l’administrateur des programmes industriels.

Formation de trois jours sur l’intégration des procédés avec le logiciel INTÉGRATION

Date : Du 8 au 10 novembre 2016

Lieu : Toronto, Ontario

Durée : 3 jours (offerte seulement en anglais)

Coût : 1 490 $

Réduire la consommation d’énergie dans les usines industrielles énergivores de 10 pour cent à 30 pour cent avec des techniques d’intégration des procédés (IP). Conçu par Ressources naturelles Canada, ce cours vise les ingénieurs et les directeurs d’usine et fournit la théorie et les outils nécessaires pour effectuer des études d’intégration des procédés de base. Dans ce cours, vous apprendrez à identifier les possibilités économiques de récupération de chaleur à l’aide de l’analyse Pinch; le cours couvre également la récupération de chaleur à partir de la vapeur, la réfrigération, et les systèmes de gaz compressé. Téléchargez une brochure de formation (en anglais seulement) pour plus de renseignements sur le cours.

Logiciel fourni avec le cours : Le puissant logiciel INTÉGRATION de RNCan. Le logiciel INTÉGRATION de CanmetÉNERGIE combine des modèles technologiques sophistiqués pour l’analyse Pinch et la vapeur, la réfrigération, et la récupération de chaleur de compression avec une interface utilisateur conviviale. Pratique, puissant et gratuit pour les participants au cours.

Programme :

JOUR 1 : Introduction à l’intégration de la chaleur industrielle

  • Principes de l’énergie globale et de l’analyse Pinch
  • Représentation graphique des cycles des procédés et des échanges de chaleur
  • Identification de la consommation d’énergie minimale et du potentiel de récupération de chaleur d’un procédé
  • Identification des sources d’inefficacité énergétique

JOUR 2 : Intégration de la chaleur industrielle (suite)

  • Analyse Pinch des réseaux d’échangeurs de chaleur
  • Intégration de la chaleur aux procédés et réseaux de services publics

JOUR 3 : Systèmes de vapeur, réfrigération et compression pour chaque réseau de services publics :

  • Aperçu des principes et de l’équipement principaux
  • Évaluation du rendement énergétique et des sources de chaleur résiduelle; de l’influence des paramètres d’exploitation
  • Le réseau de services publics dans un contexte d’analyse globale : évaluation du potentiel de récupération de chaleur

Pour vous inscrire ou pour recevoir plus d’information, veuillez communiquer avec training@rerinfo.ca ou appelez au 514-564-9089.

Un cours d’IP spécialement conçu pour l’industrie forestière, sera probablement offert à Prince George, C.-B. à l’automne 2016. Pour recevoir plus d’information, veuillez communiquer avec training@rerinfo.ca ou appelez au 514-564-9089.

Points de distinction en efficacité énergétique canadienne pour participation aux ateliers « Le gros bon $ens »

Avez-vous déjà participé à un atelier « Le gros bon $ens »? Si oui, vous pourriez recevoir deux points de distinction du titre Professionnel canadien de l’énergie durable (CSEP) pour chaque atelier d’une journée.

L’Institut canadien de formation en énergie (CIET) offre cette distinction en guise de reconnaissance pour les exploits des chefs de file en énergie durable, en attribuant des points pour chaque atelier complété. Après l’attribution des points, les noms des récipiendaires sont affichés dans la base de données Bottin CSEP, dont le but est de mettre en évidence toute formation pertinente complétée. Plus de 2 000 professionnels figurent dans la base de données, dans laquelle vous pouvez faire des recherches sur des professionnels en énergie dans votre province ou territoire ou valider des compétences.

Pour réclamer vos points, vous devez remplir le formulaire (vous devrez téléverser une scanographie de vos certificats de participation en format JPEG ou Adobe PDF) en suivant ce lien : www.surveymonkey.com/r/D2Sense (formulaire en anglais seulement).

Schneider Electric obtient la certification ISO 50001 et la désignation RES

Schneider Electric Canada, un chef de file du PEEIC dans le secteur de l’électricité et de l’électronique, a obtenu la certification ISO 50001 et la désignation Rendement énergétique supérieur (RES) Platine en novembre 2014 en réduisant de 30,6 pour cent la consommation d’énergie du bâtiment Keating au cours de la période de mesure. La certification ISO 50001 et la reconnaissance RES Platine sont les certifications les plus élevées. « Nous tentons d’aider nos clients à devenir écoénergétiques; ainsi, il est important pour nous de donner l’exemple », dit Dave Clark, directeur, Sécurité, environnement et installations à Schneider Electric Canada.

Le bâtiment Keating de Schneider Electric est situé près de Victoria en Colombie-Britannique. Il se spécialise en distribution électrique et en gestion de l’automatisation, et il produit des éléments d’installation pour la gestion de l’énergie. Il s’agit de deux installations de presque 7 000 mètres carrés au total, comprenant des bureaux, une zone de production haute technologie, un laboratoire d’essai de logiciels, et un simulateur de centre de données. La consommation électrique annuelle en 2014 dépassait 1,2 million de kilowattheures (kWh), tandis que la consommation de gaz naturel était de 800 gigajoules (GJ).

Pour obtenir la désignation RES Platine, l’entreprise avait comme priorité de remplacer un vieux système de contrôle automatique de bâtiments (SCAB) avec sa propre solution : StruxureWare Building Operation (SBO). « Les résultats ont été immédiats », dit M. Clark.

Au cours de la même période, les unités de CVC du toit ont été reconfigurées afin de complètement contrôler le système d’économiseur. L’entreprise s’est également servie de la solution SBO pour créer des scripts personnalisés afin de contrôler les unités du toit et les chaudières de réchauffement de l’eau chaude. M. Clark fait remarquer que lorsque la solution était combinée aux compteurs d’énergie électriques de Schneider déjà en place à l’époque, il a reçu des commentaires presque immédiatement sur les économies d’énergie.

Les projets en cours à Schneider Electric comprennent l’affinement continu des réglages de CVC et la modélisation de l’énergie au moyen du logiciel de l’entreprise, PowerLogic ION EEM (gestion de l’énergie de l’entreprise), afin de réduire davantage la consommation d’électricité et de gaz. De plus, l’entreprise a installé des réglages de verrouillage de ventilateur aspirant sur son équipement de production, permettant aux ventilateurs de fonctionner uniquement lorsque les machines en ont besoin, ce qui réduit la dépendance aux humains pour éteindre les ventilateurs à la fin de leur quart de travail. Les lumières extérieures (250 watts) ont été remplacées par des unités DEL de 14 W et les tubes de lampes fluorescentes de 32 W ont été remplacés par des tubes de 28 W pendant leur entretien. En 2016, les objectifs de l’entreprise en matière de durabilité comprennent une réduction importante de la quantité de déchets envoyés aux sites d’enfouissement.

Rendement énergétique supérieur (RES)

Le Rendement énergétique supérieur (RES) du département de l’Énergie des É.-U. repose sur l’ISO 50001 et est axé sur des économies mesurables à l’aide d’un processus transparent. Pour obtenir la désignation RES, les installations doivent mettre en œuvre un SGE qui respecte la norme ISO 50001 et démontrer un rendement énergétique accru jusqu’à 30 pour cent sur trois ans qui sera ensuite vérifié par un tiers. Les candidats peuvent se qualifier au niveau Argent, Or ou Platine.

La formation sur l’exploration de données est bénéfique pour le secteur des pâtes et papiers

Un atelier d’exploration de données organisé plus tôt en 2015 et présenté par CanmetÉNERGIE de RNCan, le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ), Hydro-Québec et la Division de l’industrie et du bâtiment de l’OEE a permis aux représentants de l’industrie des pâtes et papiers de mieux comprendre un outil qui peut les aider à réaliser d’importantes économies d’énergie. L’outil, l’exploration de données, offre une solution intéressante gratuite ou à faible coût d’investissement qui s’exécute relativement rapidement.

L’exploration de données bénéficie aux installations qui ont une bonne quantité de données historiques. Ces données représentent une mine de renseignements auxquels le logiciel peut ajouter plus de valeur en autorisant l’analyse des procédés par l’identification des domaines à améliorer; ainsi, on assiste à une productivité accrue et une consommation d’énergie moindre.

L’idée d’un atelier consacré à l’exploration de données vient d’un intérêt marqué exprimé par le Comité de l’énergie du CIFQ et du besoin d’avoir des études de cas propres au secteur.

L’atelier de deux jours comptait 15 participants, dont 10 étaient des ingénieurs d’installations de pâtes et papiers. Tous les participants ont trouvé l’atelier extrêmement utile et voulaient même en apprendre davantage.

Mouloud Amazouz, gestionnaire principal de projet à CanmetÉNERGIE, animait l’atelier. Lors du premier jour, il a présenté l’exploration de données et l’outil logiciel EXPLORE. « Le deuxième jour, nous avons discuté des études de cas sur les lessiveurs et les chaudières dans le secteur des pâtes et papiers à l’aide de données provenant d’usines confrontées à de vrais problèmes et qui ont besoin d’améliorer leur rendement. »

Marc Paradis, directeur de l’excellence opérationnelle à Resolute FP, était enthousiaste à l’idée d’incorporer EXPLORE à la gamme de solutions d’économie d’énergie utilisées par les ingénieurs des usines Resolute FP, et aimerait tous les former. Bruno Poulin, le deuxième formateur de CanmetÉNERGIE, a fourni du soutien technique à Marc afin de régler les problèmes de chaudières touchant une installation Resolute à l’aide d’EXPLORE.

M. Amazouz a fait remarquer que CanmetENERGY souhaite travailler avec les provinces et les services publics afin d’offrir des ateliers d’exploration de données sur place à de grandes entreprises. La formation générale d’exploration de données serait offerte à des entreprises plus petites et diversifiées. M. Amazouz mentionne que les autres secteurs, notamment le secteur minier et du raffinage de pétrole, ont déjà profité de la formation d’exploration de données sur place, et ajoute que les autres, tels que le secteur des aliments et des boissons, sont intéressés.

Pour plus de renseignements sur l’exploration de données, veuillez communiquer avec Mouloud Amazouz, gestionnaire principal de projet à CanmetÉNERGIE à mouloud.amazouz@canada.ca.

Les serres du Québec virent au vert

À l’instar de la serriculture canadienne, la production sous serre au Québec est fortement dépendante d’un facteur incontrôlable et peu prévisible: le climat. Ce dernier influence grandement la productivité des activités de culture, la compétitivité des entreprises, et ultimement les opportunités de croissance du secteur en entier. Pas évident de faire pousser des légumes, des fruits et des plantes ornementales dans un bâtiment chauffé non isolé… en hiver.

Ces dernières années, les producteurs et productrices du Québec aidés par Les Producteurs en serre du Québec (PSQ) et les autres intervenants du milieu, ont su perfectionner leur capacité à optimiser et à réguler précisément l’environnement dans les serres de production. On comprend leur motivation : la facture énergétique représente de 15 à 30 pour cent des charges d’exploitation annuelle.

Pour le chauffage des serres, une grande diversité de sources d’énergie est utilisée, soit (par ordre d’importance) les produits pétroliers, la biomasse, le gaz naturel, l’électricité et les énergies décentralisées (géothermie notamment). Par souci de réduire leur empreinte écologique tout en demeurant compétitives et rentables, les entreprises se détournent progressivement des produits pétroliers, contribuant notamment à la réduction des émissions de gaz à effet de serre – nombreuses sont celles ayant déjà opté pour l’utilisation d’énergies renouvelables pour le chauffage de leurs installations.

Avec la grande capacité du Québec à fournir de la biomasse de qualité et de l’énergie hydroélectrique verte en abondance, plusieurs projets d’installation de chaudière à la biomasse et de puits de géothermie verticaux et horizontaux sont à l’étude ou en cours de réalisation. La chaleur provenant des activités industrielles et de la combustion du biogaz issu des sites d’enfouissement – ou du compostage contrôlé des résidus organiques – est encore peu valorisée pour le chauffage des serres, bien que son potentiel d’utilisation soit considérable.

En matière d’efficacité énergétique des activités de production, une multitude de solutions technologiques appropriées sont utilisées par les serriculteurs québécois sous la forme de préservation de la chaleur à l’aide d’écran thermique, d’entreposage de la chaleur grâce à l’hydro-accumulation, d’injection de dioxyde de carbone (CO2) récupérée pour l’accélération de la croissance des végétaux, et d’éclairage à diode électroluminescente (DEL). Évidemment, l’informatisation de la gestion du climat en serre est un incontournable pour l’exploitation optimale de cette synergie de moyens écoénergétiques.

Ce faisant, l’industrie est en pleine mutation. La consommation de légumes et fruits de serre de qualité est en constante augmentation, et pour profiter de l’engouement, les PSQ ont élaboré une stratégie de croissance dont l’objectif principal est de doubler les surfaces en production de légumes et fruits à l’horizon 2020. En production ornementale, ils estiment que leurs actions concertées feront accroître à 400 $ les dépenses des ménages québécois d’ici 2021, soit près de 200 pour cent d’augmentation par rapport à 2015.

Pour y parvenir, Les PSQ mettent en œuvre depuis l’hiver 2016 un projet d’amélioration de la Compétitivité maraîchère et serricole. Ce dernier consiste globalement en un accompagnement administratif et technique pour la réalisation des projets d’amélioration de l’efficacité énergétique et la transition vers l’utilisation d’énergies renouvelables pour le chauffage des serres. Une veille pour les possibilités de subventions et de financements est également offerte. Ce faisant, les PSQ s’alignent avec les objectifs de la Politique énergétique 2030 du gouvernement du Québec de réduire de 40 pour cent la quantité de produits pétroliers consommés et d’améliorer de 15 pour cent l’efficacité énergétique à l’horizon 2030. Pour la transition vers l’utilisation d’énergies renouvelables et l’amélioration de l’efficacité énergétique des activités de production, l’industrie est visiblement proactive.

Plus d’information sur les activités des PSQ et la production en serre au Québec vous attendent sur la page Facebook (www.facebook.com/SyndicatDesProducteursEnSerre/).
Contactez également le PSQ  à psq@upa.qc.ca pour plus d’informations sur leurs actions et projets.   

Également, vous pouvez vous abonner aux publications mensuelles Voici l’Infolettre publiée pour le mois d’août 2016 : http://eepurl.com/cewm5T.

Image des Serres Fleuri-Cap

Photo d’un réservoir de granules de bois et d’une section de serre chez Serres Fleuri-Cap (entreprise québécoise œuvrant en production ornementale)

Image des Serres Lamarche

Photo d’une serre de production de laitue chez Les Serres Lamarche (entreprise québécoise de production de tomates de serre et de laitue)

Le réseau Écolectrique d’Hydro-Québec honore les réalisations énergétiques des clients

Hydro-Québec reconnaît les clients qui réalisent d’importantes économies d’énergie en les invitant à joindre son réseau Écolectrique en tant que membre, membre élite ou membre honoraire. Hydro-Québec souligne les réussites en efficacité énergétique des membres dans les communiqués de presse et les avis aux médias, et leur remet un certificat lors d’un événement spécial.

Récemment, Rio Tinto Aluminium, un membre du réseau Écolectrique depuis 2006 et un membre élite depuis 2011, s’est vue remettre une distinction de membre honoraire, l’entreprise ayant réalisé des économies d’électricité annuelles de 343 gigawattheures (GWh). Pour réaliser ces économies, Rio Tinto a effectué plusieurs analyses de consommation d’électricité afin de déterminer et appliquer des mesures d’efficacité énergétique.

Un bon nombre d’organismes se sont joints au réseau Écolectrique d’Hydro-Québec au cours de la dernière année. Air Liquide, un chef de file dans la production de gaz en bouteilles et dans les services et technologies gaziers, a réduit sa consommation d’électricité annuelle de 6 pour cent en améliorant son processus de chargement d’azote et en mettant à jour son système d’éclairage avec des lumières DEL.

De même, on a accueilli ArcelorMittal dans le réseau Écolectrique pour ses mesures d’efficacité énergétique à son usine de production de barres de Longueuil. L’organisme a également réduit sa consommation d’électricité annuelle de 6 pour cent en rénovant son éclairage intérieur.

Le nouveau membre, Chantier Chibougamau, un fabricant de produits forestiers, a su réduire sa consommation d’électricité annuelle de 18 pour cent au moyen d’une analyse énergétique conduite dans toute l’installation. Grâce à cette analyse, l’entreprise a défini plusieurs possibilités d’amélioration, notamment l’optimisation de ses écorceuses, la rénovation de ses systèmes d’éclairage intérieur et extérieur, et l’installation d’entraînements à vitesse variable sur ses compresseurs.

Hydro-Québec a également accueilli la mine Éléonore de Goldcorp dans son réseau. L’entreprise a réalisé des économies d’électricité annuelles de 17 pour cent en réalisant deux analyses de consommation d’électricité et en installant un système de compresseur à deux étages avec des entraînements à vitesse variable.

Ces entreprises ont rejoint le réseau Écolectrique qui ne cesse d’évoluer et qui comprend déjà Agnico-Eagle Mines, Balcan Plastics, Bombardier aéronautique, Bridgestone Canada, Cargill Ltd., Cascades Canada, Ciment Québec, IBM Canada Ltée., Labatt, Sucre Lantic, Molson Coors Canada, Norampac, Parmalat Canada Inc., Sanimax Lom Inc., Saputo, Tafisa Canada Inc. et Technocell Inc.

Nouveaux Leaders du PEEIC

Secteur des aliments et boissons

Frito Lay Canada – Taber, Alberta
La Rocca Creative Cakes – Markham, Ontario
Mother Parker Tea and Coffee Inc. (en anglais seulement) –  Mississauga, Ontario
Westcoast Greenhouses Holding Ltd. – Delta, C.-B.
– Westcoast Produce DT Ltd.
Westcoast Vegetables Ltd. (en anglais seulement)

Secteur des produits pétroliers

McAsphalt Industries Limited – Toronto, Ontario
– Calgary, Alberta
– Dartmouth, Nouvelle-Écosse
– Dieppe, Nouveau-Brunswick
– Langley, C.-B.
– Perth-Andover, Nouveau-Brunswick
– Port Stanley, Ontario
– Regina, Saskatchewan
– Saint-Jean, Nouveau-Brunswick
– Thunder Bay, Ontario
– Winnipeg, Manitoba

Calendrier des événements

Appel d’idées d’articles

Votre entreprise a-t-elle adopté, avec succès, des mesures d’efficacité énergétique que vous aimeriez faire connaître aux lecteurs de L’Enjeu PEEIC? Proposez-nous vos idées d’article : communiquez avec Jocelyne Rouleau à l’adresse jocelyne.rouleau@canada.ca.

Si vous avez besoin de plus amples renseignements sur un article ou un programme, veuillez également communiquer avec Mme Rouleau à l’adresse courriel susmentionnée.

Pour modifier vos coordonnées, mettre fin à votre abonnement ou vous abonner à notre publication pour les bâtiments commerciaux, institutionnels et du gouvernement fédéral L’Enjeu : Bâtir l’efficacité énergétique, allez à la page Abonnez-vous. Si vous avez de la difficulté à accéder à cette page, envoyez un courriel à l’adresse info.ind@rncan-nrcan.gc.ca

Volume 20, no 6 et 7

Volume 20, numéro 6

Volume 20, numéro 7

La biotechnologie aide BioAmber à consommer 60 pour cent moins d’énergie

« BioAmber entend élaborer des produits chimiques d’une manière plus écoresponsable. Grâce à l’utilisation de matières premières renouvelables, à l’élimination des émissions de gaz à effet de serre (GES) et à la réduction importante de notre consommation d’énergie, nous pratiquons une chimie plus verte et plus durable », indique Mike Hartmann, vice-présent exécutif de BioAmber, entreprise de produits chimiques durables.

BioAmber a bâti la plus grande usine d’acide succinique au monde, usine qui utilise un procédé biotechnologique novateur consommant 60 pour cent moins d’énergie tout en réduisant les émissions de GES de 100 pour cent. L’acide succinique est un élément constitutif chimique utilisé dans les industries automobile et électronique, les plastiques biodégradables, les peintures et les revêtements ainsi que les lubrifiants et les produits certifiés destinés à la consommation humaine.

L’usine de BioAmber, d’une superficie de 9 290 m2, est située sur une friche industrielle de 4,5 hectares (11 acres) à Sarnia, Ontario. Elle y emploie 60 personnes et fonctionne en continu. Cette nouvelle usine, qui est une coentreprise réunissant BioAmber et Mitsui & Co. Ltée, a lancé sa production en octobre 2015 et devrait être totalement opérationnelle d’ici fin 2016.

BioAmber utilise trois grandes cuves de fermentation pour mettre au point sa solution biotechnologique, élaborée dans de l’eau chauffée à une température à peu près équivalente à la température corporelle et dont la pression est normale. En ce qui concerne la production classique d’acide succinique à base de pétrole, monsieur Hartmann indique qu’un kilogramme d’acide succinique entraîne la production de sept kilogrammes d’émissions d’équivalent CO2. Cette nouvelle usine biotechnologique, en revanche, consomme 66 pour cent moins d’énergie qu’un processus à base de pétrole, qui nécessite une température et une pression élevées. Quand elle sera exploitée à sa pleine capacité, l’usine produira 30 000 tonnes d’acide succinique par an et réduira ses émissions de GES de 210 000 tonnes annuellement.

Monsieur Hartmann souligne que l’élaboration de ce nouveau procédé est motivée par une nécessité économique. « La biotechnologie coûte moins cher que le pétrole. Avec les nouveaux procédés de fermentation, l’usine est écologique et ses coûts de fonctionnement sont réduits. Nous disposons désormais d’une technologie à bas coût que nous sommes en mesure d’exploiter à une échelle commerciale. Cela nous permet d’exercer notre activité sans avoir recours à des subventions. »

Publication des données 2015 du CIEEDAC

Le Centre canadien de données et d’analyse de la consommation finale d’énergie dans l’industrie (CIEEDAC) a publié ses données mises à jour sur l’énergie, les émissions de GES et la production de 130 groupes industriels au Canada entre 1990 et 2014. Dans ce numéro, le CIEEDAC a été en mesure d’intégrer des données du secteur de l’exploitation minière ainsi que les dernières données actualisées relatives au PNB de Statistique Canada, publiées en décembre 2015. 

Ces données, majoritairement issues de Statistique Canada, sont ventilées à l’échelle nationale par type d’énergie consommée et par industrie. Les données portant sur les émissions de GES ont été estimées à partir des données sur l’énergie de Statistique Canada. La base de données comprend également des données relatives aux émissions des procédés issues de la plus récente soumission d’Environnement et Changement climatique Canada à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Les rapports sur la consommation de carburant propre au secteur industriel, sur l’indicateur d’intensité énergétique et sur les émissions de GES cumulées peuvent être générés par la base de données du CIEEDAC. De plus, des rapports sur les émissions de dioxyde de carbone, de méthane et d’oxyde nitreux peuvent aussi être consultés. Les différents types de carburant peuvent être sélectionnés par année, par combinaison d’années ou pour toutes les années entre 1990 et 2014. Les options de données par type d’activité/intensité/indice sont également mises à disposition et comprennent la production brute, la production intérieure brute et des unités physiques pour des années de référence particulières.

La publication de la base de données de l’année 2015 marque aussi le départ en retraite du directeur général de longue date du CIEEDAC, le Dr John Nyboer. Officiellement retraité depuis le 31 mars 2016, monsieur Nyboer a créé le CIEEDAC en 1993, en collaboration avec RNCan. Treize ans après sa création, il s’agit d’un des plus anciens centres de données du Canada. Au fil des ans, monsieur Nyboer a pu constater l’accroissement de la qualité et de la quantité des données et a pu apprécier l’essor de la coopération entre les intervenants, tels que RNCan et le PEEIC, ainsi que le soutien des organismes d’intervenants. Brad Griffin a succédé à monsieur Nyboer à la tête du CIEEDAC.

Pour consulter les données, visitez le site Web www.cieedac.sfu.ca (en anglais seulement). Pour de plus amples renseignements, communiquez avec Brad Griffin à bradford_griffin@sfu.ca.

BioFuelNet est le réseau unique de recherche à la fine pointe en matière de biocarburants

« Nous aimerions voir émerger une société où les sources d’énergie durables et renouvelables jouent un rôle plus important dans notre secteur industriel », déclare Don Smith, directeur scientifique à BioFuelNet. Lancé il y a quatre ans, BioFuelNet est un réseau de chercheurs canadiens en biocarburants visant à étendre le rôle de ces derniers dans l’approvisionnement énergétique du pays. Le réseau se compose de chercheurs issus du milieu universitaire, du gouvernement et de l’industrie travaillant en synergie sur tous les aspects des biocarburants.

Monsieur Smith indique que les chercheurs du réseau ont entamé la phase II, qui englobe 10 projets précis comportant un total de 59 unités de travail ou « ensembles » répartis entre les différents projets. Les projets concernent la recherche dans l’ensemble du Canada sur la production de matières premières ayant un but précis, les résidus et les déchets, la conversion biologique, la pyrolyse, la gazéification et les technologies de conversion émergentes. De plus, les chercheurs analysent la combustion et les fonctionnements du moteur, le cycle de vie et la microéconomie, les politiques nationales et internationales ainsi que la logistique de la chaîne d’approvisionnement.

Les recherches sont menées par plus de 70 chercheurs principaux et 160 chercheurs associés. Environ 90 entreprises prennent part aux différents projets. Monsieur Smith observe que le réseau est principalement financé par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), mais que d’autres bailleurs de fonds y participent, notamment RNCan.

BioFuelNet présente ses travaux au cours de son Symposium annuel sur les biocarburants avancés. Cette année, l’évènement a eu lieu à Vancouver du 6 au 8 juillet. Annie Webb, gestionnaire des communications et des relations publiques de BioFuelNet et organisatrice du Symposium, attendait jusqu’à 350 participants, faisant alors de cette conférence le plus important évènement consacré aux biocarburants au Canada. Elle indique que les scientifiques les plus reconnus, les chercheurs, les représentants du gouvernement et les étudiants de cycle supérieur ainsi que les spécialistes internationaux se réunissent pour « débattre de tous les sujets d’actualité dans le secteur des biocarburants avancés ». C’est aussi pour eux la possibilité d’entamer des discussions interdisciplinaires et de réseauter. Comme le souligne monsieur Smith, « le symposium est l’endroit idéal pour rencontrer les spécialistes les plus reconnus et découvrir les technologies à la fine pointe dans le secteur des biocarburants ».

En plus du Symposium annuel, le réseau propose un certificat en ligne sur les biocarburants avancés. Ce cours est ouvert à toutes les personnes membres ou non de BioFuelNet; au moins un tiers des participants sont issus du secteur industriel. Des formations sur les biocarburants avancés peuvent également être organisées au sein d’une entreprise. Le cours, s’étendant sur 14 conférences données par de grands chercheurs et spécialistes des biocarburants, s’intéresse aux matières premières à l’origine de ces carburants, aux technologies de conversion, à la combustion et aux émissions ainsi qu’au potentiel de commercialisation. Les inscriptions sont actuellement ouvertes pour le prochain cours qui débutera le 6 septembre 2016.

Monsieur Smith indique qu’à ce jour, plus de 300 étudiants ont été formés par BioFuelNet alors que 300 autres suivent actuellement la formation. « De nombreuses recherches innovantes et appliquées sont menées actuellement dans ce secteur. »

Pour de plus amples renseignements sur BioFuelNet, consultez le site Web www.biofuelnet.ca/fr/.

Volume 20, numéro 7

Triple H Hydronics devient un Leader du PEEIC dans le secteur de la fabrication générale

« Nous nous sommes toujours intéressés à la réduction des coûts pour notre entreprise et nos clients », déclare Shane Fink, propriétaire et exploitant de Triple H Hydronics. « Pour atteindre cet objectif, nous cherchons continuellement des manières d’accroître notre efficacité énergétique et de réduire les émissions de GES. »

Triple H Hydronics, situé à Calgary en Alberta, conçoit et fabrique des dispositifs d’air d’appoint et des panneaux chauffants hydroniques personnalisés pour des applications commerciales, industrielles et résidentielles. L’entreprise propose également des services de chauffage, ventilation et climatisation (CVC). Triple H Hydronics compte six employés qualifiés qui effectuent des quarts de jour normaux du lundi au vendredi. L’entreprise a récemment déménagé dans un bureau et un espace d’entrepôt de 314 m2 qui permettront sa croissance.

« Nous soutenons et promouvons fortement l’élaboration de systèmes de chauffage et de climatisation à haut rendement consommant moins d’énergie », précise monsieur Fink. Triple H Hydronics se charge donc de réduire l’incidence de la consommation d’énergie de ses clients sur l’environnement et sur leur portefeuille. « Nous cherchons constamment de nouveaux moyens d’aider nos clients à créer le système le plus efficace, et ce, quelles que soient leurs exigences particulières. »

Dans le cadre de sa démarche d’amélioration continue, l’entreprise a déjà mis en œuvre un certain nombre de mesures. « Nous avons installé des systèmes CVC à haut rendement dans notre nouvel atelier et nous prévoyons continuer à réduire notre empreinte écologique », ajoute monsieur Fink.

Triple H Hydronics a récemment rejoint le PEEIC en qualité de leader dans le secteur de la fabrication générale afin de découvrir davantage de pratiques exemplaires en matière d’efficacité énergétique, pratiques qui pourraient être mises en œuvre dans son installation. Monsieur Fink a également déclaré qu’il espère en apprendre plus sur le gouvernement ainsi que sur les programmes de services publics et les mesures incitatives qui permettraient la mise en place de projets visant l’efficacité énergétique.

« À mesure que nous progressons, nous examinerons d’autres mesures pouvant être mises en œuvre afin d’accroître notre efficacité énergétique et de réduire notre incidence sur l’environnement. »

Une étude de l’exploitation minière met en lumière les possibilités d’économies offertes par l’exploitation à la capacité nominale

Une récente étude des mines de l’Ontario a mis en lumière l’exploitation à la capacité nominale. « Nous n’avons pas été surpris de découvrir que la manière la plus efficace de consommer de l’électricité est lorsque l’usine de traitement fonctionne à sa capacité nominale », déclare Michelle Levesque, ingénieure principale à l’Efficacité énergétique des mines/usines de traitement et à l’environnement des mines souterraines aux CanmetMINES de RNCan. Toutefois, elle a découvert avec ses collègues chercheurs qu’en Ontario, seulement 2 usines de traitement du métal sur 14 fonctionnaient à leur capacité nominale en 2010.

L’étude, retenue parmi les prétendantes à la médaille 2015 de l’organisme Coalition for Energy Efficient Comminution (CEEC) (en anglais seulement), comprend un examen de la vérification énergétique menée en 2008 dans une installation de broyage des métaux communs située dans le nord de l’Ontario. Madame Levesque indique que l’étude, financée par MIRARCO et Vale, faisait partie intégrante de son doctorat sur l’élaboration d’une meilleure méthode de gestion de l’énergie dans le cadre de l’exploitation des mines. Dans sa vérification initiale, 10 mesures qui avaient le potentiel de réduire collectivement la consommation énergétique sur place de 5 pour cent avaient été cernées.

Elle a découvert que l’usine ne fonctionnait qu’à 74 pour cent de sa capacité nominale et qu’elle pouvait réduire de 14 pour cent les coûts énergétiques si elle était mieux exploitée.

Le périmètre de l’étude a été élargi afin d’analyser le fonctionnement de trois autres installations de broyage en 2012, installations qui n’étaient exploitées qu’entre 47 et 74 pour cent de leur capacité nominale à l’époque. Grâce à des travaux de modélisation, il a été établi que les usines pouvaient réduire de 16 à 36 pour cent leur consommation d’énergie si les calendriers d’exploitation étaient modifiés afin de permettre aux installations de fonctionner à leur capacité nominale, et ce, même s’il s’agit d’un calendrier variable.

Madame Levesque indique que d’autres options existent pour les procédés de broyage en lignes parallèles. Dans de tels cas, les installations disposent d’une marge de fonctionnement continu à un rendement moindre sans compromettre son efficacité. « Cela doit être considéré lors de la phase de conception », déclare madame Levesque.

La modification des calendriers d’exploitation peut représenter un bon investissement pour les entreprises d’exploitation minière. Les entreprises, notamment en Ontario, peuvent réaliser des économies supplémentaires à l’aide d’une programmation stratégique afin de réduire la demande énergétique, ce qui pourrait amener à réaliser des bénéfices financiers encore plus importants.

Madame Levesque met en lumière quelques points à examiner lors de la modification des calendriers, qui permettra d’exploiter les installations à leur capacité nominale, comme le coût d’entreposage du minerai lorsque celui-ci n’est pas exploité, l’effet des procédés en aval et le coût de démarrage et d’arrêt du procédé.  

« Des vérifications énergétiques approfondies sont essentielles à la détermination des possibilités d’économies d’énergie », indique madame Levesque. Elles peuvent également favoriser la compréhension des principaux facteurs influant sur la consommation d’énergie au sein d’une installation afin d’assurer une utilisation efficace de l’énergie.

Pour lire l’étude, consultez la page Web www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0892687514003768 (en anglais seulement).

Tendances en matière de dépenses du programme d’efficacité énergétique

Les rapports publiés par le Consortium of Energy Efficiency (Consortium sur l’efficacité énergétique) fournissent une analyse des orientations des programmes d’efficacité énergétique au Canada et aux États-Unis. Tout comme ceux des années précédentes, le rapport de l’année 2015 (dixième travail consécutif de collecte de données du CEE) récapitule également les budgets, les dépenses et les économies en matière de gestion de la demande.

The State of the Efficiency Program Industry Report (Le rapport sur l’état de l’industrie des programmes d’efficacité énergétique – en anglais seulement) repose sur des données collectées à l’aide d’une enquête menée auprès des administrateurs de programmes de gestion axée sur la demande (GAD), qui peuvent dresser un portrait précis des programmes d’efficacité énergétique dans le temps lorsqu’elles sont associées aux données des enquêtes précédentes.

En 2014, les dépenses liées au programme de gestion axée sur la demande d’électricité et de gaz naturel canadiens ont diminué d’environ 2 pour cent par rapport à 2013. Selon un des administrateurs de programmes, cette baisse pourrait s’expliquer par des excédents énergétiques durant la période de l’enquête, qui ont entraîné une baisse de l’activité de GAD. Malgré ce déclin, les dépenses liées à l’électricité et au gaz naturel sont restées stables au cours des cinq dernières années, à environ 920 millions de dollars, suggérant ainsi que les investissements en matière d’efficacité énergétique sont continus.

L’enquête montre que les dépenses de gestion axée sur la demande d’électricité atteignaient une somme totale de 696 millions de dollars en 2014, soit une baisse de 4 pour cent par rapport à 2013. La part de ces dépenses dans les secteurs commercial et industriel a diminué de 50 pour cent par rapport à 2013. 

En 2014, les deux tiers des dépenses du Canada en matière d’efficacité électrique consistaient en des remises client et des mesures incitatives, dont 22 pour cent étaient consacrés à la commercialisation et à l’administration et 6 pour cent à la recherche et à l’évaluation. Les programmes industriels personnalisés faisaient partie d’une des plus grandes catégories de dépenses de programme en 2014.

Concernant les programmes relatifs au gaz naturel, les administrateurs canadiens ont dépensé 130 millions de dollars en 2014, ce qui représente une hausse de 7 pour cent par rapport à 2013 ou de 67 pour cent depuis 2010. Cela démontre donc un développement continu des programmes d’efficacité en matière de gaz naturel. En 2014, la catégorie commerciale et industrielle représente environ 40 pour cent des dépenses de programme, dont environ deux tiers correspondent à des mesures incitatives destinées aux clients.

Les dépenses du programme d’efficacité en matière de gestion axée sur la demande d’électricité et de gaz naturel au Canada en 2014 représentaient 0,05 pour cent du produit intérieur brut canadien de cette même année. En 2015, les administrateurs de programmes de gestion axée sur la demande ont budgétisé leurs dépenses à une somme légèrement inférieure à 1,01 milliard de dollars pour les programmes, ce qui équivaut à environ 6 pour cent de moins que la somme calculée pour l’année 2014.

Pour lire le rapport complet, consultez le site Web www.cee1.org/annual-industry-reports (en anglais seulement).

Abonnez-vous au compte PEEIC sur Twitter

À la suite du lancement d’un groupe PEEIC sur LinkedIn, le PEEIC a créé son compte Twitter @CIPEC_PEEIC à la fin de février 2016 dans le cadre de sa stratégie globale d’élargissement du rayonnement de l’organisme par l’intermédiaire des médias sociaux.

La transformation sociale du PEEIC a récemment bénéficié d’une publicité favorable à l’égard de l’efficacité énergétique dans l’industrie canadienne lors du Sommet de l’énergie 2016. Organisé les 17 et 18 mai, l’évènement s’était muni du mur Twitter qui affichait en temps réel les gazouillis du compte. Le mot-clic de la conférence #e2016Niagara a été utilisé, permettant ainsi aux participants et à ceux n’étant pas présents de prendre part aux discussions et de les suivre sur la plate-forme. Cela a permis de créer un flux d’informations régulier et consultable sur le déroulement de la conférence et d’élever le profil de l’évènement dans des pays tels que les États-Unis, l’Espagne et la France.

Le compte @CIPEC_PEEIC dénombre actuellement plus de 280 abonnés. Le PEEIC continue d’utiliser ce compte pour diffuser des nouvelles sur les programmes et les outils de gestion énergétique pour l’industrie, pour présenter des exemples de leadership en matière d’efficacité énergétique industrielle ainsi que des pratiques exemplaires, des services, des évènements et d’autres informations pouvant intéresser les membres du PEEIC et la communauté industrielle en général, permettant ainsi de faciliter les échanges rapides de connaissances au Canada et à l’étranger.

Nous vous encourageons à suivre le compte @CIPEC_PEEIC pour rester informé des dernières innovations dans le domaine de l’efficacité énergétique industrielle et pour communiquer vos réflexions, opinions et réactions. Si vous avez des collègues qui possèdent un compte Twitter, n’hésitez pas à les informer du compte @CIPEC_PEEIC et encouragez-les à rejoindre la conversation sur l’efficacité énergétique industrielle.

Vous êtes nouveau sur Twitter et vous ne savez pas comment participer, ou vous avez besoin d’inspiration? Voici quelques suggestions de gazouillis que vous pouvez utiliser dès maintenant :

Je suis désormais abonné au compte des leaders canadiens en #EfficaciteEnergetique #Industrielle @CIPEC_PEEIC!

Merci au @CIPEC_PEEIC de me tenir informé sur la #GestionEnergetique industrielle – très bonne ressource!

Vous êtes un utilisateur expérimenté de Twitter et vous souhaitez proposer des sujets, des discussions ou des évènements auxquels le PEEIC devrait s’abonner? Envoyez vos suggestions de mots-clic ou d’abonnements à l’adresse suivante : NRCan.industry_outreach-sensibilisation_industrie.RNCan@canada.ca.

L’Institut canadien de formation en énergie (CIET) devient le seul licencié pour les ateliers de gestion de l’énergie « Le gros bon $ens »

Ressources naturelles Canada (RNCan) est ravi de vous annoncer que l’Institut canadien de formation en énergie (CIET) est désormais le seul licencié pour les ateliers de gestion de l’énergie « Le gros bon $ens » au Canada.

Le CIET et RNCan ont signé un accord le 27 juin 2016, attribuant ainsi une licence de cinq ans assujettie à des redevances au CIET pour la mise en œuvre des ateliers au Canada et des droits non exclusifs pour leur organisation dans tout autre pays du monde. 

Les ateliers de gestion de l’énergie « Le gros bon $ens » ont une nouvelle apparence et un nouveau format. Le contenu des six ateliers standard précédents est désormais réparti en 30 modules, qui peuvent facilement être utilisés comme des éléments de base pour les organismes qui souhaitent se concentrer sur des sujets particuliers ou qui ont des ressources limitées. Le nouveau format vise également à étendre la portée de son contenu aux communautés septentrionales et autochtones ainsi qu’au monde entier.

Pour de plus amples renseignements sur les réservations d’ateliers de gestion de l’énergie « Le gros bon $ens », veuillez communiquer avec l’Institut canadien de formation en énergie (CIET) par téléphone au 1 800 461-7618, par courriel au info@cietcanada.com ou par l’intermédiaire du site Web : http://cietcanada.com/fr/.

Calendrier des événements

Appel d’idées d’articles

Votre entreprise a-t-elle adopté, avec succès, des mesures d’efficacité énergétique que vous aimeriez faire connaître aux lecteurs de L’Enjeu PEEIC? Proposez-nous vos idées d’article : communiquez avec Jocelyne Rouleau à l’adresse jocelyne.rouleau@canada.ca.

Si vous avez besoin de plus amples renseignements sur un article ou un programme, veuillez également communiquer avec Mme Rouleau à l’adresse courriel susmentionnée.

Pour modifier vos coordonnées, mettre fin à votre abonnement ou vous abonner à notre publication pour les bâtiments commerciaux, institutionnels et du gouvernement fédéral L’Enjeu : Bâtir l’efficacité énergétique, allez à la page Abonnez-vous. Si vous avez de la difficulté à accéder à cette page, envoyez un courriel à l’adresse info.ind@rncan-nrcan.gc.ca.

Volume 20, no 5

New Gold – La mine New Afton a remporté le prix d’excellence de la gestion de l’énergie du CEM

La mine New Afton de New Gold a remporté l’un des plus prestigieux prix internationaux de gestion de l’énergie. La société a reçu l’un des trois Prix d’excellence en gestion de l’énergie du groupe ministériel sur l’énergie propre (CEM) (en anglais seulement) au cours de la 7e réunion du CEM qui s’est tenue à San Francisco le 2 juin.

Photo du ministre Carr et Andrew Cooper

Le ministre des Ressources naturelles du Canada, l’honorable Jim Carr, félicite Andrew Cooper, de la société New Gold, pour son prix d’excellence en gestion de l’énergie, lors de la réunion ministérielle sur l’énergie propre à San Francisco, le 2 juin 2016.

Cette première édition des Prix de leadership de la gestion de l’énergie du CEM récompense les organismes qui appliquent la norme ISO 50001 pour apporter à leurs structures de réels changements sur le long terme, ainsi qu’au sein des communautés locales et mondiales dans lesquelles ils exercent leurs activités, comme le démontrent les études de cas qu’ils ont remises. Les prix comprennent plusieurs catégories de prix. Le Prix d’excellence de la gestion de l’énergie est remis à trois organismes, alors que les Prix nationaux de la gestion de l’énergie sont attribués par les pays contribuant au CEM à des organismes pour récompenser les meilleurs dossiers, et les Prix de la perspective de la gestion de l’énergie vont aux participants reçus qui aident à bâtir une perspective mondiale relativement aux avantages des systèmes de gestion de l’énergie.

Le Leader du PEEIC, la mine New Afton de New Gold, a été reconnu pour la mise en œuvre d’un système de gestion de l’énergie qui a permis d’améliorer son rendement énergétique de 11,4 pour cent au cours des trois dernières années.

La mine a été certifiée ISO 50001 en 2014. Il s’agit de la première mine d’Amérique du Nord à recevoir cette certification. Depuis, la mine a réalisé d’importantes économies grâce à la mise en place de différentes mesures. En 2014, elle a réduit sa consommation d’énergie de près de six pour cent par rapport à l’année précédente et de quatre pour cent en 2015 par rapport à 2014. Ces économies ont été réalisées en dépit d’un accroissement de la production et des projets de rénovation et d’expansion entraînant une hausse de la consommation énergétique totale ces deux années. En 2014, l’intensité énergétique et les émissions de GES étaient à la baisse grâce à des mesures d’amélioration des performances énergétiques. De plus, les mesures d’efficacité énergétique mises en place comprenaient également des avantages relativement aux activités, à la sécurité, à l’environnement ou à l’entretien.

L’engagement et la sensibilisation des employés ont été l’un des plus importants avantages découlant des efforts de la mine en matière de gestion de l’énergie. Le personnel à tous les échelons a contribué à l’identification d’un large éventail de possibilités en matière de gestion énergétique et continue de le faire. New Gold attribue également sa réussite à son partenariat avec BC Hydro. Le programme de gestion stratégique de l’énergie des services publics a permis à New Afton d’embaucher un gestionnaire de l’énergie à plein temps, dont la seule mission est l’économie d’énergie.

De plus, l’amélioration en matière de rendement énergétique de la mine New Afton a été soutenue par la direction de la mine et l’équipe de gestion de New Gold, et ce depuis le lancement opérationnel de la mine. L’économie d’énergie fait partie intégrante de la culture de l’entreprise et se traduit par une politique énergétique qui est étudiée chaque année, tout comme les objectifs énergétiques annuels et les plans d’action connexes, la formation en matière d’énergie de l’équipe chargée des questions d’énergie, et un important processus d’évaluation et de planification de l’énergie.

Deux autres organismes, Cummins Inc. et LG Chem ltée (en anglais seulement), ont également été récompensés pour leurs accomplissements en matière de gestion de l’énergie par le Prix d’excellence du CEM. De plus, 32 autres organismes ont reçu le Prix de la perspective pour leur contribution à la sensibilisation à la norme ISO 50001 et à l’amélioration des connaissances mondiales sur la mise en œuvre de la gestion de l’énergie.

Trois Leaders du PEEIC ont reçu le Prix de la perspective. Parmi les lauréats, la compagnie 3M Canada pour ses installations de Brockville, London et Perth (Ontario). La compagnie 3M a mis en œuvre la norme ISO 50001 dans quatre de ses installations canadiennes et internationales afin de réaliser des améliorations en matière d’efficacité énergétique de 60 pour cent supérieures à la moyenne de l’entreprise. Catalyst Paper Canada a mis en œuvre la norme ISO 50001 dans son moulin de Crofton (C.-B.), réalisant ainsi des économies de 3 264 000 $; une période de recouvrement de moins d’un an. Schneider Electric Canada a également reçu ce prix pour avoir adopté une approche à l’échelle de l’entreprise visant à mettre en œuvre la norme ISO 50001 dans un délai record de six mois, recevant la certification pour les usines de Victoria (C.-B.) et de McLaughlin (Ontario) ainsi que pour 18 autres sites du monde entier.

New Gold et les autres lauréats des Prix d’excellence du CEM ont été mis à l’honneur lors de la CEM7 du 2 juin 2016 qui s’est tenue à San Francisco (Californie).

Les ministres de l’Énergie lancent de nouvelles campagnes sur l’efficacité énergétique et l’énergie renouvelable lors de la 7e réunion du groupe ministériel sur l’énergie propre

Lors de la 7e réunion du groupe ministériel sur l’énergie propre (CEM7) organisée le 2 juin 2016, les ministres de l’Énergie et d’autres représentants de haut niveau de 23 pays et de l’Union européenne ont annoncé leur nouvel engagement envers l’expansion du déploiement de l’énergie propre et la réduction des émissions mondiales de carbone, tout en stimulant la croissance économique.

« Les technologies d’énergie propre et de réduction des émissions de notre propre cru jouent un rôle de plus en plus important pour la croissance économique du Canada alors que nous soutenons la transition mondiale vers une économie à faible émission de carbone. Les investissements du gouvernement et du secteur privé en recherche et développement d’énergie et de technologie propres nous aideront à atteindre nos objectifs en matière de changement climatique, à renforcer la compétitivité du Canada et à soutenir les possibilités d’emploi à travers le pays », a déclaré le ministre James Carr. « Les progrès que nous réalisons déjà en matière de coopération internationale sur l’énergie propre en rendant abordable l’énergie propre augurent bien pour l’avenir, alors que nous progressons vers nos objectifs communs en matière d’énergie, d’environnement et d’économie ».

Engagements au cours des campagnes canadiennes du CEM :

Développement des technologies climatiques intelligentes de refroidissement : La nouvelle campagne Advanced Cooling (AC, refroidissement avancé) (en anglais seulement) pousse les gouvernements et l’industrie à développer et à déployer des technologies de refroidissement sur mesure hautement efficaces, intelligentes, respectueuses du climat et abordables, qui sont essentielles pour que les sociétés prospères et saines atteignent les objectifs du Protocole de Montréal. L’accès au refroidissement peut permettre d’améliorer la santé, la productivité, la croissance économique et les résultats scolaires. Par exemple, l’amélioration de l’efficacité moyenne des appareils de climatisation vendus en 2030 de 30 pour cent pourrait permettre de réduire les émissions de 25 milliards de tonnes de dioxyde de carbone (CO2) sur la durée de vie de l’équipement et réduire la demande d’électricité aux heures de pointe de 340 à 790 gigawatts.

Pour aider à atteindre cet objectif, le Canada se joint à l’Advanced Cooling Challenge (défi refroidissement avancé) et s’engage à promouvoir une meilleure utilisation de l’équipement de climatisation et de réfrigération rentable et écoénergétique au moyen de politiques et de programmes sur l’efficacité des appareils électroménagers.

Améliorer la gestion de l’énergie : La nouvelle campagne sur la gestion de l’énergie, Energy Management Campaign (en anglais seulement), vise à assurer 50 001 certifications mondiales de l’International Organization for Standardization (ISO) 50001 d’ici 2020. La norme ISO 50001, norme internationale sur le système de gestion de l’énergie, est composée d’un cadre d’exigences éprouvé qui a pour objectif de changer la façon dont les organismes gèrent l’énergie et atteignent des objectifs en matière d’énergie durable. Dans le monde entier, environ 15 000 installations ont reçu la certification ISO 50001 depuis son lancement en 2011, réalisant des améliorations énergétiques de 10 pour cent ou plus, souvent au moyen de changements à coûts faibles ou nuls apportés aux activités.

Le Canada accélérera l’adoption des systèmes de gestion énergétique novateurs et des pratiques connexes, notamment de la norme ISO 50001, dans le cadre d’un ensemble de nouvelles certifications énergétiques pour le secteur industriel du Canada.

Éliminer le carbone du secteur de l’électricité : Les ministères de l’Énergie du Canada, du Mexique et des États-Unis ont annoncé leur intention de mener à bien une étude commune sur l’intégration des énergies renouvelables en Amérique du Nord, la plus importante étude sur le sujet jamais réalisée.

Défi mondial pour l’éclairage : Le Canada participe au Défi mondial pour l’éclairage (en anglais seulement), qui a été lancé à Paris lors de la COP21, se joignant à 14 membres initiaux du CEM qui ont participé au lancement du défi.

Pour de plus amples renseignements sur les engagements au cours des campagnes du CEM, consultez la page www.cleanenergyministerial.org/, et dans le menu supérieur, sélectionnez « Our Work », puis cliquez sur « Campaigns » (en anglais seulement).   

La cérémonie des Prix de leadership du PEEIC célèbre les lauréats et la réussite du PEEIC

Andy Mahut, gestionnaire des pratiques énergétiques à US Steel Canada Inc. et président du Conseil exécutif du Programme d’économie d’énergie dans l’industrie canadienne (PEEIC), a accueilli près de 300 participants à la cérémonie de remise des Prix de leadership du PEEIC lors du Sommet de l’énergie 2016, Des idées à l’action, qui s’est tenu à Niagara Falls (Ontario) le 17 mai. Après avoir remercié les organisateurs, les commanditaires et les autres personnes ayant participé à la réussite du Sommet, il a rappelé aux participants que l’année 2015 marquait le 40e anniversaire du Programme d’économie d’énergie dans l’industrie canadienne (PEEIC).

Photo des récipiendaires des Prix de leadership du PEEIC

Lauréats du Prix de leadership du PEEIC 2016 avec Sarah Stinson, directrice de la Division de l’industrie de l’Office de l’efficacité énergétique (complètement à gauche), Andy Mahut, président, Conseil exécutif du PEEIC (4e position à gauche), et Patricia Fuller, directrice générale, Office de l’efficacité énergétique, Ressources naturelles Canada (à droite).

Mahut a indiqué que l’organisation avait été établie en 1975 grâce à des visionnaires du gouvernement et de l’industrie qui comprenaient la valeur d’un partenariat pour aider l’industrie canadienne à devenir plus rentable tout en réalisant des économies d’énergie.

Le PEEIC, qui met l’accent sur la gestion énergétique et l’économie d’énergie pour soutenir la compétitivité industrielle, est idéalement placé à l’intersection de la création d’une solide économie respectueuse de l’environnement. Le PEEIC reflète un élément clé de la stratégie nationale de l’avenir, a déclaré Mahut.

L’organisme concrétise son ambition en fournissant des outils et services efficaces qui permettent aux entreprises de tout le Canada de mettre en œuvre des améliorations en matière d’efficacité énergétique économiquement réalisables. Mahut a encouragé les participants du Sommet à se renseigner sur les différents programmes du PEEIC, notamment le soutien à la mise en œuvre d’un système de gestion de l’énergie conforme à la norme ISO 50001 et le nouveau programme de reconnaissance ENERGY STAR.

Mahut a demandé aux participants d’honorer les lauréats du PEEIC, mais également les nombreux membres du PEEIC qui ont réalisé d’incroyables économies en transformant les idées relatives à l’efficacité énergétique en actions. Il a félicité toutes les personnes et sociétés qui ont lutté, un gigajoule ou un kilowatt à la fois, pour rendre leurs organismes plus écoénergétiques et concurrentiels.

Patricia Fuller, directrice générale de l’Office de l’efficacité énergétique, a également commenté la réussite du PEEIC. Ce qui avait commencé avec quelques dirigeants de l’industrie est maintenant passé à près de 2 400 installations et 50 associations commerciales réparties dans 21 secteurs industriels. Après 40 ans, le PEEIC a permis de réaliser des milliards de dollars d’économies d’énergie, de mettre en place un environnement plus propre et des entreprises plus compétitives.

Pour continuer sur cette lancée, Fuller a indiqué que le gouvernement actuel réalisait des investissements sans précédent dans les infrastructures vertes, la recherche de promotion, l’accélération de la croissance des entreprises et le soutien des technologies propres. Cette approche permettra de continuer à développer la réussite du PEEIC en aidant les entreprises à réaliser d’importantes économies d’énergie et réductions des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Les pays du monde entier considèrent le PEEIC comme un modèle efficace et éprouvé pour un partenariat entre l’industrie et le gouvernement visant à diffuser les pratiques exemplaires et à apporter une aide en matière de partage des coûts. Grâce à des organismes comme le PEEIC, l’économie d’énergie est maintenant en marche.

Fuller a conclu en précisant que les 12 entreprises mises à l’honneur durant la cérémonie de remise des prix incarnent la vision et la réussite du PEEIC.

Sarah Stinson, directrice de la Division de l’industrie de l’Office de l’efficacité énergétique, a indiqué lors de son discours d’ouverture de la cérémonie de remise des prix que les projets lauréats reflétaient le thème de la conférence : Des idées à l’action. Ces entreprises ont fait preuve d’excellence en matière de rendement énergétique, d’innovation et de contribution à l’environnement. Elle a indiqué que, en plus des Prix de leadership du PEEIC 2016, une nouvelle catégorie du prix du PEEIC, le Prix national de la gestion de l’énergie du PEEIC, avait été mise en place afin de récompenser les deux meilleurs candidats canadiens du Prix de leadership de la gestion de l’énergie du groupe ministériel sur l’énergie propre.

Les lauréats du Prix de leadership du PEEIC 2016 sont les suivants :

Nouvelle catégorie en 2016 : Prix national de la gestion de l’énergie du PEEIC : New Gold – mine New Afton et la Compagnie 3M Canada

Prix pour la gérance d’entreprise : Cascades Inc. et ArcelorMittal Dofasco

Prix pour l’amélioration des procédés et des technologies : Barrick-Hemlo et CAE Inc.

Prix pour la gestion du rendement énergétique : société Catalyst Paper  – Powell River et Shell Canada Limitée

Prix pour la sensibilisation et la formation des employés : Canfor Pulp Limitée et 3M Canada – Brockville

Prix pour la mise en place d’une stratégie d’efficacité énergétique intégrée : Global Wood Concepts ltée et Mother Parkers Tea and Coffee

Pour de plus amples renseignements sur les lauréats, visitez la page rncan.gc.ca/energie/efficacite/industrie/peeic/5410.

Le discours de Danielle Fong traite du potentiel illimité des énergies renouvelables

Danielle Fong, cofondatrice et experte scientifique en chef de LightSail Energy, a partagé son opinion et son expérience dans le domaine de l’énergie renouvelable avec les participants du Sommet de l’énergie 2016. Fong est une championne de l’énergie renouvelable et une chercheuse depuis ses 12 ans. Cela l’a poussé à cofonder LightSail, qui concentre ses ressources sur les défis du stockage de l’énergie renouvelable.

Le potentiel des sources d’énergie renouvelable reste largement inexploité, a déclaré Fong. Elle a indiqué que les énergies renouvelables peuvent être plus directement exploitées que les combustibles fossiles, mais sont limitées par la technologie actuelle et la capacité de stockage à long terme. Cependant, une fois ces obstacles surmontés, seul 0,5 pour cent des terres de la planète serait nécessaire pour répondre aux besoins énergétiques de toute la Terre. L’avenir énergétique de la planète serait effectivement illimité.

Fong a également parlé des scénarios actuels d’émission de GES et de la place précaire de la planète alors qu’elle approche du point de basculement du changement climatique : « Les prévisions en matière de changement climatique sont mauvaises et prévoient une hausse des événements de chaleur extrême, d’acidification des océans et du pouvoir destructeur des ouragans, pour ne citer que quelques éléments », a-t-elle déclaré en indiquant que le changement climatique pouvait également avoir une incidence sur le comportement humain et la prise de décision optimale.

Elle a affirmé que la technologie pouvait faire évoluer la planète au-delà de ses limites de croissance. Les technologies actuelles, cependant, sont trop coûteuses et ne peuvent pas être adoptées à grande échelle. Des technologies peu coûteuses et disponibles à l’échelle mondiale avec une longue durée de service sont nécessaires.

Une partie de la solution est de récupérer la chaleur résiduelle des bâtiments et des processus industriels, a indiqué Fong. Grâce à une technologie de stockage de l’énergie, d’importantes améliorations de l’efficacité énergétique peuvent être réalisées en matière de chauffage, de production d’eau chaude et de climatisation.

Fong a conclu en faisant part d’une solution potentielle : le développement par LightSail d’une innovation thermodynamique, sa technologie propriétaire Regenerative Air Energy Storage (RAES), qui combine le concept d’efficacité énergétique dans des systèmes d’air compressé avec le stockage de l’énergie.

Pour de plus amples renseignements sur le projet RAES de LightSail, visitez la page www.lightsail.com/ (en anglais seulement).

Ian Potter imagine l’usine de l’avenir pendant son discours

L’usine du futur est réalisable et propulserait le secteur manufacturier du Canada dans une toute nouvelle ère d’innovation et de compétitivité, selon le Dr Ian Potter, vice-président (Génie) du Conseil national de recherches du Canada (CNRC).

Potter a indiqué que les grandes tendances actuelles du secteur manufacturier comprennent une évolution vers la collaboration et les partenariats intersectoriels, une gestion transparente de la chaîne d’approvisionnement et une main-d’œuvre qualifiée et diversifiée. Le paysage du secteur manufacturier d’aujourd’hui est mondial, adapté et hyperconnecté à Internet, tout en étant ouvert et axé sur la clientèle.

La fabrication durable et écologique est également en pleine évolution dans tous les secteurs industriels, notamment les industries de l’automobile et de l’aérospatial, dans lesquelles les processus sont devenus plus écoénergétiques et permettent de générer moins d’émissions. De plus, le secteur manufacturier améliore la collecte et l’analyse des données sur l’énergie et utilise de plus en plus les systèmes de gestion de l’énergie et des produits plus écoénergétiques.

Potter imagine une nouvelle ère du secteur manufacturier avec des entreprises ayant recours à « des informations et des analyses avec autant de compétences que les talents qu’ils embauchent et des machines qui fournissent des produits et des services ». Il imagine les « usines du futur » stimulant l’innovation, la croissance de la productivité et les exportations grâce à des progrès réalisés en matière de matériaux, de technologies, de processus et de conceptions de produit. La transformation du secteur manufacturier signifie que les entreprises doivent être plus flexibles, modulaires, numériques, virtuelles et hautement fiables.

Potter a mis l’accent sur les principaux domaines technologiques qui doivent être pris en compte pour une fabrication avancée.

  1. Les matériaux avancés, dont les composites, les métaux légers, l’acier à haute résistance et les matériaux qui permettent de stocker et économiser de l’énergie.
  2. La conception avancée et la simulation comme la simulation multiéchelle, le prototypage rapide et la fabrication numérique.
  3. Les technologies d’information et de communication avancées comprendraient l’intelligence productique fondée sur Internet/sans-fil.
  4. Les processus et systèmes avancés, qui comprennent l’outillage avancé, la fabrication additive au laser et les processus hybrides multifonctionnels.

Potter a également montré la voie de l’usine du futur pour l’industrie manufacturière d’ici 2030 avec six stratégies débutant avec l’exploitation de la base de ressources naturelles du Canada, le changement vers un modèle d’innovation axé sur la clientèle, le perfectionnement d’une main-d’œuvre qualifiée et, enfin, l’élaboration de possibilités pour la fabrication de masse personnalisée et localisée.

L’usine du futur du Canada évoluera comme étant au croisement de la technologie avancée, de la conception, de la conception des systèmes et des processus avec les ressources naturelles et humaines du pays, le tout au sein de politiques et modèles commerciaux novateurs.

Pour de plus amples renseignements sur le programme L’usine du futur du CNRC, visitez la page www.nrc-cnrc.gc.ca/fra/solutions/installations/index.html.

Le conférencier principal Chris Ragan demande aux participants d’envisager la tarification du carbone

La tarification appropriée du carbone peut entraîner la transformation du marché et une transition vers des sources d’énergie à faible émission au Canada, a déclaré le Dr Chris Ragan, président de la Commission de l’écofiscalité du Canada et professeur agrégé en économie de l’université McGill, au cours de son discours liminaire destiné aux participants du récent Sommet de l’énergie 2016.

« La question n’est pas de savoir si le Canada doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre, mais plutôt de savoir quand et comment », a déclaré Ragan, ajoutant qu’il était temps et que l’approche la plus appropriée pour réduire les émissions était la tarification provinciale du carbone. Il a précisé que la tarification du carbone était intéressante par rapport aux coûts découlant des effets du changement climatique.

Alors que les réglementations sur le changement climatique pourraient représenter une approche possible, Ragan a indiqué qu’elles peuvent être peu coûteuses sur le plan fiscal, mais coûteuses sur le plan économique. D’un autre côté, la tarification du carbone est rentable et stimule l’innovation continue. De plus, les coûts associés sont transparents.

Un certain nombre d’avantages économiques est lié à la tarification du carbone. Cela peut permettre de générer des revenus directs jusqu’à 2,4 pour cent, un autre 0,9 pour cent provenant de revenus tirés du recyclage, et 0,4 pour cent provenant de l’association de différents systèmes. Ragan a indiqué que les provinces ont plusieurs possibilités pour mettre en œuvre des modèles de tarification du carbone. Elles peuvent mettre en œuvre une taxe sur les émissions carboniques ou utiliser un système de plafonnement et d’échange.

La tarification du carbone présente quelques défis; notamment l’équité à l’égard des ménages (coûts imposés aux ménages) et la compétitivité commerciale. Pour surmonter ces défis, les gouvernements provinciaux pourraient envisager la tarification du carbone comme un revenu partagé du ménage. En matière de compétitivité, Ragan a suggéré certaines solutions temporaires et ciblées comme le fait d’offrir aux entreprises la valeur monétaire des coûts du carbone.

Les revenus anticipés provenant du recyclage pourraient être utilisés par les provinces pour réduire les impôts sur le revenu ou la dette publique, investir dans la technologie propre ou l’infrastructure et fournir un appui transitionnel à l’industrie. Comme les priorités sont différentes d’une province à l’autre, les choix de recyclage des recettes seront différents au sein du pays. Les défis liés à l’équité à l’égard des ménages et à la compétitivité commerciale peuvent être traités avec une bonne politique, mais ne doivent pas être un obstacle à la conception et à la mise en œuvre des politiques de tarification du carbone.

Dans son allocution, il a fait valoir que la transition vers un avenir énergétique faible en carbone par le truchement d’une tarification du carbone appropriée s’avère la meilleure façon de promouvoir les technologies propres – une façon souvent plus fiable que d’avoir recours à l’aide directe du gouvernement. « Une taxe générale sur le carbone change complètement le modèle de gestion des technologies propres – d’une manière qui stimulera considérablement le développement technologique. »

Pour de plus amples renseignements sur la Commission de l’écofiscalité et sa vision de la tarification du carbone, visitez la page http://ecofiscal.ca/fr/.

Le rapport annuel du PEEIC 2015 peut maintenant être consulté en ligne

Le rapport annuel du PEEIC 2015, Des idées à l’action, qui établit le profil de 21 secteurs industriels englobant près de 2 400 installations leaders et plus de 50 associations commerciales, et note leurs améliorations, objectifs et accomplissements en matière d’intensité énergétique, peut maintenant être consulté en ligne.

Pour lire le rapport, visitez la page rncan.gc.ca/energie/efficacite/industrie/opportunites/5158.

Calendrier des événements

Appel d’idées d’articles

Votre entreprise a-t-elle adopté, avec succès, des mesures d’efficacité énergétique que vous aimeriez faire connaître aux lecteurs de L’Enjeu PEEIC? Proposez-nous vos idées d’article : communiquez avec Jocelyne Rouleau à l’adresse jocelyne.rouleau@canada.ca.

Si vous avez besoin de plus amples renseignements sur un article ou un programme, veuillez également communiquer avec Mme Rouleau à l’adresse courriel susmentionnée.

Pour modifier vos coordonnées, mettre fin à votre abonnement ou vous abonner à notre publication pour les bâtiments commerciaux, institutionnels et du gouvernement fédéral L’Enjeu : Bâtir l’efficacité énergétique, allez à la page Abonnez-vous. Si vous avez de la difficulté à accéder à cette page, envoyez un courriel à l’adresse info.ind@rncan-nrcan.gc.ca.


Le nom et le symbole ENERGY STAR sont des marques de commerce déposées au Canada par l’Environmental Protection Agency des États-Unis et administrées par Ressources naturelles Canada qui en fait également la promotion.

 

Volume 20, no 4

Visite hors site chez Tech Mahindra

Cette séance comprend une démonstration de la technologie de pointe qui préparera l’infrastructure au marché émergent des véhicules électriques. Les participants à la visite expérimenteront des solutions en fonction de l’incidence qu’a la recharge des véhicules électriques sur les transformateurs électriques. L’avantage principal de la solution comprend la surveillance du transformateur en temps réel et la capacité de prendre des mesures avant que les transformateurs soient surchargés. Le projet analysera également l’utilisation des véhicules électriques pour services spéciaux à la demande. Les éléments de la solution proposée sont les compteurs intelligents des clients, les systèmes de recharge des véhicules électriques et l’infrastructure de surveillance des transformateurs de distribution afin de créer des plateformes de distribution qui créeront à leur tour des données pour une analytique avancée.

Présenter vos projets d’énergie dans un format « Dans l’œil du dragon »

Une usine nette zéro? Des gaz biologiques provenant des déchets? Une gestion de l’énergie systématique? Que peut-il se produire lorsque les gestionnaires de l’énergie les plus ambitieux et les défenseurs des entreprises durables repoussent les limites? Rejoignez-nous dans cette discussion animée par Richard Janecky de l’Office de l’efficacité énergétique, Ressources naturelles, sur les solutions énergétiques et les technologies à faible émission de carbone, où cinq dirigeants d’entreprise et experts en efficacité énergétique partageront leur opinion sur des études de cas en contexte réel.

Les juges: Al Diggins, président, Le Consortium pour l'Excellence Manufacturière, Andrew Bowerbank, directeur mondial des Services de construction durable, EllisDon Corporation, Chih-Ting Lo,responsable, EELO Solutions, David Arkell, président et directeur général, 360 Energy et Jim McCoubrey, président, Troy Life Fire and Safety Inc.

Marché mondial du carbone

Le récent changement de dirigeant canadien combiné à la préoccupation grandissante au sujet des pratiques qui ont des répercussions sur notre climat ont renforcé la discussion entourant les systèmes de plafonnement et d’échange et l’avenir des marchés mondiaux du carbone. Cette séance animée par Giulia Brutesco, Normes industrielles, Fertilisants Canada sera axée sur l’avenir du marché du carbone nord-américain et sur la manière dont il est lié aux initiatives de plafonnement et d’échange dans le monde; orientez la discussion sur ce qui se passe au Canada à l’aide d’un résumé sur les systèmes provinciaux actuellement proposés ou en vigueur; et terminez avec quelques indications sur la manière dont les fabricants canadiens peuvent maintenir ou augmenter leur avantage concurrentiel au cours de cette période d’adoption des systèmes de plafonnement et d’échange.

Présentateurs : Brian Bobbie, président, ALTECH Environmental Consulting Ltd., Katie Sullivan, directrice, The Americas and Climate Finance, IETA, Mike Kennedy, ingénieur principal, chef des Services de GES, RWDI

La valeur opérationnelle des systèmes de gestion de l’énergie

L’intérêt envers les systèmes de gestion de l’énergie et leur rôle dans la promotion d’une plus grande efficacité énergétique industrielle s’est grandement développé, et pour de bonnes raisons.
Cette session animée par Bob Fraser, ingénieur en chef des Services de soutien, Division de l’industrie, Ressources naturelles expliquera comment élaborer une analyse de rentabilisation solide qui mobilisera la direction, puis sélectionnez le bon système de gestion de l’énergie pour réaliser d’importants profits.

Présentateurs : Chih-Ting Lo,responsable, EELO Solutions, Emily Thorn Corthay,chef de file en gestion et en optimisation de l’énergie nord-américaine, Hatch Management Consulting, Patricia Clark, ingénieure principale et spécialiste ISO, entrepreneure pour le programme de SEP sur l’efficacité énergétique du département de l’Énergie, Allegheny Science & Technology, Peter Bassett, président, Services de Performances énergétiques (EPS/Canada) Inc.

Des pratiques de durabilité qui fonctionnent

L’efficacité énergétique est un aspect essentiel des programmes de durabilité. Il s’agit d’une manière de permettre d’amortir un programme de durabilité. Les grandes sociétés fournissent souvent un banc d’essai pour que cela fonctionne. Toutefois, cela n’arrive pas comme par magie. Cette session animée par Gilles Morel, directeur, Association canadienne des carburants, inclues des présentation par Andrew Hejnar, gestionnaire de l’énergie d’entreprise, 3M Canada, Brendan Marshall, directeur principal, Affaires économiques et du Nord, L’Association minière du Canada, Luc Robitaille, vice-président, Gestion responsable, Association canadienne de l’industrie de la chimie.

Rencontrez les experts qui ont effectué des travaux de durabilité à grande échelle et apprenez comment ils abordent le défi.

Calendrier des événements

Institut canadien de formation en énergie (CIET) – calendrier du printemps et de l’été

Moteurs, entraînements à vitesse variable et efficacité énergétique
Toronto – 19 mai (en anglais)
Montréal – 26 mai

Utilisateur de RETScreen® certifié (CUR)
Toronto – 24-26 mai (en anglais)

Professionnel certifié en mesurage et vérification (CMVP)
Vancouver – 25-27 mai (en anglais)

Auditeur énergétique certifié (CEA)
Toronto –  31 mai-3 juin (en anglais)

Gestionnaire de l’énergie certifié (CEM)
Toronto – 6-10 juin (en anglais)

Management et efficacité énergétique
Montréal –  8 juin

Appel d’idées d’articles

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Volume 20, no 3

Les conférenciers principaux invités au Sommet de l’énergie parleront d’énergie, de productivité et de tarification du carbone

Photo de Ian Potter

Terry Young, vice-président, Conservation et relations d’affaires, Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité (SIERE)

Les participants au Sommet de l’énergie, qui se tiendra les 17 et 18 mai 2016, auront l’occasion d’en apprendre sur plusieurs sujets alors que les conférenciers principaux discuteront du rapport entre les ressources énergétiques et la réussite du secteur manufacturier du Canada, de la relation entre les services publics et l’industrie, et de l’importance de la tarification du carbone pour stimuler l’innovation.

M. Ian Potter, Ph. D., vice-président du portefeuille du génie du Conseil national de recherches Canada (CNRC) a bien hâte de discuter avec les délégués dans le cadre de la conférence qu’il livrera sur le lien entre l’énergie et le secteur manufacturier. Le CNRC travaille avec l’industrie canadienne pour réaliser des projets et des programmes qui stimulent l’innovation en génie afin d’améliorer l’efficacité dans la fabrication.

Depuis sa nomination au CNRC en 2011, M. Potter a joué un rôle de premier plan dans la gestion de l’orientation stratégique, des opérations et des principaux comptes clients pour la division du génie du CNRC. Avant d’occuper ce poste, M. Potter a passé 10 ans à l’Alberta Innovates Technology Futures (AITF).

M. Potter abordera le sujet des ressources et de l’ingéniosité du Canada dans ses efforts de renforcer sa position dans le secteur manufacturier mondial. Il expliquera comment pourrait s’y prendre le Canada pour mieux optimiser ses investissements dans les nouvelles technologies, et le développement de processus et de produits, ainsi que le rôle de la main-d’œuvre qualifiée au pays, y compris les caractéristiques uniques de la génération Y.

Photo de Terry Young

Terry Young, vice-président, Conservation et relations d’affaires, Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité (SIERE)

Terry Young est vice-président, Conservation et relations d’affaires, pour la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité (SIERE). La SIERE est au cœur du réseau d’électricité de l’Ontario; ainsi, elle équilibre l’offre et la demande d’électricité en Ontario, prévoit les besoins énergétiques de la province, supervise le marché de gros de l’électricité et favorise la création d’une culture de l’économie d’énergie.

M. Young, qui possède plus de 30 ans d’expérience dans l’industrie de l’électricité, est au service de la SIERE depuis 2002, à titre de responsable de divers portefeuilles. Présentement, il est gestionnaire des relations externes et des activités de conservation de la SIERE; ses responsabilités comprennent également les communications, le marketing, la participation de la collectivité et des intervenants, ainsi que les relations avec les clients.

Pendant son allocution, M. Young discutera de l’engouement des entreprises pour l’efficacité énergétique comme moyen d’assurer leur compétitivité. Dans le monde d’aujourd’hui, utiliser moins d’énergie permet d’ouvrir la voie à de nouveaux débouchés. Que cela permette d’améliorer la productivité, d’accroître le rendement des employés ou d’affermir la réputation de l’entreprise, le résultat final est le même – les industries de partout dans la province optimisent pleinement le potentiel que leur offre l’efficacité énergétique.

Pour aider les entreprises participantes à réaliser les objectifs de leurs projets d’efficacité énergétique, les services publics et la SIERE travaillent de concert dans le but de leur offrir des outils, des ressources et des idées nouvelles. Comme la province a le regard tourné vers ces cibles de conservation, M. Young abordera l’importance de l’offre de solutions qui, non seulement répondent aux besoins des clients de manière rentable, mais aident aussi à soutenir les pratiques de gestion durable de l’énergie à long terme.

Photo de Chris Ragan

Chris Ragan, Ph. D., président de la Commission de l’écofiscalité du Canada et professeur agrégé au Département de science économique de l’Université McGill

M. Chris Ragan, Ph. D., est président de la Commission de l’écofiscalité du Canada et professeur agrégé au Département de science économique de l’Université McGill. Il prévoit discuter de l’importance de la tarification du carbone pour stimuler l’innovation technologique dans le domaine de l’efficacité énergétique. « Le tarif n’a pas encore été établi, mais dès qu’il le sera, nous pourrons amorcer la transition vers les sources d’énergie à faibles émissions de carbone au Canada. »

En plus du poste qu’il occupe à la Commission de l’écofiscalité du Canada, qui a pour mission de définir des solutions écofiscales concrètes qui stimulent l’innovation nécessaire à la prospérité économique et environnementale du Canada, M. Ragan est également chercheur émérite à l’Institut C.D. Howe. Il y était précédemment titulaire de la Chaire David Dodge en politique monétaire en plus d’avoir été membre du Conseil de la politique monétaire de l’Institut durant de nombreuses années. Entre 2009 et 2010, il a été économiste invité Clifford-Clark au ministère des Finances à Ottawa et, de 2009 à 2011, il a été président de l’Ottawa Economics Association. M. Ragan a été choisi récemment pour faire partie du Conseil consultatif en matière de croissance économique du gouvernement fédéral.

Dans son allocution, il fera valoir que la transition vers un avenir énergétique faible en carbone par le truchement d’une tarification du carbone appropriée s’avère la meilleure façon de promouvoir les technologies propres – une façon souvent plus fiable que d’avoir recours à l’aide directe du gouvernement. « Une taxe générale sur le carbone change complètement le modèle de gestion des technologies propres – d’une manière qui stimulera considérablement le développement technologique. »

Selon M. Ragan, de nombreuses possibilités s’ouvriront en raison des revenus générés par la tarification du carbone. « L’Ontario, par exemple, pourrait générer 2 milliards de dollars annuellement avec son système de plafonnement et d’échange, et ces revenus pourraient servir à réduire l’impôt sur le revenu et à rembourser la dette du gouvernement, ce qui entraînerait des gains économiques à long terme pour la province. »

Les conférenciers ont promis d’expliquer clairement aux participants les implications plus générales qu’apporterait l’amélioration de la conservation et de la gestion d’énergie sur le plan de la politique, de l’innovation et de la productivité. Ils s’entendent tous pour dire que le Sommet de l’énergie constitue une excellente occasion de rassemblement et de partage d’expérience pour les intervenants des différents secteurs et milieux d’affaires – les discussions qui s’ensuivent favorisent les échanges productifs et ouvrent des débouchés qui vont bien au-delà des intérêts des participants.

Inscrivez-vous à energie2016.ca pour apprendre comment passer des idées d’économie d’énergie à l’action.

PEEIC : 40 ans de succès!

Une rétrospective

Le PEEIC célèbre son 40e anniversaire et il a de quoi fêter. L’efficacité énergétique dans l’industrie a fait des progrès prodigieux depuis l’introduction du PEEIC en 1975, alors que le gouvernement du Canada et 50 cadres supérieurs de l’industrie se réunissaient pour discuter de stratégies visant à contrer la crise pétrolière de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Depuis sa création dans les années 1970 et la représentation de plus de 6 000 installations au Canada jusqu’à ce jour, le PEEIC est devenu un modèle de partenariat volontaire hautement productif.

En 1976, le PEEIC avait déjà formé 10 groupes de travail du Programme d’économie d’énergie dans l’industrie canadienne, qui avaient réussi à réaliser leur objectif ambitieux d’amélioration de l’efficacité énergétique dans l’industrie de 12 p. 100 avant 1980. Quelques années plus tard, des centaines d’entreprises et plus d’une dizaine d’associations professionnelles affluaient au PEEIC pour en devenir membres. Il n’est donc pas surprenant que le PEEIC ait retenu l’attention internationale peu après son introduction, ce qui lui avait valu le commentaire suivant de l’Agence internationale de l’énergie : « Le PEEIC mérite d’être imité par d’autres pays ».

Comme le disait si bien William Cowling, président du Conseil du PEEIC et de Courtaulds Canada Inc. dans les années 1980, « ce petit groupe de gens dévoués de l’industrie et du gouvernement n’avait sans doute pas conscience en 1975 que le programme d’économie d’énergie qu’ils mettaient en place à l’époque aurait autant de succès et, qu’après dix ans d’existence, un autre plan quinquennal de réduction de la consommation d’énergie serait établi ».

Le Plan vert du Canada pour un environnement sain adopté par le gouvernement canadien en 1990 mettait l’accent sur le partenariat volontaire entre l’industrie et le gouvernement mis en évidence par le PEEIC. Un an plus tard, le PEEIC était remodelé avec des groupes de travail sectoriels, un Conseil des groupes de travail et un Conseil exécutif qui donnait des conseils au ministre de Ressources naturelles Canada sur les questions liées à l’efficacité énergétique dans l’industrie.

Au début des années 2000, le nombre d’associations professionnelles membres du PEEIC était passé à 45, et le programme représentait 5 000 entreprises. Durant cette même période, le PEEIC a créé un réseau de gestionnaires de l’énergie et a permis à 18 secteurs de l’industrie d’entreprendre des études d’analyse comparative dans plus de 260 installations.

Dans le cadre de la mission qu’il s’est fixée à l’effet de faire progresser l’efficacité énergétique dans l’industrie canadienne, le PEEIC a soutenu ses membres de multiples façons. Entre 2001 et 2006, le PEEIC a incité les entreprises à entreprendre des vérifications énergétiques avec l’aide de son programme d’incitatifs pour les vérifications énergétiques industrielles. Plus de 730 incitatifs à coûts partagés ont été versés en vertu de ce programme. Au cours de la dernière année d’existence du programme, d’autres volets pilotes ont été ajoutés relativement à l’intégration des procédés et au diagnostic des moteurs à combustion.

Le PEEIC reconnaît les innovateurs et les leaders depuis 1995, année d’introduction du programme Innovateurs énergétiques industriels (IEI), devenu en 2008 les Leaders du PEEIC. Depuis cette époque, des milliers d’entreprises se sont inscrites à titre de leaders, pour atteindre un total d’environ 2 500 en 2015.

Au début de 2000, Charles Hantro, président du conseil politique du PEEIC, de Dominion Textile Inc. et de Dofasco Inc., a indiqué que « l’appui manifeste de l’industrie pour l’approche volontaire se reflétait dans le fait que, durant l’année précédente, le PEEIC avait signé des lettres de collaboration (LC) avec 16 nouvelles associations de l’industrie, doublant ainsi le nombre de LC en vigueur en 1995 ».

Le programme écoACTION doté d’un budget de 27 millions de dollars, lancé en 2007, comprenait le programme écoÉNERGIE Rénovation du PEEIC pour les petites et moyennes entreprises. À la fermeture du programme en 2011, plus de 500 ententes avaient été financées, ce qui représentait l’évitement de 11 millions de dollars sur la facture énergétique et l’élimination de 130 000 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Un nouveau financement affecté en 2011 s’est traduit par une nouvelle série de programmes réunis sous l’appellation écoÉNERGIE sur l’efficacité énergétique pour l’industrie, qui mettait l’accent sur le partage des coûts pour l’intégration des procédés et les études de la dynamique numérique des fluides (DNF), les évaluations énergétiques et les projets pilotes de certification de la norme de gestion de l’énergie ISO 50001.

Le PEEIC poursuit ses efforts avec le même objectif qu’il y a 40 ans : promouvoir les mesures volontaires dans l’industrie afin d’améliorer l’efficacité énergétique et, ce faisant, améliorer le rendement économique et aider le Canada à atteindre ses objectifs à l’égard des changements climatiques.

« Après 40 ans de collaboration fructueuse avec l’industrie, le PEEIC continue d’être un exemple concret de ce à quoi le Canada excelle : travailler ensemble à la création de solutions qui appuient l’avancement économique tout en présentant des avantages appréciables pour tous. Notre vision s’est finalement concrétisée. Désormais, pratiquement tous les ordres de gouvernement et une forte proportion de l’industrie appuient ce pour quoi nous avons œuvré sans relâche depuis le début, qui consiste à promouvoir et à favoriser l’efficacité énergétique de toutes les façons possibles. Les Leaders du PEEIC ont obtenu des résultats dont tous les Canadiens peuvent être fiers, et ils continueront de le faire. » Andy Mahut, président, Conseil exécutif du PEEIC 2015.

Quatre décennies de réussites en matière de sensibilisation à la gestion de l’énergie

La série d’activités de sensibilisation à la gestion de l’énergie, en évolution constante, par le truchement d’outils de communication et de pratiques, est ce qui distingue cette organisation novatrice qui a su s’adapter aux besoins de ses partenaires de l’industrie. Depuis ses débuts modestes il y a 40 ans qui l’ont vu évoluer vers le partenariat de réputation internationale dont il jouit aujourd’hui, le PEEIC a mis au point un large éventail de ressources très accessibles.

Le Bulletin L’Enjeu PEEIC électronique est le fleuron des outils de communication du programme. Lancé en 1997 pour une liste de distribution plutôt limitée, le bulletin a vu son lectorat grossir jusqu’à plus de 10 000 abonnés à l’échelle du pays. L’Enjeu présente des histoires de réussite en matière d’efficacité énergétique industrielle, des profils d’innovateurs et d’innovations, en plus d’annoncer les nouveaux programmes et incitatifs créés pour l’industrie.

La série d’ateliers de gestion de l’énergie « Le gros bon $ens », conçue pour aider les organisations à réduire leur consommation d’énergie, était aussi un élément nouveau en 1997; en date de 2005, les ateliers avaient été présentés à plus de 9 000 participants. À mesure que de nouveaux sujets s’ajoutaient à la série d’ateliers, notamment le financement de l’efficacité énergétique, la remise au point des bâtiments et la mise en œuvre de la norme de gestion de l’énergie ISO 50001, le nombre de participants augmentait pour atteindre 11 000 de plus. En date de 2015, plus de 30 000 personnes avaient participé à la série toujours populaire d’ateliers, parfois personnalisés, « Le gros bon $ens ».  Ressources naturelles Canada procède à l’octroi de licence commerciale permettant à des organismes de formation de gérer la présentation des ateliers « Le gros bon $ens » destinés à des organisations des secteurs industriel, commercial et institutionnel dans l’ensemble du Canada.

En 2011, des webinaires sur l’efficacité énergétique dans l’industrie ont été introduits pour aborder des sujets comme les systèmes d’information sur la gestion de l’énergie (SIGE), le logiciel RETScreen, la gestion efficace des systèmes à air comprimé et des moteurs, et les systèmes de production combinée de chaleur et d’électricité. L’un des webinaires parmi les plus populaires s’intéresse à la voie menant à la certification ISO 50001. Depuis leur introduction, les webinaires ont attiré 3 000 participants en 48 séances.

L’engagement du PEEIC à l’égard de la norme de gestion de l’énergie ISO 50001 remonte à plus de 10 ans, alors que le PEEIC s’est assuré de faire entendre la voix du Canada lors de l’élaboration de la norme. À cette époque, les membres du PEEIC et les représentants du gouvernement ont conjugué leurs efforts pour faire valoir la compétitivité des entreprises canadiennes et leurs progrès environnementaux. Le PEEIC a introduit au Canada la norme CAN/CSA-ISO 50 001 Systèmes de gestion de l’énergie en 2011, et depuis, il aide l’industrie à s’y conformer.

Le PEEIC a offert une assistance à coûts partagés aux entreprises industrielles qui souhaitaient obtenir la certification à la norme ISO 50001. Dès 2013, sept Leaders du PEEIC avaient obtenu leur certification à la norme ISO 50001, ce qui a incité le programme à produire un certain nombre d’études de cas et de vidéos ISO, publiés sur le site Web du PEEIC. Dix-sept entreprises canadiennes ont obtenu leur certification à la norme ISO 50001 depuis 2015.

En plus de son offre de programmes et d’outils, le PEEIC a également été actif sur le front du réseautage et du partage de pratiques exemplaires. Depuis 2005, le PEEIC participe au conseil de la Conférence des ministres de l’Énergie et des Mines, et il y apporte sa contribution à la préparation d’outils et de rapports sur l’économie d’énergie.

C’est également en 2005 que RNCan a commencé à organiser sa première conférence bisannuelle sur l’énergie, devenue aujourd’hui le Sommet de l’énergie, qui offre aux participants de l’industrie ce qu’il y a de mieux en matière de technologies écoénergétiques, d’expertise et de transfert du savoir. Le Sommet est aussi l’occasion de souligner les réalisations remarquables des entreprises membres et des leaders de demain de l’efficacité énergétique par la remise des Prix de leadership du PEEIC.

Thomas & Betts Canada remporte le prix de l’EFC pour sa campagne novatrice de marketing du développement durable

En 2010, Thomas & Betts Canada lançait sa campagne officielle de marketing de la durabilité, axée sur la réduction de la consommation d’eau et d’énergie, et mettait l’accent sur le recyclage dans ses installations, tout en mobilisant ses employés. Ses efforts ont été reconnus et lui ont valu le prix 2015 de l’Électro-Fédération Canada (EFC) pour le marketing sur le développement durable. Chaque année, l’EFC rend hommage aux sociétés membres qui ont fait preuve d’excellence et d’innovation dans le domaine du marketing au sein des industries canadiennes de l’électronique et de l’électricité sur le plan de la fabrication et de la distribution.

Thomas & Betts Canada, une division du Groupe ABB, a son siège social à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. La société exploite huit usines de fabrication : une située en Ontario, une en Alberta et six au Québec, en plus d’un centre de distribution situé également au Québec. Thomas & Betts est un chef de file de la conception et de la fabrication de composants essentiels au raccordement, à la distribution et à la fiabilité de la puissance électrique, pour les applications des secteurs industriels, de la construction et des services publics.

Carole Poirier, chef de service, Études de marché et Développement durable de Thomas & Betts Canada, explique que la campagne reposait sur les principes de la conception novatrice et respectueuse de l’environnement, la réduction de son empreinte écologique, l’achat et la logistique durables, et l’engagement social. La société applique ces principes depuis 2007 et a constaté une réduction considérable de sa consommation des ressources.

À titre d’exemple, elle mentionne que la consommation d’eau a diminué de moitié dans toutes leurs installations au Canada, un succès attribuable à l’installation de boucles fermées pour les systèmes refroidisseurs d’eau. La consommation de gaz naturel a également diminué de 15 p. 100 après la mise en place d’un certain nombre de mesures. Dans plusieurs des usines de la société au Canada, les plafonds ont été isolés et les plateformes de chargement ont été modernisées à l’aide de jupes et de rideaux isolants qui retiennent l’air chauffé à l’intérieur. Des murs solaires passifs ont été installés le long de la façade sud des bâtiments à deux des installations afin de préchauffer l’air d’admission jusqu’à 15 °C.

Mme Poirier ajoute que la société a réduit considérablement la quantité de carton utilisée pour les emballages et que, désormais, toutes les palettes d’expédition sont recyclées. De plus, les émissions de GES liées au transport ont diminué de 1 196 tonnes d’équivalent CO2 depuis que l’entreprise a réduit le nombre de jours de livraison en 2014.

Le remplacement des systèmes de chauffage est en cours avec l’installation de modèles à haut rendement; à ce jour, 60 systèmes ont été améliorés dans une des usines de la société, et quelques autres ont été remplacés dans les autres sites. Les systèmes de climatisation n’ont pas été négligés. Ils ont été modernisés à l’aide de récupérateurs de chaleur. L’éclairage, la température et la ventilation ont été automatisés dans certaines usines pour correspondre aux horaires du soir et de la fin de semaine. « Au besoin, nous effectuons également des examens des systèmes à air comprimé afin de détecter et de réparer les fuites d’air », a ajouté Mme Poirier. Elle confirme que quatre usines obtiendront leur certification à la norme ISO 14001 (système de gestion de l’environnement) et à la norme OHSAS 18001 (Santé et sécurité au travail) en 2016. Toutes les autres installations ont obtenu leurs certifications en 2015.

Les employés chez Thomas & Betts Canada participent à la campagne de durabilité et apportent leur contribution par des suggestions en vue d’améliorer la gestion de l’énergie, de l’eau et des déchets. Les suggestions retenues sont publiées dans le bulletin d’information interne de la société, qui fait paraître trois ou quatre numéros chaque année et dans lesquels on trouve également des conseils offerts aux employés concernant la gestion de l’énergie et de l’eau, et le recyclage, tant à la maison qu’au travail.

PepsiCo établit un partenariat fructueux avec le programme Power Smart de Manitoba Hydro

« Nous sommes ouverts à toutes les occasions d’accroître notre efficacité », déclare Shawn Klatt, planificateur d’entretien de l’installation de PepsiCo à Winnipeg, au Manitoba. « Nous saisissons toutes les chances de travailler avec le programme Power Smart de Manitoba Hydro », dit-il en ajoutant que PepsiCo participe au programme depuis près de cinq ans.

L’installation de PepsiCo International à Winnipeg compte quatre bâtiments d’une superficie de presque 16 000 mètres carrés. La société y emploie 176 personnes pour un calendrier de production habituel de six jours par semaine.

PepsiCo a participé au programme d’éclairage Power Smart qui s’adresse aux entreprises commerciales et leur offre des incitatifs importants pour remplacer les appareils d’éclairage par des modèles plus écoénergétiques. Toban Vexzon, analyste en marketing du programme, mentionne que le programme offre aux abonnés des secteurs commercial, industriel et agricole des conseils et de l’aide financière pour l’installation de systèmes d’éclairage écoénergétiques. De fait, les abonnés de Manitoba Hydro dont le commerce est ouvert durant un minimum de 2 000 heures par année peuvent profiter d’incitatifs allant jusqu’à 1 000 $ le kilowatt (kW) économisé, et pouvant couvrir jusqu’à 100 p. 100 du coût du produit.

Des travaux d’amélioration d’une valeur de 350 000 $ ont été entrepris afin de réduire les frais d’exploitation et les frais de maintenance et de remplacement associés aux appareils d’éclairage en place. Avec l’aide financière du programme d’éclairage commercial, dont la contribution s’élevait à 115 000 $ pour ce projet, PepsiCo a progressivement remplacé tous ses systèmes d’éclairage par des lumières écoénergétiques à diode électroluminescente (DEL) au cours des deux dernières années et demie. « Nous avons remplacé toutes les lumières fluorescentes extérieures et intérieures T12, T8 et T5 dans tous les bâtiments par les modèles les plus récents d’appareils d’éclairage à DEL et lampes linéaires T8 à DEL », explique M. Klatt.

Il explique que les nouvelles lumières, les détecteurs de présence et le système de contrôle central ont permis de réduire considérablement les coûts et les heures de travail liés à l’entretien. Malgré la diminution de 25 p. 100 du nombre d’appareils, l’éclairage est plus puissant. « C’est le jour et la nuit », affirme M. Klatt, parlant de la différence de qualité de l’éclairage après les travaux d’amélioration énergétique. Les nouvelles lumières à DEL ont aussi permis d’améliorer la sécurité et le milieu de travail. Les estimations des économies annuelles d’énergie attribuables à l’éclairage s’élèvent à environ 926 mégawattheures (MWh), ce qui correspond à une réduction des émissions de GES de 713 tonnes d’équivalent CO2.

Au cours de la dernière année et demie, outre les améliorations apportées à l’éclairage, PepsiCo a procédé à l’isolation du toit et des murs extérieurs de l’usine principale. M. Klatt indique que des ventilateurs déstratificateurs ont été installés et que le chauffage par rayonnement a été remplacé par un chauffage à air pulsé dans l’entrepôt et les aires d’expédition. Il ajoute que PepsiCo prévoit recourir de nouveau au programme Power Smart pour moderniser ses moteurs ou les doter de mécanismes d’entraînement à fréquence variable.

« Les programmes Power Smart de Manitoba Hydro sont bien conçus et bien organisés – pourquoi n’en tirerait-on pas parti? », s’exclame M. Klatt. Ryan Aubry, conseiller en services énergétiques chez Manitoba Hydro, ajoute que les relations du service public avec PepsiCo illustrent parfaitement une situation où tout le monde y gagne : on améliore l’efficacité énergétique dans l’industrie tout en aidant le service public à réaliser ses objectifs de conservation.

La Chaire de recherche industrielle en efficacité énergétique industrielle cible précisément les systèmes novateurs de réfrigération

L’adoption de technologies innovantes et une meilleure gestion de l’énergie thermique affichent le potentiel d’améliorer considérablement l’efficacité énergétique dans l’industrie et de réduire les émissions de GES tout en faisant économiser des millions de dollars aux entreprises canadiennes. Pour être en mesure de saisir ces occasions, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) a créé une Chaire de recherche industrielle en efficacité énergétique industrielle à l’été 2014 avec l’objectif de développer des composants de systèmes industriels de réfrigération, pour la production, le stockage et le transport d’énergie thermique.

M. Sébastien Poncet, Ph. D., professeur au département de génie mécanique de l’Université de Sherbrooke est titulaire de la chaire.

Le programme de recherche jouit d’un financement de 2,4 millions de dollars du CRSNG et de trois partenaires qui contribuent au développement et à la démonstration des technologies nouvelles en réfrigération : Hydro-Québec (Laboratoire des technologies de l’énergie), CanmetÉNERGIE et Rio Tinto Alcan. Selon M. Poncet, ce programme de recherche présente des occasions de trouver d’autres sources de financement auprès de l’industrie et d’autres partenaires de recherche.

Présentement, l’équipe du professeur Poncet compte cinq étudiants au doctorat, un étudiant à la maîtrise et au moins cinq étudiants de premier cycle par année. Trois chercheurs d’Hydro-Québec, quatre de CanmetÉNERGIE et un de Rio Tinto Alcan, en plus de trois professeurs d’autres facultés de génie de l’Université de Sherbrooke, complètent l’équipe à titre de membres actifs du programme de recherche.

Chaque étudiant, supervisé par M. Poncet et un chercheur d’une organisation partenaire, travaille dans le cadre d’un projet de recherche appliquée qui conjugue les modélisations numériques de pointe effectuées à l’Université de Sherbrooke et les expériences correspondantes menées dans les installations d’un partenaire. L’objectif est de déceler la source principale des pertes d’énergie utile dans les composants des systèmes de réfrigération avant de mettre à l’essai de nouveaux concepts visant à atténuer de telles pertes.  

Le programme de recherche est divisé en trois volets ciblant la production, le stockage et le transport de l’énergie thermique dans trois composants des systèmes industriels de réfrigération.

Les membres de l’équipe planchent sur des éjecteurs supersoniques en vue de leur intégration aux cycles de réfrigération ou de la thermopompe. En parallèle, certains membres du groupe étudient la structure de l’écoulement des coulis de glace dans les échangeurs à géométrie complexe des systèmes de réfrigération pendant que d’autres s’intéressent à la caractérisation et à l’optimisation des propriétés thermophysiques de ces coulis de glace.

Le groupe du professeur Poncet étudie également la réfrigération magnétique, ce qui implique le développement d’un modèle pour la conception de la réfrigération magnétique et son optimisation thermodynamique et géométrique. « Nous cherchons à établir les avantages que poserait l’effet magnétocalorique dans la fabrication de réfrigérateurs domestiques de nouvelle génération, entre autres choses », indique le professeur Poncet. Il mentionne également que d’autres projets ont aussi été entrepris en marge du programme pour explorer les mêmes thèmes. L’un de ces projets est réalisé en partenariat avec Sigma Energy Storage dans le but de concevoir un prototype qui emmagasine des formes intermittentes d’énergie exploitant la microfluidique et la nanofluidique.

Les résultats préliminaires de ces projets ont déjà été présentés dans des revues scientifiques examinées par des pairs et dans le cadre de conférences internationales, confie M. Poncet, mais l’essentiel de la recherche est encore à venir. Il ajoute que l’équipe « continue à former ses étudiants du cycle supérieur, à publier les résultats à mesure qu’ils sont disponibles et à établir de nouveaux partenariats avec les universités et les partenaires de l’industrie ».

Demande de manifestation d’intérêt – échéance : 22 avril 2016

Ressources naturelles Canada demande aux organismes de formation intéressés par un contrat d’octroi de licence commerciale leur permettant de gérer la présentation des ateliers « Le gros bon $ens » destinés à des organisations des secteurs industriel, commercial et institutionnel dans l’ensemble du Canada de manifester leur intérêt. Pour de plus amples renseignements et pour présenter votre déclaration d’intérêt, veuillez consulter le site Web Commercialisation et occasions de concession de licences.

2016, la meilleure édition à ce jour du défi « People Power Challenge »

L’édition 2016 du défi « People Power Challenge » (PPC) promet d’être la meilleure jamais organisée, avec des prix avantageux remis aux gagnants et aux finalistes. Non seulement le défi PPC s’avère-t-il un excellent moyen d’intéresser le personnel aux initiatives de développement durable au travail, mais il offre en plus des prix substantiels en argent. Un prix de 6 000 $ sera décerné aux gagnants dans les catégories Grande entreprise et Petite à moyenne entreprise, alors que les finalistes obtiendront un prix de 3 500 $. De plus, des prix d’encouragement aux employés d’une valeur totalisant 6 000 $ seront distribués pendant toute la durée du défi.

Le PPC, à relever du 15 avril au 15 septembre 2016, et qui est administré par Partners in Project Green (PPG), est en fait un concours amical entre organisations qui met l’accent sur les initiatives de durabilité dans la région du Grand Toronto. PPG propose un programme clés en main comportant un cadre de travail et des incitatifs offerts au personnel dans le but de faire la promotion des objectifs de développement durable des entreprises.

Jennifer Taves, gestionnaire du programme PPG, explique que le défi est un moyen idéal pour susciter des idées novatrices visant à réduire les coûts d’exploitation d’une organisation et à améliorer son rendement sur le plan de l’environnement. De plus, la participation au défi provoque une effervescence dans les médias, ce qui est toujours une bonne nouvelle pour toute entreprise.

Les participants gagnent des points en recueillant des idées et l’engagement du personnel à s’investir dans un certain nombre d’activités. Des points sont attribués pour les mesures environnementales, comme le fait d’obtenir des employés qu’ils téléchargent l’application mobile proposée, et qu’ils mettent en pratique les conseils qu’on y trouve pendant toute la durée du défi; la mise en œuvre de projets favorisant le développement durable; et la participation aux événements et aux activités locales liés à la durabilité. Tous les points sont inscrits dans un bulletin en ligne facile à utiliser et à consulter.

Mme Taves explique que 12 entreprises ont participé au défi l’an dernier. Bentall Kennedy et Velcro Canada ont remporté les premiers prix, tandis que l’International Centre et le zoo de Toronto ont reçu les prix décernés aux finalistes. Pour le défi 2016, cinq entreprises sont déjà inscrites. « Nous nous attendons à un plus grand taux de participation pour le défi cette année », a indiqué Mme Taves.

Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer par courriel avec Jennifer Taves à l’adresse jtaves@trca.on.ca ou visiter le site Web People Power Challenge : www.partnersinprojectgreen.com/ppc2016 (en anglais seulement).

Nouveaux Leaders du PEEIC

Secteur de la fabrication générale

Triple H Hydronics – Calgary, Alberta (en anglais seulement)

Secteur des produits forestiers

Weyerhaeuser Company Limited (en anglais seulement)

            Head Office – Vancouver, British Columbia
            Kenora, Ontario
            Princeton, British Columbia

Calendrier des événements

Institut canadien de formation en énergie (CIET) – calendrier du printemps et de l’été

Gestionnaire de l’énergie certifié (CEM)
Toronto – 25-29 avril (en anglais)
Québec – 2-6 mai
Victoria – 2-6 mai (en anglais)
Vancouver – 9-13 mai (en anglais)
Toronto – 6-10 juin (en anglais)

Professionnel certifié en mesurage et vérification (CMVP)
Halifax –  4-6 mai (en anglais)
Vancouver – 25-27 mai (en anglais)

Auditeur énergétique certifié (CEA)
Toronto –  31 mai-3 juin (en anglais)

Utilisateur de RETScreen® certifié (CUR)
Toronto – 24-26 mai (en anglais)

Moteurs, entraînements à vitesse variable et efficacité énergétique
Toronto – 19 mai (en anglais)
Montréal – 26 mai

Management et efficacité énergétique
Toronto – 26 avril (en anglais)
Montréal –  8 juin

Professionnel certifié en contrats de performance énergétique (CPE)
Toronto – 3-6 mai (en anglais)

Appel d’idées d’articles

Votre entreprise a-t-elle adopté, avec succès, des mesures d’efficacité énergétique que vous aimeriez faire connaître aux lecteurs de L’Enjeu PEEIC? Proposez-nous vos idées d’article : communiquez avec Jocelyne Rouleau à l’adresse jocelyne.rouleau@canada.ca.

Si vous avez besoin de plus amples renseignements sur un article ou un programme, veuillez également communiquer avec Mme Rouleau à l’adresse courriel susmentionnée.

Pour modifier vos coordonnées, mettre fin à votre abonnement ou vous abonner à notre publication pour les bâtiments commerciaux, institutionnels et du gouvernement fédéral L’Enjeu : Bâtir l’efficacité énergétique, allez à la page Abonnez-vous. Si vous avez de la difficulté à accéder à cette page, envoyez un courriel à l’adresse info.ind@rncan-nrcan.gc.ca.

Volume 20, no 2

Possibilités sans pareil pour les commanditaires et les exposants lors du Sommet de l’énergie 2016

Le point sur l’inscription au Sommet de l’énergie

La date limite pour les frais de préinscription a été prolongée jusqu’au 30 mars 2016. Pour vous inscrire, rendez-vous sur www.emccanada.org/
group_spaces/sommet_de_lenergie/partenaires_et_exposants.

« Le parrainage du Sommet de l’énergie 2016 représente la meilleure possibilité pour les acteurs de l’industrie de l’énergie de mobiliser directement des fabricants, d’autres secteurs et des intervenants intéressés », déclare Scott McNeil-Smith, directeur, Planification stratégique et communications, Consortium pour l’excellence manufacturière (Excellence in Manufacturing Consortium [EMC]). Il ajoute que « comme le confirmeront les commanditaires des précédents Sommets de l’énergie, le plus grand avantage est le lien direct établi avec les décisionnaires principaux des organisations. »

Le Sommet sur l’énergie, qui se déroulera les 17 et 18 mai 2016 à Niagara Falls, est organisé par Ressources naturelles Canada (RNCan) et le Programme d’économies d’énergie dans l’industrie canadienne (PEEIC) en collaboration avec l’EMC. Le Sommet, dont le thème est Des idées à l’action, perpétue la tradition du PEEIC d’organiser la conférence sur l’énergie du secteur de l’industrie la plus importante depuis 2003.

La visibilité dont bénéficieront les commanditaires de l’événement est unique, car il s’agit de l’occasion de bâtir des relations de collaboration avec les experts en matière de durabilité et de projets d’efficacité énergétique. McNeil-Smith indique que tous les commanditaires du très réussi Sommet de l’énergie 2014 seront de la partie et que bien d’autres sont les bienvenus pour échanger avec les nombreux participants attendus cette année.

Les commanditaires peuvent participer à l’événement à différents niveaux. Les commanditaires d’élite apparaîtront sur tout le matériel de présentation visuelle, électronique et imprimé lors du Sommet et leur logo sera le plus mis en évidence. Les commanditaires de ce niveau recevront également dix laissez-passer pour l’ensemble de la conférence, une place de premier choix dans l’espace exposants, l’occasion de présenter un volet thématique et de participer et la possibilité de présenter des conférenciers pour le volet choisi. Les commanditaires peuvent également choisir parmi les niveaux Platine, Or et Argent, offrant chacun d’importants avantages.

Les exposants peuvent également profiter pleinement de la visibilité dont ils bénéficieront lors du Sommet de l’énergie 2016. Si vous cherchez à créer de nouvelles occasions d’affaires et à bâtir de nouvelles relations, le Sommet est l’événement qu’il vous faut. Il s’agit de l’occasion idéale de présenter votre entreprise à des chefs de file de l’industrie et des experts en efficacité énergétique.

En participant à la meilleure conférence sur l’énergie de 2016, vous vous joindrez aux plus de 400 décisionnaires de l’industrie de tout le Canada et vous pourrez promouvoir et présenter votre entreprise. De plus, vous aurez accès aux informations de pointe divulguées par les experts en énergie de renommée mondiale pour discuter des possibilités en matière de gestion de l’eau et de l’énergie, de récupération de chaleur, de pratiques et technologies novatrices, et bien plus encore. Il s’agit véritablement d’un événement à ne pas manquer.

Ne ratez pas l’occasion de bâtir des relations professionnelles sur le long terme. Pour vous inscrire, rendez-vous sur https://www.emccanada.org/group_spaces/sommet_de_lenergie et cliquez sur l’onglet « Partenaires et exposants ».

Webinaire du PEEIC sur les systèmes de gestion de l’énergie : un événement incontournable le 30 mars prochain

« Le lien entre gestion de l’énergie et changement climatique est réel », déclare Michael Kelly, ingénieur des procédés et gestionnaire de l’énergie à KI Canada, un leader du PEEIC, et gagnant du Prix de leadership du PEEIC, sensibilisation des employés 2014. C’est pour cette raison notamment que l’entreprise a décidé d’investir dans un système de gestion de l’énergie (SGE) et de mener la campagne de sensibilisation à la consommation d’énergie.

Pour les fabricants, la mise en œuvre des SGE est essentielle à l’amélioration de leur efficacité énergétique et, pour certaines organisations, les SGE peuvent permettre de se conformer à la norme de gestion de l’énergie ISO 50001. Un nombre croissant d’entreprises canadiennes utilisent des SGE pour mieux gérer leurs coûts énergétiques et cerner les domaines à améliorer en matière d’efficacité énergétique.

Pour aider les organisations à mettre en œuvre les SGE dans leurs installations, le PEEIC propose un webinaire d’une heure, qui aura lieu le 30 mars, au cours duquel l’entreprise KI Canada sera présentée. L’entreprise, un fabricant de mobilier de bureau situé à Pembroke en Ontario, a été un chef de file en matière d’utilisation de SGE pour réduire ses coûts énergétiques et améliorer continuellement ses activités. « Pour KI, les SGE représentent une autre stratégie de réduction des coûts », déclare Kelly.

Depuis l’adoption de sa politique énergétique d’entreprise en 2012, l’entreprise a mis en œuvre un SGE et sa campagne de sensibilisation des employés, entraînant la prise de mesures qui ont permis de réduire la consommation de plus de 1,9 million de mètres cubes (m3) de gaz naturel et de 4,9 gigawattheures (GWh) d’électricité, et une réduction correspondante des émissions de gaz à effet de serre de plus de 7 150 tonnes. Cela représente des réductions de plus de 60 p. 100 (normalisées par des ventes s’élevant à 1 M$).

Pendant le webinaire à venir, Kelly partagera son expérience sur la mise en œuvre d’un SGE à KI Canada. Il parlera de la nécessité d’obtenir l’appui de la haute direction en matière d’efficacité énergétique, en établissant des objectifs à l’aide de la structure d’amélioration continue « Planifier, faire, vérifier, agir » (PFVA), et en élaborant l’analyse de rentabilité pour l’engagement des ressources pour les améliorations énergétiques. Kelly discutera également du partenariat de KI avec Enbridge, la Ottawa River Power Corporation et RNCan pour les incitatifs, la formation des employés et différentes études énergétiques.

De plus, Kelly soulignera l’importance d’établir une campagne de sensibilisation des employés sur la voie du changement culturel qui tient compte des coûts énergétiques. Les participants découvriront également différents projets qui ont permis à l’entreprise de réaliser ses économies d’énergie, notamment la mise à niveau des minuteurs et des moteurs, l’ajout de systèmes de contrôle des compresseurs, les mécanismes d’entraînement à fréquence variable sur les fours de traitement, les ventilateurs déstratificateurs et bien d’autres améliorations qui peuvent être apportées dans les secteurs industriels.

De plus, Kelly soulignera l’importance d’un SGE en tant qu’outil servant à progresser vers l’obtention de la certification de la norme ISO 50001. « En mettant en œuvre une SGE, une organisation est capable de se préparer à entrer en conformité avec la norme ».

Pour de plus amples renseignements sur le webinaire, écrivez à l’adresse info.ind@rncan-nrcan.gc.ca.

La Compagnie Campbell du Canada réalise d’importantes économies grâce au système de cogénération de chaleur et d’électricité

« Notre nouveau système de cogénération de chaleur et d’électricité (CCE) nous permet de réduire nos coûts énergétiques tout en offrant un approvisionnement électrique fiable », déclare Doug Dittburner, ingénieur en chef et gestionnaire des services d’alimentation électrique de la Compagnie Campbell du Canada. L’installation d’un système CCE de plusieurs millions de dollars a eu lieu dans l’usine de 51 097 mètres carrés de Toronto en Ontario. La construction a commencé en février 2015 et s’est achevée plus tôt que prévu. Le système était alors opérationnel dès décembre 2015.

Une étude d’ingénierie détaillée, réalisée par CEM Engineering, entièrement financée par la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité (Independent Electricity System Operator, [IESO]), présente des économies annuelles estimées de 25,7 gigawattheures (GWh) grâce au système CCE et des économies de la demande de 3,8 mégawatts (MW). « Nos résultats sont meilleurs que les estimations », déclare M. Dittburner. Grâce aux incitatifs de Toronto Hydro et de l’IESO qui ont couvert 40 p. 100 du coût, la période de recouvrement du projet sera de quatre ans et le retour sur investissement de 25 p. 100.

M. Dittburner déclare que l’entreprise envisageait d’installer un système de CCE depuis de nombreuses années, mais que sa mise en œuvre a été possible uniquement grâce aux incitatifs proposés combinés avec le faible coût du gaz naturel. De plus, étant donné l’importance et le coût des pannes d’électricité survenues ces dernières années, et le fort engagement de l’entreprise envers sa responsabilité environnementale, le temps était venu de réaliser ce projet.

L’installation consiste en un générateur de vapeur à récupération de chaleur Cleaver Brooks, qui récupère l’énergie du gaz de combustion du système CCE, ainsi que d’un générateur à turbine à gaz Solar Centaur 50 et d’un précompresseur de gaz de combustion. L’unité de CCE peut approvisionner l’installation avec 4,6 MW d’électricité et jusqu’à 90 000 livres à l’heure de vapeur à 170 lb/po².

Une étude sur l’intégration des procédés à frais partagés de RNCan a montré que l’installation d’un système de CCE offrait plus de possibilités. Par exemple, l’installation d’un nouveau et deuxième économiseur à condensation à la sortie du système de CCE permet de récupérer plus de chaleur provenant du gaz de combustion du système de CCE. Cela pourrait permettre de chauffer l’eau de fabrication des installations à 85 °C. Par conséquent, « les économies potentielles en vapeur pourraient s’élever à 97 000 $ par an, rendant ce projet encore plus efficace », déclare M. Dittburner.

« Notre système de CCE est à l’origine de la plus grande partie de notre production d’électricité et de vapeur », indique M. Dittburner, ajoutant qu’à l’avenir, « nous prévoyons de produire plus de 90 p. 100 de la vapeur et de l’électricité nécessaires à notre usine et de le faire de façon écoénergétique ». D’autres entreprises du secteur des aliments et des boissons ont déjà visité l’installation et envisagent d’installer des systèmes de CCE dans leurs propres installations.

La reconfiguration des systèmes de CVCA entraîne des économies d’énergie et d’entretien pour CAE

Une reconfiguration des unités de chauffage, de ventilation et de conditionnement d’air (CVCA) et de nouveaux systèmes de récupération de la chaleur et de refroidissement permettront à CAE de récolter jusqu’à 31 p. 100 d’économies de coûts énergétiques et de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 309 tonnes d’équivalent CO2, par an. Le projet de 10,6 M$ de l’installation de CAE dans la ville de St-Laurent au Québec a été lancé en 2013 et sera achevé mi-2016.

Le bâtiment de 92 000 mètres carrés (m2) a connu 16 phases d’expansion en 50 ans et est composé de bureaux, d’entrepôts, d’un espace informatique et d’un espace de fabrication. L’installation fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et abrite 3 500 employés qui, en partie, conçoivent, fabriquent et testent des simulateurs de vol et divers dispositifs d’entraînement au pilotage.

David Héon, chef de service, Services aux installations, santé, sécurité et environnement chez CAE indique que l’équipement de CVCA existant datait de 20 à 30 ans et, bien qu’un remplacement individuel des anciennes unités sur le toit par de nouvelles unités aurait été moins coûteux, les avantages prévus à long terme de la restructuration complète du système seront plus importants.

Le projet a également aidé CAE à se conformer aux exigences du Protocole de Montréal pour éliminer progressivement l’utilisation du frigorigène R22 d’ici 2020. Un incitatif de 3,1 M$ versé par Hydro-Québec et l’appui de la haute direction ont été d’importants moteurs de changement.

M. Héon explique que CAE a travaillé avec Ecosystem pour réaliser la conception et l’implantation d’un nouveau système de CVCA qui répondrait le mieux aux besoins de l’entreprise, ajoutant que la collaboration étroite avec le fournisseur était essentielle dans ce projet pour lequel ce dernier garantie le coût, les subventions ainsi que les économies annuelles. Ecosystem a remplacé 149 unités réparties sur le toit (chacune comportant deux ou trois compresseurs ou systèmes de chauffage au gaz ou à l’électricité) par 38 nouvelles unités de CVCA alimentées par trois unités centrales, qui contiennent chacune un refroidisseur de récupération de chaleur, un refroidisseur centrifuge à haut rendement et une chaudière à condensation.

Les systèmes de distribution à l’eau glycolée ont été ajoutés pour permettre de récupérer la chaleur provenant des zones intérieures et des laboratoires informatiques et de la transférer vers les zones de périmètre et les unités d’air extérieures. Des chauffe-eau à haut rendement ont été installés pour fournir de la chaleur pendant les périodes hivernales de pointe. La ventilation a été optimisée dans l’atelier de peinture et les commandes centralisées ont été remplacées et optimisées.

Les nouvelles unités centrales, qui sont reliées aux nouvelles unités sur le toit, sont composées de refroidisseurs à récupération de chaleur qui fonctionnent avec les frigorigènes R134 et R123, et de refroidisseurs centrifuges écoénergétiques. De plus, trois nouvelles salles techniques ont été construites dans l’installation, permettant à CAE de centraliser la production de l’énergie de refroidissement et de chauffage à l’interne et de grandement réduire les coûts d’entretien. L’efficacité du refroidissement pendant les mois d’été s’est améliorée de 35 p. 100 par rapport à celle des anciens compresseurs à expansion directe situés dans les unités sur le toit.

« Un processus de mesures et de vérification permet à CAE et Ecosystem de suivre les coûts éludés du site sur une base mensuelle. Les économies sont également calculées en prenant en compte les variations saisonnières des conditions météorologiques », déclare M. Héon. « Nous avons modélisé les économies en fonction des degrés-jours de chauffage ou de refroidissement, ce qui nous a permis de faire une estimation des coûts éludés. »

De plus, un consultant tiers a été engagé pour évaluer les économies mensuelles à l’aide de ce modèle et également en fonction des variations des tarifs des services publics. Depuis le début du projet, les tarifs de services d’électricité ont augmenté de plus de 10 p. 100, mais ce projet a aidé CAE à atténuer cette augmentation.

La nouvelle reconfiguration sur le toit ne génère pas uniquement d’importantes économies d’énergie annuelles, mais signifie également moins de gestion et d’entretien ainsi que plus de confort pour les employés.

M. Héon déclare qu’à ce jour, 75 p. 100 des économies prévues ont été réalisées, indiquant que « chaque mois, nous constatons une amélioration ». Il déclare que le projet a maintenant atteint sa phase finale d’amélioration, et seules quelques mesures devront encore être mises en place d’ici l’été 2016.

La modernisation de la fonderie de Kitimat permet d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire les émissions

Après un projet de modernisation de plusieurs milliards de dollars, la fonderie d’aluminium de Rio Tinto à Kitimat en Colombie-Britannique est maintenant l’une des fonderies les plus écoénergétiques et les plus rentables. Le projet de modernisation Kitimat (PMK) a permis d’accroître la capacité de production de la fonderie de près de 50 p. 100, soit 420 000 tonnes par an, tout en réduisant de moitié les émissions de GES.

La fonderie de Kitimat, faisant partie des activités de Rio Tinto, a été établie en 1954 pour produire de l’aluminium brut et des alliages d’aluminium de haute qualité pour les clients de la côte du Pacifique. Cependant, après 60 ans d’exploitation, la fonderie arrivait en fin de vie. De plus, le rendement environnemental de la vieille fonderie n’était plus durable.

La mise en service du PMK a commencé en 2014. La fonderie devrait être pleinement opérationnelle en 2016 et le projet permettra à l’usine de faire partie du premier décile de l’industrie en matière de rendement. La technologie de pointe Aluminium Pechiney Prebake (AP-40) de l’entreprise représente un élément essentiel du projet de modernisation. Il s’agit de la technologie la plus propre mise à disposition dans l’industrie pour le procédé de réduction de l’aluminium. La nouvelle fonderie de Kitimat est équipée d’une nouvelle série d’électrolyse. La technologie AP-40 consomme 13 150 kilowattheures (kWh) par tonne de minerai, ce qui équivaut à une réduction de 33 p. 100 de la consommation énergétique par tonne d’aluminium, par rapport à la technologie Soderberg utilisée avant.

La nouvelle fonderie équipée des technologies de pointe offre à présent une efficacité énergétique élevée, des systèmes de contrôle automatisés et de faibles émissions de GES dans la production d’aluminium. La fonderie de Kitimat produit de l’aluminium avec deux tonnes d’équivalent CO2 par tonne d’aluminium (la moyenne étant de 12 tonnes).

Le projet de batteries de stockage d’énergie offre à Field en Colombie-Britannique un circuit électrique de secours fiable et propre

Une installation de batterie de stockage d’énergie de pointe assure maintenant une alimentation fiable en électricité pour la collectivité éloignée de Field en Colombie-Britannique. Le projet de 5,98 M$, construit par BC Hydro et financé par le Fonds pour l’énergie propre du gouvernement du Canada, permettra d’offrir une alimentation électrique allant jusqu’à sept heures pour répondre aux besoins en électricité de Field en cas de panne.

La collectivité éloignée de Field, dans le parc national Yoho, est alimentée au moyen d’une artère d’alimentation radiale provenant de Golden. Cependant, l’approvisionnement électrique n’est pas toujours fiable, car l’artère d’alimentation de distribution de 55 kilomètres est soumise à des conditions environnementales difficiles, la ligne passant à travers la montagne et les forêts où l’accès est difficile. En conséquence, BC Hydro a évalué plusieurs possibilités de batteries de stockage et de groupes électrogènes diesel.

BC Hydro a choisi d’installer un système de batterie de stockage d’énergie (SBSE) de 1 mégawatt, car il s’agissait de l’option d’alimentation électrique la plus propre. Le SBSE, installé par S & C Electric, est composé d’une batterie sodium-soufre qui peut supporter des températures entre -50 °C et +40 °C et être ensevelie sous la neige jusqu’à 1,2 mètre.

Depuis l’installation du système en juillet 2013, la batterie a dépassé les sept heures de fonctionnement pendant les pannes d’électricité. Grâce au SBSE, les pannes n’ont pas touché les résidents ou les entreprises de la collectivité et la ville a été alimentée pendant 53,5 heures.

De plus, la batterie peut se décharger au moment des fortes demandes pour réduire la charge de pointe et le stress causé au système. BC Hydro profite également du SBSE sur le plan opérationnel, car il offre plus de temps aux équipes sur le terrain pour répondre aux pannes imprévues et les régler en toute sécurité.

Le projet comprend également l’engagement et la sensibilisation de la collectivité, par lesquels BC Hydro fournit aux résidents et aux entreprises de Field des renseignements sur les économies d’énergie qui permettront de prolonger la durée de vie de la batterie de secours pendant les pannes.

Le projet de Field, premier du genre au Canada, a prouvé la viabilité de l’intégration d’un système de stockage d’énergie au réseau électrique. Il pourrait ouvrir la voie à un nombre croissant de possibilités de stockage de l’énergie produite par des sources d’énergie renouvelable et intermittente.

Ateliers de gestion de l’énergie « Le gros bon $ens »– calendrier de l’hiver

Ateliers offerts en  collaboration avec Langara College
Lieu : Vancouver (Colombie-Britannique)
Offerts en anglais seulement
Pour vous inscrire, appelez le Bureau d’inscription pour la formation continue de Langara College au 604-323-5322

Remise au point des bâtiments
Date : 11 mars

Financement de l’efficacité énergétique
Date : 25 mars

Avis : Il faut prévoir de huit à dix semaines pour les étapes, depuis la planification jusqu’à la prestation, d’un atelier personnalisé « Le gros bon $ens ».

Institut canadien de formation en énergie (CIET) – calendrier du printemps et de l’été

Gestionnaire de l’énergie certifié (CEM)
Halifax – 11-15 avril (en anglais)
Winnipeg – 18-22 avril (en anglais)
Toronto – 25-29 avril (en anglais)
Québec – 2-6 mai
Victoria – 2-6 mai (en anglais)
Vancouver – 9-13 mai (en anglais)
Toronto – 6-10 juin (en anglais)

Professionnel certifié en mesurage et vérification (CMVP)
Toronto – 5-7 avril (en anglais)
Montréal – 5-7 avril
Halifax – 4-6 mai (en anglais)
Vancouver – 25-27 mai (en anglais)

Auditeur énergétique certifié (CEA)
Toronto – 31 mai-3 juin (en anglais)

Utilisateur de RETScreen® certifié (CUR)
Toronto – 24-26 mai (en anglais)

Moteurs, entraînements à vitesse variable et efficacité énergétique
Toronto – 19 mai (en anglais)
Montréal – 26 mai

Management et efficacité énergétique
Toronto – 26 avril (en anglais)
Montréal – 8 juin

Professionnel certifié en contrats de performance énergétique (CPE)
Toronto – 3-6 mai (en anglais)

Calendrier des événements

Appel d’idées d’articles

Votre entreprise a-t-elle adopté, avec succès, des mesures d’efficacité énergétique que vous aimeriez faire connaître aux lecteurs de L’Enjeu PEEIC? Proposez-nous vos idées d’article : communiquez avec Jocelyne Rouleau à l’adresse jocelyne.rouleau@canada.ca.

Si vous avez besoin de plus amples renseignements sur un article ou un programme, veuillez également communiquer avec Mme Rouleau à l’adresse courriel susmentionnée.

Pour modifier vos coordonnées, mettre fin à votre abonnement ou vous abonner à notre publication pour les bâtiments commerciaux, institutionnels et du gouvernement fédéral L’Enjeu : Bâtir l’efficacité énergétique, allez à la page Abonnez-vous. Si vous avez de la difficulté à accéder à cette page, envoyez un courriel à l’adresse info.ind@rncan-nrcan.gc.ca.

Volume 20, no 1

Appel de mises en candidatures pour les Prix de leadership du PEEIC 2016

Sélectionnez un leader en matière d’efficacité énergétique pour les prestigieux Prix de leadership du PEEIC 2016 d’ici le 4 mars 2016. La 11e remise de prix annuelle sera présentée au Sommet de l’énergie 2016 à Niagara Falls, le 17 mai 2016.

Les Prix de leadership du PEEIC font valoir les réalisations exceptionnelles d’entreprises enregistrées en tant que leaders du PEEIC qui se sont distinguées par leurs initiatives visant à améliorer l’efficacité énergétique et à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES). Depuis 2011, les Prix de leadership du PEEIC récompensent aussi les étudiants et diplômés au niveau postsecondaire dont les projets ou les initiatives ont montré des améliorations de l’efficacité énergétique dans les applications ou les milieux industriels.

Remporter un Prix de leadership du PEEIC est très avantageux. En plus d’être reconnu lors de la cérémonie de remise de prix du Sommet de l’énergie 2016, Ressources naturelles Canada (RNCan) reconnaîtra tous les gagnants dans le Rapport annuel du PEEIC et dans les communiqués de presse nationaux. Les noms des gagnants figureront en outre dans L’Enjeu PEEIC, ce bulletin bimensuel diffusé auprès de quelque 10 000 représentants de l’industrie et du gouvernement.

RNCan présentera les six Prix de leadership du PEEIC suivants :

Prix pour la gérance d’entreprise – Reconnaissance des entreprises qui font la promotion de l’efficacité énergétique au niveau de l’organisation, notamment par la création et l’engagement d’une équipe de gestion de l’énergie, par l’élaboration d’un plan ou d’une politique de gestion de l’énergie pour l’ensemble de l’organisation et par la mise en œuvre d’un système de gestion formel.

Prix pour l’amélioration des procédés et des technologies – Reconnaissance des entreprises qui réduisent l’intensité énergétique des processus industriels en améliorant les procédures et l’équipement, tels les systèmes de réfrigération et d’air comprimé.

Prix de la gestion du rendement énergétique – Reconnaissance des entreprises qui augmentent leur rendement énergétique en améliorant leurs méthodes pour surveiller, mesurer et consigner la consommation d’énergie de leurs installations ou de l’ensemble de leur organisation.

Prix pour la sensibilisation et la formation des employés – Reconnaissance des entreprises qui sensibilisent et informent leurs employés à l’égard de l’efficacité énergétique et qui font la promotion des meilleures pratiques par le transfert du savoir.

Prix pour la mise en place d’une stratégie d’efficacité énergétique intégrée – Reconnaissance des entreprises qui améliorent l’efficacité énergétique d’une installation ou de l’ensemble de l’entreprise par l’entremise d’une gamme d’initiatives faisant partie d’une stratégie intégrée.

Prix pour les leaders de demain – Reconnaissance d’étudiants ou de récents diplômés universitaires et qui ont complété un projet de recherche (théorique ou appliquée) qui fait avancer l’efficacité énergétique industrielle au Canada.

Un jury évalue les soumissions en fonction des critères suivants :

  • Rendement énergétique – réduction de la consommation d’énergie par unité de production;
  • Innovation – ingéniosité et créativité dans l’utilisation d’une idée, d’une méthode ou d’un procédé amélioré ou novateur;
  • Possibilité d’une application à grande échelle – transférabilité vers d’autres entreprises ou secteurs de l’industrie;
  • Contribution à la protection de l’environnement – réduction des émissions de GES et amélioration de la durabilité environnementale.

Toutes les entreprises inscrites auprès de Ressources naturelles Canada en tant que Leader du PEEIC peuvent être sélectionnées. Les candidats pour un Prix pour les leaders de demain du PEEIC doivent être des praticiens du domaine de l’énergie qui sont inscrits dans un établissement universitaire ou collégial ou qui ont reçu leur diplôme récemment (cinq ans au plus), et qui ont fait de la recherche ou mené un projet en lien avec l’efficacité énergétique dans le secteur industriel. Les projets ou les initiatives d’efficacité énergétique doivent avoir été achevés entre le 3 mars 2014 et le 4 mars 2016.

La date limite pour soumettre les candidatures pour les Prix de leadership du PEEIC à Ressources naturelles Canada est le 4 mars 2016.

Pour plus d’information sur le processus de mise en candidature, veuillez transmettre une demande à :
Programme d’économie d’énergie dans l’industrie canadienne
Ressources naturelles Canada
Courriel : info.ind@rncan-nrcan.gc.ca.

Le financement de la Climate Change and Emissions Management Corporation permet à Encana et Cenovus de réduire les émissions de GES et d’améliorer l’efficacité énergétique

En Alberta, les grands émetteurs se sont vus obligés de réduire l’intensité de leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis 2007. Entre 2007 et 2015, les installations qui émettaient plus de 100 000 tonnes d’éq. CO2 (éq. TCO2) annuellement ont été obligées de réduire l’intensité de leurs émissions de 15 p. 100 en vertu de la Specified Gas Emitters Regulation de la province, augmentant à 20 p. 100 en 2017, en dessous des conditions de base d’émissions spécifiques aux installations.

Les organisations qui ne sont pas en mesure de respecter leurs objectifs au moyen d’améliorations des installations ont différentes options de mise en conformité. Celles-ci comprennent l’achat de crédits compensatoires basés en Alberta, de crédits de résultat d’émissions ou de paiements de 15 $ par éq. TCO2 dans le fonds de la Climate Change and Emissions Management. En 2015, le gouvernement de l’Alberta a annoncé une nouvelle politique liée au changement climatique qui augmenterait le prix crédité du fonds à 20 $/ éq. TCO2 en 2016, et à 30 $/ éq. TCO2 en 2017, et qui élargirait l’application du prix du carbone au-delà des grands émetteurs afin de couvrir une estimation de 78 p.100 à 90 p.100 des émissions de GES de la province.

La Climate Change and Emissions Management Corporation (CCEMC) est un outil utilisé par le gouvernement de l’Alberta afin de faire avancer sa Stratégie sur les changements climatiques et accélérer un mouvement envers une économie à plus faible émission de carbone solide et davantage diversifiée. L’organisme a financé plus de 100 projets depuis ses débuts.

Ce décompte comprend deux projets à grande échelle à Cenovus Energy et à Encana ayant entraîné une hausse de l’efficacité énergétique et une réduction considérable de l’intensité des émissions de GES pour les deux entreprises.

Jamie Callendar, ingénieur en environnement à Encana, fait remarquer que l’organisme a alloué un grand nombre de ressources aux solutions de développement et de mise en œuvre afin d’améliorer la performance environnementale. Entre 2008 et 2015, un total de 76 M$ a été investi dans des projets liés à l’efficacité énergétique et à l’environnement au moyen du Fonds d’innovation environnementale d’Encana, qui était un budget d’immobilisations consacré aux projets liés à l’efficacité énergétique et à la réduction d’émissions.

Même si le Fonds d’innovation environnementale de l’entreprise était essentiel à la mise en œuvre de ces projets liés à l’efficacité énergétique et à la réduction d’émissions, le faible prix du gaz naturel a souvent posé problème à l’aspect économique des projets. Ainsi, les entreprises à plus grande échelle nécessitaient parfois le financement d’un tiers ou un revenu de contrepartie de la fixation du carbone afin d’être viables. Par exemple, M. Callendar attribue le succès économique de son récent programme de rénovation de compresseurs au financement de la CCEMC et la génération de crédits compensatoires. Sans la subvention et la capacité de générer des crédits compensatoires de la CCEMC, le projet d’une valeur de 5,3 M$ n’aurait pas respecté le seuil économique de financement d’Encana.

M. Callendar explique que le projet de captage des gaz d’évacuation a commencé en 2010-2011, lorsque l’entreprise a entrepris un partenariat avec Spartan Controls, une entreprise basée à Calgary afin de piloter la nouvelle technologie de captage des gaz d’évacuation SlipStream® de Spartan à deux stations de compression de gaz naturel d’Encana, en Alberta. La technologie SlipStream, qui peut être appliquée aux moteurs à alimentation au gaz naturel, est une technologie de commande de procédé qui gère l’acheminement du gaz naturel de manière sécuritaire, autrement évacué pendant l’exploitation normale de l’équipement aux stations de compression, et qui le renvoie dans le moteur à compresseur afin de réduire l’utilisation du combustible et les émissions de méthane. Lorsque l’analyse de rentabilisation de la technologie a été effectuée, montrant que non seulement elle réduit l’utilisation du combustible, mais aussi des émissions de GES, l’entreprise a obtenu une subvention de 2,4 M$ de la CCEMC afin de s’appuyer sur le succès de ses projets pilotes initiaux et lancer la nouvelle technologie à 59 autres stations de compression d’Encana dans le sud de l’Alberta.

Selon M. Callendar, le projet a atteint une efficacité de réduction de GES d’un peu plus de 3 $ par éq. TCO2, ce qui est bien plus bas que beaucoup d’autres occasions de réduction d’émissions de GES. « Il s’agit d’une manière très rentable de réaliser des réductions d’émissions de GES importantes. » Il ajoute que le projet, achevé au début de 2015, a été une réussite en partie grâce aux économies d’échelle. En préfabriquant de l’équipement pour un grand nombre de compresseurs, d’importantes économies ont été réalisées.

Les rénovations du compresseur devraient réduire les émissions de GES de plus de 67 000 éq. TCO2 par année, et Encana a déjà vérifié et inscrit une valeur de plus de 85 000 éq. TCO2 de crédits compensatoires du projet jusqu’à janvier 2015. Au cours des 10 ans de vie estimés des stations de compression, cela mènera à une réduction permanente de plus de 750 000 éq. TCO2.

En regardant vers l’avenir, M. Callendar voit une possibilité de réductions d’émissions de méthane encore plus importantes au moyen de technologies similaires aux plus de 1000 emplacements de puits d’Encana, en Alberta et en Colombie-Britannique. « Nous pouvons tirer des leçons et nous concentrer sur de plus grandes occasions maintenant. »

Le financement de la CCEMC a également permis d’effectuer des rénovations similaires à Cenovus Energy. Ce projet comprenait l’installation de deux technologies de motorisation : un système de commande de rapport air/combustible REMVue® et un système de commande d’injection de gaz d’évacuation Slipstream. 

Le projet Cenovus fait partie du Fonds en efficacité énergétique de l’entreprise qui cible les projets qui pourraient réaliser des gains d’efficacité et des réductions d’émissions. Milos Krnjaja, ingénieur principal à Cenovus, mentionne que le fonds de l’entreprise a été créé afin de promouvoir les projets environnementaux qui ont souvent des périodes de récupération plus longues et qui n’ont rien à envier aux autres projets d’immobilisations.

La CCEMC a versé 2,68 M$ pour le projet de 7,71 M$ qui a entraîné la rénovation de 28 moteurs à compresseur utilisant la technologie SlipStream, dont 11 comprenaient également les systèmes de commande de rapport air/combustible (RAC) REMVue. « En modernisant l’équipement de nos compresseurs, nous avons réalisé des gains d’efficacité sur le plan de la performance, réduit nos besoins primaires en combustible, et diminué nos émissions de GES » dit M. Krnjaja.

L’installation des systèmes de commande de RAC a permis à Cenovus de mieux contrôler le RAC de ses moteurs. « En réglant le RAC du moteur de faible à fort, on peut atteindre un bon rendement du combustible », mentionne Krnjaja. Le projet pilote a commencé à la fin de 2010 et s’est terminé à la fin de 2014, lorsque tous les compresseurs adaptés du sud de l’Alberta avaient été modifiés.

Avec des unités de RAC, Cenovus gagnera 205 400 pieds cubes (pi3) de gaz naturel et réduira ses émissions de GES de 4 800 éq. TCO2 par année. La technologie SlipStream capte 101 400 pi3 de gaz naturel et dévie 12 700 éq. TCO2 par année. Krnjaja ajoute que « la période de récupération du projet a été considérablement réduite avec le financement de la CCEMC, en plus de recevoir des crédits compensatoires d’émissions à 15 $ par tonne. »

« Le succès de la technologie installée augmente avec la quantité évacuée », dit Krnjaja. « Plus nombreuses sont les ressources d’évacuation de gaz disponibles, meilleure est l’économie de la technologie combinée de RAC et de SlipStream. » Avec la modernisation de l’équipement, on s’attend également à une amélioration de l’entretien. De plus, Krnjaja croit que cela aidera Cenovus à respecter la future réglementation concernant les émissions.

Krnjaja mentionne que Cenovus cherche continuellement à améliorer les opérations par rapport à son engagement à traiter et extraire les ressources naturelles de manière responsable. « Grâce à ce projet, l’efficacité opérationnelle et la performance environnementale de l’entreprise sont meilleures; c’était une formule gagnante à tous les niveaux pour nous. »

Le prochain atelier de trois jours à Vancouver sur l’intégration des procédés promet d’offrir des outils intéressants aux participants

« Les participants peuvent s’attendre à un cours technique stimulant, qui sera enrichissant et utile dans leur travail », indique Michael Ross, de RER Energy Group, qui agira à titre de coanimateur pour le prochain cours sur l’intégration des procédés qui aura lieu à Vancouver, en Colombie-Britannique. Le cours, qui se donnera du 5 au 7 avril 2016, fournira aux participants un coffre à outils très utile pouvant leur permettre de définir des projets d’économie d’énergie.

Les ingénieurs et les gestionnaires d’usines seront en mesure d’évaluer des projets de récupération de la chaleur et d’améliorer les conditions de fonctionnement de l’équipement, dans le cadre d’une approche systémique. L’intégration des procédés repose sur une compréhension globale de l’usine qui permet souvent de mettre en lumière des occasions d’économiser l’énergie qui sont peu évidentes lorsque l’on examine individuellement chaque procédé. De nombreuses études de cas seront présentées pour démontrer l’applicabilité de l’approche.

Les participants en ressortiront avec une nouvelle compréhension des flux d’énergie à l’intérieur de leurs usines et seront en mesure de déterminer la portée d’éventuelles économies d’énergie, indiquent Michael Ross et Alberto Alva, Ph. D., de Process Ecology, coanimateur de l’atelier.

Les participants à l’atelier en apprendront plus sur de puissants concepts, comme les courbes composites, et apprendront à calculer des cibles de consommation d’énergie minimale et le potentiel de récupération d’énergie des procédés. Ils apprécieront aussi les discussions portant sur la détermination de la source des inefficiences énergétiques de même que sur l’influence des paramètres d’exploitation sur l’efficacité des procédés.

Les participants apprendront à bien utiliser le logiciel INTÉGRATION de CanmetÉNERGIE, qui facilite l’élaboration et l’interprétation de courbes composites et l’examen de configurations d’usine améliorées. Le logiciel inclut également des modules consacrés à des systèmes utilitaires énergivores – production de vapeur, réfrigération et compression – qui permettent une analyse rapide de l’influence de conditions d’exploitation et de l’incidence de mesures d’efficacité communes.

Les participants recevront le logiciel INTÉGRATION, offert par Ressources naturelles Canada, et d’autres documents de cours. Le cours est limité à 15 participants.

Des ateliers similaires sur l’intégration des procédés sont actuellement prévus au Canada, ainsi que des webinaires gratuits qui présentent l’intégration des procédés  et le logiciel d’INTÉGRATION de CanmetÉNERGIE. Le premier webinaire se tiendra le 17 février 2016, à 10 h HNE.

Pour plus d’information et pour vous inscrire au cours ou à un webinaire gratuit, veuillez communiquer avec Michael Ross à l’adresse michael.ross@rerinfo.ca ou au 514-564-9089.

Hydro Québec offre des incitatifs intéressants pour la mesure et la gestion de l’électricité

Hydro Québec offre à ses clients industriels des incitatifs financiers pour la mise en œuvre de systèmes de gestion de l’électricité. Le programme Systèmes industriels s’adresse aux entreprises industrielles ayant une facture d’électricité annuelle de plus de 750 000 $; les clients des systèmes autonomes et publics municipaux sont également admissibles.

Par le biais de ce programme, Hydro Québec veut promouvoir les systèmes de gestion qui utilisent des contrôles opérationnels pour mesurer la consommation électrique en temps réel des principaux processus, systèmes et appareils, ainsi que l’affectation des ressources pour les activités connexes.

Les entreprises peuvent recevoir de l’aide financière pour les projets de gestion de l’électricité et de mesures continues. Par exemple, Hydro Québec appuiera l’achat et l’installation d’instruments de surveillance dans le monde entier qui entraînent un meilleur contrôle de la consommation d’électricité. Le programme offre également de l’aide financière pour l’élaboration, la mise en œuvre et l’amélioration de systèmes de gestion de l’électricité basés sur des mesures continues.

Hydro Québec financera 50 p. 100 du total des coûts admissibles pour l’achat et l’installation d’équipement de mesures continues (pouvant aller jusqu’à 75 000 $) par site ou par contrat de services. De même, le programme de service octroie 50 p. 100 (jusqu’à un maximum de 75 000 $) des coûts d’élaboration et de mise en œuvre d’un système de gestion de l’électricité avec une mesure d’un an minimum. Chaque site ou contrat de service peut atteindre un maximum cumulatif de 150 000 $ depuis le 1er mai 2015. Les entreprises sont également admissibles à des économies annuelles supplémentaires de 0,01 $/kWh selon les mesures d’efficacité énergétique mises en œuvre.

Les avantages d’améliorer la gestion de l’électricité comprennent l’utilisation de contrôles opérationnels afin de continuellement identifier les économies en électricité, les réductions en périodes de récupération, peu ou pas d’investissement pour augmenter les mesures opérationnelles, et la capacité à accorder la priorité aux projets énergétiques. En particulier, la mise en œuvre d’un système de gestion de l’électricité intègre des mesures organisationnelles, techniques et comportementales à la culture de l’entreprise comme une manière durable d’opérer.

Pour plus d’information et pour un guide d’utilisation, veuillez visiter le www.hydroquebec.com/affaires/efficacite-energetique/programmes/programmes-systemes-industriels/systemes-gestion-energie-electrique/.

Le nouveau programme de stages offre des possibilités aux employeurs et aux diplômés

Un nouveau programme mis sur pied par Collèges et instituts Canada (CICan) rapproche les employeurs et les diplômés professionnellement qualifiés, en plus d’offrir aux stagiaires l’occasion de mettre en pratique leurs connaissances dans le domaine de la technologie propre. Lisa Daigle, agente principale de programme, du Partenariat canadien à CICan dit qu’il s’agit « d’une occasion exceptionnelle pour les employeurs de travailler avec des candidats qualifiés dans différentes disciplines de partout au Canada afin de créer de nouveaux emplois dans le domaine de la technologie propre. »

Dans le cadre du programme de stages, les employeurs sont admissibles à une subvention de 12 000 $ lorsqu’ils embauchent des diplômés d’un programme de science, de technologie, d’ingénierie ou de mathématiques (STIM) d’un collège ou d’un institut. Mme Daigle explique qu’alors qu’un employeur peut chercher ses propres stagiaires, il peut aussi demander à CICan de l’aider à trouver des candidats potentiels. « Les diplômés d’un programme de STIM d’un collège ou d’un institut sont aussi admissibles pour poser leur candidature, comme c’est le cas pour ceux qui sont actuellement en congé », dit Mme Daigle, en ajoutant que les étudiants inscrits à un programme d’alternance travail-études ne sont toutefois pas admissibles.

Mme Daigle explique que le programme accepte actuellement des demandes sur une base d’inscription continue. Au vu des avantages pour l’employeur et le stagiaire, et pour l’avancement de la technologie propre, Mme Daigle s’attend à ce que le programme continue.

Les demandes proviennent de partout au pays, et de tous les secteurs de l’industrie. Les soumissions comprennent des postes dans des domaines tels que le développement de logiciels liés à la technologie propre, l’installation de panneaux solaires et l’identification de mesures d’efficacité énergétique.

Mme Daigle mentionne que les diplômés d’un programme de STIM apportent des compétences précieuses qui peuvent aider les employeurs à réaliser leurs projets de technologie propre et améliorer leurs résultats économiques et environnementaux au Canada.

Pour plus d’information sur ce programme, visitez le http://cleantech.collegesinstitutes.ca/fr/.

Les Prix du groupe ministériel sur l’énergie propre reconnaissent le leadership mondial et national en matière d’utilisation de l’énergie propre

Le groupe ministériel sur l’énergie propre fait appel aux soumissions pour sa première édition de la remise des Prix de leadership de la gestion de l’énergie qui sera présenté à la conférence CEM7, les 1er et 2 juin 2016, à San Francisco, en Californie. Plusieurs prix prestigieux liés au leadership de l’énergie propre reconnaîtront les organismes ayant élaboré un système de gestion de l’énergie (SGE) certifié par un tiers selon la norme ISO 50001.

L’Energy Management Working Group (EMWG) du groupe ministériel sur l’énergie propre, qui est l’entité qui remet les prix, comprend les représentants de l’Australie, du Canada, du Chili, de la Chine (observateur), de la Commission européenne, de l’Inde, de l’Indonésie, du Japon, de la Corée, du Mexique, de l’Afrique du Sud, de la Suède et des États-Unis. Avec ces prix, l’EMWG souhaite reconnaître les entreprises extrêmement performantes et sensibiliser les gens aux SGE comme étant une solution aux défis énergétiques et économiques.

Les organismes industriels, commerciaux ou du secteur public admissibles, au niveau de l’organisation ou de l’installation, peuvent soumettre des études de cas structurées qui expliquent les avantages d’avoir un SGE certifié selon la norme ISO 50001. Les candidatures seront considérées pour (1) le Prix d’excellence de gestion de l’énergie du groupe ministériel sur l’énergie propre, (2) les Prix nationaux de la gestion de l’énergie, et (3) les Prix de la perspective de la gestion de l’énergie.

Le Prix d’excellence de la gestion de l’énergie du groupe ministériel sur l’énergie propre offrira une reconnaissance mondiale pour la gestion efficace de l’énergie à trois gagnants. Les gouvernements individuels peuvent également décider de rendre hommage aux organismes avec les Prix nationaux de la gestion de l’énergie, alors que les Prix de la perspective de la gestion de l’énergie reconnaissent les organismes qui ont fait progresser la vision mondiale des avantages du SGE.

En partageant les études de cas admissibles des leaders en efficacité énergétique, le groupe ministériel sur l’énergie propre souhaite également :

  • accélérer la mise en application du SGE afin de respecter les objectifs de changements mondiaux et nationaux;
  • fournir les analyses de rentabilisation convaincantes appuyées par les données et les expériences existantes;
  • améliorer les programmes d’efficacité énergétique nationaux et internationaux;
  • renforcer les avantages de la mise en œuvre d’un SGE et des résultats mesurables.

Un examen initial confirmera l’admissibilité et l’intégralité des soumissions. Les candidatures acceptées passeront alors à l’étape de sélection. Chaque étude de cas sera examinée et notée, sur une échelle de 0 à 100, par deux experts. Chacun d’entre eux examinera jusqu’à 15 études de cas. Les candidatures ayant le meilleur score seront considérées comme finalistes pour les prix et seront examinées et notées à nouveau pour qu’il ne reste que trois finalistes pour le Prix d’excellence du groupe ministériel sur l’énergie propre.

Les finalistes seront sélectionnés selon un large ensemble de critères d’évaluation, qui comprend une description reproductible et de haute qualité de la mise en œuvre de la norme ISO 50001, et des avantages commerciaux en découlant (le critère ayant le plus de points possible). Les autres critères comprennent les descriptions détaillées de l’analyse de rentabilisation, des outils et des ressources, le développement et l’utilisation d’une expertise professionnelle, de la formation et de la communication, ainsi qu’une analyse coûts-bénéfices, les leçons apprises, les estimations et les visuels.

Les organismes qui désirent soumettre des études de cas doivent utiliser le Modèle d’étude de cas du groupe ministériel sur l’énergie propre où ils retrouveront tous les critères d’évaluation en détail ainsi que des exemples. La date limite pour la soumission des études de cas d’un maximum de huit pages est le 1er mars 2016, à 22 h UTC.

Pour plus d’information au sujet des remises de prix, veuillez visiter le www.cleanenergyministerial.org/Our-Work/Initiatives/Energy-Management/Leadership-Awards/Official-Rules.

Ateliers de gestion de l’énergie « Le gros bon $ens » – calendrier de l’hiver

Ateliers offerts en  collaboration avec Langara College
Lieu : Vancouver (Colombie-Britannique)
Offerts en anglais seulement
Pour vous inscrire, appelez le Bureau d’inscription pour la formation continue de Langara College au 604-323-5322

Gérance énergétique
Date : 26 février

Remise au point des bâtiments
Date : 11 mars

Financement de l’efficacité énergétique
Date : 25 mars

Avis : Il faut prévoir de huit à dix semaines pour les étapes, depuis la planification jusqu’à la prestation, d’un atelier personnalisé « Le gros bon $ens ».

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Votre entreprise a-t-elle adopté, avec succès, des mesures d’efficacité énergétique que vous aimeriez faire connaître aux lecteurs de L’Enjeu PEEIC? Proposez-nous vos idées d’article : communiquez avec Jocelyne Rouleau à l’adresse jocelyne.rouleau@canada.ca.

Si vous avez besoin de plus amples renseignements sur un article ou un programme, veuillez également communiquer avec Mme Rouleau à l’adresse courriel susmentionnée.

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