Essai d’épandage de cendre de bois à Johnson Creek
Parcelle d’essai où l’on a mené l’essai d’épandage de cendre de bois du Johnson Creek, en Colombie-Britannique, au Canada.
Emplacement
Nord-est de la Colombie-Britannique
Écozone : Plaines boréales
Altitude : 780 m
Climat
Estimations climatiques ponctuelles mensuelles de 1981 à 2010, obtenues dans le cadre du projet de modélisation du climat de Ressources naturelles Canada.
Précipitations moyennes annuelles : 555 mm
Température minimale moyenne en janvier : −15,2°C
Température maximale moyenne en juillet : 21,4°C
Description du site
Le site de Johnson Creek a subi un réaménagement de conifères en 1987, suivi d’un feu de forêt en 1991. Puis, en 1993, on y a planté, à une densité de 2 400 arbres par ha, des épinettes blanches (Picea glauca (Moench) Voss) et, dans une moindre mesure, des pins tordus latifoliés (Pinus contorta Dougl. ex Loud. var. latifolia Engelm). Avant l’essai, ce site recensait un peuplement secondaire dominé par l’épinette blanche mélangée de peupliers baumiers (Populus balsamifera L.), de bouleaux à papier (Betula papyrifera Marsh.) et de pins tordus latifoliés. Le sol, de l’ordre luvisol gris brunisolique, s’est formé sur des placages fluvio-glaciaires et a une texture de loam limoneux sur du loam argileux. La couche holorganique est de 6 cm.
Description de la cendre
La cendre utilisée dans cet essai provenait d’un brûleur à biomasse, et la matière première la composant comprenait de l’écorce de conifères, des copeaux de rabotage et de la sciure. On a utilisé principalement de la cendre volante n’ayant subi aucun prétraitement avant l’épandage.
Site de Johnson Creek où a eu lieu l’essai d’épandage de cendre de bois.
Fossé pédologique démontrant les horizons du sol à Johnson Creek où a eu lieu l’essai d’épandage de cendre de bois.
Description du traitement
Quatre traitements différents ont eu lieu en juin 2017, y compris (1) un traitement témoin (aucune cendre ni urée), (2) de la cendre à un taux de 5 Mg par ha, (3) de l’urée à un taux de 100 kg d’azote par ha et (4) de la cendre à un taux de 5 Mg par ha et de l’urée à un taux de 100 kg d’azote par ha. On a calculé les taux (Mg par ha) selon le poids sec de la cendre, et on l’a épandue sur le sol à la main. On a répété les traitements et les parcelles témoins trois fois lors de la planification de l’essai.
Surveillance
On surveille de façon continue l’effet du traitement sur les arbres et sur la chimie du sol. Les données collectées comprennent :
- Les arbres
- Les nutriments foliaires
- Le diamètre
- La chimie du sol
- L’acidité (pH)
- La totalité du carbone, de l’azote et du soufre
- Le carbone inorganique
- L’azote ammoniacal
- Réserves de carbone et de nutriments
(cendre, couche holorganique et sol minéral)- L’acidité (pH)
- La totalité du carbone et de l’azote
- L’azote ammoniacal
- L’azote des nitrates
- Le phosphore assimilable, le potassium et les métaux lourds
Personne-ressource principale
Richard Kabzems, chercheur en sylviculture, ministère des Forêts, des Terres, de l’Exploitation des ressources naturelles et du Développement rural de la Colombie-Britannique
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