Essai d’épandage de cendre de bois à Haliburton
Emplacement
Sud de l’Ontario
Écozone : Bouclier boréal
Altitude : 375 m
Climat
Estimations climatiques ponctuelles mensuelles de 1981 à 2010, obtenues dans le cadre du projet de modélisation du climat de Ressources naturelles Canada.
Précipitations moyennes annuelles : 1 074 mm
Température minimale moyenne en janvier : −17,0°C
Température maximale moyenne en juillet : 24,7°C
Description du site
Avant l’essai, on avait aménagé ce site en mode jardinage par arbre, et elle recensait un peuplement inéquienne mixte de feuillus, composé d’érables à sucre (Acer saccharum Marsh.), d’hêtres à grandes feuilles (Fagus grandifolia Ehrh.), de pruches du Canada (Tsuga Canadensis (L.) Carrière) et de bouleaux jaunes (Betula alleghaniensis Britt.). Le sol s’est formé sur des dépôts de granite faiblement météorisé ou de gneiss granitiques du bouclier précambrien et a une texture de loam sableux. Il est de l’ordre orthoïque ou brunisol dystrique éluvié, avec une couche holorganique de 5 à 8 cm.
Description de la cendre
La cendre utilisée dans cet essai provenait d’une chaudière à biomasse à grille à secousses d’une usine de pâtes et papiers, et la matière première la composant consistait d’écorce d’épinettes, de pins et de sapins produite lors de l’écorçage du processus de production de la pâte. On a seulement utilisé la cendre résiduelle et la cendre volante n’ayant subi aucun prétraitement avant l’épandage.
Pesée de la cendre de bois afin de mesurer le taux de cendre répandu.
Parcelle d’essai de Haliburton avec de la cendre de bois répandue sur la couche holorganique.
Description du traitement
On a effectué sept traitements de cendre d’août à septembre 2013, soit 0 Mg de cendre par ha (traitement témoin), 1 Mg de cendre volante par ha, 4 Mg de cendre volante par ha, 8 Mg de cendre volante par ha, 1 Mg de cendre résiduelle par ha, 4 Mg de cendre résiduelle par ha et 8 Mg de cendre résiduelle par ha. On a calculé la quantité de cendre répandue (Mg par ha) selon son poids sec, et on l’a répandue sur le sol à la main. On a répété le traitement dans quatre différentes stations, comme prévu au moment de la planification de l’essai.
Surveillance
On surveille de façon continue l’effet du traitement sur les arbres, la chimie du sol, la chimie de la solution du sol et le biote du sol. Les données collectées comprennent :
- Les arbres
- Le diamètre des grands arbres
- La hauteur et l’abondance des semis
- Les nutriments foliaires
- La chimie du sol
- L’acidité (pH)
- La totalité du carbone, de l’azote, des cations et des oligo-éléments
- Les cations échangeables
- Le phosphore assimilable
- La minéralisation de l’azote
- La chimie de la solution du sol
- L’acidité (pH)
- Le carbone dissous
- Les nutriments et les oligo-éléments dissous
- Les micro-organismes du sol
- Les bactéries, les champignons et les protozoaires
- La diversité et la fonction microbiennes
- La faune du sol
- La salamandre rayée (Plethodon cinereus)
Personnes-ressources principales
Nathan Basiliko, professeur, Département de biologie et Centre Vale pour la vitalité des lacs, Université Laurentienne
Trevor Jones, chercheur scientifique, Ressources naturelles Canada, Centre canadien sur la fibre de bois
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