Essai d’épandage de cendre de bois dans la pépinière du 25e Sideroad
Emplacement
Nord-Ouest de l’Ontario
Écozone: Bouclier boréal
Altitude : 215 m
Climat
Estimations climatiques ponctuelles mensuelles de 1981 à 2010, obtenues dans le cadre du projet de modélisation du projet de modélisation du climat de Ressources naturelles Canada.
Précipitations moyennes annuelles : 694 mm
Température minimale moyenne en janvier : −19,2°C
Température maximale moyenne en juillet : 23,8°C
Description du site
On a créé ce site dans une ancienne pépinière. Le sol s’est formé sur des dépôts d’épandage fluvio-glaciaire et a une texture sablo-limoneuse. Il est de l’ordre brunisol eutrique orthoïque et sans couche holorganique, puisqu’on a constamment labouré l’endroit.
Description de la cendre
La cendre utilisée dans cet essai provenait d’une chaudière de production d’énergie à grille vibrante. La matière première la composant comprenait principalement de l’écorce, de la sciure et des copeaux de conifères, avec de 8 à 14 % de boue d’effluent secondaire, issue de la production de pâtes et papiers. On a répandu deux types de cendre, (1) de la cendre volante à texture fine, grise et à faible teneur en carbone et (2) de la cendre de biocharbon à texture grossière, noire et à teneur élevée en carbone. On avait utilisé une plus basse température pour produire la cendre de biocharbon et on n’a pas réchauffé les deux types de cendre avant l’épandage. Cependant, la cendre de biocharbon était entreposée à l’extérieur depuis trois ans.
Description du traitement
En mai 2012, on a effectué neuf traitements de cendre et de biocharbon relevant d’une conception expérimentale, en vue d’étudier l’efficacité individuelle et combinée de l’épandage de cendre à texture fine et de biocharbon. Le traitement comprenait (1) 0 Mg de cendre à faible teneur en carbone par ha, 1 Mg de cendre à faible teneur en carbone par ha ou 10 Mg de cendre à faible teneur en carbone par ha et (2) 0 Mg de biocharbon par ha, 1 Mg de biocharbon par ha ou 10 Mg de biocharbon par ha. On a calculé la quantité de cendres répandues (Mg par ha) selon son poids sec, puis on l’a répandue à la main et râtelée sur le sol. On a répété les traitements cinq fois, comme déterminé au moment de la planification de l’essai. Immédiatement après l’épandage, on a planté des semis d’épinette blanche (Picea glauca (Moench) Voss) ou d’épinette noire (P. mariana (Mill.) BSP) sur la moitié de chaque parcelle et du pin gris (Pinus banksiana Lamb.) sur la bordure de chacune, soit à une densité de 25 600 tiges par ha.
Surveillance
On surveille de façon continue l’effet du traitement sur les arbres, la végétation du sous-bois, la chimie et les microorganismes du sol. Les données collectées comprennent :
- Les arbres
- La survie et la santé
- La hauteur et le diamètre
- Les nutriments foliaires
- La chimie du sol
- L’acidité (pH) et la conductivité électrique
- La totalité du carbone, de l’azote, du soufre, des cations et des oligo-éléments
- Les cations échangeables
- Le phosphore assimilable
- La minéralisation de l’azote
- Les microorganismes du sol
- La biomasse et la respiration microbiennes
Personne-ressource principale
Amanda Diochon, professeure agrégée, Département de géologie, Université Lakehead
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