ARCHIVÉE - Développement durable
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Stratégie de développement durable
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Questions
Prendre des mesures à l’égard du changement climatique
Le changement climatique menace le développement durable au Canada et dans le monde entier. Des preuves scientifiques concluantes révèlent que l’activité humaine, en particulier les activités liées à la consommation d’énergie et au déboisement, a une incidence sur le climat mondial en accélérant la concentration de gaz à effet de serre (surtout le dioxyde de carbone) dans l’atmosphère. On s’entend généralement pour dire que la température moyenne à la surface de la Terre augmentera d’au moins 1,4 degré Celsius d’ici 2100, et cette hausse pourrait atteindre jusqu’à 5,8 degrés. Ceci aura une incidence sur le climat dans le monde entier, y compris des changements dans les configurations des températures, des vents et des précipitations, et dans la fréquence des événements météorologiques violents.
Les Canadiens sentent déjà les effets du changement climatique, depuis les étés plus chauds et les infestations d’insectes dans les forêts de la Colombie-Britannique jusqu’aux conditions changeantes du pergélisol dans le Nord. Même si certains événements isolés, tels que les vagues de chaleur, les tempêtes ou les incendies de forêt, ne peuvent être considérés comme des répercussions du changement climatique, ils peuvent être interprétés comme faisant partie d’un nombre croissant d’événements météorologiques violents, lesquels sont liés au changement climatique. Il est essentiel de comprendre le changement climatique, de prendre des mesures de réduction des émissions et de s’adapter aux répercussions, si l’on veut préserver le bien-être à long terme des Canadiens.
Afin de réaliser des progrès à l’égard de ses engagements internationaux, le Canada doit prendre des mesures sur de nombreux fronts.
Le Canada a ratifié le Protocole de Kyoto en décembre 2002, s’engageant ainsi à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 6 p. 100 en dessous des niveaux de 1990 d’ici 2008-2012. Toutefois, selon les prévisions les plus récentes du scénario du maintien du statu quo, les émissions de gaz à effet de serre augmenteront régulièrement pendant la période 2008-2012, si aucune mesure n’est prise.
Il incombe à tous les Canadiens de prendre des mesures en vue d’atténuer le changement climatique. RNCan travaille à la réduction des émissions de gaz à effet de serre du Canada depuis le début des années 1990. Ces efforts ont appuyé le mouvement au cours de la même période en faveur de l’amélioration de l’efficacité énergétique au Canada. Entre les négociations du Protocole de Kyoto en 1997 et sa ratification en 2002, le gouvernement fédéral a mis en œuvre une série de mesures visant à améliorer nos efforts de réduction des émissions. Au cours de cette période de cinq ans, 1,7 milliard de dollars ont été octroyés à des activités axées notamment sur la science du climat, les mesures d’atténuation et le développement technologique – bon nombre de ces activités relèvent de RNCan.
Le Plan du Canada sur les changements climatiques été préparé en vue d’orienter la décision relativement à la ratification du Protocole de Kyoto. Il renferme des mesures ciblées de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans certains secteurs, notamment les habitations, les bâtiments commerciaux et institutionnels, et les transports. Le Plan comporte également des objectifs pour les grands émetteurs finaux (tels que les secteurs du pétrole et du gaz, de production de l’électricité, d’exploitation minière et de fabrication), ainsi que d’autres investissements en technologie et en innovation en vue d’aider à trouver des solutions à long terme au changement climatique. En 2003, le gouvernement du Canada a annoncé un nouveau financement au titre du changement climatique de 2 milliards de dollars en vue de débuter la mise en œuvre du Plan au cours des cinq prochaines années. Une série de nouvelles mesures d’atténuation ont été présentées, de même qu’une initiative axée sur la technologie et l’innovation. Grâce à cet investissement, RNCan demeure le fer de lance des efforts déployés par le gouvernement fédéral en vue de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Les mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre offrent bon nombre d’autres avantages. En effet, la plupart des options d’amélioration de l’efficacité énergétique permettent également de diminuer la pollution et d’accroître la qualité de l’air et la santé d’un grand nombre de Canadiens. La recherche-développement de pointe sur les sources d’énergie renouvelables et propres, et l’aide à la commercialisation de ces solutions permettront de hausser leur disponibilité et utilisation, de créer de nouveaux emplois et des possibilités d’exportation, et d’améliorer les chances de réussite des entreprises de pointe du Canada. L’investissement dans la recherche en vue d’accroître nos connaissances sur le stockage du carbone dans l’environnement et les approches novatrices pour améliorer la séquestration du carbone pourrait mener à l’élaboration de stratégies de pointe d’atténuation du changement climatique uniques à l’échelle mondiale.
Le Canada ressentira de plus en plus les répercussions environnementales, sociales et économiques du changement climatique au cours du présent siècle; nous devons nous préparer.
Même si le Canada atteint son objectif de réduction des émissions, les répercussions du changement climatique continueront de se faire sentir pendant de nombreuses décennies, et il sera nécessaire de s’adapter. Il est essentiel de réduire les émissions afin de ralentir les répercussions prévues et peut-être d’en atténuer la gravité; toutefois, les Canadiens devront tout de même s’adapter au changement climatique. Malgré les efforts combinés qui ont considérablement accru notre compréhension des répercussions prévues du changement climatique, le processus de renforcement de la capacité dans ce domaine transsectoriel relativement nouveau (recherche sur les répercussions et l’adaptation) ne fait que commencer.
La collaboration entre les pouvoirs publics, les universités et le secteur privé, de même que la participation et les commentaires de la population, amélioreront la capacité du Canada de s’adapter au changement climatique. L’une des tâches principales consistera à élargir l’évaluation des vulnérabilités au changement climatique dans tous les domaines au Canada, en particulier dans le Nord où on prévoit la plus forte hausse de la température moyenne. RNCan coordonne les mesures que le Canada doit prendre dans ce domaine pour se préparer, et a la responsabilité particulière d’améliorer la capacité d’intervention en cas de catastrophes en procurant les connaissances et le savoir-faire liés aux risques naturels. Par exemple, l’augmentation prévue des événements de précipitations abondantes pourrait se traduire par une hausse correspondante de la fréquence des glissements de terrain, posant de grands risques aux infrastructures essentielles. L’amélioration de la résilience des infrastructures et de la capacité d’intervention en cas d’urgence dans les centres de population accroît la force et la sécurité des collectivités canadiennes. Des prévisions exactes des répercussions prévues pourraient donner le temps aux industries et aux collectivités de se préparer en vue d’éviter certains problèmes potentiels, élaborer des plans en vue de faire efficacement face à d’autres problèmes, et tirer parti des nouvelles possibilités, notamment celles offertes par l’accroissement des cantonnements forestiers.
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