ARCHIVÉE - Développement durable
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Stratégie de développement durable
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Questions
Bâtir une assise pour le développement durable
Afin de faire des choix favorables au développement durable, il est essentiel d’avoir l’information requise pour prendre des décisions judicieuses et d’être en mesure d’utiliser cette information. Le renforcement de la capacité du Canada à l’égard du développement durable consistera à améliorer les connaissances et les compétences de tous les secteurs de la société canadienne. L’amélioration de la base de connaissances sur la masse continentale et les ressources naturelles du Canada, l’élaboration de nouveaux outils et de nouvelles applications pour la surveillance et la gestion de nos ressources, la promotion du développement de technologies de pointe, le renforcement de la capacité des collectivités en vue de devenir durables, et la promotion auprès des consommateurs de choix favorables au développement durable – toutes ces activités de RNCan contribuent au renforcement de la capacité du Canada à l’égard du développement durable.
Il y a d’importantes lacunes en information dans les connaissances de base à l’appui du processus décisionnel au Canada et à l’étranger.
RNCan joue un rôle de premier plan en procurant les bases de connaissances de plus en plus exhaustives et intégrées qui sont requises pour prendre des décisions à l’égard du développement durable. En tant qu’organisation de classe mondiale ayant une longue histoire d’excellence scientifique, RNCan déploiera des efforts considérables pour cerner et combler les lacunes au chapitre des connaissances. Par exemple, le Ministère élabore actuellement une base de données nationale sur les eaux souterraines et un Système national d’information forestière.
D’importantes possibilités s’offrent à l’industrie, aux pouvoirs publics et aux universités, de travailler en plus étroite collaboration en vue d’accroître le rendement sur le plan du savoir ainsi que de la commercialisation, du transfert et de l’adoption des résultats. Il y a un besoin pressant d’améliorer les stimulants et d’éliminer les obstacles à la plus grande commercialisation des innovations canadiennes dans les secteurs des ressources et des industries connexes. Un investissement dans le savoir (tant public que privé) plus systématique et stratégique dans les grands groupes régionaux pourrait procurer des avantages considérables et stimuler de nouvelles retombées et innovations.
De nombreuses incidences indirectes sont associées à l’amélioration et à l’intégration de nos bases de connaissances ainsi qu’à l’élargissement des partenariats dans le domaine du savoir au Canada, notamment des investissements accrus et de nouvelles perspectives d’emplois. Par ailleurs, la promotion des connaissances et de l’expérience canadiennes sur les marchés internationaux peut offrir aux entreprises et technologies canadiennes de nouveaux débouchés, et contribuer à la réputation du Canada en tant qu’intendant responsable de nos ressources naturelles.
Davantage de travail doit être effectué en vue d’élaborer et d’améliorer les indicateurs des secteurs des ressources.
Les indicateurs de développement durable sont habituellement décrits comme un système de mesures procurant une assise solide pour le processus décisionnel et un moyen d’évaluer les progrès réalisés à l’égard du développement durable. Afin de promouvoir efficacement le développement durable, les indicateurs doivent définir les composants essentiels de la gestion durable des ressources au Canada. Ils doivent satisfaire à des essais de précision scientifique, être utiles et procurer clairement de l’information aux décideurs et à la population canadienne. RNCan travaille activement à élargir et à améliorer l’utilisation des indicateurs au sein des secteurs des ressources du Canada et à l’étranger. Signalons comme réussite remarquable, les Critères et les Indicateurs de l’aménagement durable des forêts, élaborés en partenariat avec les intervenants du secteur forestier sous l’autorité du Conseil canadien des ministres des forêts (CCMF). Depuis 1993, le CCMF prépare et améliore des critères et indicateurs. Il a notamment publié un rapport technique en 1997, établi le niveau de référence pour le Canada dans le rapport intitulé Bilan national 2000, et examiné et amélioré la pertinence des indicateurs en 2003.
En plus d’appuyer les activités courantes de mesure et de surveillance visant à cerner les tendances à l’échelle nationale, l’évolution continue des indicateurs est en elle-même un processus de renforcement de la capacité en incitant les décideurs, les intervenants et tous les Canadiens à se pencher sur les questions prioritaires. La reddition de compte sur les indicateurs peut également renforcer la capacité en sensibilisant davantage la population et en accordant une attention à la signification du développement durable.
Une amélioration de l’efficacité ne sera pas suffisante en soi pour atteindre les objectifs de développement durable du Canada; les innovations en science et technologie doivent procurer des solutions.
Les secteurs des ressources naturelles et les industries connexes du Canada et du monde entier sont plus que tout autre secteur de l’économie aux premières lignes du développement durable. L’industrie a investi considérablement dans les innovations en vue d’améliorer le rendement environnemental et les méthodes de gestion des ressources. En dépit de ces améliorations, il reste encore des défis de taille à relever, notamment les engagements internationaux que le Canada a pris dans le cadre du Protocole de Kyoto. Les produits et les traitements respectueux de l’environnement sont de plus en plus en demande sur les marchés, et les critères sociaux, tels que les pratiques de travail et l’éthique commerciale, sont de plus en plus pris en considération dans les décisions d’investissement et d’achat. En outre, la population a davantage conscience des questions liées au développement durable et de leurs liens avec la qualité de vie.
Les secteurs des ressources naturelles sont un important moteur d’innovation, dépensant plus de 34 milliards de dollars par année pour la technologie de pointe et d’autres investissements de capitaux (22 p. 100 de l’ensemble du Canada), plus que tout autre secteur industriel du pays. RNCan a un rôle unique à jouer en offrant une vision, la coordination, les connaissances et le solide leadership nécessaires pour favoriser une approche plus stratégique pour les innovations ayant un potentiel de transformation. Une amélioration de l’efficacité ne suffira pas pour atteindre les objectifs de développement durable du Canada. L’investissement dans les technologies de pointe doit viser à donner des résultats marqués pour la promotion du développement durable.
Par exemple, le Groupe de recherche en énergie photovoltaïque de RNCan travaille avec ses partenaires en vue de mettre au point et d’appliquer des technologies d’énergie solaire photovoltaïque au Canada. Leurs efforts visent à promouvoir la mise en valeur de la technologie au pays et à renforcer la capacité des Canadiens d’exploiter le potentiel technologique au Canada et à l’étranger.
Il est essentiel de mieux faire connaître la question du développement durable aux petites et moyennes entreprises des secteurs des ressources du Canada et d’inciter ces dernières à s’engager à cet égard.
Bon nombre d’entreprises des secteurs des ressources du Canada font preuve d’un solide leadership pour la promotion d’approches favorables au développement durable. Toutefois, il est nécessaire d’inciter toutes les entreprises œuvrant dans les secteurs des ressources et les industries connexes à s’engager à l’égard du développement durable. Il sera essentiel de préparer et de promouvoir un solide dossier; RNCan appuiera les efforts déployés par l’industrie et s’attachera à améliorer les mécanismes permettant des dialogues efficaces entre les intervenants.
Les collectivités autochtones ainsi que les petites collectivités septentrionales et rurales sont souvent confrontées à des défis particuliers et difficiles.
Au Canada, de nombreuses petites collectivités en région rurale et éloignée doivent relever des défis de taille en matière de développement durable. Certaines villes ont une longue histoire de hauts et bas économiques, tandis que d’autres ont dû faire face à la perte d’un important employeur ou d’une industrie entière; pour certaines collectivités, les questions sociales découlant de l’incertitude économique constituent d’urgentes préoccupations. Les collectivités confrontées à ces situations doivent souvent composer avec des problèmes communs : manque de connaissances et de leadership pour le processus décisionnel; exode des jeunes et des travailleurs qualifiés; taux élevés de chômage; faibles revenus; et difficulté d’attirer des capitaux destinés au développement. Bon nombre de collectivités autochtones font face à des défis similaires en plus d’être confrontées aux problèmes liés à l’accès, à la gestion et au régime foncier des ressources naturelles sur les terres ancestrales, en plus de lutter pour obtenir le respect de leurs traditions, leurs structures d’autorité, leur langue et leur culture.
En s’efforçant à améliorer leur qualité de vie, ces collectivités doivent créer des emplois nouveaux et utiles qui ne nuiront pas à leur bien-être futur. Bon nombre de petites collectivités ont un grand potentiel de croissance économique et de diversification, y compris la mise en valeur des ressources. Le renforcement de leur capacité de participer efficacement au processus décisionnel relatif à l’exploitation des ressources améliorera les avantages connexes que tirent ces collectivités de la mise en valeur des ressources à l’échelle locale. Ceci peut constituer une étape importante dans l’établissement de collectivités avant-gardistes qui seront en mesure de résoudre efficacement les problèmes et de travailler à créer un avenir meilleur.
Les Canadiens comprennent de plus en plus le développement durable; toutefois, les choix des consommateurs ne reflètent pas encore cette amélioration des connaissances.
Des études de l’opinion ont révélé que les Canadiens accordent une grande importance à la qualité environnementale et commencent à comprendre le concept du développement durable. Cependant, les tendances dans les choix relatifs au transport et aux habitations de même que les habitudes de consommation de l’énergie montrent que les choix des consommateurs ne correspondent pas aux nouveaux objectifs de développement durable (par exemple, diminution de la croissance urbaine, amélioration de l’efficacité des véhicules, recours accru aux transports en commun, et réduction de la demande d’électricité). Les pouvoirs publics auront comme défi de mieux comprendre cette contradiction apparente, puis de prendre des mesures pour éliminer les obstacles et promouvoir de meilleurs choix auprès des consommateurs. Il importera d’examiner les facteurs liés aux coûts et d’évaluer le potentiel qu’offrent les instruments économiques en vue d’inciter les consommateurs à agir de façon plus harmonieuse avec les objectifs de développement durable.
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