Essai sur la récolte de la biomasse au Island Lake
Emplacement
Centre du Nord-Est de l’Ontario
Écozone : Bouclier boréal
Altitude : 455 m
Climat
Estimations climatiques ponctuelles mensuelles de 1981 à 2010, obtenues dans le cadre du projet de modélisation du climat de Ressources naturelles Canada.
Précipitations moyennes annuelles : 927 mm
Température minimale moyenne en janvier : −20,6°C
Température maximale moyenne en juillet : 23,1°C
Description du site
Avant l’essai, le site recensait un peuplement secondaire de pin gris (Pinus banksiana Lamb.) d’environ 40 ans, qui s’était régénérée après une coupe à blanc classique. Le sol s’est formé sur des dépôts fluvio-glaciaires et a une texture allant de sableux à loam sableux. Il est principalement de l’ordre brunisol dystrique éluvié, avec une couche holorganique d’environ 10 cm.
Description de la cendre
La cendre utilisée dans cet essai provenait d’une centrale de cogénération, et la matière première la composant consistait principalement de l’écorce, des copeaux de rabotage et de la sciure de pins gris (Pinus banksiana Lamb.) et d’épinettes noires (Picea mariana (Mill.) BSP). On a seulement utilisé la cendre résiduelle n’ayant subi aucun prétraitement avant l’épandage.
Description du traitement
En décembre 2010 et en janvier 2011, la station a subi une coupe à blanc, en utilisant l’exploitation par arbres entiers et en éliminant la biomasse et tous les résidus d’exploitation. En octobre 2011, on a répandu la cendre selon cinq taux : 0 Mg par ha (traitement témoin), 0,7 Mg par ha, 1,4 Mg par ha, 2,8 Mg par ha ou 5,6 Mg par ha. On a calculé le taux du traitement à la cendre (Mg par ha) selon son poids sec et on l’a répandue au sol à la main. On a répété le traitement dans quatre parcelles traitées à la cendre ou cinq parcelles témoins, comme prévu au moment de la planification de l’essai. En mai 2012, on a planté des semis de pin gris à une densité de 2 645 tiges par ha et, en mai 2013, la station était pleinement regarnie.
Surveillance
On surveille de façon continue l’effet du traitement sur les arbres, la végétation du sous-bois, la chimie du sol, la chimie de la solution du sol (c.-à-d. la composition chimique de l’eau extraite du sol plutôt que le sol lui-même) et le biote du sol. Les données collectées comprennent :
- Les arbres
- La survie
- La hauteur et le diamètre
- Les nutriments foliaires
- La végétation du sous-bois
- La composition par essences
- Le pourcentage du recouvrement
- La chimie du sol
- L’acidité (pH)
- La totalité du carbone, de l’azote, des cations et des oligo-éléments
- Les cations échangeables
- Le phosphore assimilable
- La minéralisation de l’azote
- La chimie de la solution du sol
- L’acidité (pH)
- Le carbone dissous
- Les nutriments et les oligo-éléments dissous
- La faune épigaion et du sol
- Les collemboles, les mites et les nématodes
- Les carabes, les staphylins, les araignées et les millipèdes
- Les microorganismes du sol
- La respiration induite par le substrat
- L’activité enzymatique
- La biomasse microbienne
- La composition des communautés microbiennes
Personnes-ressources principales
Lisa Venier, chercheuse scientifique, Ressources naturelles Canada, Service canadien des forêts, Centre de foresterie des Grands Lacs
Dave Morris, chercheur scientifique, ministère des Richesses naturelles et des Forêts de l’Ontario, Centre de recherche sur l’écosystème des forêts du Nord
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