Sarah Mollier : De la France au Québec pour le dossier de l’efficacité énergétique!
Sarah Mollier travaille dans le domaine de l’efficacité énergétique et fait partie d’une équipe qui mène des recherches sur la dernière génération de thermopompes pour climat froid. Un rapport récemment publié au sein de Ressources naturelles Canada démontre que ces thermopompes offrent une bonne solution de chauffage et de climatisation résidentiels tout en permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’économiser de l’argent.
Février 2023
Sarah Mollier est ingénieure PRT chez CanmetÉNERGIE, à Varennes, pour Ressources naturelles Canada. D’origine française, Sarah a quitté son pays en 2018 afin d’entreprendre des études en ingénierie à l’École polytechnique de Montréal afin de se spécialiser dans le domaine des énergies renouvelables et de leur stockage. Parmi les rares endroits où Sarah pouvait étudier cette spécialité, elle a choisi le Québec, considérant que c’était une province où elle aimerait bien vivre une fois ses études universitaires terminées.
Double diplômée de l’École nationale supérieure des mines d’Alès (France) et de la Polytechnique de Montréal, Sarah travaille au gouvernement fédéral depuis trois ans. « J’ai eu un déclic lors d’un stage en entreprise. J’ai découvert que je voulais faire avancer la science, rendre service à la communauté et travailler pour que les connaissances bénéficient au maximum à la population », explique-t-elle.
Sarah travaille au sein du groupe bâtiment de CanmetÉNERGIE, à Varennes, à proximité de Montréal. Au quotidien, elle réalise différentes simulations pour évaluer la demande électrique de pointe ainsi que la réduction de la consommation d’énergie, des émissions de gaz à effet de serre et de la facture d’énergie que les thermopompes peuvent générer. Ses simulations se font en fonction de différents facteurs et conditions, autant pour les résidences privées et que pour les bâtiments fédéraux.
Sarah considère important que les équipes de travail soient mixtes et représentatives de la diversité. « C’est ainsi que nous pourrons faire face aux grands enjeux actuels : changements climatiques, effondrement de la biodiversité ou encore les pandémies », affirme-t-elle.
Sarah reconnaît avoir déjà été confrontée à des remarques sexistes lors de ses études et pendant ses stages en France. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui la motivent à participer à la Journée internationale des femmes et de filles de science et ainsi, à contribuer à son niveau à une culture positive et inclusive des femmes et des filles travaillant en sciences.
Sarah Mollier incite les adolescentes à considérer les matières dans lesquelles elles ont le plus de plaisir et d’atouts : « Il faut choisir un parcours scolaire qui te plaît et où tu pourras exercer ton plein potentiel. En sciences, les occasions sont énormes. Tu apprendras constamment à mieux comprendre le monde qui t’entoure et beaucoup de portes s’ouvriront. Il faut foncer! »
Pour de plus amples renseignements :
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