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Programme de formation des conducteurs Le bon $ens au volant

Démarquez-vous de vos concurrents en proposant le programme de formation des conducteurs Le bon $ens au volant.

Ce programme comprend 5 modules d’apprentissage. Ils fournissent des renseignements essentiels sur les effets de la conduite sur l’environnement, la conduite écoénergétique et les éléments à prendre en compte lors de l’achat d’un véhicule. Vous pouvez télécharger le programme ici.

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Guide du formateur
(PDF, 1.8 Mo)

Il fournit des modules d’apprentissage axés sur l’achat, la conduite et l’entretien d’un véhicule écoénergétique. Il explique comment inclure ces renseignements dans votre programme de formation pour conducteurs offert en classe.

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Guide de l’élève
(PDF, 1.4 MB)

Il vous permet de rester « sur la même longueur d’onde » que votre formateur tout au long de la leçon en veillant à ce que vous ayez les réponses à toutes les questions à portée de main.

Parcourez les 5 modules d’apprentissage de la formation Le bon $ens au volant

Module 1 : La conduite et l’environnement

Transcription

Narrator:

Le Canada consomme plus d’énergie par personne que presque tous les autres pays, en grande partie à cause de notre dépendance aux automobiles.

Collectivement, nous possédons environ 25 millions de véhicules et parcourons plus de 300 milliards de kilomètres chaque année, consommons jusqu’à 44 milliards de litres d’essence.

Pour comprendre la relation entre la conduite et l’environnement, il faut aborder certains concepts de base et quelques stratégies importantes qu’on peut mettre en œuvre dès maintenant.

Ce dont nous allons parler, c’est tout simplement de conduire comme si l’avenir en dépendait. Parce que c’est le cas.

Prêt? C’est parti.

Une voiture/un camion/une fourgonnette/un véhicule utilitaire sport/une moto/un scooter est une chose merveilleuse. Cela représente la liberté, l’indépendance, la mobilité, l’aventure. Mais il y a un problème. Les véhicules dotés d’un moteur à combustion interne génèrent des émissions de gaz à effet de serre nocifs pour notre environnement. L’équation est simple.

  • Les moteurs des véhicules produisent du dioxyde de carbone (CO2), qui constitue le gaz à effet de serre principal.
  • Les émissions de gaz à effet de serre modifient le climat terrestre.
  • Les changements climatiques compromettent la survie des êtres vivants.

Un véhicule produit environ 2,3 kg de CO2 pour chaque litre d’essence qu’il consomme. Le véhicule conventionnel moyen au Canada émet chaque année l’équivalent de trois fois son poids en CO2. Pour une voiture de 1 400 kg, cela représente 4 200 kg de CO2. Multipliez ce chiffre par 25 millions de véhicules, et vous constaterez que nous produisons collectivement plus de 100 milliards de kilogrammes de gaz à effet de serre chaque année.

Le Canada, qui compte plus d’un véhicule pour deux personnes, a l’un des taux de possession d’automobile les plus élevés au monde

Notre climat, notre vaste territoire et notre population dispersée expliquent en partie cette situation, mais comme vous l’apprendrez dans les unités suivantes, nous pouvons réduire considérablement les répercussions de notre conduite en adoptant des pratiques de conduite efficaces écoénergétique.

Nous pouvons également acheter le véhicule le plus économe en carburant qui répond à nos besoins quotidiens, comme un véhicule à émission zéro.

Étant donné que l’énergie constitue une dépense permanente, la réduction de votre consommation vous fera économiser de l’argent année après année!

Le saviez-vous?

Avec plus d’un véhicule pour deux personnes, le Canada affiche l’un des taux de possession de véhicules les plus élevés au monde.

Le dioxyde de carbone (CO2) est essentiel à la vie sur la planète. Sans lui, la température moyenne de la Terre perdrait 33 °C, créant ainsi un environnement trop froid pour la survie de la plupart des espèces. Le CO2 est également le principal gaz à effet de serre (GES). Une quantité trop importante de celui-ci est dangereuse pour la planète. Les niveaux actuels de CO2 contribuent à une augmentation mondiale des températures terrestres et océaniques, avec des effets néfastes.

Découvrez comment les véhicules que nous conduisons favorisent les changements climatiques et comment le fait de tenir compte de l’efficacité énergétique peut minimiser la quantité de GES que nous produisons.

Module 2 : Le véhicule qui vous convient

Transcription

Narrator:

Voici l’une des plus importantes décisions que vous aurez à prendre : celle d’acheter une nouvelle voiture.

En choisissant le véhicule le plus économe en carburant qui répond à vos besoins quotidiens, vous pouvez économiser de l’argent et réduire les effets de votre conduite sur l’environnement. La consommation de carburant peut varier de moins de 2 litres d’équivalent d’essence aux 100 km pour un véhicule électrique à batterie à plus de 20 litres aux 100 km pour un gros VUS. Ainsi, parcourir 20 000 km par année peut coûter de moins de 500 $ à plus de 4 000 $. Et les émissions annuelles de CO2 peuvent se trouver entre 0 et plus de 9 000 kg.

Alors, comment choisir le véhicule qui correspond à vos besoins?

Le Guide de consommation de carburant et l’Outil de recherche pour les cotes de consommation de carburant de Ressources naturelles Canada (accessibles sur le vehicules.gc.ca) vous donneront des chiffres fiables. L’étiquette ÉnerGuide qui se trouve dans la fenêtre des véhicules neufs en vente chez les concessionnaires affiche également ces chiffres.

D’abord, jetons un coup d’œil au monde des véhicules hybrides et électriques.

Les véhicules hybrides électriques, ou hybrides classiques, font appel à un moteur à combustion interne et à un moteur électrique alimenté par des accumulateurs pour améliorer l’efficacité. Les batteries hybrides sont rechargées avec l’électricité produite par le véhicule; on ne peut pas les brancher. L’hybride typique permet de réaliser des économies de carburant et de réduire les émissions de CO2 de 20 à 40 % par rapport à un véhicule comparable ayant un moteur à combustion interne.

Les véhicules électriques hybrides rechargeables (VHR) sont des véhicules hybrides dotés de batteries de grande capacité qui peuvent être rechargées en les branchant, ce qui leur confère une autonomie électrique accrue. Cela signifie que les conducteurs peuvent ne pas utiliser d'essence - et ne pas produire d'émissions d'échappement - pour une grande partie de leur déplacements quotidiens. Lorsque les batteries sont épuisées, le véhicule fonctionne comme un hybride classique.

Les véhicules électriques à batterie (VEB) utilisent des moteurs électriques alimentés par des batteries de grande capacité. Ils ne brûlent pas de combustibles fossiles et n'émettent donc pas de gaz à effet de serre ni d'autres polluants. Lorsque les batteries sont déchargées, il faut les brancher pour les recharger. N'oubliez pas que le coût de l'électricité par kilomètre est bien inférieur à celui de l'essence. Lorsque c'est possible, vous pouvez profiter des tarifs d'électricité en heures creuses pour recharger votre véhicule à la maison. Consultez votre fournisseur d'électricité pour connaître le meilleur moment pour recharger votre véhicule.

Il existe des milliers de bornes de recharge de véhicules électriques accessibles partout au Canada. Localisateur de stations de recharge et de stations de ravitaillement en carburants de remplacement de Ressources naturelles Canada pour trouver une station de recharge près de chez vous.

Connaître les différents niveaux de charge et leurs vitesses est également une partie importante de la conduite d’un véhicule électrique. La recharge de niveau 1 utilise une prise murale standard de 120 volts et ajoute environ 8 km d’autonomie par heure. Les chargeurs de niveau 2 utilisent un système de 240 volts et peuvent ajouter 30 à 50 km d’autonomie par heure. Les chargeurs de niveau 3, ou chargeurs rapides, utilisent des systèmes haute tension qui peuvent fournir une autonomie significative dans un court laps de temps. Ce type de charge est idéal pour les longs trajets.

Regardons maintenant notre quatrième option de groupe motopropulseur.

Les véhicules à piles à hydrogène (VPC) utilisent de l’hydrogène comprimé et des piles à combustible pour alimenter le moteur électrique qui propulse le véhicule. La pile à combustible du véhicule convertit l’hydrogène en électricité afin de charger une batterie qui alimente le moteur électrique. Les VPC émettent uniquement de la vapeur d’eau et de l’air chaud; ils ne génèrent donc aucune émission.

Un autre type de groupe motopropulseur : Les véhicules à moteur à combustion interne (MCI) utilisent de l’essence ou du diesel pour propulser le véhicule. La combustion de combustibles fossiles produit des émissions de GES, principalement du CO2, qui contribuent aux changements climatiques planétaires, ainsi que d’autres émissions génératrices de smog qui ont des répercussions sur la santé et l’environnement.

Recherchez des technologies écoénergitiques, telles qu'un moteur turbocompressé plus petit, la désactivation des cylindres, le calage variable des soupapes, l'injection directe et les systèmes d'arrêt-démarrage au ralenti. Ces technologies peuvent réduire les émissions et vous faire économiser de l'argent.N’oubliez pas qu’avec un peu de recherche et beaucoup de réflexion sur vos besoins quotidiens en matière de conduite, vous pouvez trouver une voiture écoénergétique qui vous convient parfaitement!

Le saviez-vous?

L’automobiliste canadien moyen parcourt environ 50 km par jour, ce qui est largement dans les limites de l’autonomie d’un VEB, même dans les conditions hivernales les plus exigeantes en énergie.

Dissipons quelques mythes au sujet des véhicules électriques et découvrez les différents groupes motopropulseurs, comme les véhicules hybrides électriques rechargeables (VHR) et les véhicules électriques à batterie (VEB). Apprenez quoi considérer lorsque vous achetez le véhicule le plus écoénergétique qui répond à vos besoins quotidiens.

Découvrez comment économiser de l’argent et préserver l’environnement en trouvant le bon véhicule. Consultez l’Outil de recherche pour les cotes de consommation de carburant. Il vous indiquera les cotes de consommation de carburant, les émissions de CO2 et une estimation des coûts énergétiques annuels pour les véhicules légers vendus au Canada.

Module 3 : Avant de conduire

Le saviez-vous?

La consommation de carburant d’une voiture à moteur à combustion interne de taille moyenne augmente d’environ 1 % par tranche de 25 kg de poids qu’elle transporte.

Quel que soit le véhicule que vous utilisez, réfléchissez avant de conduire.

Avant de prendre le volant, adoptez quelques habitudes qui vous aideront à rester en sécurité, à économiser de l’argent et à réduire l’impact environnemental de votre conduite quotidienne.

Module 4 : Au volant

Transcription

Narrator:

Point 1 : Accélérer doucement

Oui. Cela s’appelle l’accélérateur, ou la pédale d’accélération. Mais peut-être devriez-vous également la considérer comme la pédale à argent.Chaque fois qu’on pousse cette pédale dans le tapis… ça coûte de l’argent.

De l’argent-carburant. Parce qu’accélérer au max peut être amusant, mais cela peut consommer jusqu’à 15 % de carburant en plus, et c’est ce qu’on veut dire par fausse économie, mes amis.

Et quand vous enlevez votre pied de la pédale à argent, vous devez le mettre sur les freins 

Ka-ching! Pneus, étriers de freins, plaquettes, rotors, tambours, pièces de suspension telles qu’amortisseurs, ressorts, embouts de biellettes de direction, joints à rotules, roulements de roues. Cela vous paraît cher? Ça l’est. Y aller mollo sur la pédale quand on repart après un arrêt est plus qu’une simple responsabilité environnementale.

Une accélération lente… eh bien… c’est de l’argent dans les poches.

Très bien, passons maintenant au point 2.

Point 2 : Maintenezune vitesse constante

Nous connaissons tous des gens qui vont dans tous les senset ils nous déroutent parce qu’ils semblent si… inefficaces. Eh bien, comme ces gens, une vitesse dans tous les sens est… inefficace.

Tout d’abord, c’est difficile de les suivre et d’évaluer la distance pour éviter toute interaction négative avec eux, comme… les frapper.

Deuxièmement, c’est incroyablement inefficace. Votre moteur tourne inutilement à plein régime; vous êtes constamment sur les freins, ce qui provoque l’usure des plaquettes, des rotors, des segments de freins et des tambours; vous passez constamment les vitesses, ce qui use inutilement votre transmission. Et si votre véhicule fonctionne à l’électricité, votre batterie est mise à rude épreuve, ce qui réduit son autonomie… sans parler du fait que vous vous stressez sans raison.

Troisièmement, et c’est le plus important, conduire à une vitesse constante permet d’économiser du carburant.

Lorsque vous maintenez une vitesse régulière, vous optimisez la capacité de votre véhicule à tirer parti de tout ce qui le rend économe en carburant : de l’aérodynamisme au moteur efficace, en passant par des aides précieuses comme le régulateur de vitesse.

Adoptez donc un « rythme ». Suivez le rythme. Laissez-vous aller. Roulez de façon constante. Et écoutez le bruit… de l’argent dans vos poches.

C’est compris? OK, génial, voici le point 3.

Point 3 : Anticiper la circulation

Vous pouvez prédire l’avenir! Vous pouvez contrôler le temps, l’espace et les dimensions!

Oui, vraiment. C’est possible.

En étudiant les indices fournis par la circulation qui vous précède, comme :

  • Un feu qui passe au jaune, ou même le signal piéton qui commence à clignoter.
  • Feux de freinage à l’horizon, pas seulement devant vous, mais jusqu’à un demi-kilomètre ou plus devant vous.
  • Indices de circulation lourde devant vous.
  • Un changement soudain des conditions météorologiques, comme l’apparition soudaine de pluie, de grésil ou de neige.
  • Panneaux indiquant la présence de travaux de construction ou de détours.

Tous ces éléments peuvent vous amener de l’information essentielle, par exemple si vous devez ralentir progressivement, changer de voie bien à l’avance, accélérer ou maintenir votre vitesse actuelle.

Et tout cela est possible parce que vous vous concentrez sur l’avenir : les secondes ou les minutes devant vous… et les mètres ou les kilomètres devant vous. C’est une compétence que vous pouvez apprendre et maîtriser.

Le résultat?

Votre anticipation vous épargne du stress, réduit l’usure des pièces en mouvement de votre véhicule et vous évite d’utiliser inutilement le carburant ou les batteries électriques.

Ainsi, par anticipation, vous pouvez répondre à cette question : « Que me réserve l’avenir? »

C’est simple. De l’argent dans vos poches.

Point 4 : Éviter les vitesses élevées

Bonjour! Aujourd’hui, vous allez faire une affaire incroyable. Je vous offre un seul conseil qui pourrait réduire votre consommation de carburant de 20 % sur l’autoroute. Sans condition. Ouaip. 20 %. Tout ce que vous avez à faire… c’est d’être intelligent.

Laissez-moi vous expliquer. Sur l’autoroute, le simple fait de ralentir de 120 km/h à 100 km/h vous permet d’économiser 20 % de carburant. C’est une excellente nouvelle si l’on considère qu’il y a beaucoup d’autres raisons pour lesquelles la conduite à grande vitesse est, en fait, est une très mauvaise chose.

  • Votre temps de réaction est compromis lorsque tout se passe rapidement.
  • Votre véhicule pourrait être sollicité au maximum, les pneus et les suspensions, par exemple, étant à la limite de leurs capacités.
  • C’est généralement très, très illégal de conduire au-delà de la limite de vitesse, et plus vous allez vite, plus vous êtes certain de devoir dire adieu aux clés de votre voiture, à votre permis, à votre véhicule et à toute assurance abordable.

Mais on peut voir ça autrement, aussi. Vous vous souvenez qu’on a parlé de « la pédale à argent »? Eh bien, lorsque vous faites de la vitesse, vous faites passer du carburant dans le moteur de votre voiture à un rythme effréné, d’autant plus qu’aujourd’hui, la plupart des voitures fonctionnent le plus efficacement entre 50 et 80 km/h.

Voici l’essentiel. En ne faisant pas d’excès de vitesse et en adoptant d’autres techniques de conduite écoénergétiques, les automobilistes canadiens moyens ayant un véhicule à combustion interne peuvent économiser environ 500 $ chaque année, en plus de réduire l’usure de leur véhicule et leur production de gaz à effet de serre et d’autres émissions nocives qui mettent notre environnement en danger.

Alors, utilisez votre tête, et vos compétences. Réduisez votre vitesse, pour toutes sortes de bonnes raisons. C’est plus sûr, plus logique et… ça se traduit par de l’argent dans vos poches.

Vous suivez toujours? OK, on passe au point 5.

Point 5 : Se laisser aller pour décélérer

L’une des choses les plus difficiles à faire au volant est… eh bien… de ne rien faire.

Mais ne faire rien peut vous permettre d’économiser de l’argent, de prolonger la durée de vie de votre véhicule et de protéger l’environnement. Parlons-en.

En général, lorsque vous conduisez, vous êtes soit en train d’accélérer, de maintenir votre vitesse ou de freiner pour vous arrêter, non?

Mais il y a une autre façon de faire qui s’appelle la roue libre.

Vous vous souvenez de votre premier vélo? Vous pédaliez à fond… puis étiez fatigué… et vous laissiez aller. Vous laissiez votre corps se reposer jusqu’à ce qu’il faille aller plus vite. Lorsque vous rouliez en roue libre, vous perdiez progressivement de la vitesse à cause de la résistance du vent et de la friction.

Avec un véhicule, la roue libre vous permet de planifier les phases de chaque segment parcouru, qu’on parle d’un pâté de maisons ou de quelques centaines de kilomètres.

  • Vous accélérez, progressivement.
  • Vous maintenez votre vitesse, avec de petites rectifications.
  • Lorsque vous savez que vous allez vous arrêter bientôt, vous roulez en roue libre, pour permettre au véhicule de ralentir.
  • Ensuite, vous freinez. Et vous constaterez que vous devez moins freiner parce que vous avez ralenti en roulant en roue libre.

La plupart des véhicules actuels sont équipés de systèmes d’injection de carburant qui coupent automatiquement l’alimentation du moteur lorsque l’on relâche l’accélérateur.

Dans les véhicules électriques, le fait de rouler en roue libre pour ralentir et d’éviter les freinages brusques permet aux freins de récupérer la majeure partie de l’énergie utilisée pour ralentir le véhicule. C’est ce qu’on appelle le freinage régénératif, qui vous permet de tirer le maximum d’autonomie de la batterie de votre véhicule.

La roue libre, ou ne rien faire, signifie que vous faites preuve d’une bonne réflexion et d’un bon sens de la conduite, et que vous utilisez la technologie pour vous aider à économiser du carburant.

Vous entendez ce son? C’est le son de la roue libre. Le son de rien… sauf de l’argent dans les poches.

Le saviez-vous?

Votre manière de vous comporter au volant peut avoir une incidence sur la consommation d’énergie de votre véhicule pouvant aller jusqu’à 25 %!

De simples techniques de conduite peuvent vous permettre d’économiser de l’argent et d’éviter que des milliers de kilogrammes de CO2 ne soient rejetés dans l’atmosphère chaque année. L’application de ces techniques à la conduite d’un véhicule électrique peut vous aider à optimiser l’autonomie de votre batterie.

Découvrez comment réduire votre consommation de carburant et vos coûts au moyen de 5 techniques simples de conduite écoénergétique.

Module 5 : Conduite hivernale

Transcription

Eh bien… peu importe où vous vivez au Canada ces jours-ci, l’hiver… s’en vient!

En tant qu’automobiliste en herbe, vous devez savoir comment conduire de manière sécuritaire et efficace en hiver.

Évidemment, les conditions de conduite hivernale jouent sur le rendement énergétique. Une baisse de la température de 24 °C à 7 °C peut augmenter de 12 à 28 % la consommation de carburant d’un véhicule à moteur à combustion interne en ville. Même chose sur l’autoroute. L’air froid et sec de l’hiver est plus dense que l’air chaud et humide de l’été, ce qui augmente la résistance au vent. En conséquence, la consommation de carburant sur l’autoroute augmente d’environ 1,3 %.

Les routes hivernales sont aussi moins praticables à cause du mélange de neige, de glace, de gadoue, d’eau, de sel, de gravier et de sable, autant de choses qui augmentent votre résistance au roulement. La neige et la glace augmentent également le patinage des roues, ce qui entraîne une consommation de carburant plus élevée. Tout bien considéré, la consommation de carburant peut augmenter de 7 à 35 % en raison du mauvais état des routes. Tout cela… et plus encore : le chauffage, le dégivrage, les sièges et les rétroviseurs chauffants et d’autres accessoires demandent plus d’énergie au moteur, ce qui augmente la consommation de carburant.

L’hiver a le même effet sur les véhicules électriques. À -18 °C, l’autonomie des batteries des véhicules électriques est réduite de 29 % en moyenne. Il y a cependant des avantages à conduire un véhicule électrique en hiver : charge de nuit, fonctions de préchauffage et traction supérieure ou égale à celle des véhicules traditionnels.

Quelles sont donc les mesures à prendre pour rendre l’hiver plus supportable au volant?

Essayez d’éviter de stationner votre véhicule à l’extérieur dans des conditions de températures extrêmes. En garant votre véhicule dans un garage pendant l’hiver, vous réduirez l’effet du froid sur votre consommation de carburant et l’usure inutile des différents composants du véhicule. Dans le cas desvéhicules électriques, vous pouvez contribuer à optimiser votre temps de charge et votre autonomie en protégeant votre véhicule des conditions de températures extrêmes.

Un conseil de pro : De nombreux véhicules électriquessont équipés de systèmes de chauffage programmables et préprogrammés qui peuvent réchauffer l’habitacle et la batterie du véhicule lorsqu’ils sont branchés. En réchauffant le véhicule pendant qu’il est branché, vous n’aurez pas besoin de faire fonctionner le chauffage à l’intérieur du véhicule et pourrez augmenter votre autonomie de 10 à 15 %.

Et comme un moteur à combustion interne chaud est plus efficace qu’un moteur froid, il s’avère intéressant de faire appel à un chauffe-moteur. Utilisez-en un avec une minuterie réglée pour s’allumer 2 heures avant le démarrage du moteur. Le moteur démarrera alors plus facilement et atteindra plus rapidement sa température maximale de fonctionnement.

En arrêtant de faire tourner le moteur au ralenti inutilement, vous réduirez facilement la consommation de carburant, économiserez de l’argent et limiterez les émissions de gaz à effet de serre Un fonctionnement au ralenti de 10 minutes consomme entre un quart et un demi-litre de carburant et émet de 600 à 1 200 grammes de CO2, selon le véhicule et les conditions. C’est un gaspillage de carburant et d’argent. Dans la plupart des cas, vous n’avez pas besoin de faire tourner le moteur plus de 60 secondes après un démarrage à froid les jours d’hiver. Rouler à une vitesse modérée pendant quelques minutes est le moyen le plus efficace de réchauffer le moteur, la transmission et l’habitacle.

La pression des pneus fluctue en fonction de la température et diminue par temps froid. Mesurez la pression de vos pneus au moins une fois par mois et plus souvent en cas de changements de température importants pour un gonflage adéquat. L’utilisation d’un véhicule dont les pneus sont sous-gonflés de 56 kilopascals (8 psi) peut réduire la durée de vie des pneus de plus de 10 000 km et augmenter la consommation de carburant jusqu’à 4 %. Chaque petit geste compte!

Bon, nous avons couvert les points importants : maintenant, allez-y et conduisez prudemment et efficacement cet hiver!

Le saviez-vous?

L’autonomie des véhicules électriques ainsi que celle des véhicules à moteur à combustion interne baisse par temps froid.

La température et les conditions routières et météorologiques peuvent augmenter considérablement la consommation d’énergie. Qu’il s’agisse d’un véhicule à moteur à combustion interne ou d’un véhicule électrique, le véhicule travaille plus fort pour compenser les conditions de conduite.

Découvrez comment le froid peut avoir une incidence sur l’efficacité énergétique de votre véhicule et 5 façons de réduire l’impact.

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