Ressources de schiste et de réservoirs étanches à l'Île-du-Prince-Édouard
Île-du-Prince-Édouard
Un produit issu de la Conférence des ministres de l’Énergie et des Mines
Ressources pétrolières et gazières à l'Île-du-Prince-Édouard
- 0,08 BILLION DE PIEDS CUBES
Gaz naturel techniquement récupérable
- 0 MILLION DE BARILS
Pétrole brut techniquement récupérable
- 0 MILLIARD DE PIEDS CUBES/JOUR
Production totale de gaz naturel (2013)- 0 MILLIARD DE PIEDS CUBES/JOUR
Production totale de gaz de schiste et de réservoirs étanches (2013
- 0 MILLIARD DE PIEDS CUBES/JOUR
- 0 MILLION DE BARILS/JOUR
Production total de pétrole brut (2013)- 0 MILLION DE BARILS/JOUR
Production de pétrole de réservoirs étanches (2013)
- 0 MILLION DE BARILS/JOUR
Sources :
- Ressources estimatives : gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard
- Production estimative : Office national de l'énergie (pourrait ne pas correspondre aux données provinciales en raison des méthodes différentes)
Géographie et géologie
L'Île-du-Prince-Édouard, située sur la côte est du Canada, dans le golfe du Saint-Laurent, repose sur un vaste bassin sédimentaire qui pourrait renfermer de grands réservoirs de gaz naturel. En fait, les activités d'exploration ont déjà déterminé que de tels réservoirs éventuels existent, y compris une découverte importante faite dans la région extracôtière d’East Point à l'Île-du-Prince-Édouard. Toutefois, le potentiel d'hydrocarbures de l'Île-du-Prince-Édouard n'a pas encore été entièrement évalué. Jusqu'à maintenant, seulement 20 puits d'exploration et un puits de rentrée ont été forés sur l'île et autour de celle-ci.
Le pétrole et le gaz naturel se retrouvent dans des roches mères sédimentaires ou ils y sont associés. Puisque ces roches sont des sédiments nouvellement déposés, elles renferment des restes animaux ou végétaux en abondance. La source éventuelle de roches carboniféreuses dans la région du golfe du Saint-Laurent s'avère particulièrement intéressante pour la province, en raison de la vaste répartition de ces roches à une profondeur pouvant être forée, autant sur la terre que dans la région extracôtière.
Plus précisément, l'Île-du-Prince-Édouard repose entièrement sur des roches corrélatives à celles du groupe de Pictou en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick. Sur l'île, on désigne de façon informelle ces gisements de grès, de schiste et de conglomérats par le nom de couches rouges de l'Île-du-Prince-Édouard. Il est possible de mieux comprendre la géologie en surface et souterraine des couches rouges de la province en lisant Geology of Prince Edward Island de H.W. van de Poll.
On considère que les réservoirs de l'Île-du-Prince-Édouard datent de l'âge permo-carbonifère. Dans l'ensemble, ces réservoirs ont une très faible perméabilité (sable peu perméable) et ont une porosité relativement faible. Toutefois, ce n'est ni la perméabilité ni la porosité qui ont strictement nui à l'acheminement en surface du gaz commercialisable. Malgré tout, la stimulation de puits sera probablement nécessaire.
Exploration et production
Vingt puits d'exploration des hydrocarbures ont été forés sur l'Île-du-Prince-Édouard et dans sa région extracôtière. Le premier puits déclaré était le puits Hillsborough 1, foré dans le port de Charlottetown en 1944 (le premier puits extracôtier au monde). Le plus récent était le puits New Harmony 1 en 2007.
Les puits les moins profonds ont été forés entre 1 600 et 2 000 mètres de profondeur. Habituellement, ils se trouvent à une profondeur d'au moins 3 000 mètres. Par exemple, la profondeur du puits New Harmony atteignait 3 234 mètres. Tous les puits récemment forés (depuis 1997) l'ont été uniquement pour la production de gaz naturel. Les puits forés dans la région extracôtière dans les années 1970 et 1980 l'étaient pour la production de pétrole. Cependant, ils ont permis de découvrir d'importantes traces de gaz.
Depuis la relance de l'exploration au milieu des années 1990, tous les puits affichant des gisements de gaz prometteurs ont été stimulés grâce à la fracturation hydraulique. L'eau additionnée de silice est le principal agent d'acheminement. Cependant, tel que noté ci-dessus, la faible perméabilité n'est pas le seul facteur limitant qui a restreint l'écoulement. On croit que l'utilisation de l'eau a gonflé la teneur en kaolin, bloquant ainsi le rétrécissement des pores. Il est probable que la stimulation des puits soit nécessaire. D'autres fluides d'acheminement, comme une mousse, du propane et du dioxyde de carbone (CO2), ont été proposés, mais n'ont pas encore été utilisés.
Réglementation
Toutes les activités d'exploration et d'exploitation du pétrole et du gaz sur l'Île-du-Prince-Édouard sont assujetties à la Oil and Natural Gas Act R.S.P.E.I. 1988, Cap. 0-5 et à ses règlements et décrets connexes :
- Fees and Rentals Regulations
- Forms Regulations
- Oil and Gas Conservation Regulations
- Permit, Lease and Survey System Regulations
- Royalties Order
Recherche publique
Conférence des ministres de l’Énergie et des Mines
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