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Climat et caractéristiques socio-économiques de la région

2.1 DONNÉES DÉMOGRAPHIQUES

Figure 6
FIGURE 6 : Populations des provinces des Prairies : a) tendances, par province, de 1951 à 2001; et b) répartition relative, par province, en 1951 et en 2004 (tiré de Statistique Canada, 2005d).

Le présent profil démographique des provinces des Prairies a été constitué à partir de rapports publiés par Statistique Canada (2001a, 2005a, b, d-g) et par la Canada West Foundation (Azmier, 2002; Hirsch, 2005a, b). Le nombre d'habitants des provinces des Prairies a doublé au cours des 50 dernières années pour atteindre plus de cinq millions. Cette croissance démographique n'est cependant pas répartie également entre les provinces (voir la figure 6). L'Alberta compte en effet maintenant près des deux tiers de la population de cette région, comparativement à un peu plus du tiers en 1951 (voir la figure 6). Cette province, la plus jeune des trois provinces des Prairies, comprend d'ailleurs le plus fort pourcentage de population en âge de travailler, soit 61,4 p. 100 des gens âgés de 20 à 64 ans. La diminution de la population de la Saskatchewan est la conséquence d'une migration nette vers d'autres provinces qui a dépassé le faible apport dû à l'accroissement naturelà l'immigration internationale nette, tandis que l'Alberta, elle, a connu des hausses de ces trois composantes de la croissance démographique (voir le tablea 5). Les populations urbaines sont prédominantes dans les trois provinces, constituant de 64,3 p. 100 (en Saskatchewan) à 80,9 p. 100 (en Alberta) de la population totale (voir le tablea 6). En 2001, l'Alberta comptait le plus grand nombre d'Autochtones (168 000); ces derniers ne représentaient toutefois que 5,5 p. 100 de l'ensemble de sa population, soit un pourcentage inférieur à la proportion des Autochtones du Manitoba et de la Saskatchewan, où 14 p. 100 des habitants avaient des ancêtres autochtones.

TABLEAU 5 : Éléments du changement démographique de 2001 à 2004 (tiré de SaskTrends Monitor, 2005).
Changement total en milliers de personnes (sur trois ans)
Province Croissance naturelle Migration internationale nette Migration interprovinciale nette Total Hausse annuelle moyenne (p.100)
Manitoba 11,7 16,6 -9,3 19,0 0,5 p.100
Saskatchewan 8,7 3,4 -16,9 -4,7 -0,2 p.100
Alberta 59,6 36,5 49,0 145,2 1,6 p.100
TABLEAU 6 : Populations urbaines et rurales dans les provinces des Prairies en 2001 (tiré de Statistique Canada, 2001a).
Province Populations rurales Populations urbaines
Alberta 19,1 p.100 80,9 p.100
Manitoba 28,1 p.100 71,9 p.100
Saskatchewan 35,7 p.100 64,3 p.100

2.2 ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES ET EMPLOI

Figure 7
FIGURE 7 : Répartition des emplois dans les provinces des Prairies en 2001, par principaux groupes d'industrie (tiré de Statistique Canada, 2005d). Il est à noter que les industries primaires comprennent l'agriculture, les pêches, l'exploitation minière et l'industrie forestière).

En 2004, la région des Prairies a contribué au produit intérieur brut (PIB) du Canada par des activités à valeur ajoutée se chiffrant à 202 milliards de dollars. Cette même année, l'Alberta enregistrait le PIB par habitant le plus élevé, soit 41 952 $; celui de la Saskatchewan et du Manitoba était inférieur, se chiffrant à 33 282 $à 30 054 $ respectivement. La moyenne du PIB par habitant pour l'ensemble du Canada était de 40 386 $ en 2004.

Les secteurs des ressources primaires contribuent le plus au PIB de la région, puisqu'ils comptent pour environ 25 p. 100 de la valeur ajoutée totale (voir le tableau 7). Ces données correspondent toutefois à l'année 2001, une année de sécheresse pour la majeure partie de l'Alberta et de la Saskatchewan, où la contribution de l'agriculture s'est avérée plus faible que d'habitude. Bien que la nature des productions primaires diffère d'une province à l'autre (voir le tableau 7). les provinces des Prairies ont une dépendance commune envers la production de ressources primaires, plus particulièrement l'agriculture, l'exploitation forestière et l'exploitation minière, et elles n'ont que des secteurs manufacturiers de petite envergure en comparaison avec le reste du Canada. Le secteur des services repr ésente la plus importante source d'emplois de la région et un élément de croissance majeur. Viennent ensuite le secteur du commerce, qui contribue pour environ 15 p. 100 au total des emplois, et le secteur des ressources primaires, avec seulement 11 p. 100 des emplois (voir la figure 7). Ce dernier secteur, en particulier l'agriculture, a été, par le passé, le principal employeur, mais les changements technologiques ont réduit la demande de main-d'œuvrer.

TABLEAU 7 : Répartition du produit intérieur brut par type d’industrie en 2001 dans les provinces des Prairies (tiré de Statistique Canada, 2001a).
Pourcentage du produit intérieur brut
Type d'activité Manitoba Saskatchewan Alberta Prairies
Cultures et productions animales 3,5 3,9 1,4 2,1
Exploitation minière 1,8 17,9 26,5 21,5
Autres industries de production de produits primaires 0,3 0,4 0,2 0,3
Fabrication 13,6 7,9 9,1 9,6
Construction 4,6 5,9 7,5 6,8
Commerce 12,0 10,7 8,8 9,5
Services publics 14,1 11,2 9,2 10,0
Administration publique 18,8 17,4 10,2 12,6
Autres services 31,3 24,7 27,1 27,4
Total 100,0 100,0 100,0 100,0

Au Manitoba, la croissance de la population et de l'emploi a continué à augmenter au sein d'une économie diversifiée. En 2000, le secteur manufacturier a généré près de la moitié du PIB découlant des activités de toutes les industries de fabrication de biens. Le PIB du Manitoba a connu une croissance de 2,9 p. 100 en 2005, soit autant que celui de l'ensemble du Canada, et la croissance la plus prononcée depuis 2000. L'économie de la Saskatchewan montrait des signes prometteurs de diversification, bien que les secteurs de l'agriculture et des ressources y restent prédominants (Hirsch, 2005a). Les expéditions des industries manufacturières de cette province se sont accrues de 55 p. 100 au cours de la dernière décennie. L'économie y est axée sur les exportations, notamment les huiles de pétrole brutes, le chlorure de potassium, le blé de printemps, le blé dur et le canola. L'économie de l'Alberta a prospéré durant la dernière décennie, stimulée par les prix élevés du pétrole et du gaz naturel (Hirsch, 2005b). Parmi les autres secteurs économiques croissants de l'Alberta figurent l'industrie manufacturière, le domaine de la construction, les services et les finances publiques.

2.3 TENDANCES ET PROJECTIONS ÉCONOMIQUES ET SOCIALES

Des évaluations récentes du changement climatique régional réalisées dans divers pays (p. ex., Holman et al., 2005a; Schröter et al., 2005) ont montré que les scénarios socio-économiques sont souvent plus importants que les scénarios climatiques en ce qui a trait à l'évaluation des répercussions, en particulier lorsqu'il s'agit de déterminer les impacts économiques et la capacité d'adaptation. Toutefois, la prévision des tendances économiques et sociales est problématique pour une région qui dépend des marchés d'exportation et se révèle aussi hétérogène que les provinces des Prairies.

Des tendances démographiques ont été établies pour la région (Azmier, 2002; Sauvé, 2003; Statistique Canada, 2005e, f, g). D'ici 2031, la population des provinces des Prairies pourrait atteindre sept millions d'habitants – soit une hausse de près de 30 p. 100. Cette croissance prévue varie de moins de 3 p. 100 en Saskatchewan à presque 40 p. 100 en Alberta (voir le tableau 8). L'accroissement prévu chez les Autochtones, les minorités visibles et les aînés sont au cœur des changements démographiques attendus au cours des prochaines décennies (Statistique Canada, 2005e, g).

TABLEAU 8 : Croissance démographique prévue pour les provinces des Prairies et pour le Canada de 2005 à 2031 (tiré de Statistique Canada, 2005b).
Population en 2031 (en milliers d’habitants)
Province / Région Population (en milliers d’habitants) 2005 Faible croissance Croissance moyenne (migration récente) Croissance moyenne (migration moyenne) Croissance moyenne (migration vers la côte ouest) Croissance moyenne (migration vers le centre-ouest) Croissance élevée
Manitoba 1 178 1 259 1 375 1 356 1 335 1 378 1 447
Saskatchewan 994 937 967 976 981 1 064 1 023
Alberta 3 257 3 925 4 391 4 145 3 892 4 543 4 403
Prairies 5 429 6 121 6 733 6 477 6 208 6 985 6 873
Canada 32 271 36 261 39 045 39 029 39 015 39 052 41 811
Prairies en pourcentage du Canada 17 p.100 17 p.100 17 p.100 17 p.100 16 p.100 18 p.100 16 p.100

C'est en Alberta, avec son économie florissante fondée sur l'énergie, qu'a eu lieu presque tout l'accroissement de la population de la région au cours des 50 dernières années (tel qu'illustré à la figure 6), et cette tendance se poursuivra probablement durant les 30 prochaines années (basée sur les données présentées au tableau 8). Le Manitoba et la Saskatchewan devront relever les défis associés à la croissance des grandes villes aux dépens des populations rurales. Au Manitoba, l'accroissement de la population urbaine viendra principalement de l'immigration (Azmier, 2002); en Saskatchewan, il sera dû en majeure partie à la croissance des populations autochtones. Parmi les tendances nouvelles, on observe des pénuries de travailleurs (Sauvé, 2003), problème que l'immigration serait en mesure d'atténuer quelque peu. Le changement survenu dans l'économie des Prairies au cours des dernières décennies a été suscité par les progrès des techniques d'exploitation des sables bitumineux, une amélioration de l'aménagement des forêts et de leur productivité, la croissance de l'industrie cinématographique, l'augmentation de la productivité agricole, l'adoption étendue des technologies informatiques, la consolidation de l'entreposage et de la production industrielle et l'augmentation du tourisme (Roach, 2005).

Selon ces tendances et prévisions, il est possible que les niveaux de vulnérabilité soient différents d'une province des Prairies à l'autre. On prévoit que la population et les richesses continueront d'être concentrées en Alberta, situation susceptible de laisser aux autres provinces relativement moins de ressources pour r épondre à leurs besoins en matière d'adaptation. Les impacts du changement climatique se manifesteront de façon différente dans les régions et les secteurs en question, et agiront de concert avec une croissance économique inégale, ce qui suscitera des changements dans la population et constituera un fardeau plus lourd pour le tissu socio- économique de la région. La migration urbaine nuit à la viabilité des collectivités rurales, qui disposent ainsi de moins de ressources que les villes pour faire face au changement climatique et d épendent en outre davantage de ressources sensibles au climat, telles que l'agriculture et la foresterie.

2.4 CLIMAT DU PASSÉ

La plupart des enregistrements météorologiques relatifs aux provinces des Prairies couvrent une période inférieure à 110 ans. La perspective plus étendue que permettent les archives géologiques et biologiques fournit des informations sur la variabilité de basse fréquence (décennies ou davantage), sur les réactions graduelles au forçage climatique ainsi que sur un éventail de manifestations de la variabilité climatique plus étendu que celui qu'offrent les enregistrements climatologiques instrumentaux, et pourrait contribuer à la découverte éventuelle de climats passés analogues au climat futur. Dans les Prairies, les variations du climat se reflètent dans les changements subis par la végétation, dans les fluctuations du niveau et de la salinité des lacs, dans la configuration des anneaux de croissance des arbres (dendrochronologie) et dans l'âge et l'histoire des dunes (Lemmen et Vance, 1999). Les températures déduites à partir de trous de forage effectués dans les Plaines canadiennes (Majorowicz et al., 2002) et des anneaux de croissance des arbres mesurés à des points élevés des Rocheuses (Luckman et Wilson, 2005) montrent que le climat le plus chaud du dernier mill énaire a été enregistré au cours du XXe siècle.

Les taux d'humidité dans le sol déduits à partir des anneaux de croissance des arbres et le taux de salinité déduit à partir des diatomées révèlent qu'au XXe siècle le climat a été relativement favorable à la colonisation des prairies, car il ne comportait pas les sécheresses soutenues des siècles antérieurs, lesquelles influaient sur l'activité des dunes, le commerce des fourrures et la santé des populations autochtones (Sauchyn et al., 2002a, 2003). La courte durée des sécheresses survenues depuis les années 1940 pourrait être davantage liée à une variabilité pluridécennale du climat qu'au changement climatique, dont on s'attend à ce qu'il entraînera une aridité accrue et des sécheresses plus fréquentes (Wetherald et Manabe, 1999; Kharin et Zwiers, 2000). Les données de haute résolution provenant des sédiments lacustres révèlent des changements pluricentennaux dans le régime d'humidité (Michels et al., 2007), et les anneaux de croissance des arbres indiquent que l'ensemble de la région a connu des cycles pluridécennaux d'humidité et de sécheresse (St. George et Sauchyn, 2006; Watson et Luckman, 2006). Ces cycles naturels resteront sous-jacents à la tendance du changement climatique. Les enregistrements dendrochronologiques et d'archives provenant du Manitoba (Blair et Rannie, 1994; St. George et Nielsen, 2003; Rannie, 2006) ont mis en évidence le caractère récurrent des années humides et d'inondation ainsi qu'un contraste du climat entre l'ouest et l'est des Prairies.

On a enregistré une élévation moyenne de 1,6 ºC au cours de la période des enregistrements instrumentaux effectués à 12 stations des Prairies, dont la plupart remontent juà 1895 (voir la figure 1). Le réchauffement le plus prononcé se manifeste au printemps, tendance qui s'étend du Manitoba jusqu'au nord de la Colombie-Britannique (Zhang et al., 2000). Au cours des 50 dernières années, on a enregistré un réchauffement régional plus répandu, avec des tendances significatives en janvier, mars, avril et juin (Gan, 1998). Les données de précipitations révèlent une tendance générale à la baisse au cours des mois de novemà février, tel que le démontrent les données mensuelles provenant de 37 stations dont 30 p. 100 ont enregistré une baisse importante au cours de la période de 1949 à 1989 (Gan, 1998). Une seule station parmi les 37 a enregistré une tendance à la hausse significative (Gan, 1998). Bien que le nombre de jours de précipitations se soit accru sur les Prairies canadiennes au cours des 75 dernières années (Akinremi et al., 1999), la quantité totale de précipitations reçues durant plus de la moitié de ces journées était inférieure à 5 mm.

2.5 SCÉNARIOS DU CLIMAT À VENIR

Des scénarios climatiques ont été tirés d'expériences sur le changement climatique effectuées à l'aide de sept modèles de circulation générale (MCG) et du rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat Special Report on Emissions Scenarios. Des cartes et des diagrammes de dispersion illustrent les scénarios de changement climatique modélisés à partir des années 1961 à 1990 jusqu'aux années 2020 (2010 à 2039), 2050 (2à 2069) et 208à 2099).

Diagrammes de dispersion

Les diagrammes de dispersion (voir l'annexe 1 du chapitre 2) établis pour les provinces des Prairies présentent les champs de changement moyennés sur deux régions : la zone de prairies, au sud, et la zone forestière, au nord. Les diagrammes montrent les changements modélisés de la précipitation et de la température annuelles moyennes (voir la figure 8a) et saisonnières (voir la figure 8b) dans la zone forestière et la zone de prairies pour les années 2020, 2050 et 2080.

Figure 8a

FIGURE 8a : Diagrammes de dispersion des changements prévus dans les régions de forêts et de prairies des provinces des Prairies pour les années 2020, 2050 et 2080 par rapport aux températures et précipitations annuelles moyennes. Les carrés gris indiquent la variabilité climatique « naturelle » simulée par une longue passe de contrôle du modèle couplé canadien sans changement du canadien de circulation générale (MCCG2), sans changement du forçage avec le temps. Les lignes bleues indiquent les changements moyens des températures et des précipitations moyennes, tels qu'établi à l'aide de la série de scénarios présentés sur le graphique.
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Figure 8b

FIGURE 8b : Diagrammes de dispersion des changements prévus dans les régions de forêts et de prairies des provinces des Prairies pour les années 2050 par rapport aux températures et précipitations saisonnières annuelles. Les carrés gris indiquent la variabilité climatique « naturelle » simulée par une longue passe de contrôle du modèle couplé canadien de circulation générale (MCCG2), sans changement du forçage avec le temps. Les lignes bleues indiquent les changements moyens des températures et des précipitations moyennes, tels qu'établi à l'aide de la série de scénarios présentés sur le graphique.
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À l'exception de quelques scénarios concernant les années 2020, tous les modèles ont prévu des climats qui sortent de la plage de la variabilité naturelle. Les scénarios de températures sont semblables dans le cas des régions forestières et de prairies, mais l'accroissement des précipitations est supérieur dans la zone forestière du nord. La dispersion des données augmente avec le temps, phénomène qui reflète le fait que la modélisation du changement climatique affiche plus d'incertitude à mesure que l'on progresse dans le XXIe siècle. La majeure partie des hausses prévues des températures et des précipitations surviendront en hiver et au printemps, tant dans la zone forestière que dans celle des prairies.

Cartes des scénarios

Les cartes des scénarios présentent un résumé géographique des changements climatiques obtenus grâce aux MCG et illustrés par les diagrammes de dispersion (voir l'annexe 1 du chapitre 2). Les projections des changements minimums, moyennes et maximums des temp ératures et des précipitations ont été inscrits sur la grille du deuxième modèle couplé canadien de circulation générale (MCCG2). Les scénarios de températures sont représentés à la figure 9a sous forme de cartes pour les années 2020, 2050 et 2080, et par saison, à la figure 10a, pour les années 2050; les scénarios des précipitations correspondants sont illustrés aux figures 9b et 10b. Outre qu'elles illustrent les scénarios extrêmes et les contrastes saisonniers, les cartes montrent que le plus fort réchauffement prévu devrait se produire dans le nord et dans l'est. Ces régions devraient aussi connaître les plus fortes augmentations de précipitations, tandis que les scénarios minimums (soit du pire cas possible) laissent prévoir des hausses inférieures, voire des baisses de précipitations en été, pour les zones de l'ouest et du sud.

Figure 9a

FIGURE 9a : Cartes des scénario de changement climatique pour les provinces des Prairies pour les années 2020, 2050 et 2080 indiquant les changements minimums, moyens et maximums prévus des températures annuelles moyennes.
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Figure 9b

FIGURE 9b : Cartes des scénario de changement climatique pour les provinces des des précipitations annuelles moyennes. Il est à noter que les changements minimum et maximum correspondent respectivement au scénario le plus humide et le scénario le plus sec (voir l'annexe 1 au chapitre 2).
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Figure 10a

FIGURE 10a : Cartes des scénario de changement climatique pour les provinces des Prairies pour les années 2050 indiquant les changements minimums, moyens et maximums prévus des températures saisonnières moyennes.
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Figure 10a

FIGURE 10b : Cartes des scénario de changement climatique pour les provinces des Prairies pour les années 2050 indiquant les changements minimums, moyens et maximums prévus des précipitations saisonnières moyennes. Les letters majuscules entre parenthèses apparaissant à la suite des saisons indiquent les mois en question. Il est à noter que les changements minimum et maximum correspondent respectivement au scénario le plus humide et le scénario le plus sec (voir l'annexe 1 au chapitre 2).
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