Investir dans le secteur forestier du Canada – Programme de développement des marchés et le Programme d’innovation forestière

Investir dans le secteur forestier du Canada – Programme de développement des marchés et le Programme d’innovation forestière (voté)

Date de mise en œuvre

12 mars 2009

Date d’échéance

31 mars 2017

Exercice de mise en application des modalités

Approuvé en 2008-2009 et modifié ultérieurement en 2009-2010, en 2011 2012 et en 2012-2013.

Résultat stratégique

1 – Les secteurs des ressources naturelles canadiens sont concurrentiels à l’échelle mondiale

Lien à l’architecture d’alignement des programmes du ministère

1.1 – Accès au marché et diversification et 1.1.2 – Accès aux marchés des produits forestiers et développement de ces marchés; 1.2 – Innovation menant à de nouveaux produits et processus et 1.2.2 – Innovation dans le secteur forestier

Description

Programme de développement des marchés (PDM) : vise à maintenir et à accroître les marchés internationaux de produits forestiers; à élargir l’utilisation du bois sur le marché nord-américain de la construction d’immeubles non résidentiels et à hauteur moyenne et à promouvoir les caractéristiques écologiques intéressantes des produits forestiers canadiens.
Programme d’innovation forestière (PIF) : vise à favoriser l’atteinte de l’objectif qui consiste à assurer la mise en valeur durable des ressources naturelles en améliorant les possibilités économiques à long terme pour le secteur forestier canadien grâce à un investissement accru dans l’innovation forestière.
Ce programme de paiement de transfert n’inclut pas de contributions remboursables.

Résultats atteints

Programme de développement des marchés :
Le PDM a dépassé deux de quatre objectifs de rendement. Le premier
objectif – accroître la valeur du bois dans la construction non domiciliaire de 10 % par rapport à l’année de base de 2011, quand cette valeur était de 130,3 millions de dollars – a nettement été dépassé. En 2015-2016, la hausse était de 67,7 % par rapport à l’année de base de 2011. Le deuxième objectif concerne un sondage semestriel auprès d’intervenants en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Le sondage a permis de confirmer que les efforts en cours pour promouvoir le Canada comme un fournisseur de produits forestiers licites et durables sont efficaces étant donné que 64 % des intervenants continuent d’avoir une opinion favorable à l’égard des produits du bois canadiens (bien plus que l’objectif de plus de 51 %. Le Programme de développement des marchés a en outre contribué à l’élaboration de données scientifiques pour approfondir les connaissances scientifiques sur la forêt boréale, renforçant de ce fait la réputation que s’est acquise le secteur forestier canadien en matière d’environnement.

À l’exercice 2015‑2016, la conjoncture du marché extérieure variait d’une région à l’autre. Cela a eu une incidence sur deux des objectifs du Programme de développement des marchés : la diversification des marchés finaux, qui est mesurée à l’aide de l’indice Herfindahl, et les niveaux d’exportation vers les marchés cibles et les nouveaux marchés étrangers. L’indice Herfindahl mesure la diversification des exportations de produits du bois du Canada d’un marché principal (c.-à-d. les États-Unis) vers les marchés extérieurs au fil des ans. Plus la valeur se rapproche de 0, plus les marchés finaux sont diversifiés. L’indice Herfindahl a atteint 0,556 en 2015, comparativement à 0,397 en 2011 (valeur de base); ceci est attribuable au redressement de l’économie américaine, qui a permis aux États-Unis d’acquérir une plus grande part des exportations canadiennes comparativement à ailleurs dans le monde.

La croissance des marchés extérieurs cibles (Chine, Japon, Corée et UE28) a été progressive durant l’exercice financier dernier. La Chine, en particulier, a vu son PIB ralentir de façon importante, passant de 9,5 % en 2011 à 6,9 % en 2015. En réponse à notre analyse des tendances et des occasions de croissance, les activités de développement des marchés en Chine sont réorientées, passant de la promotion du bois d’œuvre de qualité utilitaire à celle des produits ligneux de valeur supérieure, ainsi que des applications cibles dans le secteur de la construction en bois, telles que les murs de remplissage.

Les nouveaux marchés (Inde et Moyen-Orient) sont sensibles aux prix, ce qui pourrait contribuer aux importantes fluctuations annuelles des ventes. À l’exercice 2015-2016, les niveaux d’exportation vers l’Inde et le Moyen-Orient n’ont pas atteint l’objectif d’une hausse de 10 % par rapport à la valeur de base de 99,3 millions de dollars en 2011. Toutefois, ce manque à gagner est compensé par le fait que l’Inde et le Moyen-Orient représentent moins de 1 % des exportations mondiales de produits du bois du Canada. Quoi qu’il en soit, ces marchés sont susceptibles de croître dans l’avenir par la tenue d’activités soutenues de développement des marchés.

Programme d’innovation forestière
Le PIF a atteint l’un de ses deux objectifs de rendement et a dépassé l’autre. Le premier objectif – l’approbation du plan de recherche de FPInnovations pour 2015-2016 par le Comité consultatif national de la recherche de l’organisation – a été atteint. Le plan de recherche a été approuvé en juin 2015.

Le deuxième plan – 10 nouveaux produits forestiers canadiens à valeur supérieure ou processus menant à la mise au point de nouvelles technologies d’ici mars 2018 – a été dépassé. Le PIF suit plus de 10 technologies mises au point. Voici des exemples, notamment la technologie des maisons passives, des panneaux lamellés-croisés de la prochaine génération, des applications de fibrilles de cellulose et des nanocristaux de cellulose, des outils d’aide à la décision au sujet d’opérations forestières, des marqueurs génétiques d’arbre destinés à l’amélioration des attributs du bois et des données LiDAR et des outils analytiques destinés à un inventaire forestier accru.

Commentaires sur les écarts

À l’exercice 2015-2016, les responsables du PDM ont versé une contribution de 600 000 $ aux activités de développement du marché de l’Inde, ce qui a contribué à accroître la valeur prévue des paiements de transfert (les fonds d’exploitation ont été échangés contre des fonds de contribution au projet). Cet écart a été compensé en partie par une légère réduction des dépenses réelles du promoteur par rapport aux dépenses prévues (moins de 1 % des autorisations globales).

Audits achevés ou prévus

Une vérification interne du PDM est en cours pour l’exercice 2016-2017. Une vérification du bénéficiaire (le principal intervenant qui reçoit des fonds du PIF) est prévue à l’exercice 2016-2017.

Évaluations achevées ou prévues

Une évaluation du PDM a été menée à l’exercice 2015-2016 et le rapport final est actuellement disponible. Une évaluation du PIF a été réalisée en 2014-2015, dans le cadre du sous‑programme Innovation dans le secteur forestier. Aucune autre évaluation n’est prévue à l’heure actuelle.

Mobilisation des demandeurs et des bénéficiaires

Le personnel du PDM communique régulièrement avec les bénéficiaires du financement tout au long de l’année. La direction et les gestionnaires de programmes du Service canadien des forêts participent à des activités d’association des produits forestiers du Canada financées par le programme, telles que des missions commerciales, des conférences et des colloques de formation. De plus, des agents de programme communiquent régulièrement, par courriel et par téléphone, avec des bénéficiaires du financement; participent aux assemblées générales annuelles; et assurent la liaison avec des intervenants durant la procédure annuelle de demande de propositions.

En vertu du PIF et étant donné que FPInnovations est le bénéficiaire principal, des cadres de FPInnovations et des hauts fonctionnaires de RNCan se sont réunis régulièrement pour discuter d’une stratégie de programme et de sa mise en œuvre. De plus, toutes les activités de recherche financées dans le cadre du PIF ont été soumises à l’examen du Comité consultatif du programme de FPInnovations, ce qui a permis de veiller à leur pertinence pour l’industrie et à l’alignement du travail financé sur les priorités de l’industrie. Les activités de R. et D. du PIF sont également alignées sur les initiatives universitaires.