La campagne Parité d’ici 30
La campagne Parité d’ici 30 de RNCan, lancée en mai sous la bannière du Groupe ministériel sur l’énergie propre (CME), est un cadre de travail international qui demande aux entreprises et aux gouvernements d’adhérer à des principes, puis de prendre des mesures au service d’un objectif commun : Faire de l’égalité des sexes le thème central à la transition vers un avenir énergétique propre en promouvant un salaire égal, des occasions et du leadership auprès des femmes.
Grâce à une équipe multidisciplinaire, et à un modèle de campagne qui permet aux autres d’agir en notre nom, Parité d’ici 30 montre que le talent ne consiste pas à avoir d’excellentes personnes dans un endroit, mais de créer un espace de travail de sorte les talents exceptionnels peuvent se réunir et être mobilisés.
La campagne tourne autour d’une problématique claire de politiques : À l’échelle mondiale, les femmes continuent à être sous-représentées en énergie et en énergie propre, où les taux de participation sont de 25 et de 35 % respectivement. Par comparaison, le chiffre pour l’énergie propre au Canada est inférieur avec seulement 25 %.
La vision de Génération énergie nous dit que l’inclusion sera fondamentale pour réussir et, dans l’ensemble du Canada, les intervenants qui ont contribué à cette vision ont clairement indiqué que le moment d’agir est maintenant. Dans ce sens, la voie a été bien pavée par le ministère même avant le lancement de la campagne et nous a donné une fenêtre pour transporter cette vision sur la scène internationale, comme hôtes du CME en 2019.
Socialiser la campagne tôt a également aidé à préparer le terrain pour l’inclusivité; nous avons demandé de l’aide et des conseils et raconté notre histoire. Des collègues et de hauts dirigeants nous ont aidés à puiser dans ces ressources, nous ont introduits auprès d’alliés qui pouvaient nous enseigner, nous amener à nous remettre en question et nous aider à raffiner l’histoire. Parfois, nous avons vacillé. Nous avons également tiré des leçons de cela!
Notre premier jalon d’importance consistait à trouver les premiers signataires avant le lancement de la campagne. Nous savions que quelques pays participeraient - l’Italie, la Suède et la Finlande - mais le but était de saisir tous les joueurs qui travaillaient sur cette transition mondiale. En outre, les signataires de l’industrie aideraient à valider la campagne au pays, donnant un exemple que nous espérions serait suivi par d’autres.
Quand nous avons demandé comment nous pouvions les aider, ils nous ont dit qu’une fois que nous aurions créé un espace commun, ils voudraient bien se rassembler au sein de celui-ci. Une fois rendus là, nous pourrions nous attendre à ce qu’ils prennent des engagements réels et concrets. Ils feraient état de leurs progrès. Ils apprendraient même les uns des autres. Nous avons écouté attentivement.
« Je suis très fière que nous ayons fonctionné comme une équipe et de la manière dont nous nous considérons comme des chefs de file, même si nous ne sommes pas du tout des vétérans. Nous essayons vraiment de joindre le geste à la parole et d’investir autant dans les autres que nous aimerions qu’ils investissent en nous. »
- Kym Shumsky
Conseillère principale en politiques
Et nous avons agi. En premier lieu, nous avons travaillé fort à élaborer des produits et des documents qui pouvaient être adaptés rapidement, lesquels ont été livrés par différents chefs de file, à la fois du secteur privé et du secteur public. À l’aide d’outils anciens et nouveaux, nous avons élaboré une identité visuelle et intégré ces éléments dans notre travail, créant divers documents ainsi qu’une présence sur le Web qui transmet un récit constant et captivant. Cela fonctionne : l’industrie a commencé à s’inscrire, y compris des acteurs importants comme Écotech Québec et NRStor, ainsi que l’Association canadienne de l’hydroélectricité. Et la liste continue de croître.
Pour rendre ces inscriptions pertinentes à ces acteurs, nous avons demandé aux personnes d’assumer des rôles importants. L’ambassadrice Isabelle Hudon, qui a préparé une vidéo de lancement pour la campagne, et a été une grande promotrice de notre histoire pour apporter de la crédibilité à une campagne toujours à la recherche d’un fondement. Comme de nombreux autres hauts dirigeants, elle a transporté l’histoire sur la moitié de la planète dans l’espoir de présenter nos travaux parfois à un seul nouveau partenaire.
Avec de la bonne volonté de notre part, nous avons commencé la prochaine phase de nos travaux, trouver le point d’appui. Ces points d’intersection dans notre organisation étaient situés là où Parité d’ici 30 pouvait améliorer des priorités communes et rassembler les personnes. Nous savions que le groupe ministériel sur l’énergie du G7 était un groupe sur lequel nous devions capitaliser, une occasion potentielle qu’il ne fallait pas manquer. Nous avons demandé de jouer un rôle. Nous en avons obtenu un.
Aucun d’entre nous n’avait prévu que Parité d’ici 30 serait appuyé par toutes les économies les plus puissantes du monde. Mais nous avons résolu la question de toute façon, car nous croyons dans notre cause et nous avons fait le travail requis pour construire et nourrir des relations en cours de route. Un consensus de nos partenaires internationaux nous dit que le risque en valait la peine.
Souple, inclusif, outillé - des mots maîtres pour la fonction publique que nous devenons, mais globalement des leçons familières pour tout fonctionnaire qui croit dans le service au Canada par-dessus tout. Pour nous, Parité d’ici 30 s’est révélé la preuve du concept, un exemple concret de la manière dont un groupe, petit mais déterminé, de personnes peut créer une mer de changements qui nous rendent beaucoup plus aptes à rencontrer les Canadiens et Canadiennes peu importe où ils sont.
Pour mériter leur confiance, par un travail acharné et une réputation d’excellence. Une vieille leçon, prête à être réapprise.
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