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Défi sur les technologies propres d’Impact Canada – Défi des femmes en tech propres

Lancé en 2018 par MaRS Discovery District et Ressources naturelles Canada (RNCan), le Défi des femmes en tech propres était un concours national de trois ans qui a offert à six entrepreneures un niveau de soutien sans précédent et les a mises en relation avec des laboratoires du gouvernement, des investisseurs et des entreprises parmi les meilleurs au monde.

Non seulement le Défi des femmes en tech propres a donné aux femmes la possibilité de faire croître leurs entreprises, mais il a également permis de créer une culture de partenariat, de partage d’idées et d’édification mutuelle pour réussir tout au long de la compétition. Les amitiés qui sont nées au fil de cette expérience ont été des surprises bienvenues et gratifiantes qui ont offert l’occasion à ces femmes de travailler, de résoudre les problèmes et de surmonter les défis les unes avec les autres tout en développant leurs entreprises afin qu’elles connaissent un réel succès.

Processus

Le Défi des femmes en tech propres a reçu 148 candidatures, ce qui dépassait les attentes et a rendu le processus de sélection difficile. Pour en savoir plus sur les étapes de ce processus, consultez le site Web d’Impact Canada ou celui de MaRS Cleantech.

Une fois les six finalistes sélectionnées, chaque entrepreneure a reçu le soutien suivant pendant une période d’incubation de trois ans :

  • un montant de 115 000 $ par année pour couvrir les dépenses courantes et les déplacements afin de leur permettre de consacrer 100 % de leur temps à leur initiative;
  • un montant de 300 000 $ de soutien à l’incubation d’entreprise de la part de MaRS Discovery District;
  • jusqu’à 250 000 $ de soutien scientifique et technologique de la part des laboratoires fédéraux;
  • un grand prix d’un million de dollars remis à l’initiative ayant le plus progressé au cours du défi afin qu’elle puisse continuer à développer son entreprise.

Les six finalistes du Défi des femmes en tech propres ont été sélectionnées pour le potentiel de leurs technologies ainsi que pour leur connaissance des affaires et leurs qualités de meneuses. Le défi a poussé ces femmes à transformer leurs idées en entreprises florissantes, les initiatives ayant attiré des investissements de 52,5 millions de dollars et le nombre d’employés rémunérés étant passé de 10 à 82,5 cumulativement.

Grand Prix

En novembre 2021, Amanda Hall, présidente-directrice générale de Summit Nanotech, entreprise située à Calgary, en Alberta a été nommée lauréate du grand prix d’un million de dollars du Défi Femmes en tech propres. Fondée en 2018, Summit Nanotech est à mettre au point un procédé vert d’extraction du lithium à la fois viable et rentable qui permettra de produire du lithium de qualité batterie et d’ainsi contribuer à répondre aux besoins futurs en stockage d’énergie.

Collaborateur du défi

Finalistes

Amanda Hall, fondatrice et présidente-directrice générale de l’entreprise en démarrage basée à Calgary Summit Nanotech, a gagné le grand prix d’un million de dollars du Défi des femmes en tech propres

L’équipe d’Amanda a élaboré une méthode améliorée d’extraction du lithium-ion d’eau de saumure produite qui pourrait potentiellement révolutionner le secteur minier et celui du stockage d’énergie. L’approche permet de créer une source de lithium vert abordable et durable pour les batteries utilisées dans les véhicules électriques, les appareils portables et les gadgets mobiles, qui constituent tous des marchés de plusieurs milliards de dollars en expansion rapide. Récemment, Summit Nanoteh a reçu le label Solar Impulse Efficient Solution.

« Les femmes ont accès à davantage de soutien chaque jour dans l’écosystème des technologies propres. Des possibilités existent dans divers incubateurs et plateformes d’accélération, mais au-delà, les autres femmes PDG d’entreprises de technologie propre se soutiennent les unes les autres. »

Amanda Hall, fondatrice et présidente-directrice générale de Summit Nanotech

En savoir plus sur Amanda Hall

Evelyn Allen, Evercloak Inc. (Disponible en anglais seulement)

L’entreprise d’Evelyn utilise un processus écoénergétique et abordable pour concevoir des nanofilms et des nanorevêtements. Les films permettent de réduire de manière significative l’énergie nécessaire pour la climatisation commerciale et résidentielle; ils sont souvent utilisés dans divers domaines de technologie propre, notamment la purification de l’eau, le stockage d’énergie, la prévention de la corrosion, la détection et les emballages intelligents. En 2021, Evercloak s’est engagée dans une collaboration de 4,5 millions de dollars avec Environmental Systems Corp.

« Le Défi des femmes en tech propres a servi de tremplin à Evercloak; ça m’a inspirée à me lancer dans l’entrepreneuriat. Les services de mentorat personnalisés et l’accès aux laboratoires fédéraux pour la mise à l’échelle de la technologie d’Evercloak m’ont adéquatement outillée pour accélérer notre croissance. »

Evelyn Allen, cofondatrice et présidente-directrice générale d’Evercloak

Julie Angus, Open Ocean Robotics (Disponible en anglais seulement)

Julie et son équipe conçoivent et construisent des bateaux autonomes qui fonctionnent à l’énergie solaire et qui recueillent des données en temps réel sur les émissions, les déversements d’hydrocarbures et les autres risques pour l’océan. Son but est de créer un « océan numérique » afin de recueillir et d’échanger des données océanographiques. Open Ocean Robotics est bénéficiaire du label Solar Impulse Efficient Solutions et Julie a remporté le prix British Columbia Cleantech Industry Icon Award.

« L’entrepreneuriat en technologie propre offre des possibilités incroyables pour améliorer la durabilité de la planète, créer une prospérité économique et faire progresser les innovations technologiques. Pour ce faire, nous devons nous appuyer sur la diversité et faire en sorte que plus de femmes choisissent la voie des STIM et jouent un rôle de meneuses pour être des agentes de changement. »

Julie Angus, présidente-directrice générale d’Open Ocean Robotics

Nivatha Balendra, Dispersa

Dispersa a mis au point un processus bactérien qui permet de produire des biosurfactants biodégradables, qui sont des agents actifs utilisés dans un large éventail de produits de nos jours. Les biosurfactants non toxiques et sans huile de palme de Dispersa peuvent être facilement incorporés dans des formulations d’utilisation finale, notamment des produits nettoyants, des détergents, des cosmétiques, et peuvent aussi servir de surfactants chimiques. Bien que Dispersa ait commencé avec une technologie destinée à assainir les sols contaminés par des hydrocarbures dans le secteur pétrolier et gazier, l’entreprise produit dorénavant des biosurfactants qui peuvent être utilisés comme ingrédients pour un large éventail de produits. Récemment, Dispersa a été sélectionnée comme demi-finaliste de la communauté SheEO au Canada.

« J’ai toujours rêvé de faire une différence marquante et durable grâce à l’innovation. Le Défi m’a aidée à faire de ma vision une réalité en me donnant accès à un incroyable soutien dirigé et à de précieuses ressources nécessaires pour donner vie à l’idée que j’avais eue quand j’étais étudiante de premier cycle et qui est aujourd’hui Dispersa, une entreprise du secteur des technologies propres en pleine expansion. »

Nivatha Balendra, fondatrice et présidente-directrice générale de Dispersa

Alexandra Tavasoli, Solistra Corporation (Disponible en anglais seulement)

Alexandra a élaboré une technologie qui convertit le CO2 et le méthane en produits de carbone propres. Cette approche pourrait constituer un moyen puissant et écoénergétique de transformer le CO2 capté dans les centrales de production d’énergie ou dans l’atmosphère en produits chimiques et combustibles propres. En 2019, Alexandra a été nommée parmi les 30 meilleurs leaders de moins de 30 ans de la revue Corporate Knights.

« En tant qu’ingénieure titulaire d’un doctorat, cela m’a été très utile d’en apprendre davantage sur le vaste écosystème des technologies propres, les pratiques et stratégies commerciales et l’économie de la commercialisation de technologies. Cela m’a permis d’élargir ma carrière en STIM, étant donné que les STIM seules ne peuvent pas résoudre les problèmes de l’ensemble de la planète; il faut adopter une approche plus holistique. »

Alexandra Tavasoli, ancienne présidente-directrice générale de Solistra

Luna Yu, Genecis Bioindustries Inc. (Disponible en anglais seulement)

L’entreprise de Luna a élaboré une solution qui permet de convertir des déchets organiques en un type de bioplastiques appelé polyhydroxyalcanoates (PHA). Les bioplastiques PHA sont entièrement biodégradables en milieu marin comme en milieu terrestre. Ils peuvent être utilisés pour fabriquer du film d’emballage, des sacs, des contenants, des ustensiles et d’autres objets. Genecis est l’une des plus jeunes équipes à avoir reçu une subvention de plusieurs millions de dollars de la part de Technologies du développement durable Canada.

« Le Défi des femmes en tech propres a non seulement permis de sortir notre entreprise d’une “Vallée de la mort” en innovation et joué un rôle déterminant dans notre réussite, mais il a également et surtout démontré que plus rien ne peut arrêter les femmes qui décident de faire carrière en STIM. »

Luna Yu, présidente-directrice générale de Genecis

Pour en savoir plus

Depuis 2017, Ressources naturelles Canada a consacré 75 millions de dollars à six défis liés aux technologies propres dans le cadre de l’initiative d’Impact Canada. Ces défis ont pour noms : À tout casser, Branchés sur l’avenir, Femmes en tech propres, Initiative autochtone pour réduire la dépendance au diesel, Plein potentiel et Visez haut!

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