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Centre de foresterie des Grands Lacs (CFGL)

 

No 52, novembre 2024


Allées et venues

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Bienvenue aux nouveaux(-elles) employé(e)s et nos meilleurs vœux à un employé qui a pris sa retraite.

John Huber, un taxonomiste des insectes réputé du Centre de foresterie des Grands Lacs (CFGL) travaillant à distance à Ottawa, a pris sa retraite en mai.

Laura Scott s’est récemment jointe à l’équipe ITSFor en tant qu’agente de liaison régionale, travaillant au sein de la division des écosystèmes forestiers. Elle nous vient du laboratoire d’Isabelle Aubin, Ph. D., où elle y a travaillé à titre de biologiste forestière pendant plus de deux ans.

Jamie Dearnley a été le candidat retenu lors du récent processus de sélection pour le poste de gestionnaire du laboratoire de chimie analytique.

Danielle Greco a récemment été nommée à titre permanent à son poste d’écologiste forestière.

Ben Filewod, Ph. D., s’est joint au CFGL (à l’administration centrale à Ottawa) en tant qu’économiste forestier travaillant sur le programme de dégradation des forêts (ITSFor) et d’autres enjeux d’envergure comme le carbone.

Tyler Rudolph a également été engagé en tant que spécialiste de l’intégrité des forêts, sous la responsabilité de Ben Filewod.

Félicitations à toutes et tous!

 

Le Service canadien des forêts fête ses 125 ans!

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« À l’occasion du 125e anniversaire du SCF, l’heure est aux célébrations! », annonce Glenn Hargrove, sous-ministre adjoint du Service canadien des forêts (SCF).

logo - 125e anniversaire du SCF/125th anniversary of the CFS

Dans un courriel adressé à l’ensemble du personnel, Glenn a formulé les commentaires suivants :

« À l’occasion de cet anniversaire, il est important de reconnaître que les peuples autochtones ont contribué au maintien et à la santé des forêts du Canada depuis des millénaires. L’ensemble du personnel du SCF — chercheurs(-euses), technicien(ne)s, scientifiques, responsables des politiques et gestionnaires — continue d’intégrer les connaissances traditionnelles aux innovations de pointe, assurant ainsi la durabilité d’un tel héritage.

Il est intéressant de réfléchir au fait que le SCF, qui a connu plusieurs noms, s’est d’abord penché sur les feux de forêt et la plantation d’arbres. À ce jour, le premier domaine demeure au cœur de nos travaux, et le second témoigne de notre engagement pour l’avenir.

En outre, bon nombre de nos centres régionaux ont été conçus pour répondre aux besoins en recherche sur la lutte contre les épidémies de ravageurs. Alors que les changements climatiques progressent, nos études sur les espèces indigènes et envahissantes, menées à partir de nos herbiers, de nos insectariums, de nos xylothèques ou du Centre national de semences forestières revêtent une importance indéniable, que ce soit pour nous ou pour les prochaines générations.

Grâce à vous et à votre travail qui fait la différence, nous continuerons de refléter la résilience et la diversité de nos terres ainsi que des gens qui nous tiennent à cœur. Nos politiques, nos programmes et notre science continueront à soutenir l’aménagement durable des forêts et l’innovation dans tout le pays. »

 

Le nouveau Dépôt ouvert de la science et de la technologie de Ressources naturelles Canada (RNCan) a été lancé en février

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Le Dépôt ouvert de la science et de la technologie (DOST) remplace GEOSCAN et la base de données des publications du SCF.

Le nouveau DOST assurera le stockage à long terme, l’accès et la conservation des publications scientifiques et techniques de RNCan. Il permettra à RNCan de respecter ses engagements en matière de science ouverte en facilitant la découverte des publications scientifiques et techniques de RNCan par le biais de la recherche et du moissonnage.

Cliquez le lien pour accéder au site Web du Dépôt ouvert de la science et de la technologie.

 

L’initiative de foresterie autochtone de RNCan est en plein essor

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L’Initiative de foresterie autochtone (IFA) continue de faire progresser la réconciliation dans le secteur forestier.

Depuis la fin des années 1980, le CFGL abrite l’IFA pour la région de l’Ontario. Au départ, l’initiative finançait de petits projets distincts au sein des collectivités, mais elle s’est élargie pour soutenir la collaboration avec d’autres partenaires en vue d’atteindre des objectifs plus importants.

L’objectif de l’IFA est de faire progresser la réconciliation dans le secteur forestier en soutenant les priorités établies par les Autochtones pour accélérer la sensibilisation aux cultures autochtones, ainsi que l’influence, l’inclusion et le leadership des Autochtones. En septembre 2023, le gouvernement du Canada a annoncé le renouvellement de l’IFA pour une durée de trois ans et un montant de 16,6 millions de dollars. Il a également élargi le mandat de l’IFA au-delà du développement économique afin de soutenir les priorités définies par les Autochtones en matière de connaissances, de science et d’intendance des forêts.

L’IFA apporte un soutien financier à l’intégration des Autochtones et aux activités menées par ces derniers dans le secteur forestier, notamment dans les domaines suivants : la collecte, l’enrichissement, l’utilisation et la protection du savoir et de la science autochtones; le leadership et la participation des Autochtones à la bonne intendance des forêts; et la détermination, l’examen et la poursuite de possibilités de développement économique.

L’IFA offre également des subventions (jusqu’à hauteur de 50 000 $) aux collectivités autochtones et à d’autres entités qui détiennent des droits collectifs ou des droits issus de traités. En effet, les subventions sont moins substantielles et approuvées plus rapidement. Les projets couvrent une vaste étendue géographique et un grand nombre d’activités. Par exemple, le Conseil tribal Nokiiwin (Thunder Bay) réunit les aînés et les jeunes pour cartographier les plantes traditionnelles et les zones d’importance, et la Première Nation Thessalon élabore des cartes et des bases de données pour les zones d’importance culturelle afin de préserver l’intégrité du savoir traditionnel. De plus, à Larder Lake, un projet est en cours pour réduire les résidus de coupe et réutiliser les arbres abattus par des tempêtes. Plus au sud, Grand River Employment and Training (Six Nations) organisera un symposium autochtone sur l’environnement.

Certains de ces projets permettront aux membres de la collectivité de retourner chez eux en leur offrant des formations et des possibilités économiques qui leur permettront de gagner leur vie au sein de leur collectivité, indique Ray Wilson, agent de mobilisation des Autochtones au sein de l’IFA.

Des négociations sur des projets plus importants sont en cours et les projets seront annoncés dès qu’ils seront concrétisés. Bien que le financement accordé dans le cadre du programme pour 2023 est désormais fixé, les déclarations d’intérêt et les nouvelles idées sont les bienvenues à tout moment.

Pour plus de renseignements, communiquez avec Ray Wilson ou Stephanie Seymour (conseillère en mobilisation des Autochtones et en sciences) ou consultez le guide du demandeur 2023 de l’Initiative forestière autochtone.

 

Gros problème, petit parasite : le puceron lanigère de la pruche (PLP) au Canada

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Le CFGL de RNCan, le Centre des espèces envahissantes (CEE) et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), ainsi que de nombreux collaborateurs, continuent d’étudier les risques et les mesures d’atténuation du PLP.

Le PLP est un très petit ravageur, apparenté aux pucerons et aux cochenilles, qui produit une substance laineuse pour se protéger. Il représente une importante cause de mortalité chez la pruche du Canada (Tsuga canadensis), car il entraîne la mort de l’arbre en l’espace de trois à six ans.

Le PLP a été signalé pour la première fois dans l’Est dans les années 1950, vraisemblablement introduit sur du matériel horticole provenant du Japon. L’insecte s’est ensuite propagé petit à petit pour atteindre le nord de l’État de New York au début des années 2000. Le PLP a été découvert en Ontario en 2012 à Etobicoke et en 2014 à Niagara Falls, mais ces introductions ont été éradiquées. Cependant, une infestation assez prononcée a été observée à nouveau en 2019 à Niagara Falls et à Wainfleet et, depuis lors, de nouvelles infestations ont été observées annuellement partout en Ontario. Les infestations observées à Pelham et à Grafton en 2022 constituent désormais des sites d’étude. Il est intéressant de noter que le PLP n’est pas une espèce envahissante dans l’ouest du Canada, mais qu’il y existe en tant que population indigène distincte qui remonte à la période où le pont terrestre existait entre l’Asie et l’ouest de l’Amérique du Nord.

Depuis 2019, la recherche s’est concentrée sur l’amélioration des outils de détection et de piégeage, la mise au point de stratégies d’optimisation pour l’allocation des ressources d’enquête, l’évaluation de la survie hivernale du PLP en Ontario et en Nouvelle-Écosse, et la modélisation de la répartition du PLP au Canada en fonction des conditions climatiques actuelles et futures (Cameron Cornelsen, Université Lakehead et Université de Toronto).

Les recherches actuelles se penchent sur l’élaboration d’un inventaire révisé des pruches (Zhaoshu Shi et Ben DeVries, Université de Guelph), l’amélioration des modèles de répartition des espèces et de l’évaluation des risques pour les peuplements, ainsi que l’évaluation de la phénologie du PLP en Ontario.

Les recherches actuelles visant à atténuer le risque lié au PLP cherchent à optimiser les enquêtes et la détection, à évaluer les conséquences, l’efficacité et les effets non ciblés des insecticides, à concevoir un programme de lutte biologique et à optimiser la détection de l’ADN environnemental.

Le PLP a été signalé pour la première fois en Nouvelle-Écosse en 2017 et de nombreuses provinces de l’Est se sont intéressées à l’échantillonnage pour détecter la présence du PLP. RNCan, l’ACIA et le CEE ont conjointement mis au point un réseau de surveillance et de contrôle du PLP en faisant appel aux membres du public en tant qu’observateurs. RNCan apporte son expertise en matière de protocoles et de traitement des pièges, l’ACIA effectue des inspections de sites et des analyses de l’ADN environnemental, tandis que le CEE s’occupe de la coordination du programme et de la mise au point des produits.

Le CEE et RNCan ont récemment publié conjointement le guide évolutif « Guide for Managing Hemlock Woolly Adelgid (Adelges tsugae); An Invasive Insect Threatening Eastern Hemlock (Tsuga canadensis) in Canada » [seulement anglais]. Pour plus d’informations, communiquez avec Chris MacQuarrie, Ph. D.

 

Mise au point d’un cadre d’évaluation des risques relatifs aux effets cumulatifs

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Effah Antwi, Ph. D., en collaboration avec d’autres membres du personnel du SCF et des chercheurs(-euses) d’autres organisations, travaille à l’élaboration d’un cadre d’évaluation des risques relatifs aux effets cumulatifs (EC) dans le contexte d’une évaluation régionale (ER).

Le SCF de RNCan dirige les efforts du gouvernement du Canada pour aborder les effets cumulatifs de l’exploitation des ressources naturelles sur les paysages forestiers. En 2019, le SCF a publié « Aborder les effets cumulatifs de l’exploitation des ressources naturelles dans les forêts canadiennes », un programme de recherche à l’échelle nationale qui présente une vision coordonnée de cette initiative pour 2019 à 2029.

L’évaluation des EC dans le contexte d’une ER exige des connaissances interdisciplinaires, des interactions science-politique intégratives, ainsi qu’une planification efficace guidée par un processus décisionnel structuré. Bien que le gouvernement du Canada, par l’intermédiaire de l’Agence canadienne d’évaluation d’impact, ait défini un nouveau cadre stratégique (politique et orientation) pour orienter les EC en vertu de la nouvelle Loi sur l’évaluation d’impact, il n’existe actuellement aucun cadre ni aucune méthode communément admis pour guider la réalisation d’une ER.

Le « Rapport sur le Cadre d’évaluation des risques relatifs aux effets cumulatifs (CEREC) », publié en 2023, constitue un cadre d’évaluation des EC, fondé sur les risques et les impacts et dirigé par des spécialistes, qui vise à orienter la délimitation du champ d’application et la hiérarchisation des questions relatives aux risques régionaux et aux EC dans le contexte d’une ER. Plus précisément, le rapport sur le CEREC appuie la détermination des facteurs et des impacts des EC, y compris les mesures de prévention et d’atténuation potentielles; la définition des principales catégories d’impacts et de leurs composantes afin de favoriser une gestion efficace des impacts; la quantification et le classement des impacts qui sont transversaux, multisectoriels, synergiques et pertinents dans un contexte régional; et la planification de scénarios pour orienter les futures ER. Le CEREC a été élaboré et mis à l’essai dans la région du Cercle de feu du Nord de l’Ontario comme étude de cas.

Actuellement, Effah collabore avec des développeurs(-euses) de logiciels pour traduire le CEREC en un logiciel ouvert qui peut être adapté et personnalisé dans différents contextes pour orienter le comportement des EC lors des ER.

 

Comprendre la dynamique des espèces d’arbres dans le contexte des changements climatiques : incidences sur les forêts de demain

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John Pedlar et Dan McKenney, Ph. D., scientifiques au sein du SCF, apportent leur contribution à un chapitre du livre « Future Forests: Mitigation and Adaptation to Climate Change ».

Le chapitre dans « Future Forests: Mitigation and Adaptation to Climate Change » [seulement anglais] traite de la façon dont les forêts de demain seront façonnées, en grande partie, par la réaction des arbres aux changements climatiques, et ce, par le biais de la mortalité, de la migration et de l’adaptation. La forte relation entre la distribution des arbres et le climat est démontrée et différentes approches pour modéliser cette relation dans le contexte du climat actuel et futur sont discutées. Le rôle potentiel de la migration des arbres (par la dispersion des graines) comme moyen de suivre l’évolution des habitats climatiques est examiné, mais la conclusion est que la plupart des espèces ne seront pas en mesure de migrer assez rapidement pour suivre le rythme des changements climatiques prévus.

Par ailleurs, les arbres peuvent être en mesure de s’adapter sur place aux changements climatiques. Des études ont montré que les populations d’arbres dans les régions nordiques ont une forte tolérance aux augmentations de température, ce qui pourrait être de bon augure pour ces populations dans le contexte des changements climatiques. Enfin, les interventions humaines, par exemple la migration assistée, soit le déplacement volontaire des populations ou des espèces pour faire le suivi des changements climatiques, sont considérées comme des approches qui pourraient possiblement contribuer à maintenir des forêts saines et productives.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec John Pedlar ou Dan McKenney.

 

Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario

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Des données sont actuellement recueillies dans le cadre de la troisième enquête quinquennale sur les oiseaux nicheurs de l’Ontario.

chouette rayée

Stan Phippen et Lisa Venier, Ph. D., ont récemment présenté une mise à jour de l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario. Le premier atlas (enquête) quinquennal des oiseaux nicheurs de l’Ontario a été entrepris en 1981 et s’est poursuivi sur un cycle de 20 ans. Les renseignements recueillis fournissent une évaluation standard de l’état actuel, de la répartition et de l’abondance des oiseaux nicheurs et établissent un cadre pour l’évaluation des changements à long terme, ce qui est essentiel pour la prise de décisions en matière de conservation.

Il s’agit de l’un des meilleurs ensembles de données existants en matière de biodiversité. Les oiseaux sont de bons indicateurs de la santé de l’environnement, car ils réagissent rapidement aux changements environnementaux, occupent tous les types d’habitats et sont relativement faciles à étudier.

Les données de l’atlas peuvent être utilisées pour élaborer des cartes de répartition provinciale en vue de la planification de la conservation des oiseaux et pour la planification de l’aménagement forestier, par exemple, l’élaboration de modèles d’habitat et de cartes pour la planification stratégique. Comme ces atlas évaluent l’évolution sur 20 ans des populations d’oiseaux et de leur répartition, ils peuvent également servir à évaluer l’efficacité des politiques d’aménagement forestier en Ontario.

En ce qui concerne la collecte des données, l’Ontario est divisé en 47 régions, et la région 35 (soit la région où se situe le CFGL) est composée de 74 carrés, dont la plupart sont d’une taille de 10 km2. Des observations très préliminaires de la région 35 semblent indiquer que certaines populations d’oiseaux ont connu des changements depuis le deuxième atlas (2001 à 2005). À titre d’exemple, un plus grand nombre de pygargues à tête blanche a été signalé dans la région 35 que précédemment, mais le nombre de balbuzards est en déclin, peut-être en raison de la présence accrue de pygargues. Les signalements de cardinaux rouges ont également augmenté dans la région 35, mais le nombre de mésangeais du Canada est en déclin, ce qui pourrait s’expliquer principalement par des hivers plus chauds. D’autres espèces sensibles aux perturbations, comme le plongeon huard, semblent quant à eux inchangées dans la région 35 par rapport au dernier atlas. Ces résultats de la région 35 sont préliminaires et il faudra vérifier si ceux-ci sont reflétés dans les tendances provinciales.

Une année supplémentaire de collecte de données est prévue pour l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario pour 2021 à 2025 et toutes les observations sont les bienvenues de partout dans la province pendant la saison des oiseaux nicheurs. Pour en savoir plus, consultez l’Atlas des oiseaux nicheurs de l’Ontario ou communiquez avec Stan Phippen ou Lisa Venier.

 

Les sécheresses déclenchent et alimentent des incendies nocturnes en Amérique du Nord

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La compréhension conventionnelle du cycle diurne du feu (« actif de jour, calme de nuit ») est remise en question.

Des incendies nocturnes se déclarent en Amérique du Nord, avec des causes et des conséquences jusqu’alors inconnues. Ce phénomène marquant remet en question notre compréhension conventionnelle du cycle diurne du feu (actif de jour, calme de nuit) et des pratiques de gestion des incendies. Il est démontré que les conditions de sécheresse favorisent le brûlage nocturne, soit un mécanisme important contribuant à l’apparition de grands incendies. Le cycle diurne horaire de 23 557 incendies a été examiné et 1 095 événements de brûlage nocturne (EBN, chacun étant défini comme un incendie qui a brûlé toute la nuit) ont été recensés en Amérique du Nord au cours de la période de 2017 à 2020, et ce, au moyen de données satellitaires géostationnaires et d’enregistrements d’incendies terrestres.

Au total, 99 % des EBN ont été associés à de grands incendies (>1 000 ha) et au moins un EBN a été recensé dans 20 % de ces grands incendies. Les EBN se sont manifestés très tôt après l’allumage et leur fréquence était positivement liée à la taille de l’incendie. Bien que le réchauffement affaiblisse l’obstacle climatologique aux incendies nocturnes, le principal facteur à l’origine des EBN récents dans les grands incendies était la sécheresse accumulée et la disponibilité du combustible (c’est-à-dire des conditions de sécheresse). De telles conditions tendaient à aboutir à des EBN consécutifs dans un seul incendie pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Il est important de noter que les indicateurs de sécheresse diurne permettent de prédire la probabilité qu’un EBN se produise la nuit suivante, ce qui pourrait faciliter la détection précoce et la gestion des incendies nocturnes. Des augmentations ont également été observées dans les conditions météorologiques propices aux EBN au cours des dernières décennies, ce qui suggère une perturbation accélérée du cycle diurne du feu.

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec Mark de Jong, Ph. D.

 

Plan d’action sur la science du carbone forestier au Canada 2023

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Le Plan d’action 2023 définit les contributions de la science du carbone forestier qui soutiendront l’évolution des besoins stratégiques au Canada au cours des dix prochaines années.

Au cours des dernières décennies, les progrès réalisés dans le domaine de la science forestière ont été considérables et ont contribué à l’élaboration de politiques. De nombreux pays, dont le Canada, ont pris en compte la contribution du secteur des terres aux objectifs nationaux de réduction des gaz à effet de serre (GES). Les forêts et les produits ligneux sont inclus dans les instruments de politiques du Canada en matière de changements climatiques (p. ex., le Plan de réduction des émissions pour 2030) et dans ses engagements (p. ex., la présentation de rapports à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques [CCNUCC]), et ces instruments nécessitent les meilleures données scientifiques existantes.

Le premier plan d’action, soit le « Plan d’action sur la science du carbone forestier au Canada 2012-2020 », a été publié en 2012 pour orienter les politiques et la recherche visant à combler les lacunes en matière de données régionales, nationales et internationales, et pour soutenir les objectifs et les obligations du Canada en matière d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques, d’aménagement forestier durable et d’exigences en matière d’établissement de rapports.

Initié en octobre 2022, avec la contribution de nombreux(-euses) expert(e)s scientifiques et stratégiques, le deuxième Plan d’action sur la science du carbone forestier au Canada 2023 continue à adopter la même approche. Le Plan d’action 2023 aborde des questions scientifiques et stratégiques liées au carbone forestier qui devraient être importantes pour les gouvernements et le secteur forestier; les objectifs scientifiques en matière de carbone forestier qui devraient apporter le plus grand soutien aux politiques; les approches et les partenariats nécessaires en vue de mettre en œuvre ces priorités scientifiques; et la reconnaissance et le soutien des perspectives et du savoir autochtones dans le cadre de la science du carbone forestier.

Les connaissances générées par les priorités scientifiques proposées bénéficieront aux gouvernements, à l’industrie forestière, aux organismes environnementaux, aux organismes autochtones et à d’autres acteurs au Canada qui s’intéressent à la manière dont la gestion des forêts peut être améliorée et dont le bois peut être mieux utilisé pour maintenir ou renforcer le stockage du carbone, augmenter l’absorption du carbone dans l’atmosphère et réduire les émissions de GES dans l’atmosphère. Un accord sur les priorités scientifiques pertinentes à l’élaboration de politiques aidera les chercheurs(-euses), les gestionnaires et les organismes de financement à concentrer leurs ressources, à harmoniser leurs efforts et à déterminer la voie à suivre pour atteindre les objectifs climatiques du Canada.

Le plan d’action valorise le savoir autochtone dans la compréhension du carbone forestier et reconnaît qu’il est à la fois indépendant et complémentaire de la science occidentale et qu’il comporte des besoins et des priorités tout aussi complexes.

 

Sylviculture d’adaptation à la Forêt expérimentale de Petawawa : préparer nos forêts aux changements climatiques

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Un nouveau résumé graphique de la Forêt expérimentale de Petawawa (FEP) indique qu’« un arbre planté aujourd’hui poussera dans un climat différent dans 100 ans ».

Les changements climatiques entraînent des conditions estivales plus chaudes et plus sèches dans la région des Grands Lacs et du Saint-Laurent. Pour mieux préparer les aménagistes forestiers à ces changements, le réseau ASCC (Adaptive Silviculture for Climate Change [sylviculture d’adaptation aux changements climatiques]) de la FEP élabore des prescriptions sylvicoles adaptées aux changements climatiques pour les forêts mixtes de pins de la région.

Pour mieux comprendre comment les arbres réagissent aux conditions de croissance créées par chaque traitement, les chercheurs(-euses) ont installé 168 parcelles de recherche. Au fil du temps, les données recueillies sur ces sites éclaireront les aménagistes forestiers et les responsables des politiques pour assurer la durabilité à long terme des forêts canadiennes.

Pour de plus amples renseignements ou pour visiter le site, communiquez avec Trevor Jones, Ph. D.

 

Rapport annuel sur L’état des forêts au Canada 2023

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La 33e édition de ce rapport annuel est désormais accessible.

La 33e édition de L’état des forêts au Canada a pour thème « Relations pour la résilience : Liens entre les personnes, la nature et la durabilité à long terme des valeurs forestières diverses du Canada ». Le rapport met en évidence la façon dont le tissu social, environnemental et économique intégré des forêts et des ressources forestières du Canada constitue une source profonde de résilience pour les Canadiens et Canadiennes.

Les renseignements publiés dans le rapport sont comparables à ceux communiqués par les autres pays qui participent au Processus de Montréal. Le Canada se sert de tels renseignements pour rendre compte des objectifs de développement durable des Nations Unies de même que des objectifs forestiers mondiaux des Nations Unies. Le rapport annuel sur L’état des forêts au Canada constitue une source d’information précise, complète et faisant autorité sur les forêts et le secteur forestier du Canada.

Télécharger le rapport

 

Publications

Publications récentes

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Aubin, I.; Deschenes, E.; Santala, K.; Emilson, E.J.S.; Schoonmaker, A.; McIntosh, A.; Bourgeois, B.; Cardou, F.; Dupuch, A.; Handa, T.; Lapointe, M.; Lavigne, J.; Maheu, A.; Nadeau, S.; Naeth, A.; Neilson, E.; Wiebe, P. 2024. Restoring forest ecosystem services through trait-based ecology. Environmental Reviews.


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Ressources naturelles Canada. 2024. L’État des forêts au Canada rapport annuel 2023. 107 p.


Ressources naturelles Canada, Service canadien des forêts (2024). La Mission GardeFeu Bulletin-électronique. Numéro 2. GardeFeu Bulletin électronique (CFGL – Sault Ste. Marie), 6.



Ressources naturelles Canada, Service canadien des forêts (2024). La mission GardeFeu Bulletin électronique. Numéro 3. GardeFeu Bulletin électronique (CFGL – Sault Ste. Marie), 6.


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Smyth, C.; Metsaranta, J.; Fortin, M.; Le Noble, S.; MacDonald, H.; Wolfe, J.; Boisvenue, C.; Laganière, J.; Krakowski, J.; Zhu, X.; Paré, D.; Tompalski, P.; Emilson, E.J.S.; Webster, K.; Dosanjh, M.; Venier, L.; Edwards, J. 2024. 2023 Blueprint for forest carbon science in Canada. Natural Resources Canada, Canadian Forest Service. 50 p.


Turgeon, J. J., Pedlar, J. H., Fournier, R. E., Smith, M. T., Orr, M. & Gasman, B. (2024). Characteristics of logs with signs of oviposition by the polyphagous xylophage Asian longhorned beetle (Coleoptera: Cerambycidae). Environmental entomology. 10.1093/ee/nvae041.



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