
Table des matières
- Avertissement
- Remerciements
- Sommaire
- Processus de mobilisation
- Thème 1 : Avantages économiques
- Thème 2 : Capacité
- Thème 3 : Partenariats
- Thème 4 : Inclusion
- Annexe A : Ce que nous avons demandé
Avertissement
En 2019, le gouvernement du Canada s’est engagé à élaborer le Cadre national sur le partage des avantages (CNPA). À la suite de cet engagement, Ressources naturelles Canada (RNCan) a collaboré avec les gouvernements des Premières Nations, des Métis et des Inuits, les gouvernements signataires de traités modernes, les gouvernements provinciaux et territoriaux et l’industrie sur la façon d’accroître la participation et d’améliorer les avantages liés à l’exploitation des ressources naturelles pour les groupes autochtones.
Les avantages sont définis comme les avantages obtenus par une communauté, une entreprise ou un particulier autochtone découlant de l’activité économique dans le secteur des ressources naturelles. Il peut s’agir d’avantages financiers, environnementaux, sociaux ou culturels. Le « partage des avantages » ne doit pas être confondu avec le « partage des revenus », car ce dernier n’entre pas dans le champ d’application du CNPA. La compétence en matière de perception des redevances sur les ressources naturelles incombe principalement aux gouvernements provinciaux et territoriaux.
Ce rapport représente la variété des points de vue et de l’expertise entendus au cours des activités de mobilisation, y compris les discussions de groupe et les réunions bilatérales, tenues d’octobre 2023 à mai 2024.
Les commentaires contenus dans le présent rapport n’ont pas été modifiés au-delà de l’exigence de classer l’ensemble des idées sous quatre thèmes. Les déclarations faites dans le présent document ne sont pas fondées sur le consensus et ne doivent pas être considérées comme telles. Le rapport précise si les commentaires reçus proviennent de l’industrie, des provinces et des territoires, ou des groupes autochtones, le cas échéant, mais n’attribue pas les commentaires aux particuliers. Certains des commentaires reçus peuvent ne pas relever de la portée du CNPA.
Les idées, les points de vue et les domaines d’action suggérés compilés dans le présent document sont tirés d’activités de mobilisation et ne représentent pas nécessairement les points de vue du gouvernement du Canada ou un engagement à les mettre en œuvre et peuvent ne pas relever des domaines de responsabilité fédérale. Les efforts de mobilisation et les autres travaux visant à éclairer l’élaboration du CNPA respectent les rôles, les responsabilités et les priorités des gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et autochtones du Canada. Le gouvernement fédéral reconnaît que certaines idées présentées dans ce rapport dépassent les limites des champs de compétence et qu’il travaillera avec les gouvernements provinciaux et territoriaux pour soutenir leurs propres efforts en vue de la responsabilité partagée de la réconciliation économique.
Remerciements
Les idées et les points de vue présentés dans ce rapport ont été rendus possibles grâce aux innombrables contributions des communautés autochtones et des organisations dirigées par des Autochtones, des associations industrielles, des entreprises individuelles, de la communauté financière et des représentants des provinces et des territoires. Nous vous remercions de votre temps et de votre participation. De plus, nous remercions les organisations autochtones et les acteurs de l’industrie qui ont consacré du temps à l’organisation des séances de mobilisation et des tables rondes. Un merci spécial à Affinity North et à Naut’sa Mawt Event Management pour leur soutien dans l’organisation d’une série de séances de mobilisation nationales.
Nous reconnaissons que, dans de nombreux cas, ce que nous avons entendu dans le cadre de ce processus a déjà été communiqué au gouvernement fédéral par d’autres moyens. Nous continuons d’être à l’écoute et de travailler à des solutions avec nos partenaires.
RNCan reconnaît que son siège social, situé à Ottawa, se trouve sur le territoire traditionnel et non cédé de la Nation algonquine Anishinaabe. Les activités de mobilisation décrites dans le présent rapport se sont déroulées sur les territoires traditionnels de nombreux groupes autochtones.
Sommaire
Le gouvernement du Canada s’est engagé à travailler avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis pour établir des relations fondées sur le respect mutuel, le partenariat et la reconnaissance des droits. Il s’agit notamment de favoriser la participation, l’appropriation et la prise de décisions des groupes autochtones dans l’exploitation des ressources naturelles et la transition vers une énergie propre.
Dans le cadre de l’engagement de RNCan à faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones, le ministre des Ressources naturelles a été enjoint à élaborer un CNPA pour « garantir que les Premières Nations et les Métis bénéficient directement des projets de ressources naturelles sur leurs territoires, et que les Inuits bénéficient de projets d’exploitation de ressources naturelles dans l’Inuit Nunangat ». Le CNPA appuie le plan d’action pour la mise en œuvre de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, qui engage le gouvernement fédéral à travailler en consultant les groupes autochtones et en coopérant avec eux pour élaborer et mettre en œuvre des mesures visant à augmenter la participation économique des peuples autochtones et de leurs communautés à l’exploitation des ressources naturelles.
Au sujet de la terminologie
Dans le contexte du CNPA, le secteur des ressources naturelles comprend l’exploitation minière, la foresterie, l’exploitation pétrolière et gazière, l’électricité et l’énergie propre, et ce, à toutes les étapes du cycle de vie d’un projet. D’autres projets dans les domaines de la pêche et de l’agriculture, par exemple, dépassent la portée du CNPA.
Aux fins du présent rapport, le terme « groupes autochtones » désigne un ou plusieurs gouvernements, communautés, peuples, organisations et sociétés de développement économique des Premières Nations, métis et inuits. Nous reconnaissons que les mots sont importants et qu’il existe de grandes différences entre ces termes. Le rapport précise l’origine des commentaires reçus, le cas échéant.
Les avantages sont définis comme les avantages obtenus par une communauté, une entreprise ou un particulier autochtone découlant de l’activité économique dans le secteur des ressources naturelles. Il peut s’agir d’avantages financiers, environnementaux, sociaux ou culturels. Les avantages dans le contexte du CNPA ne sont généralement pas liés à la modification des accords actuels de partage des revenus ou à l’introduction de nouveaux arrangements.
Enfin, ce rapport fait parfois référence à la Loi sur les Indiens pour reconnaître les répercussions de cette loi sur les peuples autochtones. Nous reconnaissons que de nombreux peuples autochtones au Canada préfèrent ne pas se décrire comme des « Indiens » et considèrent ce terme comme enraciné dans le colonialisme et le racisme.
Processus de mobilisation
De 2022 à 2024, RNCan a collaboré avec des groupes et des organisations autochtones, des experts en développement économique, des représentants de l’industrie et des gouvernements provinciaux et territoriaux à l’élaboration du CNPA.
S’appuyant sur une approche fondée sur les distinctions qui respecte les priorités particulières des Premières Nations, des Inuits, de la Nation métisse et des signataires de traités modernes, RNCan a mobilisé les groupes autochtones afin de définir conjointement les obstacles et de trouver des solutions potentielles pour améliorer la qualité et la cohérence des avantages que les groupes autochtones tirent des projets d’exploitation des ressources naturelles (ci-après désignés sous le terme « projets »), notamment en leur donnant la possibilité de participer à ces projets en tant que partenaires.
Le présent rapport résume les divers points de vue recueillis au cours de ces séances de mobilisation.
Thème 1. Avantages économiques
L’accès à des capitaux abordables est devenu un problème crucial. Les participants ont fait remarquer que les groupes autochtones font face à des obstacles systémiques et à des taux d’emprunt plus élevés hérités du colonialisme, notamment à des contraintes systémiques, juridiques et institutionnelles continues, et ont plaidé en faveur d’un programme fédéral de garantie de prêts pour soutenir les groupes autochtones qui cherchent à participer financièrement à des projets. En réponse à cet appel à l’action, le gouvernement du Canada a annoncé dans le budget de 2024 le Programme de garantie de prêts pour les Autochtones (PGPA), fondé sur les annonces antérieures de l’Énoncé économique de l’automne 2023 et du budget de 2023 concernant l’exploration d’options en vue d’un accès accru à des capitaux pour les groupes autochtones qui souhaitent participer financièrement à des projets de ressources naturelles. Les participants ont insisté sur le fait que le programme doit être indépendant des secteurs, soutenir de nombreux groupes autochtones – quelles que soient leur taille, leur capacité ou leur expérience en matière de participation financière – et être suffisamment souple pour saisir l’éventail des possibilités d’investissement dans le secteur des ressources naturelles et s’adapter aux circonstances uniques d’un projet. Par exemple, certains ont recommandé que le PGPA soit appliqué aux projets hors de l’empreinte d’un projet de ressources naturelles (p. ex. infrastructures connexes).
Les participants autochtones ont insisté sur la nécessité d’harmoniser les avantages financiers avec les valeurs autochtones et les objectifs d’autonomie gouvernementale. Les mécanismes proposés comprenaient des fonds souverains, le partage des revenus tirés des ressources et des exemptions fiscales pour les entreprises autochtones. Les gouvernements provinciaux et territoriaux ont souligné l’importance pour le gouvernement fédéral de respecter leur compétence en matière de revenus tirés des ressources et d’ententes de partage des revenus tirés des ressources. Les participants ont souligné l’importance de faire progresser le développement des entreprises grâce à des possibilités en matière d’approvisionnement. Ils ont plaidé en faveur de la mise en place de mesures incitatives pour que l’industrie choisisse des entreprises autochtones. Les participants ont encouragé le renforcement des liens entre les perspectives autochtones et les priorités en matière d’investissement international, notamment en faisant participer les chefs d’entreprise autochtones aux missions canadiennes destinées à attirer les commerces et les investissements étrangers ainsi qu’aux événements nationaux qui attirent un public mondial.
Thème 2. Capacité
Le renforcement de la capacité des groupes autochtones à participer aux possibilités de développement économique et à en tirer profit a été jugé essentiel à leur participation efficace aux projets. Les participants ont estimé qu’il était utile de simplifier les processus de demande et de production de rapports pour les programmes fédéraux, par exemple au moyen d’un service d’orientation ou d’un service à guichet unique aidant à trouver l’information, les outils et le soutien pertinents.
Les participants ont souligné que le soutien en matière de capacité est essentiel pour que les groupes autochtones entreprennent des activités qui soutiennent leur participation économique dans le secteur des ressources naturelles. Il peut s’agir d’études de faisabilité, de la planification des activités, de la détermination des possibilités d’investissement, de la planification du développement économique communautaire, de la délivrance de permis et de la conception de projets. Certains ont demandé que les organisations dirigées par des Autochtones jouent un rôle élargi dans la prestation des programmes de renforcement des capacités, compte tenu de leur expertise en la matière et de leurs relations avec les communautés.
Les participants ont demandé un soutien accru pour combler les lacunes en matière de capacité et permettre la prise de décisions éclairées sur la question de savoir si les projets correspondent aux intérêts économiques et sociaux des groupes autochtones. Les participants ont souligné l’importance d’offrir un soutien dédié aux groupes autochtones qui présenteront une demande dans le cadre du PGPA puisqu’il s’agit là de la clé du succès du programme.
L’amélioration de l’accès à la formation a été soulignée comme étant essentielle pour permettre aux groupes autochtones de tirer parti des occasions de participation aux projets. L’investissement à long terme dans la jeunesse grâce à des activités d’éducation et des offres de stage pour préparer les futurs dirigeants dans le domaine des affaires a été considéré comme primordial. Il a été noté qu’il faudrait appuyer le développement d’une expertise interne en matière d’analyse financière, juridique et technique, ainsi que l’acquisition d’une expertise tierce de confiance. L’importance de la capacité de négocier la participation financière à des projets ou à d’autres accords a été mentionnée. Les participants ont recommandé que les initiatives existantes soient mises à profit et soutenues pour offrir des programmes de formation afin d’aider les communautés à améliorer leur capacité.
Thème 3. Partenariats
Le renforcement des partenariats entre les groupes autochtones, l’industrie et les gouvernements est crucial pour l’exploitation durable des ressources naturelles. Des partenariats respectueux et fondés sur la confiance sont essentiels pour soutenir une participation véritable. Les thèmes communs associés à des partenariats fructueux sont un leadership fort, des partenaires enthousiastes, des accords clairs et un engagement des parties à l’égard de la transparence. Il a également été noté que les parties doivent comprendre les réalités uniques de chaque groupe autochtone, y compris de tout traité pertinent, afin de jeter des bases de la collaboration, de la confiance, de la crédibilité et de la fiabilité.
Certains ont recommandé que le gouvernement ait un rôle à jouer pour favoriser un environnement favorable à des partenariats solides. Il a notamment été proposé d’élaborer et d’échanger des documents, comme des modèles d’entente, des trousses d’outils et des listes de vérification, pour aider les groupes autochtones et l’industrie qui concluent des partenariats, et de fournir des éclaircissements sur le consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause. Les participants ont demandé un soutien continu pour les programmes gouvernementaux existants qui mettent l’accent sur le renforcement des capacités, indiquant que les organisations autochtones pourraient en tirer parti pour élaborer des produits et offrir des trousses d’outils à l’échelle communautaire. Certains ont demandé un soutien pour faciliter l’apprentissage de nation à nation et l’échange de pratiques exemplaires liées aux ententes sur les répercussions et les avantages (ERA) afin d’éclairer les ententes futures tout en respectant la confidentialité.
D’autres personnes ont mis en garde contre une approche « universelle » pour les ententes en raison de la nature unique de chaque projet et des objectifs particuliers des groupes autochtones. Les participants de l’industrie ont insisté sur le fait que les modalités d’une entente exigent un engagement profond et qu’elles doivent donc être fondées sur les répercussions potentielles sur les droits des Autochtones, les besoins et les intérêts des communautés et le contexte commercial de chaque projet.
Thème 4. Inclusion
L’inclusion des points de vue autochtones dans les processus décisionnels est vitale pour accroître leur participation au secteur des ressources naturelles. Les participants ont demandé que les peuples autochtones aient des rôles plus importants dans des domaines comme la gouvernance des projets et les processus réglementaires. La participation dès le début des projets a été jugée importante pour l’intégration des connaissances traditionnelles et l’amélioration des plans de projet.
La nécessité de s’attaquer aux problèmes sociaux tels que le racisme et la discrimination systémiques dans le secteur des ressources naturelles a également été soulignée, tout comme l’importance de créer des milieux de travail sûrs et inclusifs pour tous les peuples autochtones et pour les femmes en particulier.
De nombreux participants ont plaidé en faveur de l’intégration des perspectives autochtones dans les normes environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Ils ont suggéré des lignes directrices fédérales pour s’assurer que les mesures ESG représentent les valeurs autochtones et contribuent à la réconciliation économique à long terme.
Conclusion
Le processus de mobilisation a révélé un large soutien aux objectifs du CNPA visant à améliorer les avantages économiques, à renforcer les capacités, à favoriser les partenariats et à accroître l’inclusion. L’élaboration du PGPA a été perçue comme une étape importante vers une participation financière accrue des Autochtones et l’obtention d’un plus grand nombre d’avantages découlant des projets. Bien qu’il reste beaucoup à faire pour parvenir à la réconciliation économique, les idées transmises par les participants peuvent aider à guider la voie à suivre et éclaireront l’élaboration du CNPA.
ᐊᐅᓚᑦᑎᔨᓂᙶᖅᑐᑦ ᓇᐃᓈᖅᓯᔪᑦ (ᐃᓄᒃᑎᑐᑦ)
ᑲᓇᑕᐅᑉ ᒐᕙᒪᒃᑯᖏᑦ ᐱᓕᕆᖃᑎᖃᕈᒪᓪᓚᑦᑖᖅᐳᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂᒃ, ᐃᓄᖕᓂᒃ, ᐊᓪᓚᖓᔪᓂᒡᓗ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᒃᐸᓪᓕᐊᖁᓪᓗᒋᑦ ᐃᒃᐱᒍᓱᑦᑎᐊᕐᓗᑎᒃ, ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᒡᓗᑎᒃ ᐊᒻᒪ ᐃᓕᓴᖅᓯᓗᑎᒃ ᐱᔪᓐᓇᐅᑎᖏᓐᓂᒃ. ᑕᒪᓐᓇ ᐃᓚᖃᖅᐳᖅ ᐱᐅᓯᒋᐊᖅᑎᑦᑎᓂᕐᒥᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᑐᑦ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᒃᐸᒃᑐᑦ ᐃᓚᐅᓂᖏᓐᓂᒃ, ᓇᖕᒥᓂᖃᓕᕐᓂᕐᒥᒃ ᐋᖅᑭᒃᓯᒪᓕᖅᑎᑦᑎᓂᕐᒥᒡᓗ ᓄᓇᒥ ᐊᑐᖅᑕᐅᔪᓐᓇᖅᑐᓂᒃ ᐱᕙᓪᓕᐊᑎᑦᑎᓂᕐᒥᒃ ᓴᓗᒪᔪᒥᒡᓗ ᐆᒻᒪᖅᑯᑎᖃᕐᓂᕐᒧᑦ ᓅᑉᐸᓪᓕᐊᓂᕆᔭᐅᔪᒥᒃ.
ᐃᓚᒋᔭᐅᓪᓗᓂ ᓄᓇᒥᙶᖅᓯᒪᔪᓕᕆᔨᒃᑯᑦ ᑲᓇᑕᒥ ᐊᖏᕈᑎᒋᓯᒪᔭᖓ ᐱᐅᓯᒋᐊᖅᑎᑦᑎᔪᒪᓪᓗᑎᒃ ᐋᖅᑭᒋᐊᕈᑎᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂᒃ, ᒥᓂᔅᑕ ᓄᓇᒥᐅᑕᓕᕆᔨᒃᑯᓐᓄᑦ ᑎᓕᔭᐅᓚᐅᖅᐳᖅ ᓴᖅᑭᑦᑎᖁᔭᐅᓪᓗᓂ ᑲᓇᑕᒥ ᐃᑲᔫᑎᓂᒃ−ᐊᒥᖅᑳᖃᑎᖃᕐᓂᕐᒧᑦ ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᓂᒃ "ᖃᐅᔨᒪᖁᓪᓗᒋᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᐊᒻᒪ ᐊᓪᓚᖓᔪᑦ ᓄᓇᐃᑦ ᐃᑲᔫᑎᖃᕐᓂᖏᓐᓂᒃ ᓄᓇᒥᙶᖅᑐᓂᒃ ᐱᓕᕆᐊᓂᒃ ᓄᓇᕘᒥ ᐊᒻᒪ ᐃᓄᐃᑦ ᓄᓇᖏᑦ ᐃᑲᔪᖅᑕᐅᓗᑎᒃ ᓄᓇᒥᙶᖅᑐᓂᒃ ᐱᓕᕆᐊᓂᒃ ᐃᓄᐃᑦ ᓄᓇᖓᓐᓂ." ᑕᒪᓐᓇ ᐃᑲᔪᖅᑐᐃᔪᖅ ᖃᓄᐃᓕᐅᕐᓂᕐᒧᑦ ᐸᕐᓇᐅᑎᒥᒃ ᐊᑐᓕᖅᑎᑕᐅᓂᖓᓄᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒥ ᓄᓇᓕᕐᔪᐊᑦ ᓱᓕᓂᕋᕈᑦ ᐱᔪᓐᓇᐅᑎᖏᓐᓄᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᐃᓄᐃᑦ ᐱᖁᔭᖓ, ᐊᖏᖅᓯᒪᓂᖃᖅᑐᖅ ᒐᕙᒪᑐᖃᒃᑯᓐᓂᑦ ᐅᖃᖃᑎᖃᕐᓂᕐᒥᒃ ᐱᓕᕆᖃᑎᖃᕐᓂᕐᒥᓪᓗ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂᒃ ᑎᒥᐅᔪᓂᒃ ᐱᕙᓪᓕᐊᑎᑦᓯᓂᕐᒥᒃ ᐊᑐᓕᖅᑎᑦᓯᓂᕐᒥᓪᓗ ᐊᐅᓚᔾᔭᒋᐊᕈᑕᐅᔪᓂᒃ ᐱᕚᓪᓕᑎᑦᓯᓂᕐᒧᑦ ᖃᑭᒪᓇᓱᐊᕐᓂᕐᒧᑦ ᐃᓚᐅᓂᖏᓐᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᐃᓄᖏᑦ ᓄᓇᓕᖏᓪᓗ ᓄᓇᒥᐅᑕᓂᒃ ᐱᕙᓪᓕᐊᑎᑦᓯᓂᕐᒧᑦ.
ᑎᑎᕋᖅᓯᒪᔪᑦ ᑕᐃᒎᓯᑦ
ᐃᓗᓕᖏᓐᓂ ᓄᓇᕗᒻᒥ ᑭᒡᓕᓯᓂᐊᖅᑎᒃᑯᑦ ᑮᓇᐅᔭᖁᑎᖏᓐᓂ, ᓄᓇᒥᙶᖅᓯᒪᔪᓕᕆᔨᒃᑯᑦ ᐃᓚᐅᑎᑦᑎᔪᑦ ᐅᔭᕋᖕᓂᐊᕐᓂᖅ, ᓇᐹᖅᑐᓕᕆᓂᖅ, ᐅᖅᓱᐊᓗᓕᕆᓂᖅ ᐳᓪᓚᒃᓴᖅᓯᐅᕐᓂᕐᓗ, ᐆᒻᒪᖅᑯᑎᓕᕆᓂᖅ, ᓴᓗᒪᔪᒥᒃᓗ ᐆᒻᒪᖅᑯᑎᓕᕆᓂᖅ ᓇᐅᒃᑯᑐᐃᓐᓇᖅ ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᐅᑉ ᐊᑐᕈᓐᓇᕐᓂᓕᒫᖓᓄᑦ. ᐊᓯᖏᑦ ᐱᓕᕆᐊᖑᔪᑦ ᐃᖃᓗᓕᕆᓂᕐᒥᒃ ᐊᒻᒪᓗ ᐱᕈᖅᑐᓂᒃ, ᐆᑦᑑᑎᒋᓗᒍ, ᐱᑕᖃᙱᒻᒪᑕ.
ᐱᔾᔪᑎᒋᔭᖏᑦ ᑖᔅᓱᒪ ᐅᓂᒃᑳᑉ, ᑐᑭᓕᐅᕆᓯᒪᔪᖅ "ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᑲᑎᙵᔪᑦ" ᐊᑐᖅᑕᐅᓲᖅ ᐅᖃᐅᓯᖃᕐᖢᑎᒃ ᐊᑕᐅᓯᕐᒥᒃ ᐅᖓᑖᓄᓪᓘᓐᓃᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂᑦ, ᐊᓪᓚᖓᔪᑦ, ᐊᒻᒪ ᐃᓄᐃᑦ ᒐᕙᒪᖏᑦ, ᓄᓇᓖᑦ, ᐃᓄᐃᑦ, ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᑦ, ᐊᒻᒪ ᐱᕙᓪᓕᐊᔪᓕᕆᔨᒃᑯᑦ ᑯᐊᐳᕇᓴᖏᑦ. ᐃᓕᓴᖅᓯᕗᒍᑦ ᐅᖃᐅᓰᑦ ᐱᒻᒪᕆᐅᓂᖏᓐᓂᒃ, ᐱᒻᒪᕆᐅᔪᓂᒡᓗ ᐊᔾᔨᒌᙱᓐᓂᖅᑕᖃᕐᓂᖓᓂᒃ ᑖᒃᑯᖕᓄᙵ ᐅᖃᐅᓯᕐᓄᑦ. ᑖᓐᓇ ᐅᓂᒃᑲᐅᓯᖅ ᐱᑎᑦᑎᕗᖅ ᐅᖃᐅᓯᐅᓯᒪᔪᓂᒃ ᐱᔭᐅᔪᓂᒃ ᐱᑐᐃᓐᓇᐅᙱᑦᑐᓂᑦ ᐊᔾᔨᒌᙱᓐᓂᕆᔭᐅᔪᓂᑦ ᑕᐃᒪᐃᑦᑕᕆᐊᖃᕌᖓᑦ.
ᐃᑲᔫᑎᑦ ᑐᑭᓯᔭᐅᔪᓐᓇᖅᐳᑦ ᐱᕚᓪᓕᕈᑕᐅᔪᓐᓇᖅᑐᑦ ᐱᔭᐅᓗᑎᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓄᓇᖏᓐᓂᒃ, ᓇᖕᒥᓂᖃᕐᕕᐅᔪᓂᒃ, ᐅᕝᕙᓘᓐᓃᑦ ᐃᓄᑐᐊᓂᒃ ᒪᑭᒪᔾᔪᑎᓄᑦ ᐱᓕᕆᐊᓂᒃ ᓄᓇᒥᙶᖅᑐᓂᒃ. ᑕᒪᓐᓇ ᐃᓚᖃᑐᐃᓐᓇᕆᐊᓕᒃ ᑮᓇᐅᔭᑎᒍᑦ, ᐊᕙᑎᓕᕆᓂᕐᒥᒃ, ᐃᓅᖃᑎᒌᖕᓂᕐᒥᒃ, ᐃᓕᖅᑯᓯᑐᖃᒃᑯᓪᓘᓐᓃᑦ ᐱᕚᓪᓕᕈᑕᐅᕙᒃᑐᓂᒃ. ᐃᑲᔫᑎᑦ ᓄᓇᕗᒻᒥ ᑭᒡᓕᓯᓂᐊᖅᑎᒃᑯᑦ ᑮᓇᐅᔭᖓ ᐃᓗᓕᖓᓂ ᐊᒃᑐᐊᓂᖃᕋᔪᙱᑦᑐᑦ ᐋᖅᑭᒋᐊᕈᑕᐅᔪᓄᑦ ᒫᓐᓇ ᑮᓇᐅᔭᖅᑖᕆᔭᐅᕙᓪᓕᐊᔪᓄᑦ ᐋᖅᑭᒃᑕᐅᓯᒪᔪᓄᑦ ᐅᕝᕙᓘᓐᓃᑦ ᓴᖅᑭᑦᑎᔾᔪᑎᓄᑦ ᓄᑖᓂᒃ ᐋᖅᑭᒃᑕᐅᓯᒪᔪᓂᒃ.
ᑭᖑᓪᓕᖅᐹᒥ, ᑖᓐᓇ ᐅᓂᒃᑳᖅ ᐃᓚᖃᖅᐳᖅ ᖃᐅᔨᒋᐊᕐᕕᒃᓴᓂᒃ ᐊᓪᓚᐃᑦ ᐱᖁᔭᖓᓐᓂᒃ ᓇᓗᓇᐃᖅᓯᖁᓪᓗᒋᑦ ᐊᒃᑐᐃᔾᔪᑕᐅᓲᓂᒃ ᑖᒃᑯᓄᖓ ᒪᓕᒐᓕᐊᖑᔪᒪᔪᓄᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓄᑦ. ᐃᓕᓴᖅᓯᕗᒍᑦ ᐊᒥᓱᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᐃᓄᐃᑦ ᑲᓇᑕᒥ ᐃᒻᒥᓂᒃ ᓇᓗᓇᐃᕈᒪᙱᖦᖢᑎᒃ 'ᐃᓄᓕᕆᔨᐅᓂᖏᓐᓂᒃ' ᑕᐅᑐᒡᓗᒍᓗ ᑖᓐᓇ ᐅᖃᐅᓯᖅ ᑐᙵᕕᖃᕐᓂᖓᓂᒃ ᖃᓪᓗᓈᖑᖃᑎᒌᙱᑦᑐᓂᒃ ᐊᒻᒪ ᐅᕕᓂᖃᑎᒋᙱᑕᒥᒃ ᐊᑭᕋᖅᑐᕐᓂᕐᒥᒃ.
ᐃᓚᐅᑎᑦᑎᓂᕐᒧᑦ ᐱᓕᕆᔾᔪᓯᖅ
2022−ᒥᑦ 2024−ᒧᑦ, ᓄᓇᒥᙶᖅᓯᒪᔪᓕᕆᔨᒃᑯᑦ ᑲᓇᑕᒥ ᐱᓕᕆᖃᑎᖃᓚᐅᖅᐳᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂᒃ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᓂᒃ ᐊᒻᒪ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᓂᒃ, ᐱᕙᓪᓕᐊᔪᓕᕆᔨᒃᑯᑦ ᖃᐅᔨᒪᔨᑕᕐᓂᒃ, ᓴᓇᕝᕕᖕᓂ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᔨᓂᒃ, ᐊᒻᒪ ᑲᓇᑕᒥ ᐊᕕᒃᑐᖅᓯᒪᔪᓂᒃ ᐊᒻᒪ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᒥ ᒐᕙᒪᓂᒃ ᐱᕙᓪᓕᐊᑎᑦᑎᑎᓪᓗᒋᑦ ᓄᓇᕗᒻᒥ ᑭᒡᓕᓯᓂᐊᖅᑎᒃᑯᑦ ᑮᓇᐅᔭᖏᓐᓂᒃ.
ᑐᙵᕕᖃᖅᖢᑎᒃ ᐊᔾᔨᐅᙱᑦᑐᓂᑦ−ᑐᙵᕕᓕᖕᓂᑦ ᓯᕗᓪᓕᐅᔾᔭᒃᓴᓂᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂᑦ, ᐃᓄᖕᓂᑦ, ᐊᓪᓚᖓᔪᓂᑦ, ᐅᓪᓗᒥᓕᓴᓪᓗ ᐊᖏᕈᑎᓂᑦ ᑎᒍᒥᐊᖅᑎᑦ, ᓄᓇᒥᙶᖅᓯᒪᔪᓕᕆᔨᒃᑯᑦ ᑲᓇᑕᒥ ᐃᓚᐅᓚᐅᖅᐳᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂᑦ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᖕᓂᖕᓂᑦ ᑲᑐᔾᔨᓪᓗᑎᒃ ᓇᓗᓇᐃᔭᐃᓪᓗᑎᒃ ᑐᓗᖅᑕᕈᑕᐅᔪᓂᑦ ᓇᓗᓇᐃᔭᐃᓗᑎᒡᓗ ᐋᖅᑭᒋᐊᕈᑎᒃᓴᓂᑦ ᐱᐅᓯᕚᓪᓕᕋᓱᒡᓗᒋᑦ ᐱᐅᓂᖏᑦ ᐊᔾᔨᒌᒃᔫᒥᔪᓪᓗ ᐃᑲᔫᑎᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᑲᑎᙵᐅᖅᑐᑦ ᓄᓇᒥᙶᖅᑐᓂᑦ ᐱᓕᕆᐊᓂᑦ (ᑕᐃᔭᐅᔪᑦ "ᐱᓕᕆᐊᑦ" ᐅᓂᒃᑳᒥᑦ), ᐱᖃᑕᐅᕗᑦ ᐱᖃᑕᐅᓗᑎᑦ ᐱᖃᑕᐅᔪᓐᓇᕐᓗᑎᑦ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᖏᓐᓄᑦ ᑖᒃᑯᓂᖓ ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᓂ.
ᑖᓐᓇ ᐅᓂᒃᑳᖅ ᓇᐃᓈᖅᓯᓯᒪᔪᖅ ᐊᔾᔨᒌᖏᑦᑐᓂᑦ ᐃᓱᒪᒋᔭᐅᔪᓂᑦ ᑲᑎᑕᐅᔪᓂᑦ ᑖᒃᑯᓇᓂ ᐃᓚᐅᖃᑕᐅᑎᓪᓗᒋᑦ.
ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᖅ 1. ᒪᑭᒪᔾᔪᑎᓄᑦ ᐃᑲᔫᑎᑦ
ᐱᔪᓐᓇᕐᓂᕐᒥᑦ ᐊᑭᑐᓗᐊᖏᑦᑐᓂᑦ ᐊᑭᑐᔫᑎᓄᑦ ᓴᖅᑭᓚᐅᖅᑐᖅ ᐱᒻᒪᕆᐅᑦᓱᓂ ᐃᓱᒫᓘᑕᐅᑦᓱᓂ. ᑲᑎᒪᖃᑕᐅᔪᑦ ᓇᓗᓇᐃᓚᐅᖅᐳᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᑲᑎᙵᔪᑦ ᑐᓗᖅᑕᕈᑎᖃᕐᓂᖏᓐᓂᒃ ᐊᒻᒪ ᐊᑐᖅᑐᐊᖅᑐᑦ ᐅᓄᕐᓂᖅᓴᐅᓂᖏᓐᓂᒃ ᖃᓪᓗᓈᖑᖃᑎᒌᙱᑦᑐᑦ ᐱᔾᔪᑎᒋᓪᓗᒋᑦ; ᐱᖃᓯᐅᑎᓪᓗᒋᑦ ᑲᔪᓰᓐᓇᖅᑐᑦ ᐊᑕᖐᔪᑦ, ᒪᓕᒐᑎᒍᑦ, ᐊᒻᒪᓗ ᐱᓕᕆᕝᕕᖕᒥ ᓄᖅᑲᖓᔾᔪᑕᐅᕙᒃᑐᑦ; ᐊᒻᒪᓗ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᓗᓂ ᒐᕙᒪᑐᖃᒃᑯᑦ ᐊᑐᖅᑐᐊᕐᓂᕐᒧᑦ ᓱᓕᓂᕋᕈᑎᖓᓄᑦ ᐱᓕᕆᐊᒥᑦ ᐃᑲᔪᖅᓱᓂᕐᒥᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂᑦ ᑲᑎᙵᐅᖅᑐᓂᑦ ᕿᓂᖅᑐᓂᑦ ᓇᒻᒥᓂᖅᑖᐸᓪᓕᐊᓂᕐᒧᑦ ᐱᓕᕆᐊᓂᑦ. ᑭᐅᔪᒪᓪᓗᒍ ᑕᒪᓐᓇ ᐱᓕᕆᐊᖑᖁᔭᐅᓂᖓ ᐱᓕᕆᐊᖑᖁᔭᐅᓂᖓᓄᑦ, ᑲᓇᑕᐅᑉ ᒐᕙᒪᒃᑯᖏᑦ ᑐᓴᖅᑎᑦᑎᓚᐅᖅᐳᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᑐᓄᑦ ᐊᑐᖅᑐᐊᕐᓂᕐᒧᑦ ᑕᐃᒪᐃᓪᓚᕆᖕᓂᐊᕐᓂᕋᐃᓂᕐᒧᑦ ᐱᓕᕆᐊᖑᕙᒃᑐᒥᒃ (ILGP−ᒥᒃ) ᑮᓇᐅᔭᖁᑎᒋᔭᐅᓂᐊᖅᑐᓂ 2024−ᒥ, ᑕᒪᓐᓇᓗ ᐋᖅᑭᒃᓱᖅᑕᐅᓚᐅᖅᖢᓂ ᐅᖃᐅᓯᐅᓵᓕᓚᐅᖅᓯᒪᔪᓂ 2023−ᒥ ᐅᑭᐊᒃᓵᒃᑯᑦ ᑮᓇᐅᔭᓕᐅᕋᓱᖕᓂᕐᒧᑦ ᐅᖃᐅᓯᐅᓯᒪᔪᓂ ᑮᓇᐅᔭᖁᑎᒋᔭᐅᓂᐊᖅᑐᓂᒡᓗ 2023−ᒥ ᕿᓂᕈᒪᓪᓗᑎᒃ ᐊᑐᖅᑕᐅᖔᓕᕈᓐᓇᖅᑐᓂᒃ ᐊᖏᒡᓕᒋᐊᖅᑎᑦᑎᓂᐊᕐᓗᓂ ᐊᑐᕈᓐᓇᕐᓂᕐᒥᒃ ᐊᑭᑐᔪᓄᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᑐᓄᑦ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᒃᐸᒃᑐᓄᑦ ᕿᓂᖅᑐᓄᑦ ᐊᔾᔨᒌᒃᑎᑦᑎᓂᕐᒧᑦ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᖕᓂᕐᒥᒃ ᓄᓇᒥᐅᑕᓄᑦ ᐊᑐᖅᑕᐅᔪᓐᓇᖅᑐᓄᑦ ᐱᓕᕆᐊᖑᔪᓄᑦ. ᑲᑎᒪᖃᑕᐅᔪᑦ ᐅᖃᐅᓯᖃᓪᓚᕆᓚᐅᖅᐳᑦ ᐱᓕᕆᐊᖑᔪᒥᒃ ᐱᓕᕆᕝᕕᐅᔪᓐᓇᖅᑐᒃᑯᑦ, ᐃᑲᔪᖅᓱᐃᓗᑎᒃ ᐅᓄᖅᑐᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂᒃ ᑲᑎᙵᔪᓂᒃ −ᖃᓄᖅ ᐊᖏᑎᒋᒐᓗᐊᖅᐸᑕ, ᐱᔪᓐᓇᕐᓂᖏᑦ, ᐅᕝᕙᓘᓐᓃᑦ ᐱᓕᕆᖃᑦᑕᖅᓯᒪᓂᖏᑦ ᓇᓕᒧᒌᒃᑎᑦᑎᓂᕐᒧᑦ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᓂᒃ −ᐊᓯᔾᔨᒐᒃᓴᐅᓗᑎᒡᓗ ᖃᐅᔨᓇᓱᒡᓗᒋᑦ ᐊᔾᔨᒌᙱᑦᑐᑦ ᑮᓇᐅᔭᓕᐅᕈᑕᐅᓇᓱᒃᑐᑦ ᓄᓇᒥᙶᖅᑐᓂᒃ ᐱᓕᕆᕝᕕᖕᓂ ᓱᖏᐅᓴᕐᓗᒋᓪᓗ ᐊᔾᔨᒋᔭᐅᙱᑦᑐᑦ ᐱᔾᔪᑕᐅᓲᑦ ᐱᓕᕆᐊᒥ. ᐆᒃᑑᑎᒋᓗᒍ, ᐃᓚᖏᑦ ᐊᑐᖁᔨᓚᐅᖅᑐᑦ ᑖᓐᓇ ILGP ᐊᑐᖅᑕᐅᖁᓪᓗᒍ ᐱᓕᕆᐊᓄᑦ ᓯᓚᑖᒎᕐᓗᓂ ᓄᓇᒥᐅᑕᐃᑦ ᐊᑐᖅᑐᒃᓴᑦ ᐱᓕᕆᐊᒧᑦ (ᓲᕐᓗ ᐊᒃᑐᐊᔪᑦ ᒪᑭᒪᐅᑎᑦ).
ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᑲᑎᒪᖃᑕᐅᔪᑦ ᐅᖃᐅᓯᖃᓪᓚᕆᓚᐅᖅᐳᑦ ᐱᔭᕆᐊᖃᕐᓂᕐᒥᒃ ᐊᑕᐅᑦᑎᒃᑰᖃᑎᖃᕆᐊᖃᕐᓂᕐᒥᒃ ᑮᓇᐅᔭᑎᒍᑦ ᐱᕚᓪᓕᕈᑕᐅᕙᒃᑐᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᑐᓄᑦ ᐊᓐᓂᕆᔭᐅᔪᓄᑦ ᓇᖕᒥᓂᕐᓗ ᐊᐅᓚᑦᑎᕝᕕᖃᕐᓂᕐᒧᑦ ᑐᕌᕆᔭᐅᔪᓂᒃ. ᐊᑐᖅᑕᐅᖁᔭᐅᓇᔭᖅᑐᑦ ᐱᓕᕆᔾᔪᑕᐅᓇᔭᖅᑐᑦ ᐃᓚᖃᓚᐅᖅᐳᑦ ᑲᓇᑕᒥᐅᑕᐅᓂᕐᒧᑦ ᑮᓇᐅᔭᓕᐅᕐᓂᕐᒧᑦ ᑮᓇᐅᔭᖁᑎᒋᔭᐅᔪᓂᒃ, ᐊᑐᖅᑕᐅᔪᓐᓇᖅᑐᓂᒃ ᐊᒥᖅᑳᖃᑎᖃᕐᓂᕐᒥᒃ ᑖᒃᓰᔭᖅᑎᑦᑎᕙᖕᓂᕐᒧᓪᓗ ᑭᑭᑕᐅᔪᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᑐᓄᑦ ᓇᖕᒥᓂᕆᔭᐅᔪᓄᑦ. ᑲᓇᑕᒥ ᐊᒻᒪ ᐅᑭᐅᖅᑕᖅᑐᒥ ᐊᕕᒃᑐᖅᓯᒪᔪᑦ ᒐᕙᒪᖏᑦ ᐅᔾᔨᕈᓱᓚᐅᖅᐳᑦ ᐱᒻᒪᕆᐅᓂᖓᓂᒃ ᑲᓇᑕᒥ ᒐᕙᒪᒃᑯᑦ ᐃᒃᐱᒋᓗᒋᑦ ᐱᔪᓐᓇᕐᓂᖃᕐᕕᒋᔭᖏᑦ ᓄᓇᒥᙶᖅᑐᓂᒃ ᑮᓇᐅᔭᖅᑖᕆᔭᐅᕙᓪᓕᐊᔪᓂᒃ ᐊᒻᒪ ᓄᓇᒥᙶᖅᑐᓂᒃ ᑮᓇᐅᔭᖅᑖᕆᔭᐅᕙᓪᓕᐊᔪᓂᒃ ᐊᖏᖃᑎᒌᒍᑎᓂᒃ. ᑲᑎᒪᖃᑕᐅᔪᑦ ᓇᓗᓇᐃᖅᓯᓚᐅᖅᐳᑦ ᐱᒻᒪᕆᐅᓂᖓᓂᒃ ᐱᐅᓯᒋᐊᖅᑎᑦᑎᓂᖅ ᓇᖕᒥᓂᖃᕐᓂᕐᒧᑦ ᐱᕙᓪᓕᐊᓂᕆᔭᐅᔪᓂᒃ ᓂᐅᕕᕐᓂᒃᑯᑦ ᐱᕕᒃᓴᐅᔪᓐᓇᖅᑐᓂᒃ. ᐊᔭᐅᖅᑐᐃᓚᐅᖅᑐᑦ ᐱᔪᒥᓵᕈᑎᓂᒃ ᓴᓇᕝᕕᖕᓄᑦ ᓂᕈᐊᕐᓗᑎᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓇᖕᒥᓂᖁᑎᖏᓐᓂᒃ. ᑲᑎᒪᖃᑕᐅᔪᑦ ᑎᓕᐅᕆᓚᐅᖅᐳᑦ ᓴᙱᓂᖅᓴᒥᒃ ᑲᑎᙵᖃᑎᖃᖁᔨᓪᓗᑎᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᑕᐅᑐᖅᑰᖅᑕᖏᓐᓂᒃ ᐊᒻᒪ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒥ ᑮᓇᐅᔭᓕᐅᕈᑕᐅᓇᓱᒃᑐᑦ ᓯᕗᓪᓕᐅᑎᔪᒪᔭᖏᓐᓂᒃ, ᐃᓚᓕᐅᔾᔭᐅᓪᓗᑎᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᓇᖕᒥᓂᖃᖅᑎᑦ ᓯᕗᓕᖅᑎᖏᑦ ᑲᓇᑕᒥ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒥ ᑕᐅᖅᓰᖃᑎᒌᒍᓯᑦ ᐊᒻᒪ ᑮᓇᐅᔭᓕᐅᕈᑕᐅᓇᓱᒃᑐᑦ ᑕᑯᔪᒥᓇᖅᑐᑦ ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᑦ ᐊᒻᒪᓗ ᓄᓇᖅᑲᑎᒌᑦ ᐱᓕᕆᐊᖏᑦ ᓄᓇᕐᔪᐊᕐᒥ ᓈᓚᒃᑎᓄᑦ ᐅᐸᒃᑕᐅᔪᒪᓲᑦ.
ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᖅ 2. ᐃᓐᓄᒍᓐᓇᕐᓂᖏᑦ
ᐱᔪᓐᓇᕐᓂᖅᑖᖅᑎᑦᑎᓂᖅ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂᒃ ᐃᓚᐅᕝᕕᐅᔪᓐᓇᖅᑐᓂᒃ ᐊᒻᒪ ᐃᑲᔫᑕᐅᔪᓂᒃ ᐱᕙᓪᓕᐊᔪᓕᕆᔪᓂᒃ ᐱᓕᕆᐊᖑᖔᕈᓐᓇᖅᑐᓂᒃ ᓇᓗᓇᐃᖅᑕᐅᓚᐅᖅᐳᖅ ᐃᓚᐅᑦᑎᐊᕈᓐᓇᕐᓂᖏᓐᓄᑦ ᐱᓕᕆᐊᓂᒃ. ᐃᓚᐅᖃᑕᐅᔪᑦ ᑕᑯᓚᐅᖅᑐᑦ ᐊᑑᑎᖃᕐᓂᖓᓂᒃ ᐋᖅᑭᑦᑎᐊᖅᓯᒪᓕᖅᑎᓪᓗᒋᑦ ᐱᓇᔫᑎᑦ ᐅᓂᒃᑳᓕᐅᕐᓂᕐᒧᓪᓗ ᐱᕙᓪᓕᐊᓂᐅᔪᑦ ᒐᕙᒪᑐᖃᒃᑯᑦ ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᖏᓐᓂ, ᓲᕐᓗ ᐊᖅᑯᑎᒃᑯᑦ ᐅᕝᕙᓘᓐᓃᑦ ᐃᓄᑑᓗᑎᒃ ᐃᒐᓛᒃᑯᑦ ᐱᓇᔫᑎᒃᑯᑦ ᐱᔨᑦᑎᕋᐅᑎᒃᑯᑦ ᐃᑲᔪᕐᓗᒋᑦ ᑕᒻᒪᕇᒃᑯᑎᓄᑦ ᓈᒻᒪᒃᑐᓄᑦ ᓇᓗᓇᐃᔭᐅᑎᓄᑦ, ᐱᓕᕆᔾᔪᑎᓄᑦ, ᐃᑲᔪᖅᓱᐃᔾᔪᑎᓄᓪᓗ.
ᑲᑎᒪᖃᑕᐅᔪᑦ ᓇᓗᓇᐃᖅᓯᒃᑲᓐᓂᓚᐅᖅᐳᑦ ᐱᔪᓐᓇᕐᓂᕆᔭᐅᔪᖅ ᐃᑲᔪᖅᓱᖅᑕᐅᔭᕆᐊᖃᓪᓚᕆᖕᓂᖓᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᐱᓕᕆᔨᖏᓐᓄᑦ ᐱᓕᕆᔪᓐᓇᖁᓪᓗᒋᑦ ᐃᑲᔪᖅᓱᐃᔪᓂᒃ ᒪᑭᒪᔾᔪᑎᓄᑦ ᐃᓚᐅᔪᓂᒃ ᓄᓇᒥᐅᑕᓕᕆᔨᒃᑯᓐᓂ. ᑕᒪᓐᓇ ᐃᓚᖃᖅᐳᖅ ᒪᑯᓂᖓ ᑲᔪᓯᔪᓐᓇᕐᒪᖔᑦ ᖃᐅᔨᓴᕐᓂᕐᒥᒃ, ᐱᓕᕆᐊᖃᕐᓂᐊᕐᓂᕐᒧᑦ ᐱᕙᒌᔭᕐᓂᕐᒥᒃ, ᓇᓗᓇᐃᖅᓯᓂᕐᒥᒃ ᐃᓕᐅᖅᑲᐃᕝᕕᐅᔪᓐᓇᖅᑐᓂᒃ, ᓄᓇᓕᖕᓂ ᐱᕙᓪᓕᐊᔪᓕᕆᓂᕐᒧᑦ ᐱᕙᒌᔭᕐᓂᕐᒥᒃ, ᐱᔪᓐᓇᖅᑎᑦᑎᓂᕐᒥᒃ, ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᒧᓪᓗ ᑕᐅᑦᑐᒃᓴᖓᓄᑦ. ᐃᓚᖏᑦ ᐊᐱᕆᓚᐅᖅᐳᑦ ᐊᖏᒡᓕᒋᐊᖅᓯᒪᔪᒥᒃ ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᖅᑖᖁᔨᓪᓗᑎᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ−ᐊᐅᓚᑕᐅᔪᑦ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᓂᒃ ᑲᔪᓯᑎᑦᑎᓂᐊᕐᓗᑎᒃ ᐊᔪᙱᓐᓂᕆᔭᐅᔪᓂᒃ ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᓂᒃ, ᐊᑭᓕᒃᓴᖃᕐᓗᑎᒃ ᐱᔾᔪᑕᐅᔪᒧᑦ ᐊᔪᙱᓐᓂᖏᓐᓄᑦ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᒃᐸᖕᓂᖏᓐᓄᓪᓗ ᓄᓇᓕᖕᓂ.
ᐃᓚᐅᔪᑦ ᐱᔪᒪᓚᐅᖅᐳᑦ ᐱᐅᓯᒋᐊᖅᓯᒪᔪᒥᒃ ᐃᑲᔪᖅᑐᐃᓂᕐᒥᒃ ᒪᑐᓯᔪᒪᓪᓗᑎᒃ ᐊᔪᙱᓐᓂᕆᔭᐅᔪᓂᒃ ᐱᑕᖃᙱᓐᓂᕆᔭᖏᓐᓂᒃ ᐊᔪᖅᑎᑦᑎᙱᖦᖢᓂᓗ ᑐᓴᐅᒪᑦᑎᐊᕐᓗᓂ ᐋᖅᑭᒃᓯᒪᓕᖅᑎᑦᑎᓂᕐᒥᒃ ᑕᒪᒃᑯᐊ ᐱᓕᕆᐊᖑᔪᒪᔪᑦ ᐊᑕᐅᑦᑎᒃᑰᖃᑎᖃᕋᓗᐊᕐᒪᖔᑕ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᑐᑦ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᒃᐸᒃᑐᑦ ᑮᓇᐅᔭᓕᐅᕋᓱᒃᐸᖕᓂᖏᓐᓄᑦ ᐃᓅᖃᑎᒌᖕᓂᕐᒧᓪᓗ ᐃᓱᒪᒋᕙᒃᑕᖏᓐᓄᑦ. ᑲᑎᒪᖃᑕᐅᔪᑦ ᐅᖃᐅᓯᖃᓪᓚᕆᓚᐅᖅᐳᑦ ᐱᒻᒪᕆᐅᓂᖓᓂᒃ ᒪᓂᒪᑎᑦᑎᓂᐊᕐᓗᓂ ᐱᓕᕆᓪᓚᕆᒍᒪᓂᕐᒧᑦ ᐊᔪᙱᓐᓂᕆᔭᐅᔪᒥᒃ ᐃᑲᔪᖅᑐᐃᓂᕐᒥᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᑐᓄᑦ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᒃᐸᒃᑐᓄᑦ ᐊᑐᕐᓂᐊᖅᑐᓄᑦ ILGP−ᒧᑦ, ᑕᒪᓐᓇ ᑕᐅᑐᒃᑕᐅᓚᐅᕐᒪᑦ ᐱᓪᓗᐊᑕᐅᓂᖓᓂᒃ ᑲᔪᓯᓂᖃᑦᑎᐊᕐᓂᖓᓄᑦ ᑕᒪᑐᒪ ᐱᓕᕆᐊᖑᔫᑉ.
ᐱᐅᓯᒋᐊᖅᓯᒪᔪᑦ ᐃᓯᕈᓐᓇᕐᓂᖅ ᐱᓕᒻᒪᒃᓴᕐᓂᕐᒧᑦ ᐅᖃᐅᓯᐅᓚᐅᖅᐳᖅ ᐱᓪᓗᐊᑕᐅᓂᖓᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᐱᓕᕆᔨᖏᓐᓄᑦ ᐱᕙᒌᔭᖅᓯᒪᔪᓄᑦ ᐊᑲᕐᕉᑎᖃᖁᓪᓗᒋᑦ ᐱᕕᒃᓴᓂᒃ ᐃᓚᐅᓂᐊᕐᓗᑎᒃ ᐱᓕᕆᐊᓂᒃ. ᐊᑯᓂᐅᔪᒃᑯᑦ ᑮᓇᐅᔭᓕᐅᕈᑕᐅᓇᓱᒃᑐᑦ ᒪᒃᑯᒃᑐᓄᑦ ᐃᓕᓐᓂᐊᕐᓂᒃᑯᑦ ᐊᒻᒪ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᖅᑎᕈᖅᓴᓂᒃᑯᑦ ᐱᕙᒌᔭᖁᓪᓗᒋᑦ ᓯᕗᓂᒃᓴᒥ ᓯᕗᓕᖅᑎᒃᓴᓂᒃ ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᖏᓐᓄᑦ ᓇᖕᒥᓂᖃᕐᕕᐅᔪᓂᒃ ᐱᒻᒪᕆᐅᓂᕋᖅᑕᐅᓚᐅᖅᐳᖅ. ᐅᖃᐅᓯᐅᓚᐅᖅᐳᖅ ᐃᑲᔪᖅᓱᖅᑕᐅᔭᕆᐊᖃᕐᓂᖏᓐᓂᒃ ᐱᕙᓪᓕᐊᑎᑕᐅᓗᑎᒃ ᐃᒡᓘᑉ ᐃᓗᐊᓂ ᖃᐅᔨᒪᓕᕐᓗᑎᒃ ᑮᓇᐅᔭᓕᕆᓂᕐᒥᒃ, ᒪᓕᒐᖅᑎᒍᑦ, ᐊᓯᖏᓐᓂᒡᓗ ᐱᓕᕆᔾᔪᑎᓄᑦ ᖃᐅᔨᓴᕈᑎᓂᒃ, ᐊᒻᒪᓗ ᐅᒃᐱᕆᔭᐅᔪᓂᒃ ᓯᓚᑖᓂᙶᖅᑐᓂᒃ ᖃᐅᔨᒪᔨᑕᕐᓂᒃ. ᐱᒻᒪᕆᐅᓂᖓ ᐊᖏᖃᑎᒌᒐᓱᐊᕐᓂᖅ ᐱᓕᕆᐊᖃᕐᓂᐊᕐᓗᓂ ᓇᒻᒥᓂᖅᑖᕆᓂᐊᕐᓗᒍ ᑮᓇᐅᔭᓕᐅᕋᓱᐊᕐᓂᕐᒥᒃ ᐅᕝᕙᓘᓐᓃᑦ ᐊᓯᖏᓐᓂᒃ ᐊᖏᖃᑎᒌᒍᑎᓂᒃ ᐅᖃᐅᓯᐅᓚᐅᕐᒥᔪᖅ. ᑲᑎᒪᖃᑕᐅᔪᑦ ᐊᑐᓕᖁᔨᓚᐅᖅᐳᑦ ᐱᓕᕆᐊᖑᕙᓪᓕᐊᔪᓂᒃ ᐱᓕᕆᐊᖑᔪᓂᒃ ᐱᓕᕆᐊᖑᓗᑎᒃ ᐃᑲᔪᖅᓱᖅᑕᐅᓗᑎᒡᓗ ᐃᓕᓐᓂᐊᖅᑎᑦᑎᕙᒡᓗᑎᒃ ᓄᓇᓕᖕᓂ ᐃᑲᔪᕐᓗᒋᑦ ᐱᔪᓐᓇᕐᓂᕆᔭᖏᑦ ᐱᐅᓯᒋᐊᖅᑕᐅᖁᓪᓗᒋᑦ.
ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᖅ 3. ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᑦ
ᓴᙱᓕᖅᑎᑦᓯᓂᕐᒥᑦ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᓐᓂᕐᒥᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂᑦ ᑲᑎᙵᐅᖅᑐᓂᑦ, ᓴᓇᕕᓐᓂᑦ, ᒐᕙᒪᓂᓪᓗ ᐱᒻᒪᕆᐅᕗᖅ ᑲᔪᓯᖏᓐᓇᕈᓐᓇᖅᑐᒥᑦ ᓄᓇᒥᐅᑕᐃᑦ ᐊᑐᖅᑐᒃᓴᑦ ᐱᕙᓪᓕᐊᑎᑦᓯᓂᕐᒥᑦ. ᐃᒃᐱᒍᓱᑦᑎᐊᕐᓗᑎᒃ ᐅᒃᐱᕈᓱᖕᓂᖃᑦᑎᐊᕐᓗᑎᒡᓗ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᖕᓂᐅᔪᑦ ᓇᓗᓇᐃᖅᑕᐅᓚᐅᖅᑐᑦ ᐱᓪᓗᐊᑕᐅᓂᖏᓐᓂᒃ ᐃᑲᔪᖅᓱᐃᓂᕐᒧᑦ ᑐᑭᖃᑦᑎᐊᖅᑐᓂᒃ ᐃᓚᐅᖃᑕᐅᓂᕐᒧᑦ. ᐱᔾᔪᑕᐅᓪᓗᐊᑕᓚᐅᖅᑐᑦ ᑲᔪᓯᓂᖃᑦᑎᐊᖅᑐᓄᑦ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᒃᐸᖕᓂᕐᒧᑦ ᓴᙱᓪᓗᑎᒃ ᓯᕗᓕᖅᑎᐅᓂᕐᒥᒃ, ᐱᓕᕆᖃᑎᖃᕈᒪᔪᓂᒃ, ᑐᑭᓯᓇᑦᑎᐊᖅᑐᓂᒃ ᐊᖏᖃᑎᒌᒍᑕᐅᓯᒪᔪᓂᒃ, ᐱᓕᕆᐊᖃᓪᓚᕆᒍᒪᓂᕐᒥᒡᓗ ᑕᑯᒃᓴᐅᑦᑎᐊᖅᐸᖕᓂᖏᓐᓂᒃ ᑖᒃᑯᐊᒃ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᒃᑑᒃ. ᐅᖃᐅᓯᐅᓚᐅᖅᐳᖅ ᐱᒻᒪᕆᐅᓂᖓᓂᒃ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᓄᑦ ᑐᑭᓯᐊᓗᑎᒃ ᐊᔾᔨᒋᔭᐅᙱᑦᑐᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓂᒃ ᐱᓕᕆᔨᐅᖃᑎᒌᓂᒃ, ᐃᓚᓕᐅᔾᔭᐅᓗᑎᒃ ᓇᓕᐊᑐᐃᓐᓇᖅ ᐊᒃᑐᐊᓂᓖᑦ ᐊᖏᖃᑎᒌᒍᑎᑦ, ᑐᙵᕕᓕᐅᕐᓂᐊᕐᓗᓂ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᖕᓂᕐᒥᒃ, ᐅᒃᐱᕆᔭᐅᓂᕐᒥᒃ, ᓱᓕᔪᕆᔭᐅᔪᓐᓇᕐᓂᕐᒥᒃ, ᐊᒻᒪ ᑕᑎᒋᔭᒃᓴᐅᓂᕐᒥᒃ.
ᐃᓚᖏᑦ ᐊᑐᓕᖁᔨᓚᐅᖅᑐᑦ ᒐᕙᒪᒃᑯᑦ ᐱᓕᕆᐊᖃᖁᓪᓗᒋᑦ ᐃᑲᔪᖅᑐᐃᔪᒥᒃ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᖕᓂᕐᒥᒃ. ᖃᓄᐃᓕᐅᖁᔨᓇᔭᕐᓃᑦ ᐃᓚᖃᓚᐅᖅᐳᑦ ᐋᖅᑭᒃᓱᐃᕙᓪᓕᐊᓂᕐᒥᒃ ᐊᒥᖅᑳᖃᑎᖃᕐᓂᕐᒥᒡᓗ ᐱᖁᑎᓂᒃ ᓲᕐᓗ ᐊᖏᖃᑎᒌᖕᓂᕐᒧᑦ ᐊᑐᖅᑕᐅᔪᓐᓇᖅᑐᓂᒃ, ᐊᑐᖅᑕᐅᔪᓐᓇᖅᑐᓂᒃ, ᑎᑎᖅᓯᕙᓪᓕᐊᔪᓂᒡᓗ ᐃᑲᔪᖅᑐᐃᓂᐊᕐᓗᓂ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᑐᓂᒃ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᓂᒃ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᕐᕕᖕᓂᓗ ᐱᓕᕆᐊᖃᖅᐸᓪᓕᐊᓂᕐᒥᒃ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᖕᓂᕐᒥᒃ ᐱᑎᑦᑎᓂᕐᒥᒡᓗ ᑐᑭᓯᓇᖅᓯᑎᑦᑎᒃᑲᓐᓂᕐᓂᕐᒥᒃ ᐊᑭᖃᙱᑦᑐᒃᑯᑦ, ᓯᕗᓂᖓᒍᑦ, ᑐᓴᐅᒪᑦᑎᐊᕐᓗᓂᓗ ᐊᖏᖅᓯᓂᕐᒥᒃ (FPIC−ᒥᒃ). ᐃᓚᐅᔪᑦ ᐃᑲᔪᖅᑕᐅᖏᓐᓇᖁᔨᓚᐅᖅᐳᑦ ᒐᕙᒪᒃᑯᑦ ᐱᓕᕆᐊᖏᓐᓂᒃ ᑲᒪᒋᔭᖃᓪᓗᐊᑕᖅᑐᓂᒃ ᐱᔪᓐᓇᕐᓂᖅᑖᖅᑎᑦᑎᕙᓪᓕᐊᓂᕐᒥᒃ, ᓇᓗᓇᐃᖅᓯᓪᓗᑎᒃ ᑖᒃᑯᐊ ᐊᑐᖅᑕᐅᔪᓐᓇᕐᓂᖏᓐᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᑲᑐᔾᔨᖃᑎᒌᓄᑦ ᓴᖅᑭᑦᑎᓂᐊᕐᓗᑎᒃ ᐱᖁᑎᓂᒃ ᐊᒻᒪ ᐱᓕᕆᔾᔪᑎᒃᓴᓂᒃ ᓴᖅᑭᑎᑦᑎᕙᒡᓗᑎᒃ ᓄᓇᓕᖕᓂ. ᐃᓚᖏᑦ ᐃᑲᔪᖅᑕᐅᔪᒪᓚᐅᖅᐳᑦ ᑲᓇᑕᒥ−ᓄᓇᕐᔪᐊᒥ ᐃᓕᓐᓂᐊᖁᓪᓗᒋᑦ ᐊᒻᒪ ᑐᓴᖃᑎᒌᒡᓗᑎᒃ ᐊᑲᐅᓛᓂᒃ ᐱᓕᕆᔾᔪᓯᕐᓂᒃ ᐊᒃᑐᐊᓂᓕᖕᓂᒃ ᐊᒃᑐᐃᔾᔪᑕᐅᔪᓄᑦ ᐃᑲᔫᑎᓄᑦ ᐊᖏᖃᑎᒌᒍᑎᓄᑦ (IBA) ᑐᓴᖅᑎᑦᑎᖁᓪᓗᒋᑦ ᓯᕗᓂᒃᓴᒥ ᐊᖏᖃᑎᒌᒍᑎᓂᒃ ᑐᓴᖅᑕᐅᕈᓘᔭᕆᐊᖃᙱᑦᑐᓂᒃ ᐃᒃᐱᒍᓱᒡᓗᑎᒃ.
ᐊᓯᖏᑦ ᐃᓄᐃᑦ ᐅᔾᔨᖅᓱᖁᔨᓚᐅᖅᐳᑦ "ᐊᑕᐅᓯᕐᒥᒃ−ᓈᒻᒪᒃᑐᒥᒃ" ᐱᓕᕆᔾᔪᓯᕐᒥᒃ ᐊᖏᖃᑎᒌᒍᑎᓄᑦ ᐱᔾᔪᑎᒋᓪᓗᒍ ᐊᔾᔨᒋᔭᐅᙱᓐᓂᖏᓐᓄᑦ ᑕᒪᐃᓐᓄᑦ ᐱᓕᕆᐊᓄᑦ ᐊᒻᒪ ᑐᕌᒐᕆᔭᐅᓪᓗᐊᑕᖅᑐᓄᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓄᑦ ᐱᓕᕆᔨᓄᑦ. ᓴᓇᕝᕕᐊᓗᖕᒥ ᐃᓚᐅᔪᑦ ᐅᖃᐅᓯᖃᓪᓚᕆᓚᐅᖅᐳᑦ ᒪᓕᒃᑕᐅᔭᕆᐊᓖᑦ ᐊᖏᖃᑎᒌᒍᑎᒥ ᐱᔭᕆᐊᖃᕐᓂᖏᓐᓂᒃ ᐃᓚᐅᓪᓚᕆᖕᓂᕐᒥᒃ, ᑐᙵᕕᖃᓪᓗᐊᖅᖢᑎᒡᓗ ᐊᒃᑐᖅᓯᓂᐅᑐᐃᓐᓇᕆᐊᓕᖕᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᑐᑦ ᐱᔪᓐᓇᐅᑎᖏᓐᓄᑦ, ᓄᓇᓕᖕᒥᐅᑦ ᐱᔭᕆᐊᖃᖅᑕᖏᓐᓂᒃ ᐃᓱᒪᒋᕙᒃᑕᖏᓐᓂᒡᓗ, ᑮᓇᐅᔭᓕᐅᕋᓱᖕᓂᕐᒧᓪᓗ ᐃᓗᓕᖏᓐᓂᒃ ᐃᓛᒃᑰᖅᑐᓄᑦ ᐱᓕᕆᐊᖑᔪᓄᑦ.
ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᖅ 4. ᐃᓚᓕᐅᔾᔨᓂᖅ
ᐃᓚᓕᐅᔾᔨᓂᖅ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᑕᐅᑐᖅᑰᖅᑕᖏᓐᓂᒃ ᐃᓱᒪᓕᐅᕆᓂᕐᒧᑦ ᐱᓕᕆᔾᔪᓯᖏᓐᓂᒃ ᐱᒻᒪᕆᐅᕗᖅ ᐃᓚᐅᓂᖅᓴᐅᓕᖁᓪᓗᒋᑦ ᓄᓇᒥᙶᖅᑐᓂᒃ. ᐃᓚᐅᔪᑦ ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᒃᑲᓐᓂᕐᓂᒃ ᐱᔪᒪᓚᐅᖅᐳᑦ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᐃᓄᖁᑎᖏᓐᓂᒃ ᓲᕐᓗ ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᓂᒃ ᐊᐅᓚᑦᑎᔾᔪᓯᕐᓂᒃ ᐊᒻᒪ ᒪᓕᒐᖅᑎᒍᑦ ᐱᓕᕆᔾᔪᓯᕐᓂᒃ. ᐃᓚᐅᖃᑕᐅᓵᓕᓂᖅ ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᒧᑦ ᐱᕙᓪᓕᐊᑎᑦᑎᓂᕐᒥ ᐃᓱᒪᒋᔭᐅᓚᐅᖅᑐᖅ ᐱᒻᒪᕆᐅᓂᖓᓂᒃ ᐃᓚᐅᑎᓪᓗᒍ ᐱᖅᑯᓯᑐᖃᒃᑯᑦ ᖃᐅᔨᒪᓂᖅ ᐱᐅᓯᒋᐊᕐᓗᒍᓗ ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᐅᑉ ᐋᖅᑭᒃᓯᒪᓂᖓ.
ᑲᒪᒋᔭᐅᔭᕆᐊᖃᕐᓂᖏᑦ ᐃᓅᖃᑎᒌᓄᑦ ᐱᔾᔪᑕᐅᔪᑦ ᓲᕐᓗ ᐅᕕᓂᖃᑎᒋᙱᑕᒥᒃ ᐊᑭᕋᖅᑐᕐᓂᖅ ᐊᒻᒪ ᐊᔾᔨᒌᒃᑎᑦᑎᙱᓐᓂᖅ ᓄᓇᒥᙶᖅᑐᓂᒃ ᐱᔾᔪᑎᒃᓴᓂᒃ ᐅᖃᐅᓯᐅᑦᑎᐊᓚᐅᕆᕗᖅ, ᐱᒻᒪᕆᐅᓂᖓᓗ ᓴᖅᑭᑦᑎᓂᐊᕐᓗᓂ ᐊᑦᑕᕐᓇᙱᑦᑐᓂᒃ ᐊᒻᒪ ᐃᓚᓕᐅᔾᔨᓯᒪᔪᓂᒃ ᐃᖅᑲᓇᐃᔭᕐᕕᖕᓂ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᓕᒫᓄᑦ ᐊᒻᒪ ᐊᕐᓇᓄᑦ ᐱᓗᐊᖅᑐᒥᒃ.
ᖃᔅᓯᑲᓪᓚᑦ ᑲᑎᒪᖃᑕᐅᔪᑦ ᑭᒡᒐᖅᑐᐃᓚᐅᖅᐳᑦ ᐃᓚᓕᐅᔾᔨᖁᔨᔪᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᑕᐅᑐᖅᑰᖅᑕᖏᓐᓂᒃ ᐊᕙᑎᓕᕆᓂᕐᒥᒃ, ᐃᓅᖃᑎᒌᓂᒃ, ᐊᒻᒪ ᐊᐅᓚᑦᑎᔾᔪᓯᕐᓂᒃ (ESG) ᐊᑐᐊᒐᒃᓴᓂᒃ. ᐃᓱᒪᓕᐅᕆᓚᐅᖅᐳᑦ ᑲᓇᑕᒥ ᐊᔪᕆᖅᓲᔾᔨᓯᒪᔪᓂᒃ ᖃᐅᔨᒪᖁᓪᓗᒋᑦ ESG−ᑯᑦ ᖃᐅᔨᓴᕈᑎᖏᑦ ᐊᒃᑐᐊᓂᖃᕐᓂᖏᓐᓂᒃ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᓯᒪᔪᑦ ᐱᒻᒪᕆᐅᒋᔭᖏᓐᓂᒃ ᐃᑲᔪᕐᓗᑎᒡᓗ ᐊᑯᓂᐅᔪᒃᑯᑦ ᒪᑭᒪᔾᔪᑎᓄᑦ ᐋᖅᑭᒋᐊᕈᑎᓄᑦ.
ᓄᖅᑲᐅᓯᕆᓗᒍ
ᐃᓚᐅᑎᑦᑎᓂᖅ ᐱᕙᓪᓕᐊᓂᖓ ᓴᖅᑭᑎᑦᑎᓪᓗᓂ ᐃᑲᔪᖅᓱᐃᕐᔪᐊᕐᓂᕐᒥᒃ ᓄᓇᕗᒻᒥ ᑭᒡᓕᓯᓂᐊᖅᑎᒃᑯᑦ ᑮᓇᐅᔭᓄᑦ ᑐᕌᒐᖏᓐᓄᑦ ᐱᐅᓯᒋᐊᕐᓗᒍ ᒪᑭᐅᒪᐃᓐᓇᕈᑎᒃᓴᓄᑦ ᐱᕚᓪᓕᕈᑎᑦ, ᐱᕈᖅᐸᓪᓕᐊᑎᑦᑎᓂᖅ ᐊᖏᓂᖓᓂᒃ, ᐊᑐᓕᖅᑎᓪᓗᒍ ᐱᓕᕆᖃᑎᒌᖕᓂᖅ, ᐃᓚᐅᑎᑦᑎᒃᑲᓐᓂᕐᓂᕐᓗ. ᐱᕙᓪᓕᐊᓂᖓ ILGP−ᒧᑦ ᑕᑯᔭᐅᓚᐅᖅᐳᖅ ᐅᔾᔨᕐᓇᖅᖢᓂ ᐱᓕᕆᐊᖑᓂᖓᓂᒃ ᐊᔪᕈᓐᓃᖅᑎᑦᑎᓂᐊᕐᓗᓂ ᓄᓇᖃᖅᑳᖅᑐᑦ ᓇᖕᒥᓂᖅᑖᕆᓂᐊᕐᓗᒍ ᐅᔾᔨᕆᔭᖃᕐᓂᕐᒧᓪᓗ ᐱᕚᓪᓕᕈᑕᐅᒃᑲᓐᓂᖅᑐᓂᒃ ᐱᓕᕆᐊᖑᔪᓂᑦ. ᐱᓕᕆᐊᒃᓴᖃᐃᓐᓇᕋᓗᐊᖅᖢᑎᒃ ᓯᕗᒻᒧᐊᒃᑎᑦᑎᓇᓱᒃᖢᑎᒃ ᒪᑭᒪᔾᔪᑎᓄᑦ ᐋᖅᑭᒋᐊᕈᑎᓂᒃ, ᐃᓱᒪᒋᔭᐅᔪᑦ ᑐᓴᖅᑕᐅᔪᑦ ᐃᓚᐅᔪᓄᑦ ᐃᑲᔫᑕᐅᔪᓐᓇᖅᐳᑦ ᓯᕗᒻᒧᑦ ᐃᖏᕐᕋᔾᔪᑕᐅᓗᑎᒃ ᑐᓴᖅᑎᑦᑎᓗᑎᒡᓗ ᐱᕙᓪᓕᐊᓂᕆᔭᐅᔪᒥᒃ ᓄᓇᕗᒻᒥ ᑭᒡᓕᓯᓂᐊᖅᑎᒃᑯᑦ ᑮᓇᐅᔭᖏᓐᓂᒃ.
Okimâhkân kiskinwahikêwin (Nēhiyawēwin)
Oki Kihci-Okimânâhk Kânata âhkamêyihtam ta-atoskêcik asici Nistam-Iyiniwak, Ayaskîmow, êkwa Âpihtawikosisânak ta-osihtahk otôtêmiwêwin ka-misikâtêw pîhci manâcihitowin, nîsôhkamâkêwin êkwa nisitawêyihcikêwin miyikosiwina. Ôma asici nîkânipayihtawin Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak sa wîcihiwêwin, tipêyihcikêwin êkwa oyasiwêwin-osihtawin isi askiy âpacihcikana yahkikiwin êkwa kanâtaniwan askîwi-pimiy kwêskastâwin.
Êwako pahki ohci NRCan sa nâkatêyihtamowin isi nîkânipayihtawin wâkôwîcihiwîwin asici Nêhiyawak, awa Okimâw ohci Askiy Âpacihcikana kî-kiskinohtahâ ta-osihtâ Askiy-nînahk Ohtisiwin-Mâtinamâkêwin Wiyastêwin (NBSF) ta-“kêhcinahow êkwânima Nistam-Iyiniwak êkwa Âpihtawikosisânak Pêyakôskân mâmawâyâwinihk kêhciwâc ohtisow ohci askiy âpacihcikana mâcipayihcikêwina pîhci sa tipahaskanihk êkwa êkwânima Ayaskîmow mâmawâyâwinihk ohtisow ohci askiy âpacihcikana mâcipayihcikêwina pîhci Ayaskîmow Nunangat.” Ôma sîtoskam Kwayâci-wiyasiwâcikêwin kiki pihkohtâwin ohci Pêyakôskân Ostêsimâwasinahikan êwako Miyikosiwin ohci Nêhiyawak Wiyasiwêwin, kiko kêhcinâhiwêw okimânâhk ta-wîci-atoskêcik asici nâkatêyihtamowin êkwa mâmawohkamâtowin asici Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak ta-osihtâ mîna pihkohtâwin waskawîwina ta-yahkipita âpacihitowina wîcihiwêwin ohci Nêhiyawak êkwa sa mâmawâyâwinihk pîhci askiy âpacihcikana yahkikiwin.
Pisiskâpahtamowina ohci itwêwina
Pîhci ôma wiyastêwin ohci NBSF, ôma askiy âpacihcikana itêhkêskamik asici nitawaskêwin, okanawiskwahtâwin, pimiy êkwa askîwi-pimiy, wâsaskotêpayiwin, êkwa kanâtaniwan askîwi-pimiy kiki kahkiyaw tahtahkwâw ohci mâcipayihcikêwin pimohtêhowin. Kotak mâcipayihcikêwina isi ôhi tasîhkamowina ohci nôcikinosêwêwin êkwa kistikêwi-pimâcihowin, tâpiskôc, êkwânihi êka ta-wâpahcikâtêk.
Kiki isi itapatisiwina ohci ôma wîhtamâkêwin, itwêwin “Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak” êwako âpacihtan ta-kiskinawâcihcikâtêk isi pêyak aho ayiwâk Nistam-Iyiniwak, Âpihtawikosisânak, êkwa Ayaskîmow okimânâhk, mâmawâyâwinihk, ayisiyiniwak, mâmawohkamâtowina, êkwa âpacihitowina yahkikiwin tasihkêwina. Ni-nisitawêyinênân êkwânima pîskiskwêwin kiskêyihtâkwanwa, mîna ihtakon kihci-kwêskinâkohcikêwina tastaw ôhi mâmiskôcikatêwina. Ôma wîhtamâkêwin kâsîpayinam âcimostâkêwin ka-otihtikohk ohci mêmohci mistêyihtâkosowina ita ka-natawêyihtâkwan.
Ohtisiwin ta-kî-nisitohcikâtêw isi nîkânêyihtamowina ka-ohtisihk ohci Nêhiyaw mâmawâyâwinihk, tasihkêwin, ahpô pikwana ohcipayiwin ohci âpacihitowina waskawîwina pîhci askiy âpacihcikana itêhkêskamik. Êwako ta-kî-asici sôniyâhkêwin, wâsakâmihtawin, otôtêmowin, ahpô nêhiyawîhcikêwin ohtisiwin. Ohtisiwin isi itwêwin ohci NBSF mâka namoy kwayaskwêyihcikêwin isi ahtsihtawin mêkwâc ohtisiwin mâtinamâkêwin nahawâscikêwina ahpô nakiskâmohtawin oskayi nahawâscikêwina.
Pîyisk, ôma wîhtamâkêwin kikinikâtêw kiskinawâcihcikâtêwa isi Nêhiyaw Wiyasiwêwin ta-nisitawêyihtâkwaniwan ê-tôcikêmakahki âyimihowina ohci ôma owiyasiwêwin ohci Nêhiyawak. Ni-nisitawêyinênân êkwânima mihcêt Nêhiyawak pîhci Kânata nawasônamwak êka ta-wîhikâsocik isi "Nêhiyawak " mîna isi wâpahtamwak ôma itwêwin âyâtaskisotêwa pîhci sâkocihiwêwin êkwa pîtotêyimowin.
Mâmawohkamakêwin paminikêwin
Ohci 2022 isko 2024, Askiy Âpacihcikana Kânata (NRCan) mâmawohkamakêw asici Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak êkwa mâmawohkamâtowina, âpacihitowina yahkikiwin onahîkâsowak, osîhcikêwin pimohtêstamâkêwak, êkwa kâ-piskihtahastâhk mîna tipahaskanihk okimânâhk ohci yahkikiwin ôma NBSF.
Ayâtastêwin pîhci kîhkâtêyihtâkwan-isîhcikêwin nakiskamowin êkwânima kihcêyimow mêmohci nîkânêyihcikâtêwina ohci Nistam-Iyiniwak, Ayaskîmow, Âpihtawikosisânak Pêyakôskân, êkwa Mastaw Askîhkân-iyiniwin miciminikêwak, NRCan mâmawohkamakêw Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak ta-mâh-mâmawi kîsêyihtam mawinêskâkêwina mîna nistawinam maskawêyihtamowina ta-mînopayihtahk ayiwâkaniwan mîna nahêyihtowin ohci ohtisiwin êkwânima Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak kâhcitinamwak ohci askiy âpacihcikana mâcipayihcikêwina (mâmiskôcikâtêw isi “mâcipayihcikêwina” pîhci ôma wîhtamâkêwin), asici sâpô nahipayiwina ta-nîsohkamâkêhk isi wîcihiwêwak pîhci ôhi mâcipayihcikêwina.
Ôma wîhtamâkêwin kiskinwahikêw nanâtohk isi itâpisiniwina ka-mâmawinikâtêkihk mêkwâc ôhi mâmawohkamakêwina.
Pîkiskwâtamowin 1. Âpacihitowina ohtisiwin
Kahcitinamowin wêhtan sôniyahkêwin êwako nôkwan isi âyiwâkihtakwan âyimanowin. Nîsohkamakêwak pisiskâpahtamwak Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak otiskawiskamwak âyâtastêwa mawinêskâkêwina mîna ispâhkê masinahikêwin tipahikêwina ayis ohci kiskisototâkêwin sâkocihiwêwin; asici ahkami âyâtastêwa, kwêskasiwêwina, êkwa masinahamâkêwin nakiniwêwina; mîna otitwêstamâkêwak kiki okimânâhk awihêwin kêhcinâhiwêwin pimipayihtâwin ta-sîtoskahkik Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak ka-natonahkik masinahikêwin tipêyihcikêwin isi mâcipayihcikêwina. Naskwahamâkêwin isi ôma têpwacikâtêwin kiki kwayaskwâtisiwin, Kihci-Okimânâhk Kânata wîhtamâkêw ôma Nêhiyaw Awihêwin Kêhcinâhiwêwin Pimipayihtâwin (ILGP) pîhci Oyakihcikêwin 2024, kiko osîhcikâtêw ohci wîpac wîhtamâkêwina ispîhk 2023 Takwâkin Âpacihitowina Wîhtamâkêwin êkwa Oyakihcikêwin 2023 ta-wâh-wâpahcikâtêkihk nawasonikêwina kiki yahkipitam kahcitinamowin sôniyawa kiki Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak ka-natonahkik masinahikêwin nîsôhkamâkêwin pîhci askiy âpacihcikana mâcipayihcikêwina. Nîsohkamakêwak nôkosîstam pimipayihtâwin êwako ta-kî-itêhkêskamik-môyêyihtamowin, sîtoskawêw mihcêt Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak—kiyâm iyikohk ispîhcawin, pîsâkosiwin, ahpô kiskêyihtamowin asici masinahikêwin nîsôhkamâkêwina—mîna ta-kî-sôhkahtwâwin iyikohk ta-nokwahk ê-ayakaskâki ohci têpakihcikêwin nahipayiwin pîhci askiy âpacihcikana itêhkêskamikohk mîna nahiskamowin isi mêmohci itahkamikisîwina ohci mâcipayihcikêwin. Tâpiskôc, atiht itêyihtâkwan êkwânima ILGP ta-âpacihtahk isi mâcipayihcikêwina wayawîtimayihk ohci askiy âpacihcikana mâcipayihcikêwin (tâpiskôc pah-pêyakwan wiyastêwin).
Nêhiyaw nîsohkamakêwak nôkosîstam nitawêyihtâkwaniwan ta-kwayaskastam sôniyâw ohtisiwin asici Nêhiyaw kistêyihtcikâtêwina êkwa tipêyimisowin pakosêyimowina. Itêyihtamowin âpacihcikana kikinikâtêw ayiwâkan sôniyawi-wîcihiwêwina, sôniyaw ohtisiwin-mâtinamâkêwin êkwa tako tipahikêwin pakitêyihtamâkêwina kiki Nêhiyaw tasihkêwina. Kâ-piskihtahastâhk êkwa tipahaskanihk okimânâhk pisiskâpahtamwak kistêyihtakosiwin ohci okimânâhk ta-kihcêyimohk sa tipêyihcikêwin pâsci wîcihiwêwina mêstinikêwina êkwa wîcihiwêwin-mâtinamâkêwin tipêyimowina. Nîsohkamakêwak nôkosîstam kistêyihtakosiwin ohci nîkânipayihtawin tasihkêwin yahkikiwin sâpô ohcîstamâkêwin nahipayiwina. Kî-otitwêstamâkêwak kiki îyiyihêwêwin kiki osîhcikêwin ta-nawasona Nêhiyaw tasihkêwina. Nîsohkamakêwak sîhkihkêmiwêwak sôhkanwa âkwâpitisowina tastaw Nêhiyaw itâpisiniwina êkwa misiwêskamik têpakihcikêwin nîkânêyihcikâtêwina, asici isi kiyikawêpayiwin Nêhiyaw tasihkêwin onîkânêwak pîhci Kânata sa misiwêskamik osîhcikêwin êkwa têpakihcikêwin akawatamowin pakosêyimowin asici mîna nistamôsâniwiwina itahkamikisiwin pêtâwahiwêw misiwêskamik ayisiyiniwa.
Pîkiskwâtamowin 2. Pîsâkosiwin
Osihtahwin pîsâkosiwin pîhci Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak ta-mâmawohkamâkêcik ita mîna ohtisowak ohci âpacihitowina yahkikiwin nahipayiwina kî-nistawinamwak isi ê-ayiwâkihtakwahk kiki sa sôhkaniwan wîcihiwêwin pîhci mâcipayihcikêwina. Nîsohkamakêwak wâpahtamwak kistêyihtcikâtêwin isi wêhcasihtawin ôma âpacihtawin mîna wîhtamâkêwin paminikêwin kiki okimânâhk pimipayihtâwin, tâpiskôc sâpô onîkânohtâkêw ahpô pêyak cikâstêpayicikanis âpacihcikan pamîstakêwin ta-wîcihtât nâkatohkêwin êyikohk kiskêyihtamôhiwêwin, âpacihcikana, êkwa sîtoskâkêwin.
Nîsohkamakêwak nôkosîstam êkwânima pîsâkosiwin sîtoskâkêwin êwako kistêyihtâkwan kiki Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak ta-mâcihtâhk nâkatohkâtêwin êkwânima sîtoskâm sa âpacihitowina wîcihiwêwin pîhci askiy âpacihcikana itêhkêskamik. Êwako asici itâpahtamowina tâpiskôc wâh-wâpahtamowina, tasihkêwin wiyêyihcikêwin, nisitawêyihtâkwaniwan ohci têpakihcikêwin nahipayiwina, mâmawâyâwinihk âpacihitowina yahkikiwin wiyêyihcikêwin, pakitinikâtêwina, êkwa mâcipayihcikêwin kiskinwahikêwin. Atiht têpwâtamwak kiki yahkipitamowin atoskêwin kiki Nêhiyaw-nîkânêwin mâmawohkamâtowina ka-pimohtatahk pîsâkosiwin pimipayihtâwin, tipêyihtâkwaniwan isi sa nâkatohkâtamowina onahîkâsowin êkwa otôtêmiwêwin asici mâmawâyâwinihk.
Nîsohkamakêwak têpwâtamwak kiki ê-maskawihtâhk sîtoskâkêwin isi cîki pîsâkosiwin tawâwina mîna pakitêyihcikâtêwin kiskêyihtamôhiwêwin oyasiwêwin-osihtawin kîspin mahti ka-wiyêyihcikêhk mâcipayihcikêwina êkwânihi kwayaskastam asici Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak sa âpacihitowina êkwa otôtêmihtowina. Nîsohkamakêwak nôkosîstam kistêyihtakosiwin ohci mâtinamâkêwin pîsâkosiwin oyâpahcikêwina isi sîtoskâkêwin kiki Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak êwako ta-kiskinawâcihcikâtêw isi ILGP, ayis ôma kî-kihci wâpahcikâtêw isi miyopayiwn ohci ôma pimipayihtâwin.
Ta-maskawihtâhk nakacihtamôhiwêwin êwako pisiskâpahtamwak isi kistêyihtâkwaniwan kiki Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak ka-kwâycihocik ta-âpacihtacik nahipayiwina ta-nîsohkamâkêhk pîhci mâcipayihcikêwina. Kinwês-iyikohk têpakihcikêwin isi oskâyak sâpô kiskinwahamâkêwin êkwa nakacihtamôhiwêwina ta-kwayacihow kiki ati-nîkânihk onîkânêwak kiki atoskêwin pîhci tasihkêwin êwako kî-nôkwa isi âyiwâkihtakwanowin. Kî-pisiskâpahtamwak êkwânima sîtoskâkêwin ta-kî-mâtinamâkêhk kiki ta-osihtâhk kêhciwâc onahîkâsowin pîhci sôniyâw, kwêskasiwêwina, êka kotak nahîwin oyakihcikêwin, asici mîna kâhcitinikâtêwin ka-aspêyimohk kihciwê onahîkâsowin. Kistêyihtcikâtêwin ohci pîsâkosiwin ta-wiyîhcikêhk têpakêyimowina kiki masinahikêwin têpakihcikêwina ahpô kotaka tipêyimowina mîna kî-pîkiskwâtamowan. Nîsohkamakêwak itêyihtâmwak êkwânima ka-mêkwâc nawaswêwina ta-sôhkêyâskwahikêhk mîna sîtoskâkêwin ta-pimohtatahk nakacihtamôhiwêwina pimipayihtâwina ta-wîcihihk mâmawâyâwinihk ta-maskawihtâhk sa pîsâkosiwin.
Pîkiskwâtamowin 3. Nîsôhkamâkêwina
Maskawihtâwin nîsôhkamâkêwin tastaw Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak, osîhcikêwin, êkwa okimânâhk êwako kistêyihtâkwan kiki sîpaniwan askiy âpacihcikana yahkikiwin. Kihcêyimowin mîna aspêyimowin nîsôhkamâkêwina kî-nistawinakwanwa isi kistêyihtâkwaniwan isi sîtoskâkêwin âyîci-kihcinâkwan wîcihiwêwin. Iyinito pîkiskwâtamowina ohci kaskihowin nîsôhkamâkêwina êkwânima sôhkan nîkânêwin, têpêyimowak nîsôhkamâkêwak, kihkânâkwan tipêyimowina, êkwa nâkatêyihtamowin isi kîhkâninâkosiwin tastaw nîsôhkamâkêwak. Êwako pisiskâpahtaminowan ê-kistêyihtâkwan kiki nîsôhkamâkêwak ta-nisitohtahkik mêmohci kiskêyihtamowina ohci itahto Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak, asici piko tânihi kwayaskwêyihcikêwin ostêsimâwoyasiwêwin, kiki ta-isi osihtahk wiyastêwin ohci nîsôhkamâtowin, aspêyimowin, mamisîtotânowan, êkwa mamisîtotâkêwin.
Atiht itêyihtâmwak atoskêwin kiki okimâhkânak ta-nîkânastâw sîtoskâkêwin wâsakâmihtawin kiki sôhkaniwan nîsôhkamâkêwina. Itêyihtamowin kikinikâtêwa ta-osihtâhk mîna mâtinamâkêwin âpacihcikana tâpiskôc tipêyimowin kiskinowâtisinahikan, itâpacihcikana, êkwa wasinahikana ta-sîtoskâhk Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak mîna osîhcikêwin ka-mâcihtâw nîsôhkamâkêwina mîna mêkiw nisitohtamôhiwêwin isi mosci, mwayî, mîna kiskêyihtamôhiwêwin tipêyimowin (FPIC). Nîsohkamakêwak têpwâtamwak kiki ahkami sîtoskâkêwin kiki mêkwâc okimâhkânak pimipayihtâwina êkwânima itâpahtam pîsâkosiwin osihtahwin, mâmiskôcikâtêw êkwânihi ôhi ta-kî-sôhkêyâskwahikêhk ohci Nêhiyaw mâmawohkamâtowina ta-osihtâ âpacihcikana mîna pimohtataw itâpacihcikana ita mâmawâyâwinihk tahtahkwâw. Atiht têpwâtamwak kiki sîtoskâkêwin ta-pamîna mâmawâyâwinihk-iskohk-mâmawâyâwinihk kiskêyihtamowin mîna mâtinamâkêwin ohci miyo-paminikêwina ispîhtêyihtâkwan isi ê-tôcikêmakahki ohtisowin tipêyimowina (IBA) ta-kiskêyihtamôhiwêhk nîkânihk tipêyimowina mêkwâc ata mamisîtotamowan kâcikâtêwin.
Kotak ayisiyiniwak kitahamâkêwak asicayihk “pâh-pêyakwan iyikohktawin” nakiskamowin kiki tipêyimowina ayis ohci mêmohci kwayaskwêyihtamowin ohci itahto mâcipayihcikêwin êkwa ôma nisitawêyihtâkwaniwan pakosêyimowina ohci Nêhiyaw mâmawohkamâkêwak. Osîhcikêwin nîsohkamakêwak nôkosîstam êkwânima mâmiskôcikatêwina ohci tipêyimowin natawêyihtakwan sôhki-ayâwin mâmawohkamakêwin mîna ta-kî-ohcipâyik kîspin mâskôt ê-tôcikêmakahkihk isi Nêhiyaw miyikosiwina, mâmawâyâwinihk nitawêyihcikêwina êkwa nâkatohkâtêwina, mîna mâtahkamikisiwin wiyastêwin ohci pikwana mâcipayihcikêwina.
Pîkiskwâtamowin 4. Kikinikâsowin
Kikinikâsowin ohci Nêhiyaw itâpisiniwina pîhci oyasiwêwin-osihtawin paminikêwina êwako kistêyihtakwan isi yahkipitamowin sa wîcihiwêwin pîhci askiy âpacihcikana itêhkêskamik. Nîsohkamakêwak têpwâtamwak kiki ayiwâk atoskêwina kiki Nêhiyawak pîhci itêhkêskamikohk tâpiskôc mâcipayihcikêwin tipêyimowin mîna kwayaskwascikêwin paminikêwina. Wîpac kiyikawêpayiwin pîhci mâcipayihcikêwin yahkikiwin kî-kistêyihtâkwan ta-mâmawipicikâtêk kayâsi-pimâcihowin kiskêyihtamowin mîna ta-maskawihtâhk mâcipayihcikêwin kiskinwahikêwin.
Nitawêyihtâkwaniwan ta-oyâpahta otôtêmihtowin âyimihowina tâpiskôc âyâtastêwa pakwâcikêwina mîna pîtotêyimowina pîhci askiy âpacihcikana itêhkêskamikohk mîna kî-nôkosîstam, asici kistêyihtakosiwin osîhtâniwan nâtâmoskâkiwin mîna akisowin atoskêwîkamikwa kiki kahkiyaw Nêhiyawak êkwa âsônê iskwêwak.
Mihcêt nîsohkamakêwak otitwêstamâkêwak kiki mâmawipicikâtêwin ohci Nêhiyaw itâpisiniwina pîhci wâsakâmihtawin, otôtêmowin, êkwa tipêyimisowin (ESG) kwayaskwascikêwina. Kî-itêyihtamowak okimânâhk kiskinohtahiwêwin ta-kêhcinahow ESG têpâpêkinikêwina nôkohtâw Nêhiyaw kistêyihtcikâtêwina mîna wîcihtâw isi kinwês-iyikohk âpacihitowina wâkôwîcihiwîwin.
Kîsihtâwin
Ôma mâmawohkamakêwin paminikêwin nôkwan pâhkaci sîtoskâkêwin kiki NBSF pakosêyimowina ohci ê-maskawihtâhk âpacihitowina ohtisiwin, osihtawin pîsâkosiwin, ta-nîkânastâw nîsôhkamâkêwina, mîna yahkipitamowin kikinikâsowin. Ôma yahkikiwin ohci ILGP kî-wâpahcikâtêw isi kistêyihtâkwan yahkohtêwin isi pihkohtâwin ayiwâk Nêhiyaw masinahikêwin tipêyihcikêwin mîna nisitohtamowin ayiwâk ohtisiwin ohci mâcipayihcikêwina. Ata mistahi atoskêwin ihtakon ta-nîkânipita âpacihitowina wâkôwîcihiwîwin, êkwa pakosêyimowina ka-mâtinamâkêhk ohci nîsohkamakêwak ta-kî-wîcihtâw ta-kiskinohtahiwêt nîkânihk mîna kiskêyihtamôhiwêw yahkikiwin ohci NBSF.
Opaminikayw kochiwahpatahiwaywin (Michif)
Li Gouvarnimaw di Kenadaw ahkamaymou chi-atoushkayt avek Li Promyee Nawsyoon, Aen Niskimoo, pi Aen Michif li moond chi-oushistahk wawhkoostouwina kaw-mishkikawtaykihk didawn mamouwiyawi gischeetayimitouwin, neeshouhkamakaywin pi nishtawinumoowin lee drway. Ooma avek awn navawn Indigene mamowitouwak sa weechihiwaywin, kawtipayhtahk pi la lway oushtawniwun didawn naurel li tayraen awpachischikana oushistawin pi payhkistawin mowatakwashtaywa kwayshkoochinawkoohtawin.
Aykwawnima en parchee'd NRCan sa ahkamaymouwin chi-awn navawn weechiwawhkoostouwin avek Indigene li moond, li Ministr di Naurel li Tayraen Awpachischikana kee-kishkinouhtahaw chi-oushistahk Tooroon not grawn piyee Ouhtishouwina-Mamaawinitowin Wayashtaywin (NBSF) chi-“kayschinahow aykwawnima Li Promyee Nawsyoon pi Aen Michif Nawsyoon alawntour kayschiwawk shiweechihikout ouschi naurel li tayraen awpachischikan nakatoohkataywina didawn see territwayr pi aykwawnima Aen Niskimoo alawntour shiweechihikout ouschi naurel li tayraen awpachischikan nakatoohkataywina didawn Aen Niskimoo Nunangat.” Ooma weechistow Kwayashkwatishiwina aen Plawn poor pimoustatawin ouschi Tooroon Not Grawn Piyee Nawsyoon Weestamakaywin didawn Lee Drway di Indigene Li moond La lway, kiko kayschinahiwayw la federal li gouvarnimaw chi-atoushkay didawn peekishkwawtamoowin pi mamaawinitowin avek Indigene mamowitouwak chi-oushistahk pi pimoustatawniwan itouchikaymakaniwawn chi-ahkikin awpacihitowina weechihiwaywin ouschi Indigene li moond pi see alawntour didawn naurel li tayraen awpachischikana oushistawin.
Pishishkawpastamoowin ouschi itwaywin
Didawn ooma wayashtaywin ouschi NBSF, ooma naurel li tayraen awpachischikana la seksyoon avek moonawtihkaywin, la foray paminamoowin, la wil pi li gas, la pouwayr, pi payhkistawin mowatakwashtaywa poor kahkiyow ishchikawtaywina ouschi mawchipayischikaywin pimouhtayhouwin. Kootak nakatoohkataywina didawn oohin itahkamikishouwina ouschi of li pwesonyee ouchihiwaywin pi la farm, tapishkoot, aykwawnihi namou wawpaschikawtaywa.
Poor ishi itayimoowina ouschi ooma ripoor, ooma itwaywin “Indigene mamowitouwak” si aykwawnima awpachistawn chi-weestamakahyk ishi payyek pi ayiwawk Li Promyee Nawsyoon, Aen Michif, pi Aen Niskimoo lee gouvarnimaw, alawntour, li moond, mamaawinitowina, pi awpacihitowina oushistawin lee koonpayeen. Nishtawiniynawn aykwawnima li parol kischeetayistawkwanwa, pi ihtakwun aenportaan jeufarawns awnter oohin itwaywina. Ooma ripoor nahkatwayihtum achimoushtawkaywin kaw-outistikouhk ouschi ispray kishkayistawkoushiwina itay kaw-natayistakwahk.
Ouhtishouwina chikee nishitouhchikawtayw ishi neekawnayistamoowina kaw-kashkistamashouhk ouschi Indigene alawntour, la business, pi pikwawna ouschipayiwin ouschi awpacihitowina nakatoohkataywina didawn naurel li tayraen awpachischikana la seksyoon. Ooma chikee avek larzhawn, wawshakawshkayhk, li piblik, pi kee-ishipimawchihounawniwun ouhtishouwina. Ouhtishouwina didawn wayashtaywin ouschi NBSF namou mawna ishi chi-kwayesh aeshtayhk maykwawt ouhtishouwina mamaawinitowin awn nagrimawn keema nakishkamoostawin neu awn nagrimawn.
Piyish, ooma ripoor kaykinikawtayw kishkinawachichikawtaywina ishi Li Promyee Nawsyoon La lway chi-nishtawinikawtayk ayitouchikaymaniyahkihk ayimihoowina ouschi ooma la lway ishi Indigene Li moond. Nishtawinaynawn aykwawnima mischayt Indigene li moond didawn Kenadaw namou chi-nishtawinawkouhkaywak wiyawow ishi "Li Promyee Nawsyoon" pi wawpastamwak ooma itwaywin kaykinikawtaywa didawn shakouchihiwaywin pi peewayimiwaywin.
Mamouwitoohkamawkaywin paminikaywin
Ouschi 2022 ishko 2024, Naurel li Tayraen Awpachischikana Kenadaw (NRCan) mamouwitoohkamawkaywak avek Indigene mamowitouwak pi mamaawinitowina, awpacihitowina oushistawin nahi-opimipayihchikaywak, la business pimoustaytamkawaywak, pi en provayns pi en territwayr lee gouvarnimaw ouschi oushistawin ooma NBSF.
Shouhkashtaywin didawn kapahkawninawkwun-ouschiyawin nakishkamoowin aykwawnima gischeetayimitouw ispray neekawnayihtamoowina ouschi Li Promyee Nawsyoon, Aen Niskimoo, Aen Michif Nawsyoon, pi Oushkawyi Tretee michiminikaywak, NRCan mamouwitoohkamawkayw Indigene mamowitouwak chi-mamouwi nishtawinawkouhkayw muwnayshkawkaywina pi nishtawinamoowin si posibb shoohkayihtumoowin chi-zaenproovmawn emamiyouwin pi toul tawn ouschi ouhtishouwina aykwawnima Indigene mamowitouwak kawschitinamwak ouschi naurel li tayraen awpachischikana nakatoohkataywina (weehchikawtayw ishi “nakatoohkataywina” didawn ooma ripoor), avek shawpou la sawns chi-weechihiwayhk ishi en partineuz didawn oohin nakatoohkataywina.
Ooma ripoor nishtawinawkouhtaw tout sort li veu kaw-mowshoukoupitamiwawn maykwawt ishpee oohin mamouwitoohkamawkaywina.
Peekishkwachikawtaywin 1. Awpacihitowina ouhtishouwina
Kawschitinamoowin wayhtan manawchischikaywin noukwan ishi kischee ayiwwkistakwun li troub. Lee mambr pishishkayshtumwak Indigene mamowitouwak ouhtishkaweeskam kaw-kee ishinakwuhk muwnayshkawkaywina pi ayiwawk mashinahikaywin tipahikaywina akouz kishkishoutatoowin ouschi shakouchihiwaywin; avek ahkamay kaw-kee ishinakwuhk peewaymaywaywin, la lway, pi mashinahamakaywin nakinikaywina; pi itwayshtamawkayw poor la federal awihiwaywin en garawnchee paminikaywin chi-pamihiwayhk Indigene mamowitouwak kaw-natounahkik mashinahikaywin kawtipayhtahk didawn nakatoohkataywina. Didawn en ripoond ishi ooma taypwachikaywin poor kwayashkwatishiwin, Li Gouvarnimaw di Kenadaw weestam aykwawnima Indigene Awihiwaywin Garawnchee Paminikaywin (ILGP) didawn Manawchischikaywin 2024, kiko oushtaniwun weeput ishpee weestamakaywina didawn 2023 Latonn Awpacihitowina Weestamakaywin pi Manawchischikaywin 2023 chi-igzaminee nawashounikaywina poor ahkikin kawschitinamoowin ishi manawchischikaywin poor Indigene mamowitouwak kaw-natounahkik mashinahikaywin neeshouhkamakaywin didawn naurel li tayraen awpachischikana nakatoohkataywina. Lee mambr peekishkwawtem ooma paminikaywin chikee la seksyoon-moyayihtamooowin, weechihayw mischayt Indigene mamowitouwak—kiyawm ouschi sa ishpischawin, ayshpeeshchawin, keema kishkayistamoowin avek mashinahikaywin neeshouhkamakaywina—pi wawhwakipayin iyikohk chi-noukwahk tout sort ouschi taypakihcikaywin la sawns daw naurel li tayraen awpachischikana la seksyoon pi nahishkamoowin ishi si rawr ishpayiwina ouschi mawchipayischikaywin. Tapishkoot, awtist itayistamwak aykwawnima ooma ILGP chikee awpachistahk ishi nakatoohkataywina ouhpimaen ouschi naurel li tayraen awpachischikana mawchipayischikaywin (tapishkoot payekwan wayashtaywin).
Indigene lee mambr peekishkwawtem endawaychikaywin chi-kwayashkastahk larzhawn ouhtishouwina avek Indigene lee valuer pi wiya-ikouhk tipaymishouwin pakooshayimoowina. Itaymoowina awpachischikana avek d'arzhawn weechihiwaywina, d'arzhawn ouhtishouwina -mamaawinitowin pi noo la tax outinikawtayw poor Indigene li koonpayeen. En provayns pi en territwayr lee gouvarnimaw pishishkayshtumwak ayshikihchee groo ouschi la federal li gouvarnimaw kaw-kishchaymouhk sa tipayhchikaywin pawsci weechihiwaywin mayshtinikaywina pi weechihiwaywin-mamaawinitowin nagrimawn. Lee mambr peekishkwawtem kischee aenportaan ouschi awn navawn li business oushistawin shawpou ouschistamakaywin la sawns. Kee-itwayshtamawkaywak poor ouhpihiwaywin poor li business chi-nawashouna Indigene li koonpayeen. Lee mambr shihkimiwaywak shouhkaniwan awkwapitishouwina awnter Indigene see veu pi daw tooroon not grawn piyee taypakihcikaywin neekawnayihtamoowina, avek kayikaypayiwawn Indigene li business oneekawneewak didawn Kenadaw daw tooroon not grawn piyee ouschichikaywin pi taypakihcikaywin akawatemoowawn pakoushaymoowin avek meena nishtamoushaniweewina itahkaminoowina kaw-peesaways mishita itay alwantour li moond.
Peekishkwachikawtaywin 2. Ayshpeeshchawin
Chi-oushistahk ayshpeeshchawin didawn Indigene mamowitouwak chi-mamouwitoohkamawkaychik itay pi shiweechihikout ouschi awpacihitowina oushistawin la sawns kee-nishtawinikawtayw ishi kischee awpataniwan poor kaw-atoushkaymakaniyik weechihiwaywin didawn nakatoohkataywina. Lee mambr wawpastamwak li valuer didawn wayhchipayiwin ooma awpachistawin pi ripoor paminikaywina poor la federal paminikaywina, tapishkoot shawpou oneekawneew keema payyek daw li computer pimoustatawniwan pamihiwaywin chi-weechistow nakatouhkaywin iyikouhk kishkayistamihiwaywin, awpachischikana, pi pamihiwaywin.
Lee mambr peekishkwawtem aykwawnima ayshpeeshchawin pamihiwaywin si ayiwawkistakwun poor Indigene mamowitouwak chi-mawchistawt nakouhkaywin aykwawnima pamihiwayw sa awpacihitowina weechihiwaywin didawn naurel li tayraen awpachischikana la seksyoon. Ooma avek itawpastamoowina tapishkoot wawpaschikaywina, la business li plawn, nishtawinumoowin di taypakihcikaywin la sawns, alawntour awpacihitowina oushistawin li plawn, pakitinikaywina, pi mawchipayischikaywin li plawn. Awtist taypwawtamwak poor nawut ayiwawk atoushkaywin poor Indigene-neekawneewin mamaawinitowina kaw-pimoustatahk ayshpeeshchawin paminikaywin, tipayistakwaniwan ishi sa nakatouhkawtamoowin nakachistawin pi wawhkoostouwina avek alawntour.
Lee mambr taypwawtamwak poor nawut kwayesh pamihiwaywin ishi araw ayshpeeshchawin youstayshtaywa pi pakitayischikawtay kishkayistamoohiwaywin itayistamoowin-oushistawin keeshpim mawhti kaw-itayitakwun nakatoohkataywina aykwawnihi chi-kwayashkastahk avek Indigene mamowitouwak sa awpacihitowina pi nakatayistamoowina. Lee mambr peekishkwawtem si aenportaan ouschi ashayhkay kamaenkihk nakatouhkaywin ishi ayshpeeshchawin pamihiwaywin poor Indigene mamowitouwak aykwawnima nahkatwayihtuminoowin ishi ooma ILGP, kaw-ishi kischee wawpaschikawtayk sa fe baen ouschi ooma paminikaywin.
Nawut kwayesh nakachistamihiwaywin kawschitinamoowin kee-pishishkayshtumwak ishi kischee Indigene mamowitouwak kaw-kwayachihouhk chi-awpachistahk la sawns chi-neeshouhkamakayhk didawn nakatoohkataywina. Kinwaysh-iyikohk taypakihcikaywin didawn lee yet zhenn shawpou kishkinwahamakaywin pi kishinahamawkayhk nakachistamihiwaywin chi-kwaychihow atineekawneewak poor sa atoushkaywina daw li business kee-wawpaschikawtayw ishi aenportaan. Aykwawnima pishishkayshtumwak pamihiwaywin chikee mekaniwan poor oushistawin kayschiwawk nakachistawin didawn larzhawn, legal, pi kootak technical analysis, avek meena kawschitinamoowin trustaeb neeshohkamakaywin nakachistawin. Ooma iyikouhk aenportaan ouschi ayshpeeshchawin chi-marwshihkyahk tipayimoowina poor mashinahikaywin taypakihcikaywina pi kootak awnagrimawn meena kee-weeschikawtaywa. Lee mambr itayistamwak aykwawnima maykwawt nawashwaywina chikee mishawpayik pi pamihiwaywina chi-pimoustatahk nakachistamihiwaywin paminikaywina chi-weechihik alawntour kaw-maskawahtahk sa ayshpeeshchawin.
Peekishkwachikawtaywin 3. Neeshouhkamakaywina
Mashkawshihtawin neeshouhkamakaywin parmi Indigene mamowitouwak, osihcikaywina, pi lee gouvarnimaw si aykwawnima ayiwawkistakwun poor ahkamay naurel li tayraen awpachischikana oushistawin. Rispay pi li trustihk neeshouhkamakaywina kee-nistawinakwawna ishi kischee pamihiwaywin cheehkayistakwuniwawn weechihiwaywin. Tahkinay peekishkwachikawtaywa ouschi kashkihowin neeshouhkamakaywina aykwawnima kee-shouhkan neekawneewin, tipayimoowak en partineuz, klayr nagrimawn, pi ahkamaymouwin ishi pishkayimiwawn awnter neeshouhkamakaywak. Aykwawnima pishishkayishtumoowawn aenportan poor neeshouhkamakaywak chi-nishtoustahk si rawr kishkayistamoowina ouschi itahtow Indigene mamowitouwak, avek pikou tawnihi kischee li tretee, poor ishi chi-oushistahk la foondawsyoon di mamowitouwin, li trustihk, ashpayimouwin, pi mamisiwin.
Awtist itayistamwak atoushkaywin poor li gouvarnimaw chi-neekawnashtayk pamihiwaywin wawshakawshkayhk poor shouhkaniwun neeshouhkamakaywina. Itayihamoowina avek chi-oushistahk pi mamaawinitowin awpachischikana tapishkoot awn nagrimawn kochiwahpatahiwaywina, awpachischikana, pi mashinawshtaywina ishi pamihiwaywin Indigene mamowitouwak pi osihcikaywina kaw-mawchistahk ouschi neeshouhkamakaywin pi maykiw nishitouhtamihiwaywin ouschi ashayhkay kamaenkihk, avawn, pi kishkayistamihiwaywin tipayimoowin (FPIC). Lee mambr taypwawtamwak poor ahkamay pamihiwaywin poor maykwawt li gouvarnimaw paminikaywina aykwawnima chi-wawpastamoowin ouschi ayshpeeshchawin oushistawin, weestamakayw aykwawnima oohin chikee awpachistahk ouschi Indigene mamaawinitowina chi-oushistahk awpachischikana pi chi-pimoustatahk awpachischikana didawn alawntour la level. Awtist taypwawtamwak poor pamihiwaywin chi-paminam nawsyoon-ishi-nawsyoon kishkayistamoowina pi mamaawinitowin ouschi miyeu paminikaywin aykwawnihi ouschiyawin ishi ayishpayiwina shiweechihikout awn nagrimawn (IBA) chi-kishkayistamoohiwayhk anavawn awn nagrimawn maykwawt kishchayimoowin kawchikawtaywin.
Kootak li moond kee-ashwayihikaywak pakwatem “ayspeeshchawk-paray-kahkiyuw” nakiskamoowin poor awn nagrimawn azouz ouschi si rawr kwayashkwayistamoowin ouschi itahtow mawchipayischikaywin pi ispray pakooshayimoowina di Indigene mamowitouwak. Osihcikaywina lee mambr peekishkwawtem aykwawnima ay-itwayhk ouschi awn nagrimawn mitouni natawayistakwan shohkayiwawn mamouwitoohkamawkaywin pi chikee ouschitaniwan ouschi si posibb mawkouhtawin ishi Indigene lee drway, alawntour natawayihchikaywina pi nakatayistamouwina, pi itahkamikishiwin wayashtaywin ouschi pikwawna nakatoohkataywina.
Peekishkwachikawtaywin 4. Akishoowin
Akishoowin di Indigene la veu didawn itayistamoowin-oushistawin paminikaywina si aykwawnima kischee chi-ahkikin sa weechihiwaywin didawn naurel li tayraen awpachischikana la seksyoon. Lee mambr taypwawtamwak poor ayiwawk atoushkayiwina poor Indigene Li moond didawn la seksyoon tapishkoot mawchipayischikaywin tipayistamoowin pi kwayashkwachikaywin paminikaywina. Weeput kayikaypayiwawn katakoowin didawn mawchipayischikaywin oushistawin kee-itayistakwan aykwawnima aenportaan chi-kaykinikawtayk kayawsh pimachihouwin kishkayistamoowin pi nawut kwayesh mawchipayischikaywin oushtawniwun.
Natawayistakwan chi-nadres parmi li moond li troub tapishkoot kaw-kee ishinakwuhk peewaymaywaywin pi kitimahiwaywin didawn naurel li tayraen awpachischikana la seksyoon meena kee-peekishkwawtem, avek meena kischee aenportaan chi-oushitaniwan il I pat dawnzee pi akishoowin itay atoushkaywina poor kahkiyow Indigene Li moond pi poor sourtoo li faem.
Mischayt lee mambr itwayshtamawkaywak poor kaykinikaywin ouschi Indigene la veu didawn wawshakawshkayhk, li piblik, pi tipayistamoowin (ESG) kwayaskwachikaywina. Kee-itayistamwak la federal neekawneewin chi-kayschinahow ESG taypaykinikaywina nokwanwa Indigene lee valuer pi weechistow ishi kinwaysh-iyikohk awpacihitowina weechiwawhkoostouwin.
Pounistawin
Ooma mamouwitoohkamawkaywin paminikaywin noukwan laarz pamihiwaywin poor ooma NBSF pakooshayimoowina ouschi zaenproovmawn awpacihitowina ouhtishouwin, chi-oushistahk ayshpeeshchawin, neekawnashtayw neeshouhkamakaywina, pi mishawpayiwin akishoowin. Ooma oushistawin ouschi ILGP kee-wawpaschikawtayw ishi aenportaanyahkouhtaywin ishi pakitinamoowin kischee Indigene mashinahikaywin kawtipaychikaywin pi kishkayistakwaniwan ayiwawk ouhtishouwina ouschi nakatoohkataywina. Awta mishtahi kiyawput atoushkaywin ihtakwan chi-anawan awpacihitowina weechiwawhkoostouwin, pi pakoushakyinmouwina kaw-awn pawr ouschi lee mambr chikee weechistow chi-kishkinohtahiwayw neekawnihk pi chi-kishkayistamihohiwayw oushistawin ouschi NBSF.
Kaniikanatek mamao tipacimowin (Anishinaabemowin)
Awe okimawin oma Kanata ishi ashotama ciwiitanokimac anishinaben, inoowit, mina wiisakotewininiwan ininiwak cionacikatekin wiiciwitiwinan cinacikatekin mamao kiciinencikewin, wiiciwitiwin mina cinisitawinikatekin miinikowinan. Owe kaye cikiiwiicicikatek ciniikanisicikatekin Anishinabek mamao wiiciiwitiwin, tipencikewin mina cionencikewac onci aahkiinan kashoniiyawakin kaotapinikatekin mina kaminwashik kaonic pimosemakakin kekonan kaniancisicikatekin.
Iwe kainacikatek NRC kaishi ashotamac cipimanokiicikatek mamiinocikewin onci Anishinabek, awe okima onci aahkiwinan kashooniiyawakin kiiwiintamawakane cionacikec misiwe Kanata kaishikanawapancikatek tipahikewin (NBSF) ciisisek “cishikikentakok ikiweniwak Anishinabek mina wiisakotewininiwak ininiwak kwayak cionci minosewac onci aahkiikak kaoncisek shooniiya maacitawinan ima inoowit Nunangat.” Owe wiicihicikemakan imaneke katocikatek onacikewin cikiitocikatek iwe “misiwe aahkiik ikitowin onci omiinikowiniwa Anishinabek inakonikewin, ekiinakanec awe Kanata okimawin ciwiitanokiimac ciwiitamawac mina ciwiiciiwac anishinaben cionacikatek mina citocikatek totamowinan ci awashime cikiipapamisiwac shooniiyawi macitawinan onci Anishinabek mina ininiwak ima aahkiiwi shooniiyakewin macitawinan.
Wiintamakewin onci ishi kiishwewinan
Owe kaishi tashincikatek NBSF, iniweniwan kashooniiyawakin aakiikank katashincikatekin onoweniwan kaye nootasiniikewin, maanatikwewin, apaakaminikan mina gasanee, waatenikanan, mina kamiinwashik piimacikewin misiwe kaniinatek iwe katoocikatek anookiiwin kanoociikikatek. Kotakiiyan anookiiwinan imaneke onci kiinooshekewin mina kitikanikewin, tinookan, kawiin cikiitakonikatekin omaneke.
Owe kainacikatek tipacimowin, kaikitonaniwank “anishinabe ininiwak” apaacicikate ewiinakanewac ikiweniwak Anishinabek, wiisakotewininiwak, mina inoowit okimawinan, taashiikewinan, ininiwak, pimiwicikewinan, mina shooniiyawi macitawin pimiwicikewinan. Ninisitawinamin iniweniwan ikitowinan ka apacicikatekin ekiciinentakokin, mina eaayakin ekiciinentakok kaishi memeiikisekin onoweniwan kaikiitonaniwank. Owe tipacimowin ishi kikentakon kakiitepinikatekin inikowinan ikiweniwak kaishi memeiikinakosinaniwank kaishi isisekin.
Tipahikewinan taishi nisitocikate iwe keonci minosewac katepinamowac Anishinabek tashiikewinan, macitawin, kayema kaishipeshikonaniwank ekiioncisek shooniiyawi macitawinik imaneke aahkiikank kashooniiyakenaniwank. Owe cikiioncisekin shooniiya,misiwe kakina kekoon, piimatisiwinan, mina inakanesiwin tipahikewinan. Tipahikewinan oma kaikitonaniwank NBSF eka ima cishiacikatek ciantacikatekin noonkom katocikatekin tipahikewinan inacikewinan kayema cioshki onacikatekin nakomitiwinan.
Maacic, owe tipacimowin wiintamakemakan etashincikatek iwe anishinabe inakonikewin cinisitawinikatek ekiitocikemakak iwe inakonikewin ima anishinabekank. Ninisitawinamin ikiweniwak mishiin Anishinabek oma Kanata eka enantawentamowac cinakanewac kaikitomakak “inidian” mina eishi kanawapantamowac iwe ishikiishwewin kakwaatakihiwewin mina maacencikewin.
Mamaopiwinan kakiitocikatek
Kakiimaacitaniwak 2022 akonak 2024, aahkiiwinan kashooniiyawakin Kanata (NRCan) okiiwapaman anishinaben pepikish mina okimawinan, shooniiyawi macitawin kanakaciiwac, aahkiiwi macitawin kapimiwicikewac, mina pepikish okimawinan onci cikiionacikatek iwe NBSF.
Ekii kiciinacikatek epikishinakokin cishi kanawapancikatekin ekiciinecikatek iniweniwan kaishi pepikishakin kaniikanentamowac Anishinabek, inoowit, mina wiisakotewininiwak, mina noonkom kakiishikak ka ayawa treay nakomitiwin, NRCan okiiwapaman anishinaben pepikish emamao ciwiincikatekin kanakashkikemakakin mina ciwiincikatekin keishi mamiinocikatekin cioncisek ciminosekin keishinakok mina cipimikamakak iniweniwan tipahikewinan Anishinabek cikiitepinamowac kaoncisekin ima shooniiya aahkiikank maacitawinan (kaikitotaniwank “maacitawinan” oma tipacimowinik), iniweniwan kaye kaisisekin cikiitepinamowac papamisiwinan onci wiiciiwitiwinan ima maacitawinink.
Owe tipacimowin mamao wiintamakemakan iniweniwan emiishinakin kaishi kanawapancikatekin kakiiwiincikatekin mekwa ka papa mamaopinaniwank.
Kanawapancikan 1. Shooniiyakewin tipahikewinan
Cikiitepinakanec ketepitipahwakanec shooniiya kioncise mawac eanimisek cikiitepinakanec. Kakiiwiintamowac ki ikitowak Anishinabek enakishkamowac kainatekin enakashkikemakakin mina eishpatekin kiiwetipahikewin onci kaonciisisek iwe otanank onci kakwatakihiwewin; iniweniwan onci epimikamakakin kainacikatekin, tipakonikewinan, mina okimawin nakashkikanan; mina ekiikanocikatek cikiiatek Kanata ashootamakewin onci kamansinahikaniwak shooniiya wiicicikewin ciwiicihakanewac Anishinabek kanantawapantamowac cikiiwiicitowac cikiitipentamowac iniweniwan maacitawinan. Ekiinakwecikatek owe cikiitocikatek, awe okimawin oma Kanata okiiwiintanawa iwe anishinabe shooniiya mansinahikewin pimiwicikewin (ILGP) ima shooniiya tipakincikewin 2024, ekii onci nankinikatek kakiiwiincikatekipan mekwac 2023 katakwaki shooniiyawi ikitowin mina shooniiya inapikinikewin 2023 cikiinakacicikatek keisisekin cikiinakinikatek cikiitepinawac shooniiyanan ikiweniwak Anishinabek cikiiwiicitowac ima wiiciiwitiwin kaishi aahkii shooniiyakewin macitawinan. Kakiiwiicitowac okiiwiintanawa iwe pimiwicikewin eka cipeshiko wiincikemakak, ciwiicitomakak mishiin anishinabekank – eka cikanawapancikatek katshiwac, katashinik onakaciiwiniwa, kayema kaishi kikentamowacin shooniiyawimacitawin wiiciiwitiwinan – mina cinacikatek cikanawapancikatekin katasikin keishi pakitinakanec awe shooniiya ia aahkiiwi macitawinan mina cinacikatek kaishi pepeshikonakokin iniweniwan macitawinan. Tinokan, aninta ki ikitowak iwe ILGP cikiishi acikatek ima macitawinan akocink kaishiatekin ima aahki macitawinan (tinokan, iniweniwan oshicikanan kanantawrntakokin).
Anishinabek kakii papamisiwac okiiwiintanawa enantawentakok cimiinocikatek shooniiya tipahikewinan ci anishinabewatekin mina okimawi tipenimitisowin ketepinikatekin. Kakiinencikatekin kekiitocikatekiin tinokan citipenitisomakak shooniiyawin pimiwicikewinan, aahkii shooniiyakewin tipahikewin miinatakis kakatipehikatek onci anishinabe macitawinan. Kapikishakin okimawinan okiiwiintanawa ekicinentakok awe Kanata okimawin kaisisenik keishi papamisiwac otokimawin onci aahki shooniiyakewin tipahikewin mina aahki shooniiyakewin tipahikewin nakomitiwinan. Kakii papamisiwac okiiwiintanawa ekiciinentakok ciniikanacikatekin macitawinan cinacikatekin ima kaontinikatekin anokiwinan. Ekiikanociketamakewac iniweniwan isisewinan ikiweniwak kamacitawac aahkiikank ciotapinawan anishinabe macitawinan. Kakii papamisiwac kiikitowac cimashkawatek awashime wiiciiwitiwin ima anishinabe kaishiwapantank mina misiwe kaonic pakitinakanec awe shooniiya, kaye ikiweniwak cikiiwiiciiwakanewac Anishinabek kanakacitowac macitawinan oma Kanata misiwe kaishiatawanikec mina kaishi papaminantawapancikewac shkooniiyanan cipakitiniminc kaye oma katocikatekin macitawin kakakwetepinikatekin misiwekamik katipacimotawakanewac.
Kanawapancikan 2: Kashkihowin
Cionacikatek kashkihowin ima anishinabekank cikiwiicitowac mina cikiionciminosewac ima shooniiyawi macitawinan kawapancikatek enantawentakok cikiioncikashkitowac kewinawa cikiipapamisiwac ima anokiiwinink. Kakiipapamisiwac ikiiwapantanawa ekiciinentakok cikiisakakinikatek iwe shakashkinepiihikewin mina tipacimowin kainacikatekin ima Kanata wiicihiwewin pimiwicikewinan, tinokan cikiimikikatek cipeshikok antineke kekiiontinikatek wiicihiwewin ciwiicicikemakak iniweniwan wiintamakewinan, apacicikanan, mina wiicihiwewinan.
Kakii papamisiwac okiiwiintanawa iwe kashkihowin wiicihiwewin ekiciinentakok ima anishinabekank cikiitotamowac anokiiwinan cionci wiicihiwesek shooniiyawi papamisiwin ima aahkii shooniiyakewinan. Onoweniwan tinokan nitam nanakacicikewinan, macitawin onacikewinan, ciwapancikatekin antineke keishi pakitinakanec shooniiya, tashiikewin shooniiya macitawin onacikewin, mansinahikanensikewin, mina anokiiwin keishinakok. Aninta kiikitowac cikiioncikatek keinanokiiwac Anishinabek opimiwicikewin cikiitotamowac kashkihowin kikinomakewinan, cikiitipentasowac iweni pakitinamowac kashkihowin kikinomakewin nakaciiwin mina ciwiiciwitiwac.
Kakii papamisiwac kiikitowak cinankinikatek wiicihiwewin cikashkicikatekin kashkihowinan ciwencisekin mina kwayak cinatek onencikewinan onci iniweniwan kawiimacitaniwank cinacikatekin anishinabe kaishinantawentak oshooniiyakewin mina pimatisiwin kaishi kanawapantamowac. Kakii papamisiwac kiikitowak mina cinacikaniwank ekiciinentakok cinakiincikatek anishinabe anokiiwinan eta wiicihiwewinan ima anishinabekank kekiioncitotamowac iweni ILGP, ekiiwapancikatek owe ekiciinentakok cionci kashkicikatekin pimiwicikewin.
Cimashkawatek cikiitepinikatek kikinomakewin ekiiwiincikatek cikashkihowac Anishinabek cikiikowancihakanewac cikiitepinamowac papamisiwinan ima macitawinink. Kinwakash pakitinikewin ima oshkatisak onci okikinmakowiniwa mina pimanokiiwinan kakikinomawakanewac cikowanciiwac cianiniikaniitamakewac ima macitawinan kaishi kanawapancikatekin mawac ekiciinentakok. Kiiwiincikate cikiitocikatek cionatek ima kaishi nakaciiwac ima nekehi shooniiya pimiwicikewin, tipakonikewinan, mina kotakiiyan nakaciiwinan, kaye katepweyenimakanewac cikiikikinomakewac pakan kanakaciiwac. Ekiciinentakok kashkihowin cikiipimitashincikatek keishi tipapancikatek pakitinikewinan kayema kotakiiyan nakomitiwinan kiiwiincikatewan. Kakii papamisiwac kiikitowak iniweniwan nokom ka atekin nakomitiwinan ciwiicicikatekin mina cikashkicikatekin kikinomakewinan pimiwicikewinan ciwiicihakanewac Anishinabek okashkihowiniwa.
Kanawapancikan 3: Wiitanokiimitiwinan
Cimaskawacikatekin wiitanokimitiwinan ima anishinabekank, kamacitawac, mina okimawin kiciinentakok kinwakash ciisisekin aahkii shoniiyakewinan ani onatekin. Kiciinencikewin mina tepwewinan kawiitanokimitinaniwank kiwapancikatewan eniikanisek ciwiicicikatek ciisisek papamisiwinan. Iniweniwan kakiiwapancikatekin cikashkihomakakin wiitanokiimitiwinan onci cimashkawakin niikaniitamakewinan, kawiiwiiciwitiwac, kwayak cinatekin nakomitiwinan, mina ciashotamatiwac ciwiintamatiwac kakina kekonan kawiitanokimitiwac. Kiwiincikate ekiciinentakok ikiweniwak kawiitanokimitiwac cinisitotatiwac kaishimemeykisekin ikiweniwak Anishinabek, iniweniwan kaye kici nakomitiwinan treaties, cionci oshicikatek keishi apikapawimakak wiicihitiwin, tepwewin, tapwewatisiwin, mina apenimowin.
Aninta kiikitowak awe okimawin cikiiwiicitoc wiicihiwewin cinakokin cikiimashkawakin wiitanokiimitiwinan. Kakiinencikatekin iniweniwan cionacikatekin mina ciapacicikatekin oshicikanan tinokan nakomitiwinan keishipiihikatekin, apacicikanan, mina nipitepiihikewinan kenakacicikatekin ciwiicihikoc Anishinabek mina kamacitawac kawii wiitanokiimitiwac mina ciwiincikatek iwe pakitinikewin, nitam, mina kawayak wiincikewin ikitowin (FPIC). Kakii papamisiwac kiikitowak cipimikamakak wiicihiwewin iniweniwan onci nokom ka atekin okimawin pimiwicikewinan kakanawapancikemakakin kashkihowin kikinomakewinan, ekiinencikatek cikiiapacicikatekin ima anishinabekank cikiionci nacikatekin apacicikanan mina cikiiminakanewac Anishinabek ima tashiikewinink. Aninta kiikitowak cikiiwiicicikatek cikiisisek okimawin -onci-okimawin kikencikewin mina ciwiicihitinaniwank kaishimisosekin totamowinan onci isisewinan keonciminosekin nakomitiwinan (IBA) cionci kikencikatekin nikan nakomitiwinan mekwac ekiciinencikatek eka cipapamacimonaniwank.
Aninta kiikitowak eka ankwamisiikitowac iweni “peshikwek eta cishiminosek” kanawapancikewin onci nakomitiwinan onci ememeykinakokin anishinabekank onci macitawinan mina kaishi kakwetepinamasowac Anishinabek. Kamacitawac kakii papamisiwac okiiwintanawa iwe keinacikatekin nakomitiwinan enantawentakok kwayak cinakacicikatekin mina cinacikatekin keisisehiwemakakin ima anishinabe omiinikowinan, tashiikewinan kaishi nantawentamowac mina kaishi kiciinentamowac, mina keishi shooniiyakemakak iniweniwan kaishi pepeshikokin macitawinan.
Kanawapancikan 4: Wiiciiwitiwin
Wiiciiwitiwin anishinabe kaishi kanawapantank onci onencikewin kiciinentakon cikii nankinikatek opapamisiwiniwa ima aahkii shoniiyakewin macitawin. Kakii papamisiwac kiikitowak awashime cikiianokiiwac Anishinabek imma tinokan kaishiokimakancikatek mina kaishiinakonikewakin iniweniwan macitawinan. Wiipac ewiicitowac ima macitawin kamacicikatek ekiinencikatek ekiciinentakokcikiionciiacikatekin anishinabe kikentamowinan mina cionci nankinikatek iwe macitawin keishinakok.
Enantawentakok cikiitashincikatekin keisisewkin pimatisiwin tinokan macencikewinan mina kakwacihiwewin ima aahkii shooniiyakewin macitawin kaye kiwiincikatewan, ekiiwiincikatek ekiciinentakok cionatek ankwamisiwinan mina wiiciiwitiwin anokiwinan katashitocikatekin kakina Anishinabek mina ikiweniwak mawac ikwewak.
Mishiin kakii papamisiwac okiikanotanawa citakonikatekin iniweniwan anishinabe kaishiwapantakin kisiwe kakina kekonan, pimatisiwin, mina okimawin (ESG) kaishi kanawapancikatek. Kainencikatek kakiikitonaniwak iwe Kanata napapancikan cikiisisek iwe ESG cionci atekin anishinabe kaishi kiciinentakin mina kinwakash ciisisekin ahkooniiya macitawin mamiinocikewin.
Ekiishicikatek
owe kakii papami mamaopinaniwak kiikikencikatek ewiicicikatek owe NBSF kakakwetepinikatek cimiinocikatek shooniiya macirtawikekonan pakitinikewinan, cioshicikatekin kashkihowinan, cikashkicikatekin wiiciiwitiwinan, mina cinankinikatekin wiiciiwitiwinan. Kakiioshicikatek ILGP kiishimikikate ekiicinentakok kanitocikatek awashime cikiikashkihoc anishinabe tipahikewin tipecikewin mina ciwapantamowac iniweniwan ketepinamowac tipahikewinan onci macitawinan. Shakoc mekwac kiiyapac mithai anokiiwin enantawentakok cimiinocikatek shooniiyawi macitawin, onoweniwan kakiiwiintamowac kakii papamisiwac tawiicihiwese cioncikatek napapancikan owetineke niikan mina ciwiincikatek onacikatek iwe NBSF.
Processus de mobilisation
En 2022, RNCan a lancé un processus de mobilisation en deux phases sur l’élaboration du CNPA. La première phase compreanait plus de 80 discussions d’orientation avec des organisations autochtones, des experts en développement économique, des représentants de l’industrie et les gouvernements provinciaux et territoriaux. Ces discussions ont orienté l’approche de mobilisation et ont permis de cerner quatre thèmes pour guider l’élaboration du CNPA :
- Les avantages économiques et les façons dont les groupes autochtones peuvent tirer un plus grand nombre d’avantages financiers des projets, notamment par l’amélioration de l’accès à des capitaux abordables.
- La capacité des groupes autochtones à accéder aux programmes gouvernementaux afin de combler les lacunes en matière de capacité et d’évaluer les projets et d’y participer, s’ils choisissent de le faire.
- Les partenariats pour favoriser des relations plus solides entre les groupes autochtones, l’industrie et les gouvernements.
- L’inclusion pour accroître la participation et le rôle décisionnel des peuples autochtones dans les activités d’exploitation des ressources naturelles.
En 2023, RNCan a entamé une deuxième phase de mobilisation plus détaillée fondée sur les thèmes cernés lors de la phase I. Encore une fois, il s’agissait de discussions fondées sur les distinctions avec des groupes autochtones (Premières Nations, Métis, Inuits et signataires de traités modernes) ainsi qu’avec des experts de l’industrie et les gouvernements provinciaux et territoriaux. D’octobre 2023 à mai 2024, RNCan a tenu une série de discussions de groupe et de réunions bilatérales. L’objectif était de savoir comment mieux soutenir les groupes autochtones pour qu’il puisse participer à des projets et en tirer des avantages durables. Plus de 130 organisations autochtones, gouvernements, associations industrielles et sociétés de développement économique ont participé à cette rencontre. Bien que des discussions de haut niveau aient eu lieu avec des partenaires inuits, ces derniers ont décidé de ne pas poursuivre une mobilisation approfondie.
La mobilisation comprenait les activités suivantes :
- 8 discussions de groupe avec les Premières Nations et 17 autres réunions bilatérales avec les Premières Nations (c.-à-d. des signataires de traités modernes et des organisations de développement économique);
- 6 discussions de groupe avec les Métis et 1 présentation écrite;
1 discussion de groupe avec les Inuits et 3 mobilisations bilatérales.

Description textuelle
Une infographie de style mural par Michelle Buchholz, de Cassyex Consulting, intitulée « Mobilisation sur le Cadre national sur le partage des avantages ». Le fondement du processus de mobilisation est défini de la manière suivante :
But
- Accroître les avantages que les groupes autochtones tirent des ressources naturelles sur leur territoire
- Comprendre les obstacles particuliers qui empêchent les Premières Nations, les Métis, les Inuits et les signataires de traités modernes de participer à l’exploitation des ressources naturelles
Objectifs
- Faire progresser la réconciliation économique dans le secteur des ressources naturelles
- Favoriser l’accès à des capitaux abordables pour permettre la participation financière à des projets
Avantages économiques
- Les groupes autochtones tirent des avantages économiques du secteur des ressources naturelles, notamment un accès accru à des capitaux
Question : Quels sont les autres obstacles à l’accès à des capitaux abordables permettant la participation financière à des projets?
Partenariats
- Favoriser les partenariats entre les groupes autochtones, l’industrie et les gouvernements
Question : Quel est le rôle du gouvernement fédéral dans la mise en évidence des pratiques qui facilitent des partenariats solides?
Capacité
- Les obstacles à l’état de préparation des groupes autochtones pour participer au secteur des ressources naturelles sont réduits
Question : De quelles mesures de soutien des capacités, les groupes autochtones ont-ils besoin pour prendre des décisions éclairées sur le partage des avantages?
Inclusion
- Mesures novatrices pour appuyer la représentation des groupes autochtones dans le secteur des ressources naturelles, y compris des rôles décisionnels
Question : Comment le secteur des ressources naturelles peut-il soutenir la participation économique des groupes autochtones, des femmes et des personnes 2ELGBTQQIA+, et assurer leur sécurité?

Description textuelle
Cette carte stratégique du Canada montre où les discussions de groupe sur le Cadre national sur le partage des avantages (CNPA) ont eu lieu avec les peuples autochtones.
Participants métis : Des discussions de groupe régionales ont été tenues dans les lieux suivants :
- Edmonton (Alberta)
- Saskatoon (Saskatchewan)
- Winnipeg (Manitoba)
- Vancouver (Colombie-Britannique)
- Ottawa (Ontario)
Participants des Premières Nations : Des discussions de groupe régionales ont été tenues dans les lieux suivants :
- Halifax (Nouvelle-Écosse) pour la Région de l’Atlantique
- Québec (Québec)
- Ottawa (Ontario)
- Calgary (Alberta) pour la Région des Prairies
- Richmond et Vancouver (Colombie-Britannique)
- Whitehorse (Yukon)
- Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest)
Partenaires inuits : Des discussions de haut niveau ont eu lieu à Ottawa (Ontario). Les partenaires inuits ont décidé de ne pas poursuivre les mobilisations régionales approfondies.

Description textuelle
Cette illustration montre le type d’activités de mobilisation qui ont eu lieu avec tous les partenaires ou intervenants :
- Seize discussions de groupe ont eu lieu, dont :
- une avec des partenaires inuits
- six avec des partenaires métis
- huit avec des partenaires des Premières Nations (y compris des signataires de traités modernes)
- une avec des associations industrielles autochtones
- Quarante-six réunions bilatérales ont eu lieu, dont :
- trois avec des partenaires inuits
- 17 avec des partenaires des Premières Nations (y compris des signataires de traités modernes)
- 12 avec les provinces et territoires
- 14 avec des associations industrielles
- Quatre présentations écrites ont été fournies, dont :
- une des partenaires métis
- trois de l’industrie

Description textuelle
Cette infographie illustre les cinq étapes du processus de mobilisation du CNPA :
- Étape 1 – Établir une portée : Des discussions initiales avec les partenaires autochtones, les provinces et les territoires, et l’industrie dans le cadre de la phase I ont eu lieu.
- Étape 2 – Établir des thèmes : Quatre domaines thématiques ont été retenus aux fins d’examen dans le cadre de la phase II.
- Étape 3 – Phase II : L’accès à des capitaux et les éventuelles mesures à prendre dans le cadre des thèmes de la capacité, de l’inclusion et des partenariats ont fait l’objet d’un examen approfondi.
- Étape 4 – Rapport Ce que nous avons entendu : C’est l’étape actuelle. Elle comprend l’élaboration du présent rapport Ce que nous avons entendu, qui s’appuie sur les résultats des phases I et II.
- Étape 5 – Établir un cadre : Élaborer un cadre aux fins d’examen (à venir).
Thème 1. Avantages économiques
Le secteur des ressources naturelles est un important employeur des peuples autochtones du Canada. Il a appuyé, et continue d’appuyer, les contributions directes et indirectes au bien-être économique des communautés autochtones locales. Cependant, il est encore possible d’accroître la participation accrue et de faire progresser la réconciliation économique. Si la majorité des projets de ressources naturelles actuels et futurs sont situés sur des territoires autochtones ou à proximité, les peuples autochtones sont depuis toujours exclus de la pleine participation aux activités de développement et plusieurs ne tirent pas de grands avantages économiques des projets. Or, les avantages économiques sont importants pour permettre aux groupes autochtones de progresser vers l’autodétermination et d’investir dans d’autres priorités, comme le logement, l’infrastructure communautaire et la revitalisation de la langue.
Ce que nous avons entendu : L’accès à des capitaux abordables et le Programme de garantie de prêts pour les Autochtones
L’accès à des capitaux abordables a été mentionné comme étant essentiel à la participation financière des groupes autochtones à des projets. En raison de l’héritage du colonialisme, de même que de contraintes juridiques continues telles que celles imposées par la Loi sur les Indiens, les communautés autochtones ont moins d’options pour obtenir des capitaux ou tirer parti des actifs existants comme garantie. Ils font ainsi face à des taux d’emprunt élevés, qui sont un obstacle à leur participation financière à des projets. Les participants ont demandé la création d’un mécanisme fédéral pour aider les groupes autochtones à accéder à des capitaux abordables et à partager les avantages des projets.
Programme de garantie de prêts pour les Autochtones
Le budget de 2024 a annoncé que le gouvernement du Canada lancera le Programme de garantie de prêts pour les Autochtones (PGPA) d’un montant de 5 milliards de dollars. Ce programme sera mis en œuvre en partenariat avec la Corporation de développement des investissements du Canada et RNCan. Le PGPA vise à aider les gouvernements autochtones et les entités qu’elles détiennent et contrôlent à part entière à participer financièrement à un éventail de types de projets partout au pays. Les prêts seront consentis par des institutions financières ou d’autres prêteurs (et non par le gouvernement), et le PGPA tirera parti de la cote de crédit favorable du gouvernement du Canada pour réduire le coût d’emprunt pour les demandeurs retenus. Les commentaires et les idées transmises par les partenaires autochtones et d’autres participants à la mobilisation orientent l’élaboration du PGPA, dont le lancement a eu lieu en décembre 2024.
Portée
Presque tous les participants ont souligné l’importance pour le programme d’être indépendant des secteurs, certains proposant de prioriser les projets liés à la transition vers la carboneutralité. Il a été suggéré de déployer des efforts pour s’assurer qu’un ou plusieurs sous-secteurs des ressources naturelles ne dominent pas ou ne prennent pas la majorité des garanties susceptibles d’être fournies, et que les considérations de développement économique régional sont incluses. Certains ont encouragé le gouvernement fédéral à envisager d’élargir la portée au-delà du secteur des ressources naturelles.
L’accent a été mis sur l’importance de la souplesse pour maximiser l’incidence du programme et appuyer l’autodétermination. Les participants ont exprimé leur intérêt pour la participation financière à des projets existants, à des projets consacrés à de nouvelles installations et à des projets de friches industrielles (p. ex. la remise à neuf ou la restauration de propriétés industrielles abandonnées, inactives ou sous-utilisées pour une utilisation future). L’accent a été mis sur l’importance d’obtenir un accès à des capitaux dès le début des projets pour pouvoir influencer leur élaboration et accroître l’efficacité de la réglementation.
Les participants ont recommandé de structurer les ententes de participation financière afin de protéger les actions autochtones à différentes étapes des projets. Par exemple, si une société émet des actions supplémentaires pour obtenir des capitaux, il y a un risque que les actions existantes soient diluées, ce qui réduit la proportion de participation et le droit de vote des actionnaires autochtones.
Les participants ont fait remarquer qu’il est possible que les partenariats de participation financière avec des partenaires de l’industrie non autochtones ne soient pas toujours appropriés ou souhaitables, de sorte que d’autres formes de participation doivent être admissibles dans le cadre du PGPA, par exemple :
- projets entièrement détenus par des Autochtones;
- propriété autochtone d’éléments auxiliaires des projets (en particulier les infrastructures habilitantes telles que les routes);
- acquisitions (p. ex. une entreprise autochtone qui achète une petite entreprise pour étendre ses activités);
- partie de subventions en espèces pour la participation financière afin de soutenir l’entrepreneuriat précoce et le développement des affaires, en particulier pour les femmes entrepreneures.
Il a été noté qu’il faudrait tenir compte de la façon dont le programme abordera les projets ou les groupes autochtones qui chevauchent les frontières provinciales, territoriales ou internationales. Certains ont souligné la souplesse nécessaire pour permettre aux groupes autochtones d’investir dans des projets à l’extérieur de leurs territoires traditionnels afin de soutenir le développement économique dans des régions qui pourraient avoir moins de possibilités. Toutefois, certains participants ont déclaré que, bien que la participation financière ne doive pas se limiter aux projets situés sur le territoire traditionnel de certains titulaires de droits, la proximité des projets est un facteur important à considérer lorsqu’on envisage des investissements en actions.
« L’accès des Autochtones à des capitaux doit encourager l’autonomie et être souple. Il ne devrait y avoir que peu de restrictions, voire aucune, qui empêchent les communautés autochtones de gérer elles-mêmes leurs finances. Ce sont des communautés autonomes capables d’écrire leur propre destin. Le PGPA doit être aussi ouvert que possible, quelle que soit l’envergure des projets (petits ou grands, à court ou à long terme). »
Conception et prestation
On a constamment insisté sur le fait que l’efficience du programme est essentielle à son succès. Les participants ont demandé que le PGPA offre des processus d’approbation simplifiés qui évoluent à la vitesse des affaires et s’alignent sur les exigences établies par les institutions financières et d’autres programmes de garantie de prêts. Un processus de préqualification ou de demande par étapes a été suggéré afin que les candidats potentiels puissent déterminer dès le début leur l’admissibilité avant de remplir une demande complète.
Les participants métis et inuits ont encouragé les activités restreintes fondées sur les distinctions afin d’assurer un accès équitable au programme. Les participants inuits et des Premières Nations dans le Nord ont soulevé des préoccupations quant à l’applicabilité du programme dans un contexte nordique, compte tenu des facteurs uniques qui ont une incidence sur l’état de préparation à l’investissement et les coûts plus élevés des projets. Certains participants ont proposé un volet de programme dédié aux projets nordiques, ce qui pourrait également aider à harmoniser les efforts du gouvernement pour soutenir le développement du Nord.
La souplesse nécessaire pour tenir compte des différences entre les projets est apparue comme un aspect important. Les suggestions comprenaient une échelle d’exigences de diligence raisonnable en fonction de la taille du projet et des risques et options connexes relativement aux remboursements de prêts afin de tenir compte des délais variables pour réaliser un retour sur investissement.
Les participants ont proposé un processus d’admission ouvert au moyen d’un portail en ligne convivial, une liste de vérification complète et des critères clairs. Le processus serait mené par des agents de programme qui peuvent fournir du soutien et travailler en tête-à-tête avec les demandeurs. Ces agents doivent bien connaître le programme, et avoir une expertise financière, une formation sur les compétences interculturelles et la capacité de fournir une rétroaction sur la faisabilité du projet.
« Je souhaite un processus de vérification facilement navigable dans le cadre duquel les candidats peuvent aller en ligne et répondre à quelques questions de base pour déterminer leur admissibilité avant de présenter une demande. Le portail en ligne pourrait également indiquer où en est un demandeur dans la phase de développement et souligner les étapes à suivre à partir de ce point. »
Les participants autochtones étaient convaincus que le programme doit être dirigé par des Autochtones (avec le soutien du gouvernement fédéral) et que l’évaluation doit porter sur des projets dotés de structures de gouvernance autochtones. Ils se sont dits préoccupés par le fait que le programme soit perçu comme une subvention de l’industrie ou qu’il devienne un levier stratégique si la prise de décisions n’est pas transparente.
Il a été noté qu’il faudrait tenir compte de la façon dont les projets seraient évalués sur le plan des avantages. Par exemple, on s’est demandé si la préférence serait accordée à un projet qui offre des avantages moindres à plusieurs groupes autochtones ou à un projet qui offre des avantages importants à un seul groupe autochtone.
Un thème commun était de veiller à ce que le programme profite à de nombreux groupes autochtones, et pas seulement à ceux qui ont une grande capacité et de l’expérience des ententes sur les capitaux. Les petits groupes pourraient être désavantagés, et des efforts doivent être déployés pour que le programme fonctionne à plus petite échelle. Les participants ont souligné la valeur des consortiums en tant que mécanisme de partage des risques, de réduction du fardeau en matière de capacité et de partage des apprentissages entre les groupes autochtones.
Les participants ont insisté sur le fait que le PGPA doit être suffisamment doté en capitaux et ont recommandé un examen annuel pour envisager l’expansion du programme.
Soutien en matière de capacité pour l’analyse des investissements et la diligence raisonnable
Les participants ont convenu que la capacité du PGPA d’offrir un soutien suffisant en matière de capacité sera la clé de son succès.
Il a été mentionné que la capacité représente souvent un défi pour les groupes autochtones qui ne disposent peut-être pas des structures pour prendre des décisions éclairées en temps opportun. De plus, certains groupes autochtones ont une expérience financière minimale, ce qui pourrait poser un risque s’ils sont approchés par des acteurs mal intentionnés tentant de profiter du programme sans avoir à l’esprit l’intérêt du groupe.
Il a été noté que le soutien en matière de capacité est nécessaire pour évaluer une entente et pour que les groupes autochtones élaborent en collaboration les modalités de l’entente, en particulier en ce qui concerne les actifs liés à des installations nouvelles.
Les participants autochtones ont souligné que la participation financière à des projets peut être séduisante, mais que les risques doivent être compris. Il a été noté que les groupes autochtones doivent faire leur propre analyse de la faisabilité des projets pour s’assurer qu’une entente se situe dans leur intérêt. Les participants ont recommandé des possibilités de formation décrivant les risques et les possibilités des différents modèles de partenariat.
Les participants ont indiqué que le coût et la disponibilité des conseillers externes peuvent entraîner des retards dans la mise en place des évaluations. Il a été suggéré que les organisations dirigées par des Autochtones (avec le soutien du gouvernement) créent un bassin validé d’experts tiers en mesure de fournir des conseils externes et d’agir en tant qu’équipe externe n’ayant pas d’intérêt dans les projets. Les participants ont également demandé que l’on continue d’investir dans la capacité des organisations dirigées par des Autochtones, car elles offrent à leurs membres un précieux transfert de connaissances qualitatives qui peuvent accroître l’état de préparation des entreprises aux possibilités.
Interaction avec d’autres initiatives
Les participants ont insisté sur le fait que le PGPA doit être harmonisé avec d’autres programmes gouvernementaux et permettre le cumul (c.-à-d. la capacité de tirer parti simultanément de plusieurs programmes). La collaboration entre les programmes fédéraux et provinciaux de garantie de prêts a été encouragée, en particulier en ce qui concerne les exigences en matière de demande et de diligence raisonnable afin de favoriser l’uniformité entre les programmes et d’accroître l’efficacité du processus de demande.
Les participants ont souligné l’importance d’une approche pangouvernementale pour s’assurer que de bons projets peuvent être réalisés en temps opportun. Cela était particulièrement pertinent dans le Nord, où les projets présentant des sources de revenus suffisantes sont limités et nécessitent souvent un cumul de l’aide gouvernementale pour accroître leur viabilité. Les participants inuits ont souligné l’importance pour le programme de respecter les objectifs de la Politique sur l’Inuit Nunangat.
Il a été noté que toute interaction du programme avec d’autres initiatives, comme les crédits d’impôt à l’investissement ou les programmes qui soutiennent les petites et moyennes entreprises, doit être évaluée afin d’atténuer les effets négatifs imprévus.
Seuils
La rétroaction sur les seuils était mitigée, car la définition de « grands projets » variait d’un secteur et d’une région à l’autre. Il faut reconnaître que l’accès aux possibilités peut coûter plus cher dans certaines régions que dans d’autres et que les projets dans différents sous-secteurs des ressources naturelles présentent des exigences de coûts différentes.
Alors que certains ont demandé l’établissement d’un montant minimum de prêt, beaucoup ont demandé que le PGPA n’ait pas de seuils ou des seuils très bas pour s’assurer de ne pas exclure les ententes de plus petite valeur. Il a été noté que les plus petites ententes représentent un moyen efficace d’établir la confiance et la capacité, permettant ainsi des ententes de plus grande envergure à l’avenir.
En ce qui concerne le seuil supérieur, les participants ont suggéré d’éviter d’établir un montant maximal garanti et de laisser plutôt la souplesse nécessaire pour évaluer les demandes au cas par cas, le risque constituant le facteur directeur. Les participants représentant les associations industrielles autochtones ont déclaré qu’il est essentiel que la conception du PGPA ne crée pas de mesures incitatives perverses qui empêchent les demandeurs de recevoir des petites et moyennes garanties en faveur de garanties plus importantes.
Risque
Certains ont fait remarquer que les programmes provinciaux existants de garantie de prêts pour les Autochtones ont souvent une faible tolérance au risque lié aux projets. Ils ont encouragé le gouvernement fédéral à envisager d’adopter une tolérance au risque plus élevée. Bien que les projets à faible risque puissent être plus attrayants pour l’investissement, de nombreuses personnes ont exprimé leur intérêt à participer à des projets ayant un profil de risque plus élevé, particulièrement en ce qui a trait à la transition vers la carboneutralité. Il a été noté que la participation financière à des projets à faible risque est souvent déjà possible en accédant à un financement conventionnel.
Certains participants ont mis en garde contre le fait que, comme pour tout investissement, la participation financière comprend intrinsèquement un risque. Il a été souligné que les relations pourraient être considérablement affectées si les conditions du marché changeaient pour devenir moins favorables après qu’une entreprise a encouragé un partenaire autochtone à investir dans un projet. Par conséquent, l’importance pour les groupes autochtones d’évaluer le risque posé par la participation financière a été soulignée.
Les participants autochtones ont insisté sur le fait que le programme doit être conçu de manière à ce que le risque repose sur le secteur privé plutôt que d’être transféré au gouvernement ou aux groupes autochtones. Ils ont recommandé que le PGPA établisse des niveaux de protection pour s’assurer que les ententes sont équitables et justes et pour réduire au minimum le risque que les entreprises traitent de mauvaise foi avec les groupes autochtones.
Il faudrait tenir compte de la façon dont les groupes autochtones peuvent participer à des projets lorsque la rentabilité peut être limitée au départ, comme dans le cas des projets de décarbonation ou de captage, d’utilisation et de stockage du carbone.
Il a également été noté que le profil de risque associé à la participation financière varie d’un secteur à l’autre et que, dans certains cas, cette participation n’entraînerait pas d’avantages à court ou à moyen terme pour les communautés (en raison du temps qu’il faut pour élaborer un projet jusqu’à la production).
Certains participants ont suggéré de mettre l’accent sur le soutien des investissements dans les infrastructures ou les chaînes d’approvisionnement habilitantes, car celles-ci sont plus sûres et peuvent également servir à de multiples fins – ce qui peut avoir de multiples avantages pour les communautés – plutôt que d’être liées à un seul projet.
Ce que nous avons entendu : Importance d’accroître les retombées économiques
Les participants autochtones ont insisté sur le fait que les approches visant à obtenir des avantages économiques doivent s’ajuster aux valeurs autochtones et être éclairées par l’objectif de l’autodétermination. Par conséquent, la façon dont le rendement du capital investi est dépensé doit être décidée par chaque groupe autochtone. Les participants autochtones ont fait ressortir qu’il est important de tenir compte des répercussions sociales d’un projet ainsi que des avantages financiers pour s’assurer que des effets positifs sont réalisés.
Certains participants de l’industrie ont suggéré que la définition des priorités communautaires soit financée par le gouvernement et approuvée par les promoteurs autochtones avant de négocier des ententes et de présenter une demande de projet.
Les participants ont appelé à une ouverture aux structures économiques novatrices afin que les groupes autochtones reçoivent directement des avantages financiers découlant des projets. Les exemples comprenaient les fonds souverains (c.-à-d. un fonds d’investissement appartenant au gouvernement utilisé pour générer des avantages économiques pour les citoyens) ou les fiducies pour aider à sécuriser la richesse générationnelle, les exemptions fiscales pour les entreprises autochtones hors réserve, l’accès aux crédits d’impôt à l’investissement fédéraux et la fourniture d’actions par l’intermédiaire de mesures incitatives fédérales, telles que des crédits d’impôt et des mesures de soutiens sectorielles.
Les participants inuits ont souligné que, dans de nombreux cas, ils ont mis en place des structures novatrices pour s’assurer que les avantages économiques sont partagés, mais qu’il reste encore du travail à faire pour stimuler le développement économique à long terme et une plus grande autonomie dans l’ensemble de l’Inuit Nunangat. Par exemple, ils ont favorisé les projets qui font progresser les infrastructures à double usage, comme les logements qui peuvent être construits pour un projet et utilisés ultérieurement pour loger des membres de la communauté.
Pour les groupes autochtones qui n’ont pas l’intérêt ou la capacité de prendre part à des projets complets, le gouvernement et l’industrie doivent explorer les possibilités de participation à des activités restreintes. Cela comprend les contrats de développement et d’entretien de biens matériels ou d’infrastructures habilitantes (p. ex. routes, usines de traitement de l’eau, infrastructures électriques).
Les participants autochtones ont déclaré que les organismes de réglementation devraient exiger que les promoteurs partagent les avantages découlant des projets. Ils ont fait remarquer que l’objectif d’approvisionnement de 5 % du gouvernement fédéral pour les entreprises autochtones est positif, mais qu’il devrait également y avoir un seuil minimal requis pour l’approvisionnement de projets auprès des groupes autochtones touchés, dans la mesure du possible. Certains participants de l’industrie se sont montrés défavorables à cette idée, faisant remarquer que les exigences d’approvisionnement sont propres à chaque projet et que des conflits d’intérêts pourraient survenir si les organisations autochtones jouaient un rôle de réglementation. Il a également été noté que le gouvernement fédéral a l’occasion d’être plus stratégique en ce qui concerne le déploiement des contrats fédéraux pour renforcer la capacité des entreprises appartenant à des Autochtones, ce qui les aidera à être plus compétitives. Les participants signataires de traités modernes ont fait remarquer que, même si certaines ententes sur l’autonomie gouvernementale comprennent des cibles d’approvisionnement, ces exigences ne sont pas toujours respectées.
Le partage des revenus tirés des ressources a été mentionné comme un moyen de répartir les avantages. Les suggestions comprenaient le partage équitable d’un pourcentage des revenus tirés des ressources (c.-à-d. les redevances) avec les groupes autochtones ou la remise d’une partie de l’impôt fédéral sur le revenu des sociétés provenant de projets réalisés à proximité de leur territoire. Certains ont recommandé l’élaboration d’un cadre de paiements de transfert pour les peuples autochtones, dans lequel le gouvernement fédéral verserait une somme équivalente aux fonds versés par les provinces et les territoires aux communautés autochtones sous forme de redevances sur les ressources naturelles, de partage des revenus et d’autres accords similaires.
Les participants ont souligné la valeur des approches régionales en matière de partage des revenus et ont encouragé les discussions entre les groupes autochtones et les gouvernements provinciaux, territoriaux et fédéral afin de réexaminer les cadres actuels de partage des revenus tirés des ressources. Les gouvernements provinciaux et territoriaux ont souligné l’importance pour le gouvernement fédéral de respecter leur compétence à l’égard des revenus tirés des ressources.
On a encouragé les peuples autochtones à jouer un rôle plus important pour faire progresser les objectifs d’investissement international. Les associations d’entreprises et de l’industrie ont souligné l’importance de faire participer les chefs d’entreprise autochtones aux missions canadiennes destinées à attirer les commerces et les investissements étrangers ainsi qu’aux événements nationaux qui attirent un public mondial afin de mettre en évidence les avantages économiques des partenariats entre les Autochtones et l’industrie et d’évoquer des occasions d’investissement précises.
Principaux champs d’action proposés dans le cadre de la mobilisation
- Établir un mécanisme fédéral pour soutenir l’accès des Autochtones à des capitaux (c.-à-d. le PGPA), avec des fonds accrus pour appuyer l’analyse des investissements et la diligence raisonnable.
- Mettre en place des mesures incitatives pour que l’industrie augmente les activités d’approvisionnement et de développement commercial des Autochtones.
- Promouvoir les priorités des Autochtones en matière d’investissement international au moyen de missions commerciales afin d’attirer les investissements et de réaliser davantage de projets au Canada.
- Soutenir la participation des Autochtones au-delà de la participation financière à des projets, notamment en investissant dans des projets entièrement détenus par des Autochtones et dans des éléments de grands projets.
Thème 2. Capacité
La capacité a été décrite comme le fait, pour les groupes autochtones, de disposer des soutiens et des capacités nécessaires pour évaluer si les projets correspondent aux valeurs de la communauté et s’ils sont dans l’intérêt financier et communautaire. Il a été noté que de nombreux groupes autochtones font face à des lacunes de longue date en matière de capacité.
Ce que nous avons entendu : Améliorer la capacité liée aux projets de ressources naturelles
Un large éventail de besoins en capacités du secteur des ressources naturelles a été soulevé. L’état de préparation des communautés et la capacité propre aux projets sont ressortis comme deux domaines clés. L’état de préparation des communautés fait référence aux compétences fondamentales, aux politiques et aux institutions qui doivent être en place pour qu’un groupe autochtone soit prêt à bénéficier des projets. Les compétences propres aux projets font référence à l’expertise juridique, financière et technique nécessaire pour évaluer et mettre en œuvre des projets. En appuyant des organisations comme la First Nations Major Projects Coalition, RNCan appuie la croissance des possibilités de renforcement des capacités.
État de préparation des communautés
Les participants ont souligné l’importance d’appuyer les efforts proactifs de renforcement des capacités dans les communautés. Celles-ci sont ainsi prêtes à planifier l’avenir et à prendre des décisions d’affaires fondées sur les valeurs autochtones. Pour de nombreux groupes autochtones, il est nécessaire de répondre à des besoins fondamentaux tels que les soins de santé, le logement et l’eau potable avant d’envisager de faire progresser les projets ou d’y participer.
« Le gouvernement du Canada doit accroître les possibilités de renforcement des capacités autochtones grâce à des investissements sociaux fondamentaux dans le logement, les soins de santé, l’eau et les infrastructures qui contribuent à l’amélioration des résultats et de la qualité de vie des peuples autochtones. Ces éléments jouent un rôle crucial et doivent être en place pour que les communautés soient prêtes à participer financièrement. »
Les participants métis ont souligné qu’ils sont aux prises avec des problèmes de capacité qui les empêchent d’envisager de participer au secteur des ressources naturelles.
Une bonne pratique mentionnée par les participants consiste à élaborer une vision et un plan global communautaires afin de s’assurer que les valeurs et les priorités sont prises en compte et équilibrées avec le développement économique. Cela comprend la collecte de données socioéconomiques de base pour les groupes autochtones afin de comprendre leur point de départ et l’influence qu’un projet pourrait avoir sur eux.
Les participants ont souligné la nécessité d’accroître la capacité d’aménagement du territoire afin de s’assurer que les conséquences environnementales et culturelles sont prises en compte lors de l’évaluation des projets potentiels et d’acquérir des connaissances sur les ressources naturelles sur leur territoire.
Les participants inuits ont mis l’accent sur les problèmes de capacité propres au Nord, notamment les problèmes de logistique et d’approvisionnement, d’accès à de la formation et de maintien en poste du personnel. Certains défis liés à l’acquisition de connaissances et à la transmission de celles-ci aux jeunes ont également été relevés.
L’importance d’un bon fonctionnement et d’un effectif complet des administrations locales a été un thème clé. Les administrations locales doivent être prêtes à saisir les occasions de projet lorsqu’elles se présentent. Des programmes sont également nécessaires pour développer la capacité humaine en vue de la prise en charge ou de la direction de projets, investir dans l’élargissement des portefeuilles économiques, mieux comprendre les décisions d’investissement à court et à long terme, et assurer une gestion financière saine. Les participants ont plaidé en faveur d’un soutien continu aux programmes gouvernementaux qui, finalement, aident les groupes autochtones à prendre des décisions éclairées quant à leur participation économique dans le secteur des ressources naturelles. Les programmes assortis de modalités souples qui couvrent un large éventail d’activités (p. ex. l’offre de subventions et de contributions pour des activités comme les études de faisabilité, la planification du développement commercial et économique, les évaluations environnementales, la conception de projets et les activités de délivrance de permis) ont été jugés particulièrement efficaces.
Le rôle des agents de développement économique a été souligné, car ils sont souvent chargés de repérer et d’évaluer les possibilités de financement et les occasions d’affaires. Les niveaux de financement actuels des agents de développement économique ont été jugés insuffisants, ce qui pose des défis d’embauche et de maintien en poste du personnel, en particulier pour les petits groupes autochtones.
De même, la création et la gestion de sociétés de développement économique solides, liées aux valeurs de la communauté et dotées d’une gestion financière indépendante et d’une autonomie politique ont été considérées comme des outils fondamentaux pour soutenir le leadership ou les partenariats dans les projets. Certaines organisations comme le Conseil de gestion financière des Premières Nations sont perçues comme jouant un rôle clé dans la certification des fiducies et des sociétés de développement et dans l’actualisation des normes.
« Le renforcement des capacités doit se faire en amont (avant qu’il n’y ait un besoin), de sorte que les partenaires autochtones sont prêts à saisir les possibilités de partenariats dès qu’elles se présentent. »
La formation professionnelle et le développement des compétences sont considérés comme des éléments clés de l’état de préparation permettant de saisir les possibilités. Il a été souligné que les programmes de soutien aux capacités qui offrent simultanément de la formation et des possibilités d’emploi sont précieux pour l’embauche et le maintien en poste de travailleurs qualifiés. Il a été noté que certains emplois dans le secteur des ressources naturelles sont souvent occupés par des travailleurs qui viennent de l’extérieur de la province ou du territoire alors qu’ils pourraient être occupés par des travailleurs autochtones locaux si ces derniers bénéficiaient d’une formation accrue et d’un soutien des capacités. Les participants de l’industrie ont recommandé de tirer parti des programmes de préparation au travail existants pour les travailleurs autochtones, mis en œuvre par des tiers, et d’encourager les jeunes Autochtones à se tourner vers des carrières dans le secteur des ressources naturelles.
Capacités propres aux projets
Les participants ont souligné l’importance pour les groupes autochtones de mener leur propre analyse afin de déterminer s’ils souhaitent investir dans un projet donné. Une analyse indépendante est également requise pour les groupes autochtones qui envisagent de diriger eux-mêmes des projets. Pourtant, les groupes autochtones n’ont souvent pas l’expertise nécessaire pour entreprendre des évaluations préliminaires et solides de projets, ce qui les empêche de maximiser les avantages qu’un projet pourrait procurer sur les plans des emplois, des affaires et des investissements.
Les domaines d’expertise requis sont les domaines juridique, financier et technique (p. ex. ingénierie, géologie). Les participants ont fait remarquer qu’il sera important de développer certains de ces domaines en interne, tandis que d’autres devront probablement toujours faire l’objet de sous-traitance. Il a été noté qu’un soutien sur mesure pour des étapes précises de la mise en œuvre du projet est nécessaire, en particulier pour les premières étapes, qui ne font souvent pas partie du champ d’application des programmes gouvernementaux.
Pour faciliter l’évaluation des projets, les participants ont discuté de la manière dont la mise en commun des connaissances des groupes autochtones pourrait créer une base d’information qui éviterait aux groupes de devoir repartir de zéro pour chaque projet. Par exemple, la création de listes régionales de professionnels de confiance et d’une stratégie régionale de renforcement des capacités pourrait aider à soulager la pression exercée sur chaque groupe en vue de l’acquisition de l’expertise requise.
La nécessité d’avoir la capacité de négocier des ententes de participation financière ou d’autres accords a été mentionnée. L’un des points de vue exprimés est que le gouvernement doit renforcer son soutien aux organisations dirigées par des Autochtones afin qu’elles collaborent avec l’industrie pour donner des cours sur la manière dont les groupes autochtones peuvent négocier avec les entreprises.
Ce que nous avons entendu : Améliorer l’accès aux programmes sur les ressources naturelles
Les participants autochtones ont indiqué qu’ils se heurtent à des obstacles lorsqu’ils tentent d’accéder à du financement des programmes pour accroître leurs capacités. Ces obstacles sont souvent plus importants pour les petits groupes autochtones ou ceux qui souffrent de grandes lacunes en matière de capacité. L’importance d’un accès équitable aux programmes a été soulignée.
Les participants ont invité le gouvernement à réduire les approches universelles pour la mise en œuvre des programmes, car la flexibilité permettrait à un plus grand nombre de groupes autochtones d’accéder aux aides. Dans certains cas, il pourrait être plus efficace que les programmes soient mis en œuvre par une tierce partie, par exemple une organisation dirigée par des Autochtones ou une initiative conjointe entre l’industrie et le gouvernement. Il a été souligné que les associations et les institutions financières autochtones existantes doivent bénéficier d’un financement organisationnel afin de contribuer au renforcement des capacités autochtones, d’améliorer l’accès aux programmes et d’éclairer la gouvernance des programmes.
L’un des principaux thèmes soulevés était les défis associés aux processus de demande et de déclaration des programmes. Ceux-ci peuvent être lourds et obliger les groupes autochtones à consacrer des ressources aux étapes administratives au lieu de se concentrer sur le renforcement des capacités ou l’avancement des projets. Tous ont convenu que la responsabilisation est importante, mais que les exigences actuelles de production de rapports n’augmentent pas toujours l’intégrité des programmes. En outre, il faudrait assouplir les mécanismes de production de rapports, par exemple en permettant des méthodes de communication orale, visuelle et qualitative ainsi que la présentation dans des langues autochtones.
Afin de réduire la charge que représentent la présentation des demandes et la production de rapports, les signataires de traités modernes ont souligné l’intérêt de faire circuler les fonds par l’intermédiaire de leurs accords de transferts fiscaux, plutôt que par l’intermédiaire de processus propres à chaque programme.
« Il faut réduire les formalités administratives. Lorsqu’il s’agit de décider s’il y a lieu de présenter une demande (de participation à un programme), le montant du financement disponible est souvent mis en balance avec les exigences de production de rapports ».
La proposition la plus courante pour améliorer l’accès aux programmes fédéraux était d’établir un guichet unique ou un service de navigateur afin d’améliorer la clarté, la coordination et la cohérence de l’ensemble des programmes fédéraux de renforcement des capacités pour les groupes autochtones. Voici quelques-unes des propositions pour ce modèle :
- un répertoire ou un tableau de bord évolutifs accompagnés d’une liste centralisée des programmes offerts par les différents ministères ainsi qu’un accès aux responsables de programmes (qui ont reçu une formation sur les compétences culturelles) afin de les aider à déterminer les programmes les plus pertinents;
- un bassin de financement unique où les groupes autochtones présentent une demande et où les fonds sont alloués à partir des programmes concernés. Le fardeau administratif serait ainsi transmis au gouvernement fédéral;
- des webinaires organisés par le gouvernement (dont les enregistrements sont disponibles en ligne) décrivant les programmes disponibles et incluant des témoignages de groupes autochtones qui ont recours aux programmes;
- la transparence des décisions de financement, notamment au moyen de rétroactions sur la manière d’améliorer les futures demandes.
Principaux champs d’action proposés dans le cadre de la mobilisation
- Appuyer l’aménagement et la gestion à long terme du territoire, notamment en augmentant le financement des études sur l’aménagement du territoire et les évaluations environnementales.
- Aider les groupes autochtones à prendre des décisions éclairées sur les projets, notamment en mettant sur pied une expertise interne en analyse financière, juridique et technique ainsi qu’en acquérant une expertise de tiers de confiance.
- Renforcer la capacité de gouvernance des groupes autochtones, notamment en augmentant le soutien aux agents et aux sociétés de développement économique.
- Améliorer la capacité de perfectionnement des entreprises autochtones, notamment en améliorant l’accès à la formation offerte par les organisations dirigées par des Autochtones.
- Simplifier les processus de demande et de production de rapports pour les programmes fédéraux de renforcement des capacités, par exemple au moyen d’un service d’orientation ou d’un service de demande à guichet unique, et continuer d’appuyer ces programmes.
Thème 3. Partenariats
Le respect et la confiance dans les partenariats entre l’industrie et les groupes autochtones ont été désignés comme des éléments clés pour favoriser une participation véritable dans le secteur des ressources naturelles. Les thèmes communs relevés quant aux partenariats réussis sont un leadership fort, des partenaires enthousiastes, des accords clairs et un engagement des partenaires à l’égard de la transparence. Il a été noté que le gouvernement a un rôle à jouer pour favoriser un environnement favorable à l’établissement de partenariats solides.
Ce que nous avons entendu : Partenariats entre les groupes autochtones et l’industrie
Les valeurs autochtones, notamment les enseignements des sept générations, qui consistent à tenir compte de l’incidence des décisions sur les sept générations à venir, s’inscrivent dans le cadre de partenariats à long terme. Les participants estiment que les modèles de partenariat novateurs qui définissent des priorités à long terme aboutissent à une réussite à long terme.
La participation dès le début du processus a été jugée cruciale. Selon les participants, avant que l’industrie ne commence la mise en œuvre d’un projet, des discussions doivent avoir lieu pour définir celui-ci et vérifier s’il respecte les valeurs et la vision des communautés touchées. Les promoteurs doivent présenter leurs idées aux groupes autochtones, et non des plans définitifs. Cela permettrait de recalibrer la dynamique du pouvoir et de créer un environnement plus sûr sur le plan culturel pour les partenariats.
Les participants ont encouragé la mise en place de mécanismes de consultation permanente entre les promoteurs et les membres des communautés à tous les niveaux (p. ex. les chefs élus, les chefs héréditaires, les agents de développement économique, les jeunes et les Aînés).
Les participants métis ont déclaré qu’ils sont souvent exclus des conversations initiales avec l’industrie lors de l’élaboration des projets, ce qui peut être un frein à leur participation ultérieure.
« La confiance est nécessaire, mais elle se construit au fil du temps et nécessite des Autochtones et des agents de liaison de confiance. Les visites dans les communautés sont importantes, tout comme la participation à de multiples réunions. »
Il a été noté qu’une approche générale à l’égard des relations avec les groupes autochtones est inadéquate. Il est important de comprendre les réalités uniques de chaque groupe, y compris de tout traité pertinent. Les parties doivent apprendre à se connaître pour jeter les bases de la collaboration, de la confiance, de la crédibilité, de la fiabilité, de l’échange de connaissances et de la communication. À titre d’exemple, un groupe autochtone a élaboré un guide culturel afin que les promoteurs potentiels puissent comprendre l’histoire et le contexte locaux.
Les participants autochtones souhaitent que davantage de projets fondés sur des priorités communautaires soient menés par des Autochtones. Ils ont souligné l’importance pour les groupes autochtones d’adopter une position plus ferme lorsqu’ils sont approchés par l’industrie et de collaborer à la création de projets fondés sur une vision commune. Certains ont fait remarquer que les groupes autochtones doivent être responsables de l’intendance des projets pour s’assurer que ceux-ci priorisent la préservation de leur culture et de leurs valeurs au lieu d’être uniquement motivés par des objectifs de développement.
Lors de l’exploration de partenariats nécessitant une participation financière, les risques doivent être bien définis et compris. Il a été noté que les capitaux propres apportent à la fois des avantages et des risques pour les générations futures, de sorte que les décideurs doivent envisager des moyens de réduire les responsabilités.
La participation financière à des projets existants présente des risques particuliers liés au vieillissement des actifs, qui peuvent entraîner des coûts d’entretien imprévus ou une réduction des sources de revenus. Il a été suggéré que la mise en place d’autres mécanismes pour obtenir une part des revenus des projets (p. ex. des modèles fiscaux) pourrait être un moyen plus efficace de tirer profit de ce type de projet.
Voici d’autres suggestions pour améliorer les partenariats et les structures de propriété autochtone :
- Exiger que les projets offrent aux groupes autochtones la possibilité d’y participer financièrement (p. ex. les nouveaux projets de transport d’électricité d’Hydro One et de BC Hydro).
- Établir des entreprises (ou des coentreprises) détenues et exploitées par la communauté pour fournir des services continus, depuis la chaîne d’approvisionnement jusqu’aux opérations de l’industrie.
- Accroître le soutien à la propriété autochtone dans les infrastructures habilitantes, comme les routes et les lignes de transport d’électricité, qui appuient les projets.
- Envisager des modèles de sociétés à responsabilité limitée où des entités non autochtones s’associent à des entités autochtones.
« Il est essentiel d’établir des relations, mais [nous] devons reconnaître que chaque communauté peut souhaiter s’associer à des projets de manière différente. Nous devons essayer de comprendre ce qu’elles veulent faire et les soutenir en conséquence. »
Les participants invitent les promoteurs à collaborer avec les groupes autochtones pour gérer les conséquences des projets. Bien que l’assainissement soit essentiel, il arrive que la remise du territoire dans son état d’origine ne soit pas la meilleure solution. Par exemple, les groupes autochtones pourraient juger utile d’entretenir les voies de desserte qui améliorent l’accès à des zones importantes.
Ce que nous avons entendu : Élaborer de meilleures ententes
L’établissement d’ententes sur les répercussions et les avantages (ERA) et d’autres ententes entre les groupes autochtones et l’industrie est une pratique acceptée. Il s’agit généralement de contrats confidentiels propres à des projets ou à des groupes autochtones qui définissent les obligations de chaque partie dans des domaines comme la mobilisation, l’emploi, la formation, l’approvisionnement, la surveillance et la gestion de l’environnement, et les ententes de financement.
Bien que les ERA jouent un rôle dans la promotion de l’inclusion et du partage des avantages, certains problèmes ont été relevés en ce qui concerne la structure et le contenu des ERA typiques. Les participants autochtones se sont dits préoccupés par la façon dont les ERA ont été mises en œuvre à ce jour. Ils ont suggéré de créer des comités avec des représentants autochtones et des représentants de l’industrie pour traiter les cas où les ententes ne sont pas respectées.
Les participants sont favorables à ce que les ERA aillent au-delà des exigences minimales et offrent des emplois de premier échelon. Des ERA plus solides offriraient des possibilités d’avancement professionnel et de gestion de projet. Il a été suggéré que les ERA renforcent d’autres avantages économiques tels que les redevances et la participation financière. Les participants autochtones ont souligné l’intérêt pour les promoteurs d’offrir de la formation, des bourses d’études et du mentorat rémunéré aux membres des communautés afin d’établir des relations et d’instaurer un climat de confiance.
Les participants sont favorables à la conclusion de protocoles d’entente définissant les relations entre les groupes autochtones et les promoteurs (p. ex. la fréquence des rencontres entre le chef et le PDG), étayés par un contrat définissant les exigences du projet dans le respect des valeurs autochtones. Le protocole d’entente pourrait être à long terme et évolutif, tandis que les détails propres au projet pourraient être enchâssés dans des ententes à court terme (p. ex. trois à cinq ans).
« Une fois la conformité, la relation et la confiance établies, l’adhésion suit. C’est ce qui permet aux gens de s’impliquer. »
On a constaté l’asymétrie de l’information sur les approches communes des partenariats, ce qui contribue à un déséquilibre des pouvoirs. Les ententes sommaires ont été désignées comme un outil utile pour veiller à ce que les domaines communs ou les pratiques exemplaires soient définis en vue d’être inclus dans les ententes. Il peut s’agir de pourcentages ou de cibles communs pour l’approvisionnement, l’embauche et le partage des revenus.
Certains participants ont demandé que les données historiques désagrégées des ERA respectent les exigences légales de ces ententes afin d’éclairer les ententes et les pratiques exemplaires futures. Cependant, certains participants de l’industrie n’étaient pas de cet avis, indiquant que les conversations relatives aux ERA sont confidentielles et que le gouvernement ne doit pas interférer avec celles-ci ou élaborer des lignes directrices relatives à celles-ci. Une approche « universelle » pour les ententes n’est pas pratique en raison de la nature unique de chaque projet et des objectifs propres à chaque groupe autochtone. Les participants de l’industrie ont insisté sur le fait que les modalités d’une entente exigent des consultations approfondies et qu’elles doivent donc être fondées sur les répercussions potentielles sur les droits des Autochtones, les besoins et les intérêts des communautés et le contexte commercial de chacun des projets. En outre, il convient de tenir compte des distinctions entre les sous-secteurs des ressources naturelles.
La collaboration entre plusieurs groupes autochtones qui mettent en commun leurs ressources pour les négociations est considérée comme une bonne pratique. Les participants ont fait remarquer que la participation de plusieurs groupes autochtones permet d’apporter des forces différentes à un projet, de partager le fardeau lié aux capacités et de fournir un soutien favorisant des avantages plus importants.
Ce que nous avons entendu : Le rôle du gouvernement
Les participants ont indiqué que le gouvernement a un rôle d’incitation à jouer auprès de l’industrie en établissant une échelle graduée d’avantages (comme des crédits d’impôt) pour les promoteurs en fonction du niveau de propriété autochtone d’un projet.
On a appelé le gouvernement à fournir des éclaircissements et des outils dans plusieurs domaines pour aider à soutenir des partenariats fructueux, à savoir :
- des conseils sur la façon d’obtenir le consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause;
- des conseils sur la mobilisation équitable des nombreux groupes autochtones concernés et sur la façon de déterminer le degré d’incidence des projets sur les groupes autochtones;
- une clarification des processus réglementaires et une meilleure harmonisation entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et territoriaux sur les questions nécessitant la consultation des groupes autochtones;
- la mise en évidence des réussites et l’établissement de cadres généraux pour la participation, en s’appuyant sur des exemples autochtones et de l’industrie actuels;
- la création de lignes directrices générales pour donner une vue d’ensemble des cycles de vie des projets ainsi que des possibilités et des risques associés à la participation qui accompagnent chaque étape du projet;
- l’élaboration de listes de vérification ou d’autres outils destinés à soutenir l’approvisionnement auprès d’entreprises ou de fournisseurs autochtones;
- la mise en œuvre d’une stratégie de communication sur les mesures concernant les minéraux critiques, qui souligne les avantages de projets coopératifs entre les groupes autochtones et les promoteurs, y compris pour les investisseurs étrangers.
Il a été suggéré que des fonds gouvernementaux soient mis à disposition pour favoriser l’échange de connaissances et de pratiques exemplaires entre les différents groupes autochtones. Il pourrait s’agir de trousses d’outils, d’études de cas ou de « manuels » pour aider à établir des partenariats solides et bénéfiques. Il a également été suggéré de soutenir le mentorat de nation à nation, afin que les groupes autochtones moins expérimentés puissent apprendre de ceux qui ont mené à bien des projets.
Principaux champs d’action proposés dans le cadre de la mobilisation
- Élaborer des produits facultatifs comme des modèles d’ententes, des trousses d’outils et des listes de vérification pour aider les groupes autochtones et l’industrie à établir des partenariats.
- Faciliter l’échange de pratiques exemplaires liées aux ERA afin d’éclairer les ententes futures tout en respectant la confidentialité.
- Fournir des précisions sur le consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause et les processus réglementaires pour appuyer les partenariats et les ententes en définissant clairement les rôles et les responsabilités.
- Élaborer et fournir des ressources pour faciliter l’apprentissage de nation à nation.
Thème 4. Inclusion
La mise en place d’un secteur des ressources naturelles ouvert à tous est considérée comme fondamentale pour garantir des avantages équitables aux groupes autochtones. On a fortement affirmé que les peuples autochtones, y compris les femmes, les jeunes et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones, doivent participer davantage aux projets de ressources naturelles. Leur participation du début à la fin aiderait à garantir le respect des valeurs autochtones, particulièrement en ce qui a trait à la protection de l’environnement. Il a été noté qu’une plus grande inclusion des groupes autochtones peut aider à renforcer le soutien communautaire et à faire avancer les bons projets en temps opportun.
Ce que nous avons entendu : Processus décisionnels inclusifs
Il y a un manque de représentation des peuples autochtones dans les rôles décisionnels, ce qui constitue un obstacle à la promotion d’un secteur des ressources naturelles diversifié et inclusif. Les participants ont insisté sur le fait qu’il faut tenir davantage compte des points de vue autochtones pour faire avancer les bons projets d’une manière qui fonctionne pour toutes les parties concernées.
L’intégration des connaissances traditionnelles dans les projets a été jugée essentielle, car les groupes autochtones ont une connaissance des terres et de l’environnement locaux, et le fait de les impliquer tôt dans le processus permet de concevoir des projets efficaces.
Les participants ont indiqué qu’une « évaluation de l’intérêt des Autochtones » doit être incluse dans l’ensemble des processus réglementaires – de la mobilisation précoce au suivi des projets en cours d’élaboration ou de réalisation –, et ce, même dans le cas de petits projets. Le processus d’évaluation de la Nation des Squamish a été cité comme un exemple de la façon dont les processus d’évaluation dirigés par des Autochtones peuvent transformer l’inclusion des Autochtones dans les processus réglementaires.
Il a été noté que le plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones demande au gouvernement fédéral d’accroître la participation des groupes autochtones aux processus réglementaires, notamment en les autorisant à diriger certains aspects.
Les participants ont souligné la nécessité d’une participation autochtone à la gouvernance des projets et ont évoqué les possibilités d’améliorer leur représentation (c’est-à-dire de ne pas se contenter du principe « une part = une voix ») et leur participation au sein des conseils d’administration. On a souligné l’importance de garantir des sièges aux conseils d’administration avec droit de vote aux partenaires autochtones, y compris aux Aînés, pour s’assurer que les valeurs autochtones sont entendues, prises en compte et reflétées pendant toute la durée d’un projet.
Toutefois, il a été noté que la représentation au sein des conseils d’administration ne se traduit pas nécessairement par un plus grand pouvoir décisionnel des communautés sur les projets. Les modèles de gouvernance des conseils d’administration varient considérablement, et un représentant peut avoir une influence limitée. Il a également été suggéré d’envisager des structures de conseil bicamérales (à deux niveaux), qui aident à équilibrer le pouvoir exécutif avec les droits de la communauté et des intervenants. Il a également été noté que les structures de gouvernance d’entreprise doivent continuer à être dirigées par le secteur privé.
Certains participants ont prévenu qu’il ne sera pas possible pour de nombreuses communautés ou entreprises de siéger au conseil d’administration et de détenir des capitaux propres dans des entreprises (par opposition à des participations dans des projets spécifiques) en raison des risques et des défis associés à ce niveau de propriété. Par exemple, si une entreprise mène plusieurs projets dans différentes instances, il ne serait peut-être pas à son avantage d’émettre des actions ou d’offrir des sièges au sein du conseil d’administration dans les situations où une communauté n’est à proximité que d’un seul des nombreux projets, car les communautés pourraient acquérir un pouvoir décisionnel sur les activités plus larges de l’entreprise.
Ce que nous avons entendu : Secteur des ressources naturelles sécuritaire et inclusif
Bien que des efforts soient en cours pour assurer la sécurité et que l’industrie cherche à améliorer constamment ses relations avec les peuples autochtones, les participants ont indiqué que le secteur des ressources naturelles n’est pas toujours sûr ou accueillant pour les peuples autochtones. Il y a des cas de racisme et de discrimination dans les camps de l’industrie, ce qui représente un grave problème social et de sécurité. La nécessité d’agir pour assurer un développement des ressources sûr, sécuritaire et équitable pour les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones à toutes les étapes du développement des ressources a été soulignée, y compris l’accélération des travaux pour mettre fin à la violence en répondant aux appels à la justice du Rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
Pour favoriser un environnement plus sûr, les participants ont souligné l’importance d’augmenter la proportion de travailleurs autochtones locaux dans les projets. Les participants ont encouragé les employeurs à adopter des mesures inclusives en milieu de travail. Il s’agit par exemple d’élaborer des stratégies d’inclusion, d’améliorer les programmes de sécurité culturelle et d’égalité des sexes, et d’offrir une formation inclusive et tenant compte des traumatismes en milieu de travail. Il est essentiel de combler les lacunes dans des domaines comme les services de garde d’enfants et le logement pour réduire les obstacles à la participation des femmes autochtones dans le secteur des ressources naturelles.
Les participants ont recommandé d’informer le public sur les carrières potentielles au sein du secteur des ressources naturelles et d’encourager les jeunes à se tourner vers le monde des affaires, la finance, le droit et la comptabilité afin qu’ils soient bien positionnés dans les conseils d’administration et comme futurs chefs. Les jeunes doivent également comprendre les répercussions culturelles et économiques du développement alors qu’ils se préparent à assumer des rôles de direction.
Ce que nous avons entendu : Inclure les perspectives autochtones dans les normes ESG
Certains participants ont noté que des investissements importants sont effectués en fonction des notations ESG, qui fournissent aux investisseurs une approche normalisée pour évaluer l’engagement d’une entreprise envers le développement durable.
Cependant, les normes ESG reconnues à l’échelle internationale ne traitent pas de manière substantielle les droits et les intérêts des Autochtones ni n’encouragent les entreprises à adopter des mesures et des normes de gouvernance d’entreprise qui priorisent l’inclusion des Autochtones. De plus, les normes ne tiennent pas compte des efforts positifs déployés par les entreprises pour établir des partenariats et des relations avec les groupes autochtones. Beaucoup ont suggéré de modifier l’abréviation « ESG » pour qu’elle devienne l’ESG-A (« A » pour « autochtones »), ce qui ajouterait les normes liées à la façon dont une entreprise ou un projet défend les valeurs autochtones et fait progresser la réconciliation économique. Les valeurs ESG-A doivent également tenir compte de la façon dont un groupe autochtone reçoit des avantages économiques, environnementaux, sociaux (comme l’eau, la sécurité et le logement) et de gouvernance.
Les participants autochtones et certains participants de l’industrie ont recommandé des lignes directrices fédérales sur la façon dont les normes ESG au Canada peuvent être appliquées pour refléter les perspectives autochtones et les partenariats entre l’industrie et les groupes autochtones. Toutefois, certains participants du secteur ne voient pas la nécessité pour le gouvernement de jouer un tel rôle, déclarant que les normes ESG sont une fonction des forces du marché et que l’industrie devrait continuer de les diriger.
« Les protocoles ou les mesures des valeurs ESG en ce qui a trait aux considérations autochtones font défaut. Même à l’échelle de l’entreprise, il est difficile de mesurer les efforts déployés dans ce domaine, car il ne s’agit pas seulement d’engager des fonds. Le gouvernement pourrait jouer un rôle dans l’établissement de protocoles ou de lignes directrices. »
Principaux champs d’action proposés dans le cadre de la mobilisation
- Améliorer la participation des Autochtones tout au long du cycle de vie du projet, notamment en intégrant le savoir et les perspectives autochtones dès le début.
- Appuyer une plus grande inclusion des peuples autochtones dans les rôles décisionnels, notamment dans les processus réglementaires.
- Faire progresser la réponse aux appels à la justice liés au sous-secteur de l’extraction, comme l’énonce l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
- Collaborer à l’élaboration de lignes directrices sur les aspects ESG-A afin de mettre en évidence les perspectives autochtones dans la planification et la production de rapports ESG et de s’assurer que les conséquences sur les groupes autochtones sont mesurées de manière appropriée dans l’évaluation ESG des entreprises.
Annexe A : Ce que nous avons demandé
Tout au long des séances de mobilisation, les questions ont légèrement varié pour représenter les différences entre les distinctions autochtones, les régions ou les sous-secteurs des ressources naturelles. Les thèmes généraux et les questions de discussion sont énoncés ci-dessous.
Comprendre les avantages, l’inclusion et la participation liés à l’exploitation des ressources naturelles
- Dans le contexte des avantages économiques à long terme, quelles mesures peuvent-elles être mises en place pour garantir que la prospérité des projets d’exploitation des ressources soutienne les générations actuelles et les générations futures des peuples autochtones?
- Quelles structures économiques novatrices pourrait-on établir pour que les communautés autochtones tirent des avantages des projets d’exploitation des ressources et jouent un rôle déterminant dans leur gouvernance et leur fonctionnement?
- Comment la « valeur » doit-elle être définie et distribuée au sein des partenariats autochtones dans les projets d’exploitation des ressources afin de tenir compte des gains économiques et de la prospérité sociale et culturelle?
- Quels sont les défis actuels sur le plan des capacités auxquels votre gouvernement ou votre organisation doit faire face pour participer à des projets relatifs aux ressources naturelles?
- Que pourrait-on faire de plus pour soutenir la représentation des populations autochtones et leur rôle dans la prise de décisions dans le cadre des projets (p. ex. en renforçant leur rôle dans les processus réglementaires et les conseils d’administration)?
- Comment les politiques ESG des entreprises aident-elles les peuples autochtones – surtout les femmes autochtones – à participer davantage aux activités d’exploitation des ressources naturelles?
Partenariats avec l’industrie
- Dans cette région, quels sont quelques exemples de partenariats fructueux entre les nations et l’industrie?
- Comment les partenariats avec l’industrie peuvent-ils être structurés pour assurer le succès à long terme et des avantages mutuels?
Partenariats avec les gouvernements par l’intermédiaire de programmes
- Quelles mesures pratiques le gouvernement fédéral pourrait-il prendre pour travailler en partenariat avec les nations afin d’atteindre leurs objectifs de mise en valeur des ressources naturelles?
- Dans le cadre de vos efforts pour obtenir du financement ou du soutien par l’entremise de programmes fédéraux, quels sont les obstacles auxquels votre gouvernement ou votre organisation a été confronté?
- Quelles modifications ou améliorations recommanderiez-vous pour rendre ces programmes plus accessibles et plus efficaces pour votre gouvernement ou votre organisation?
À quoi doit ressembler le Programme de garantie de prêts pour les Autochtones
- Selon vous, quel serait l’intérêt d’un programme de garantie de prêts pour aider votre gouvernement ou votre organisation à saisir les occasions liées aux ressources naturelles sur votre territoire?
- Selon vous, quels secteurs devrait-il couvrir?
- Quelles seraient, selon vous, les difficultés liées à l’utilisation d’une garantie de prêts?
- Comment voulez-vous y accéder à ce programme? Selon vous, que devrait-on exiger des demandeurs?
- Quels sont les projets potentiels susceptibles de bénéficier d’un soutien sur votre territoire traditionnel ou région? Qui dirige le projet et quelles sont les communautés autochtones touchées ou intéressées?
Rôles et responsabilités dans le cadre du Programme de garantie de prêts pour les Autochtones
- À votre avis, quel devrait être le rôle des promoteurs et de l’industrie dans le contexte du programme?
- À votre avis, quel devrait être le rôle du gouvernement fédéral au-delà de l’octroi d’une garantie, par exemple dans la négociation d’ententes de participation et de modalités d’ententes, ou dans la négociation avec des institutions financières commerciales?
- Qu’en est-il du rôle des provinces ou des territoires, le cas échéant?
Capacité requise dans le cadre du Programme de garantie de prêts pour les Autochtones
À quoi pourrait ressembler un soutien aux capacités ou à quelles institutions pourriez-vous faire appel si vous ne disposiez pas des capacités en interne, comme des avocats, des négociateurs, des experts en financement de projets, etc.