Comment les perturbations façonnent-elles les forêts du Canada?
Les environnements forestiers sont dynamiques et changent continuellement sous l’effet des variations climatiques et des processus écologiques tels que la succession forestière, la migration des espèces et la compétition interspécifique. Les feux de forêt, la sécheresse, les déracinements par le vent, le parasitisme et les maladies, ainsi que d’autres perturbations, bien que souvent plus soudaines ou dramatiques, font partie de ces caractéristiques naturelles des environnements forestiers. Les perturbations augmentent en fréquence et en ampleur en raison de l’introduction d’espèces envahissantes et du changement climatique.
L’aménagement des forêts en vue d’une résilience optimale aux perturbations s’est appuyé sur des pratiques forestières dérivées d’informations sur des organismes et des écosystèmes entiers. De nouveaux outils sont désormais disponibles pour faire progresser l’aménagement des forêts et nous permettent d’examiner leur variation génétique naturelle à l’échelle de l’organisme. Cette optique offre des perspectives uniques sur l’écologie forestière, la physiologie des plantes et les tendances des populations à long terme et complète les connaissances écologiques existantes. Les variations génétiques naturelles, considérées comme des « ressources génétiques forestières » (RGF), constituent une base pour la résilience actuelle et future des forêts. Ces outils peuvent aider à projeter et à surveiller les perturbations, à promouvoir des qualités forestières qui réduisent l’impact des perturbations et à accélérer le rétablissement des forêts après des perturbations.
Indicateurs clés de durabilité
Explorez le rapport pour trouver des informations sur les principaux indicateurs de durabilité :
- Insectes forestiers : tendances quant à la superficie forestière touchée par les insectes au Canada. La surveillance continue de la superficie forestière défoliée et endommagée par les insectes joue un rôle critique dans la détermination des répercussions de ces dommages sur l’approvisionnement en bois, sur les risques d’incendie, sur l’utilisation des forêts à des fins récréatives et sur les autres valeurs forestières.
- Maladies des arbres forestiers : informations sur le suivi des maladies des arbres. Il s’agit d’un indicateur important qui nous aide à mieux comprendre les conséquences économiques, sociales et écologiques indésirables, notamment l’échec de la régénération, la perte de volume et la mortalité à grande échelle des arbres (veuillez télécharger le rapport annuel pour de plus amples détails).
- Feux de forêt : données annuelles sur la superficie totale brûlée et le nombre de feux au cours des vingt-deux dernières années. Il est important de comprendre le rôle des feux de forêt au Canada ainsi que leurs répercussions : d’une part, ils font partie de notre écosystème forestier et contribuent à conserver la santé et la diversité des forêts, mais, d’autre part, ils peuvent entraîner des pertes économiques considérables et poser des préoccupations liées à la santé et la sécurité publique.
- Émissions et absorptions de carbone dans les forêts : estimation des émissions annuelles nettes de carbone par les forêts aménagées du Canada. Il est important de surveiller les émissions de carbone, puisque le dioxyde de carbone (CO2) et le méthane (CH4) contribuent de manière importante au réchauffement planétaire.

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Insectes forestiers
Superficie forestière (en hectare) qui contient des arbres défoliés ou tués par cinq insectes au Canada, de 2010 à 2020
Résumé du graphique
Ce graphique montre l’évolution de la superficie forestière, en hectares, défoliée par cinq insectes forestiers entre 2010 et 2020. Les insectes sont la spongieuse, la tordeuse des bourgeons de l’épinette, la tordeuse du pin gris, le dendroctone du pin ponderosa et le dendroctone de l’épinette.
La superficie forestière perturbée par la spongieuse est restée relativement faible jusqu’en 2019, date à laquelle elle a légèrement augmenté pour atteindre environ 50 000 ha. En 2020, la superficie perturbée a augmenté de manière significative pour atteindre un pic décennal de près de 600 000 ha.
La superficie forestière perturbée par la tordeuse des bourgeons de l’épinette a augmenté régulièrement, passant d’environ 1,5 million d’hectares en 2010 à environ 5,2 millions d’hectares en 2015. En 2016, la surface forestière perturbée a légèrement diminué pour atteindre environ 5 millions d’hectares, mais a ensuite augmenté pour atteindre près de 6 millions d’hectares en 2018. En 2019, elle a de nouveau légèrement diminué pour atteindre environ 5,5 millions d’hectares, puis a augmenté pour atteindre le maximum décennal de près de 7 millions d’hectares en 2020.
La superficie forestière perturbée par la tordeuse du pin gris est restée relativement faible de 2010 à 2015. En 2016, elle a légèrement diminué pour atteindre environ 5,5 millions d’hectares, puis a augmenté pour atteindre le maximum décennal de près de 3,7 millions d’hectares en 2020.
Au cours des dix dernières années, la superficie forestière perturbée par le dendroctone du pin ponderosa a poursuivi sa tendance à la baisse, passant d’un maximum d’environ 6,2 millions d’hectares en 2010 à moins de 200 000 hectares en 2020.
La superficie forestière perturbée par le dendroctone de l’épinette est restée relativement faible de 2010 à 2013. En 2014, la superficie perturbée a augmenté à environ 340 000 ha, puis a légèrement diminué jusqu’en 2017 où elle a de nouveau augmenté à environ 507 000 ha. Après une légère baisse en 2018, la superficie perturbée est restée relativement stable jusqu’en 2020 où elle a atteint un maximum sur 10 ans de près de 530 000 ha.
Données du graphiques
Tableau montrant la surface perturbée, en hectares, pour cinq espèces d’insectes forestiers : la spongieuse, la tordeuse des bourgeons de l’épinette, la tordeuse du pin gris, le dendroctone du pin ponderosa et le dendroctone de l’épinette pour chaque année de 2010 à 2020.
Année | Dendroctone de l'épinette | Dendroctone du pin ponderosa | Tordeuse du pin gris | Tordeuse orientale des bourgeons de l’épinette | Spongieuse |
---|---|---|---|---|---|
2010 | 66 267 | 6 251 586 | 44 968 | 1 510 074 | 0 |
2011 | 61 774 | 4 624 907 | 27 765 | 1 492 829 | 0 |
2012 | 43 195 | 3 016 228 | 61 018 | 1 792 062 | 8 128 |
2013 | 26 601 | 2 973 935 | 92 176 | 2 777 998 | 8 452 |
2014 | 336 396 | 2 208 687 | 26 356 | 3 583 700 | 23 335 |
2015 | 242 344 | 1 447 954 | 24 634 | 5 236 622 | 2 529 |
2016 | 291 972 | 376 669 | 206 850 | 4 973 225 | 0 |
2017 | 506 881 | 332 259 | 748 880 | 5 519 445 | 21 714 |
2018 | 343 758 | 318 796 | 1 185 431 | 5 992 213 | 14 932 |
2019 | 518 440 | 357 049 | 2 068 390 | 5 536 467 | 47 433 |
2020 | 528 154 | 189 600 | 3 666 496 | 6 983 518 | 583 157 |
Feux de forêt
Superficie forestière brûlée et nombre de feux de forêt au Canada, de 2000 à 2021
Résumé du graphique
Entre 2000 et 2021, la superficie annuelle brûlée a été très variable. Les deux années où les surfaces brûlées ont été les plus importantes sont 2014 et 2021, avec respectivement plus de 4,5 millions d’hectares et 4,3 millions d’hectares. L’année où la superficie brûlée a été la plus faible a été 2020, avec seulement environ 220 000 ha brûlés.
Entre 2000 et 2021, le nombre de feux de forêt a été variable, allant d’un maximum décennal de 9 800 feux en 2006 à un minimum décennal d’environ 4 000 feux en 2020. En 2021, il y a eu environ 6 600 feux.
Données du graphique
Tableau indiquant la superficie brûlée (en hectares) ainsi que le nombre de feux de forêt pour chaque année, de 2000 à 2021.
Année | Superficie brûlée | Nombre de feux |
---|---|---|
2000 | 634 154 | 5 397 |
2001 | 647 669 | 7 762 |
2002 | 2 763 606 | 7 878 |
2003 | 2 168 405 | 8 270 |
2004 | 3 182 999 | 6 488 |
2005 | 1 686 769 | 7 452 |
2006 | 2 100 681 | 9 754 |
2007 | 1 785 465 | 6 919 |
2008 | 1 664 926 | 6 239 |
2009 | 762 566 | 7 145 |
2010 | 3 177 968 | 7 316 |
2011 | 2 397 425 | 4 678 |
2012 | 1 811 691 | 7 918 |
2013 | 4 268 503 | 6 256 |
2014 | 4 545 660 | 5 020 |
2015 | 3 908 382 | 7 034 |
2016 | 1 319 607 | 5 267 |
2017 | 3 589 431 | 5 658 |
2018 | 2 328 851 | 7 111 |
2019 | 1 786 215 | 4 062 |
2020 | 218 233 | 4 001 |
2021 | 4 307 520 | 6 596 |
Émissions et absorptions de carbone dans les forêts
Émissions nettes de carbone dans les forêts aménagées du Canada : Toutes superficies, de 1990 à 2020
Résumé du graphique
Les émissions nettes de carbone dans les forêts aménagées du Canada étaient de 165 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone (Mt CO2e) en 2019, en tenant compte des activités humaines et des perturbations naturelles. La tendance des émissions nettes de carbone entre 1990 et 2020 est à l’augmentation des émissions annuelles, mais avec une grande variabilité annuelle. Les forêts aménagées du Canada ont été un puits net de carbone, absorbant le carbone de l’atmosphère, de 1990 à 2001, à l’exception de 1995 et 1998, où les forêts aménagées ont émis du carbone. De 2002 à 2020, en tenant compte des perturbations humaines et naturelles, les forêts aménagées du Canada ont émis du carbone chaque année. Les deux années les plus émettrices ont été 2017 (environ 230 Mt CO2e) et 2018 (environ 260 Mt CO2e), et l’année la moins émettrice a été 2020 (un peu plus de 5 Mt CO2e).
Le graphique montre également la superficie annuelle perturbée (en hectares) dans les forêts aménagées du Canada pour chaque année de 1990 à 2020. En moyenne, la superficie perturbée par les insectes représente la plus grande part de la superficie perturbée, suivie par la superficie des activités forestières, par la superficie brûlée et, enfin, par la superficie de la récolte de bois de chauffage. La superficie totale perturbée varie entre 2 et 16 millions d’hectares par an, les plus grandes superficies étant perturbées de 2001 à 2006 et les plus petites, de 1990 à 2000 et de 2009 à 2013.
Données du graphique
Tableau indiquant les émissions ou les absorptions de gaz à effet de serre (GES), en millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone par an, dans les forêts aménagées du Canada pour chaque année entre 1990 et 2020. Un chiffre positif indique une émission nette de dioxyde de carbone, tandis qu’un chiffre négatif indique une élimination nette. Le tableau présente également la superficie de forêt perturbée, en hectares, pour chaque année de 1990 à 2020, par quatre causes : 1) les activités forestières, 2) les incendies de forêt, 3) les insectes et 4) la récolte de bois de chauffage.
Année | Superficie perturbée (en hectares) | Émissions nettes de GES (millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone par an) | |||
---|---|---|---|---|---|
Superficie perturbée par des insectes | Zone d’activités forestières | Superficie de récolte de bois de chauffage | Superficie brûlée | ||
1990 | 4 138 137 | 964 912 | 249 569 | 238 786 | -97,1 |
1991 | 1 741 332 | 909 069 | 229 270 | 551 793 | -69,7 |
1992 | 1 056 544 | 1 002 548 | 269 933 | 93 938 | -109,1 |
1993 | 1 109 601 | 1 011 541 | 291 824 | 603 082 | -55,2 |
1994 | 1 955 172 | 1 047 232 | 281 217 | 480 474 | -46,0 |
1995 | 1 752 335 | 1 099 053 | 249 606 | 1 981 858 | 134,7 |
1996 | 1 701 788 | 1 066 694 | 257 002 | 569 367 | -36,4 |
1997 | 1 944 312 | 1 129 150 | 257 537 | 148 899 | -78,9 |
1998 | 2 543 617 | 1 083 385 | 226 766 | 1 515 479 | 113,9 |
1999 | 3 590 615 | 1 227 568 | 237 443 | 558 726 | -15,7 |
2000 | 3 572 741 | 1 264 001 | 203 776 | 87 116 | -60,0 |
2001 | 7 620 861 | 1 192 228 | 174 265 | 208 948 | -41,8 |
2002 | 9 801 379 | 1 279 407 | 201 475 | 1 107 949 | 91,3 |
2003 | 12 844 847 | 1 239 579 | 206 411 | 665 198 | 56,0 |
2004 | 7 137 706 | 1 391 887 | 276 961 | 940 765 | 149,2 |
2005 | 9 628 451 | 1 377 252 | 245 038 | 641 842 | 67,9 |
2006 | 12 047 466 | 1 257 202 | 260 078 | 653 315 | 81,9 |
2007 | 10 419 859 | 1 102 596 | 320 713 | 699 941 | 81,8 |
2008 | 8 137 031 | 972 590 | 336 399 | 351 341 | 30,5 |
2009 | 5 479 736 | 866 897 | 343 279 | 366 080 | 43,6 |
2010 | 5 547 405 | 1 056 274 | 330 760 | 926 762 | 109,5 |
2011 | 4 768 871 | 1 092 679 | 338 684 | 1 100 382 | 142,6 |
2012 | 4 316 866 | 1 072 065 | 363 326 | 895 604 | 106,9 |
2013 | 5 072 587 | 1 063 828 | 422 407 | 471 028 | 44,1 |
2014 | 7 318 383 | 1 139 603 | 470 997 | 1 276 866 | 164,8 |
2015 | 7 985 900 | 1 083 580 | 527 508 | 2 047 550 | 266,2 |
2016 | 8 168 309 | 1 107 768 | 486 198 | 741 053 | 100,5 |
2017 | 8 111 744 | 1 113 098 | 432 958 | 1 475 508 | 228,6 |
2018 | 8 277 481 | 1 102 220 | 442 448 | 1 424 064 | 265,9 |
2019 | 9 170 709 | 1 029 013 | 462 842 | 1 078 011 | 154,5 |
2020 | 13 617 848 | 1 033 269 | 454 760 | 131 485 | 6,4 |
Émissions nettes de carbone dans les forêts aménagées du Canada : Superficie touchée par des activités humaines, de 1990 à 2020
Résumé du graphique
Les zones soumises à des activités humaines au Canada ont été un puits net de GES de 1990 à 2003. Cependant, la taille du puits a diminué lentement, passant d’un puits de 70 Mt CO2e en 1990 à environ 20 Mt CO2e en 2003. En 2005, ces zones sont devenues une source de près de 15 millions de Mt CO2e avant de redevenir un puits de près de 18 millions Mt CO2e en 2009. Depuis 2010, les zones soumises aux activités humaines sont à la fois une source et un puits de GES, mais restent dans une fourchette étroite. Au cours des dix dernières années, la source la plus importante s’est produite en 2019 avec environ 7 Mt CO2e et le puits le plus important s’est produit en 2012 avec près de 5 Mt CO2e.
Le graphique montre également la superficie annuelle perturbée (en hectares) dans les forêts aménagées du Canada pour chaque année de 1990 à 2020. En moyenne, la superficie perturbée par les insectes à faible mortalité représente la plus grande part de la superficie perturbée, suivie par la superficie des activités forestières et enfin par la superficie de la récolte de bois de chauffage. La superficie totale perturbée varie entre 3 et 13 millions d’hectares par an, les plus grandes superficies étant perturbées en 2003 (près de 9 millions d’hectares par an) et 2006 (près de 13 millions d’hectares par an). La superficie totale perturbée suit une tendance générale à la hausse jusqu’en 2003, après quoi elle diminue jusqu’en 2013 environ, puis augmente à nouveau jusqu’en 2020.
Données du graphique
Tableau indiquant les émissions ou les absorptions de gaz à effet de serre (GES), en millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone par an, dans les forêts aménagées du Canada pour chaque année entre 1990 et 2020. Un chiffre positif indique une émission nette de dioxyde de carbone, tandis qu’un chiffre négatif indique une élimination nette. Le tableau présente également la superficie de forêt perturbée, en hectares, pour chaque année de 1990 à 2020, par trois causes : 1) les activités forestières, 2) les insectes à faible mortalité et 3) la récolte de bois de chauffage.
Année | Superficie perturbée (en hectares) | Émissions nettes de GES (millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone par an) | ||
---|---|---|---|---|
Zone d’activités forestières | Superficie perturbée par des insectes à faible mortalité | Superficie de récolte de bois de chauffage | ||
1990 | 964 912 | 3 223 850 | 249 569 | -69,9 |
1991 | 909 069 | 1 172 545 | 229 270 | -73,5 |
1992 | 1 002 548 | 603 044 | 269 933 | -61,4 |
1993 | 1 011 541 | 788 163 | 291 824 | -53,7 |
1994 | 1 047 232 | 1 502 740 | 281 217 | -50,4 |
1995 | 1 099 053 | 1 422 722 | 249 606 | -34,0 |
1996 | 1 066 694 | 1 385 686 | 257 002 | -39,6 |
1997 | 1 129 150 | 1 552 522 | 257 537 | -40,0 |
1998 | 1 083 385 | 1 858 243 | 226 766 | -50,8 |
1999 | 1 227 568 | 1 982 356 | 237 443 | -35,5 |
2000 | 1 264 001 | 974 188 | 203 776 | -20,7 |
2001 | 1 192 228 | 3 986 558 | 174 265 | -36,0 |
2002 | 1 279 407 | 5 390 387 | 201 475 | -17,7 |
2003 | 1 239 579 | 7 279 863 | 206 411 | -21,1 |
2004 | 1 391 887 | 5 010 911 | 276 961 | 8,3 |
2005 | 1 377 252 | 4 797 767 | 245 038 | 14,2 |
2006 | 1 257 202 | 5 580 582 | 260 078 | 3,0 |
2007 | 1 102 596 | 4 157 517 | 320 713 | -1,6 |
2008 | 972 590 | 3 365 454 | 336 399 | -6,0 |
2009 | 866 897 | 3 381 918 | 343 279 | -17,6 |
2010 | 1 056 274 | 4 032 485 | 330 760 | -0,5 |
2011 | 1 092 679 | 3 569 873 | 338 684 | -0,7 |
2012 | 1 072 065 | 2 977 909 | 363 326 | -4,7 |
2013 | 1 063 828 | 3 633 666 | 422 407 | -1,2 |
2014 | 1 139 603 | 4 681 761 | 470 997 | -1,0 |
2015 | 1 083 580 | 5 847 998 | 527 508 | 5,3 |
2016 | 1 107 768 | 6 663 402 | 486 198 | 1,0 |
2017 | 1 113 098 | 6 186 190 | 432 958 | 1,1 |
2018 | 1 102 220 | 6 320 277 | 442 448 | 5,8 |
2019 | 1 029 013 | 7 720 787 | 462 842 | -7,2 |
2020 | 1 033 269 | 11 221 356 | 454 760 | -2,3 |
Émissions nettes de carbone dans les forêts aménagées du Canada : Superficie touchée par des perturbations naturelles, de 1990 à 2020
Résumé du graphique
Depuis 1990, les émissions annuelles nettes de GES dues aux perturbations naturelles dans les forêts aménagées du Canada sont étroitement liées à la superficie annuelle brûlée. Comme la quantité de forêts brûlées par les incendies varie considérablement d’une année à l’autre, la tendance des émissions de carbone varie également, avec de fortes fluctuations à la hausse ou à la baisse en l’espace d’un an ou deux. Les émissions les plus faibles ont été enregistrées en 1992, avec un retrait net de carbone de près de 50 Mt CO2e tandis que les émissions les plus élevées ont été enregistrées en 2015, avec une émission nette d’environ 260 Mt CO2e. Toutefois, le graphique montre une tendance générale à l’augmentation des émissions de carbone causées par les perturbations naturelles au fil du temps, jusqu’à une chute soudaine en 2020 à environ 10 Mt CO2e.
Le graphique montre également la superficie annuelle perturbée par les insectes à forte mortalité et les incendies de forêt dans les forêts aménagées du Canada de 1990 à 2020. La zone perturbée par les deux causes est très variable d’une année à l’autre, la zone perturbée par les insectes à forte mortalité représentant la plus grande part globale. La superficie totale perturbée est généralement la plus faible de 1990 à 2000, puis augmente en moyenne sur la période de 2001 à 2008, pour ensuite diminuer jusqu’à des valeurs moyennes entre 2009 et 2020. La superficie totale perturbée par les insectes à forte mortalité et les incendies de forêt a culminé à environ 7 millions d’hectares en 2006/2007, et était à son niveau le plus bas depuis 20 ans avant 1998, soit moins de 1 million d’hectares.
Données du graphique
Tableau indiquant les émissions ou les absorptions de gaz à effet de serre (GES), en millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone par an, dans les forêts aménagées du Canada pour chaque année entre 1990 et 2020. Un chiffre positif indique une émission nette de dioxyde de carbone, tandis qu’un chiffre négatif indique une élimination nette. Le tableau présente également la superficie de forêt perturbée, en hectares, pour chaque année de 1990 à 2020, par trois causes : 1) les activités forestières, 2) les insectes à faible mortalité et 3) la récolte de bois de chauffage.
Année | Superficie perturbée (en hectares) | Émissions nettes de GES (millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone par an) | |
---|---|---|---|
Superficie brûlée | Superficie perturbée par des insectes à forte mortalité | ||
1990 | 238 786 | 914 287 | -27,2 |
1991 | 551 793 | 568 788 | 3,9 |
1992 | 93 938 | 453 500 | -47,7 |
1993 | 603 082 | 321 438 | -1,5 |
1994 | 480 474 | 452 431 | 4,5 |
1995 | 1 981 858 | 329 612 | 168,7 |
1996 | 569 367 | 316 102 | 3,2 |
1997 | 148 899 | 391 790 | -38,9 |
1998 | 1 515 479 | 685 373 | 164,7 |
1999 | 558 726 | 1 608 258 | 19,8 |
2000 | 87 116 | 2 598 554 | -39,4 |
2001 | 208 948 | 3 634 303 | -5,9 |
2002 | 1 107 949 | 4 410 993 | 109,1 |
2003 | 665 198 | 5 564 983 | 77,1 |
2004 | 940 765 | 2 126 795 | 140,9 |
2005 | 641 842 | 4 830 684 | 53,7 |
2006 | 653 315 | 6 466 884 | 78,9 |
2007 | 699 941 | 6 262 342 | 83,4 |
2008 | 351 341 | 4 771 577 | 36,5 |
2009 | 366 080 | 2 097 817 | 61,2 |
2010 | 926 762 | 1 514 920 | 110,1 |
2011 | 1 100 382 | 1 198 998 | 143,2 |
2012 | 895 604 | 1 338 958 | 111,6 |
2013 | 471 028 | 1 438 921 | 45,2 |
2014 | 1 276 866 | 2 636 622 | 165,7 |
2015 | 2 047 550 | 2 137 901 | 260,9 |
2016 | 741 053 | 1 504 906 | 99,5 |
2017 | 1 475 508 | 1 925 555 | 227,5 |
2018 | 1 424 064 | 1 957 204 | 260,1 |
2019 | 1 078 011 | 1 449 922 | 161,7 |
2020 | 131 485 | 2 396 492 | 8,8 |
Sources et renseignements
Voir la section Sources et renseignements du rapport téléchargeable pour connaître les sources détaillées.
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