Comment le secteur forestier évolue-t-il?

Le secteur forestier canadien continue de s’adapter à l’évolution du marché mondial des produits forestiers. La pandémie de COVID-19 a exacerbé les difficultés existantes pour certaines industries comme la fabrication de papier journal. Pour d’autres industries comme les produits en bois d’ingénierie, les produits d’hygiène personnelle en papier et les produits de la bioéconomie, la pandémie a créé de nouvelles opportunités. Une main-d’œuvre qualifiée et résiliente dans le secteur forestier permet au secteur de s’adapter à ces marchés changeants, tout en veillant à ce que le secteur forestier contribue à la transition du Canada vers une économie à faibles émissions de carbone.
Indicateurs clés de durabilité
Explorez le rapport pour trouver des informations sur les principaux indicateurs de durabilité :
- Rendement financier du secteur forestier : rendement financier annuel du secteur forestier canadien. La surveillance du rendement financier du secteur forestier permet d’évaluer la capacité continue du secteur forestier canadien à attirer des investissements et à générer des avantages pour les Canadiens.
- Fabrication secondaire dans le secteur forestier : produit intérieur brut (PIB) annuel du sous-secteur des produits primaires et secondaires du bois et du papier. Cet indicateur fournit des renseignements sur les emplois et les revenus supplémentaires pour le secteur forestier, ce qui donne une meilleure idée de la contribution globale du secteur forestier à l’économie canadienne.
- Émissions de carbone du secteur forestier : tendances annuelles des émissions de gaz à effet de serre (GES) des combustibles fossiles et utilisation totale de l’énergie. La surveillance des émissions et de l’utilisation de l’énergie fournit des données sur la manière dont le secteur forestier peut devenir plus durable et apporter des solutions au problème des changements climatiques.

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Rendement financier du secteur forestier
Rendement financier du secteur forestier canadien, de 2011 à 2021
Résumé du graphique
Les bénéfices d’exploitation du secteur forestier canadien ont été assez stables de 2011 à 2012, à environ 2 milliards de dollars, puis ont augmenté régulièrement pour atteindre près de 8 milliards de dollars en 2018. En 2019, les bénéfices d’exploitation ont chuté à environ 2,3 milliards de dollars, pour remonter soudainement à près de 7,5 milliards de dollars et près de 14 milliards de dollars en 2020 et 2021, respectivement.
Le rendement des capitaux engagés du secteur forestier est passé d’environ 2 % en 2011 à près de 12 % en 2018. En 2019 et 2020, le rendement des capitaux engagés a connu une chute soudaine à environ 4,5 %, pour remonter à près de 8 % en 2021.
Données du graphique
Tableau indiquant les bénéfices d’exploitation, en millions de dollars, et taux de rendement des capitaux engagés du secteur forestier canadien pour chaque année de 2011 à 2021.
Année | Bénéfices d’exploitation | Rendement des capitaux engagés |
---|---|---|
2011 | 1 074 | 1,9 |
2012 | 1 082 | 4,8 |
2013 | 2 633 | 4,9 |
2014 | 2 811 | 5,4 |
2015 | 3 508 | 5,7 |
2016 | 5 121 | 8,6 |
2017 | 6 816 | 9,8 |
2018 | 7 698 | 11,5 |
2019 | 2 743 | 4,4 |
2020 | 7 342 | 4,4 |
2021 | 14 834 | 7,8 |
Fabrication secondaire dans le secteur forestier
Produit intérieur brut des sous-secteurs des produits primaires et secondaires du bois et du papier, de 2011 à 2021
Résumé du graphique
Ce graphique montre le PIB, en milliards de dollars, des sous-secteurs des produits primaires et secondaires du bois et des sous-secteurs des produits primaires et secondaires du papier pour 2011 à 2021.
Le PIB du sous-secteur des produits primaires du bois était d’environ 4,5 milliards de dollars en 2011 et a augmenté régulièrement pour atteindre 6,0 milliards de dollars en 2016, pour rester à ce niveau jusqu’en 2018. En 2019, le PIB de ce secteur a commencé à diminuer, pour atteindre environ 5 milliards de dollars en 2020. En 2021, il a connu une reprise pour revenir à environ 5,7 milliards de dollars.
Depuis 2011, le PIB du sous-secteur des produits secondaires du bois est resté stable entre environ 2,7 et 3,3 milliards de dollars.
Le PIB du sous-secteur des produits primaires en papier était d’environ 5 milliards de dollars en 2011 et a régulièrement diminué pour atteindre environ 4 milliards de dollars en 2013. De 2014 à 2016, il est resté stable à environ 4,7 milliards de dollars, mais a ensuite diminué à environ 3,5 milliards de dollars en 2020, pour n’augmenter que légèrement en 2021.
Le PIB du sous-secteur des produits secondaires du papier n’a que peu varié, augmentant positivement et négativement, mais restant constamment autour de 3 milliards de dollars pour cette période.
Données du graphique
Tableau indiquant le produit intérieur brut, en milliards de dollars, pour les sous-secteurs des produits primaires et secondaires de papier ainsi que pour les sous-secteurs des produits primaires et secondaires du bois pour chaque année de 2011 à 2021.
Année | Produit intérieur brut (en milliard de dollars) | |||
---|---|---|---|---|
Produits primaires du papier | Produits primaires du bois | Produits secondaires du papier | Produits secondaires du bois | |
2011 | 5,0 | 4,4 | 2,9 | 2,7 |
2012 | 4,4 | 4,6 | 3,1 | 2,8 |
2013 | 3,9 | 5,1 | 3,2 | 2,9 |
2014 | 4,7 | 5,4 | 2,9 | 2,7 |
2015 | 4,8 | 5,6 | 3,1 | 2,8 |
2016 | 4,7 | 6,0 | 2,9 | 2,9 |
2017 | 4,4 | 6,0 | 3,0 | 2,8 |
2018 | 4,2 | 5,9 | 3,0 | 2,8 |
2019 | 3,9 | 5,3 | 2,8 | 3,1 |
2020 | 3,5 | 5,1 | 3,2 | 3,1 |
2021 | 3,6 | 5,7 | 3,0 | 3,3 |
Émissions de carbone du secteur forestier
Émissions de gaz à effet de serre des combustibles fossiles et utilisation totale de l’énergie dans le secteur forestier canadien, de 2005 à 2019
Résumé du graphique
La consommation totale d’énergie dans le secteur forestier a régulièrement diminué, passant de plus de 900 pétajoules (PJ) en 2005 à un peu plus de 600 PJ en 2012, pour augmenter jusqu’en 2015 où elle a atteint plus de 650 PJ. En 2016, la consommation d’énergie du secteur forestier a légèrement diminué pour atteindre environ 630 PJ, avant d’augmenter à nouveau légèrement pour atteindre environ 670 PJ en 2018 et 2019.
Les émissions de GES du secteur forestier sont passées d’environ 25 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone (Mt CO2e) en 2005 à moins de 14 Mt CO2e en 2012. Entre 2012 et 2019, les émissions de GES du secteur sont restées relativement stables, autour de 13 Mt CO2e par an.
Données du graphique
Le tableau présente 1) l’utilisation annuelle totale de l’énergie (en pétajoules) par le secteur forestier et 2) les quantités d’émission de GES (en million de tonnes d’équivalent de dioxyde de carbone) provenant des combustibles fossiles, qui ont été émises annuellement de 2005 à 2019 par le secteur forestier.
Année | Utilisation totale de l’énergie (pétajoules) | Émissions de GES (en million de tonnes d'équivalent de CO2) |
---|---|---|
2005 | 924 | 25,1 |
2006 | 847 | 22,5 |
2007 | 827 | 22,3 |
2008 | 735 | 19,1 |
2009 | 674 | 16,4 |
2010 | 655 | 16,0 |
2011 | 640 | 14,5 |
2012 | 625 | 13,6 |
2013 | 657 | 13,9 |
2014 | 668 | 13,5 |
2015 | 671 | 13,6 |
2016 | 631 | 13,2 |
2017 | 648 | 13,9 |
2018 | 669 | 13,6 |
2019 | 667 | 13,5 |
Sources et renseignements
Voir la section Sources et renseignements du rapport téléchargeable pour connaître les sources détaillées.
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