Longicorne asiatique
Le longicorne asiatique (Anoplophora glabripennis) est indigène en Chine et dans la péninsule coréenne.
Au Canada, il s’attaque principalement à l’érable, mais également à de nombreuses autres espèces, comme le peuplier, le bouleau, le saule et l’orme. Il n’a aucun prédateur naturel au Canada et il se trouve en Ontario seulement.
Faits saillants
- Le longicorne asiatique a été vu pour la première fois au Canada en 2003, près de Toronto, en Ontario, mais on a réussi à l’éliminer.
- On a cerné une deuxième population près de Toronto, en Ontario en août 2013, celle-ci a également été éradiquée .
- Au Service canadien des forêts on collabore avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), ainsi qu’avec les autorités provinciales et municipales pour éliminer le longicorne asiatique.
Répercussions
Le longicorne asiatique peut influer sur l’écologie, les activités économiques, le paysage urbain ainsi que sur l’industrie du tourisme et des loisirs.
- La perte d’érables pourrait influer l’industrie canadienne de plusieurs millions de dollars du sirop d’érable.
- La perte de feuillus pourrait influer sur l’industrie forestière canadienne, par la perte de milliards de dollars en produits du bois.
- La perte de feuillus pourrait influer sur les valeurs culturelles, spirituelles et économiques des Autochtones.
- La perte de feuillus pourrait influer sur les industrie du tourisme et des loisirs, en ayant une incidence sur les visites des coloris d’automne.
- Le longicorne asiatique pourrait avoir une énorme et néfaste empreinte écologique si les mesures d’éradication ne sont pas efficaces.
Recherches scientifiques au SCF
Grace au leadership des scientifiques du Centre de foresterie des Grands Lacs, le Service canadien des forêts (SCF) avons appris beaucoup sur le longicorne asiatique.
- Son cycle de vie (du stade de l’œuf à celui d’adulte) est de un à trois ans.
- Les adultes ressortent de l’arbre en dévorant le tronc et les branches, ce qui laisse de grands trous ronds (de 6 à 14 mm de diamètre).
- Les adultes se nourrissent du feuillage pendant quelques semaines, puis les femelles creusent des rainures dans l’écorce pour y pondre leurs œufs individuellement qui écloront à l’intérieur de deux semaines.
- Les études à grande échelle pour déceler les dommages causés par le longicorne asiatique sont surtout menées durant l’hiver, lorsque les arbres sont dépourvus de feuilles.
- Les scientifiques du CFGL ont élaboré et publié un guide détaillé qu’ils utilisent comme guide de formation.
- Ils ont également développé un système d'aide à la décision spatiale utilisé pour orienter les opérations de relevés durant les activités de lutte pour éradiquer ce coléoptère.
Trouver des solutions concertées
Le personnel du Service canadien des forêts, de Ressources naturelles Canada, collabore avec des organismes fédéraux comme l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), les gouvernements provinciaux et territoriaux, les intervenants et les collectivités partout au pays pour aborder les préoccupations constantes associées au longicorne asiatique.
Nous travaillons avec nos partenaires pour surveiller de façon proactive le longicorne asiatique dans les régions infestées comme à Toronto, ainsi que partout au Canada.
Vous souhaitez en apprendre davantage sur le longicorne asiatique?
Communiquez avec Jean Turgeon du Centre de foresterie des Grands Lacs.
- Asian Longhorned Beetle (2011) [en anglais seulement]
- Density and location of simulated signs of injury affect efficacy of ground surveys for Asian longhorned beetle (2010) [en anglais seulement]
- Bulletin-é du Centre de foresterie des Grands Lacs (printemps 2010)
- Managing invasive populations of Asian longhorned Beetle and citrus longhorned Beetle: A worldwide perspective (2010) (en anglais seulement)
- Détection des signes et des symptômes d’attaque par le longicone étoilé : Guide de formation (2007)
- Plus de publications du SCF sur le longicorne asiatique
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