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Réserves canadiennes de certains métaux importants et décisions récentes en matière de production

Arlene Drake

L’auteure travaille comme analyste principale de l’exploration minérale au
Secteur des terres et des minéraux de Ressources naturelles Canada.
Téléphone : 343-292-8604
Courriel : Arlene Drake

Réserves de certains métaux importants

Au cours des 30 ans reliant 1980 à 2010, les réserves canadiennes de métaux communs ont continuellement fléchi, selon des taux moyens annuels allant de 0,69 % dans le secteur du molybdène à 8,86 % dans celui du plomb. En raison de cet appauvrissement prolongé, les réserves de certains métaux représentaient moins de 50 % des réserves de minerais connues rapportées à la fin de 1980. En 2010, les réserves de cuivre comptaient pour 64 % de celles signalées en 1980, celles de nickel pour 37 %, celles de molybdène pour 46 %, celles d’argent pour 20 %, celles de zinc pour 15 % et celles de plomb pour 4 %. Par contre, les réserves d’or ont augmenté de 178 %.

En 2010, le prix des métaux a généralement continué d’augmenter, malgré un ralentissement temporaire en juin, pour atteindre des valeurs records en décembre. Le prix moyen du cuivre s’est établi à 3,42 $US la livre (/lb)1, celui du nickel, à 9,90 $US/lb, celui du zinc, à 0,98 $US/lb et celui du plomb, à 0,97 $US/lb. Le prix de l’or est demeuré élevé tout au long de l’année, celui-ci atteignant en moyenne 1224,52 $US l’once (/oz), alors que celui de l’argent s’est situé en moyenne à 20,16 $US/oz. Avant la fin de 2010, le cuivre se vendait 4,15$US/lb, le plomb, 1,09 $US/lb, le zinc, 1,03 $US/lb et le nickel, 10,94 $US/lb, tandis que l’or et l’argent se vendaient respectivement 1390,54 et 29,36 $US/oz.

Un certain nombre de mines fermées en 2009 ont rouvert en 2010, deux nouvelles mines ont fait l’objet d’annonces relatives à des décisions de mise en production, et de nombreuses anciennes mines fermées depuis des années ont été remises en état dans le cadre de nouveaux plans d’exploitation.

De 2009 à 2010, les réserves de cuivre, de molybdène, d’argent et d’or ont toutes connu une augmentation. Celle des réserves de cuivre est en bonne partie attribuable à l’ouverture des nouvelles mines Mount Milligan, Copper Mountain et New Afton, en Colombie-Britannique, ainsi qu’à l’accroissement des réserves des mines Gibraltar et Highland Valley, en Colombie-Britannique, et des exploitations de Xstrata à Sudbury, en Ontario. Les réserves de molybdène ont augmenté dans les mines Highland Valley et Gibraltar, en Colombie-Britannique. Celle des réserves d’or découle de la mise en production de quatre nouvelles exploitations, soit la mine Canadian Malartic, au Québec, la mine New Afton, en Colombie-Britannique, la mine Young-Davidson, en Ontario, et la mine Copper Mountain, en Colombie-Britannique. Elle résulte aussi de la production des mines existantes, dont les mines Red Lake et Macassa, en Ontario, de même que la mine Rice Lake, au Manitoba. L’accroissement des réserves d’argent est issu de l’ouverture de nouvelles mines, à savoir les exploitations Copper Mountain et New Afton, en Colombie-Britannique, et l’exploitation Bracemac-MacLeod, au Québec, ainsi que de l’augmentation des réserves de mines existantes, comme celles de Vale, en Ontario, et de la mine Highland Valley, en Colombie-Britannique. En 2010, les réserves d’or, de cuivre, de molybdène et d’argent se sont respectivement accrues de 60 %, de 47 %, de 18 % et de 11 %.

Des diminutions ont cependant touché les réserves de plomb (11 %), de nickel (7 %) et de zinc (3 %). Bien que des réserves aient continué de s’appauvrir en 2010, le prix élevé des métaux a permis la mise en exploitation de nouvelles mines, l’accroissement des réserves de mines existantes et la remise en production d’anciennes mines, ce qui a considérablement contribué à l’augmentation de certaines réserves de métaux.

Vale a enregistré un important fléchissement des réserves de nickel de ses exploitations de Sudbury en raison de l’épuisement de certaines mines et d’une nouvelle classification des réserves minérales de la mine Copper Cliff South et des gisements de la mine Stobie. Le tableau 1 porte sur les principaux changements ayant touché les réserves canadiennes en 2010.

En dépit du prix élevé des métaux, l’année 2010 s’est caractérisée par un optimisme prudent en raison de l’incertitude soulevée par la dette européenne et la reprise économique aux États-Unis, incertitude qui a suscité des craintes de récession à double creux et exercé une pression à la hausse sur le prix de l’or. Les sociétés canadiennes ont continué de vendre des minéraux à des pays émergents dont le développement soutenu assure une demande stable de minéraux et de métaux. Au début de 2011, la bonne posture financière et opérationnelle des sociétés minières leur a permis de profiter des prix et de la conjoncture favorables sur les marchés. Il faut toutefois noter qu’une correction potentielle des cours soulève toujours des préoccupations.

Politiques sur les réserves

Les estimations des réserves canadiennes reposent sur des données tirées de rapports annuels et d’autres rapports produits par l’industrie, ainsi que sur les réponses des sociétés minières aux enquêtes fédérales-provinciales-territoriales annuelles sur les mines et les concentrateurs. Les réserves signalées ici se limitent aux métaux contenus dans les réserves de minerais que les sociétés considèrent comme « prouvées » ou « probables » et que recèlent les mines en exploitation et les gisements visés par des engagements fermes à produire (tableau 2). Les quantités de métaux dans les ressources minérales que les sociétés considèrent comme « mesurées », « indiquées » ou « présumées » sont exclues des totaux nationaux, tout comme les métaux des gisements qui ont fait l’objet d’une simple mise en valeur (figure 1). Lorsqu’elles sont disponibles, seules les données sur les métaux que renferment les minerais exploitables sont incluses dans les totaux canadiens, et ce, afin d’exclure les pertes inhérentes au processus d’exploitation minière. Tous les efforts nécessaires sont faits pour uniformiser d’une année à l’autre les données sur les réserves fournies dans le présent document. Cependant, cette cohérence dépend en définitive des pratiques de l’industrie, qui évoluent au fil des ans. Les données rapportées en unités de mesure anglo-saxonnes par certaines sociétés ont été converties en unités métriques, et les résultats ont été arrondis au nombre de chiffres significatifs.

Réserves selon le produit minéral

Or

En décembre 2010, les réserves minières canadiennes comptaient 1473 tonnes (t) d’or, ce qui représente une hausse de 60 % (555 t) comparativement à celles enregistrées en décembre 2009. La majeure partie des nouvelles réserves d’or provient de la nouvelle mine Canadian Malartic (+278 t), à Val-d’Or, au Québec, puis de la mine Young-Davidson (+88 t), qui rouvrira bientôt ses portes à Matachewan, en Ontario, de la mine New Afton (+33 t), en Colombie-Britannique, et de la mine Timmins (+27 t), qui a été récemment ouverte, en Ontario. Dans l’ensemble, deux nouvelles mines et cinq mines rouvertes ont contribué à l’augmentation des réserves d’or totales en 2010. Mentionnons, par contre, que celles de la mine Black Fox, près de Timmins, en Ontario, ont connu une baisse de 13 t. Depuis 2005, les réserves d’or suivent une tendance haussière.

Argent

En décembre 2010, les réserves minières canadiennes contenaient 6916 t d’argent, soit une progression de 11 % (+662 t) par rapport à celles signalées un an auparavant. Pour ce qui est de celles de la mine Kidd Creek, en Ontario, de la mine LaRonde, au Québec, et de la mine Brunswick numéro 12, au Nouveau-Brunswick, elles ont respectivement baissé de 165 t, de 137 t et de 116 t. Par contre, des accroissements ont été relevés dans les exploitations ontariennes de Vale (+631 t), à la mine Copper Mountain (+264 t), en Colombie-Britannique, à la mine Bracemac-MacLeod (+106 t), au Québec, et à la mine New Afton (+96 t), en Colombie-Britannique. La teneur en argent des réserves d’un certain nombre de mines a été estimée afin d’assurer l’uniformité des valeurs nationales rapportées annuellement.

Zinc

En 2010, les réserves canadiennes de zinc ont connu une légère diminution de quelque 117 000 t (3 %) pour s’établir à environ 4,13 millions de tonnes (Mt) en fin d’année. La principale baisse des réserves de zinc s’est élevée à 134 000 t et a été enregistrée à la mine Kidd Creek de Timmins, en Ontario, dont la quantité et la teneur du minerai exploitable ont baissé. Les réserves d’argent ont aussi décru à la mine LaRonde (-98 000 t), au Québec, de même qu’à la mine Brunswick numéro 12 (-78 000 t), au Nouveau-Brunswick, dont la fermeture approche. Une seule progression a été notée, soit celle de 362 000 t à la nouvelle mine Bracemac-MacLeod de Mattagami, au Québec.

Plomb

En 2010, les réserves canadiennes de plomb ont décru d’environ 11 % pour clôturer l’année à 400 000 t. Les principales baisses ont touché la mine Brunswick numéro 12 (-36 000 t), la mine LaRonde (-9000 t) et la mine Kidd Creek (-5000 t). Notons aussi qu’aucune croissance des réserves de plomb n’a été signalée par les exploitants de mines nouvelles ou existantes.

Cuivre

En décembre 2010, les réserves canadiennes de cuivre étaient estimées à quelque 10,7 Mt, soit une hausse de 47 % (+3,5 Mt) comparativement à celles relevées un an plus tôt. En Colombie-Britannique, une progression est survenue à la mine Gibraltar (+1,08 Mt), dans les nouvelles mines Mount Milligan (+1,06 Mt), Copper Mountain (+757 000 t) et New Afton (+450 000 t). Des hausses ont également été signalées à la mine Highland Valley, en Colombie-Britannique, ainsi que dans les exploitations de Xstrata à Sudbury, en Ontario, à la nouvelle mine Bracemac-MacLeod, au Québec, et à la mine Minto, au Yukon. Les réserves de la mine Kidd Creek ont diminué de 48 000 t, celles des exploitations ontariennes de Vale, de 46 000 t et celles de la mine Voisey’s Bay, à Terre-Neuve-et-Labrador, de 38 000 t. Il est à noter que les réserves de cuivre suivent une tendance à la hausse depuis 2005.

Molybdène

En décembre 2010, les réserves canadiennes de molybdène se chiffraient à 253 590 t, ce qui constitue une hausse de 18 % par rapport aux valeurs signalées en 2009. Ces hausses ont été enregistrées aux mines Highland Valley (+26 000 t), Gibraltar (+14 000 t) et Huckleberry (+120 t), en Colombie-Britannique. Les réserves ont diminué à la mine Endako, en Colombie-Britannique. Depuis 2005, par contre, elles suivent une tendance haussière.

Nickel

En décembre 2010, les réserves minières canadiennes de nickel s’établissaient approximativement à 3,1 Mt, soit un fléchissement d’environ 7 % comparativement à la quantité signalée en 2009. La principale baisse a touché les exploitations ontariennes de Vale, dont les réserves ont chuté de 56 000 t, tandis que des diminutions moindres ont été rapportées à la mine Voisey’s Bay (-54 000 t) de Vale, au Labrador, et à la mine McCreedy West (-32 000 t), en Ontario. Une croissance a toutefois été relevée dans les exploitations de Xstrata à Sudbury (+44 000 t), en Ontario, dans celles de Vale, au Manitoba, (+10 000 t), à la mine Bucko, au Manitoba, et à la mine Lac-des-Îles, en Ontario.

Dans la région de Sudbury, les réserves de nickel ont décru de 8 % ou d’environ 142 000 t, après l’épuisement de certaines mines et le déclassement de réserves en ressources au sein d’exploitations où la production a été suspendue. En 2010 et au début de 2011, Vale et Xstrata comptaient poursuivre de nouveaux projets dans la région. Le projet Fraser Morgan, qui avait été reporté en 2009, fait actuellement l’objet d’une nouvelle étude de faisabilité, tandis que le projet Totten de Vale devrait mener à une mise en production en 2012.

À la fin de 2010, les réserves canadiennes de nickel de Vale s’élevaient à environ 2,4 Mt et représentaient quelque 79 % de toutes celles du pays.

Réserves canadiennes selon la province et le territoire

En décembre 2010, la Colombie-Britannique, l’Ontario, le Québec et le Nouveau-Brunswick comptaient toujours les plus abondantes réserves exploitables prouvées et probables de métaux importants au Canada (tableau 3).

La Colombie-Britannique comptait 100 % du molybdène, 64 % du cuivre, 16 % de l’argent, 8 % du plomb, 7 % du zinc et 6 % de l’or du Canada.

L’Ontario renfermait 52 % du nickel, 42 % de l’or, 28 % de l’argent, 24 % du cuivre, 20 % du zinc et 7 % du plomb.

On trouvait au Québec 39 % de l’or, 28 % du zinc, 17 % de l’argent, 11 % du nickel, 9 % du plomb et 2 % du cuivre du pays.

Le Nouveau-Brunswick possédait 60 % du plomb au Canada, ainsi que 15 % du zinc et 10 % de l’argent.

Par ailleurs, 22 % de l’argent, 16 % du plomb, 12 % du zinc, 2 % du cuivre et 1 % de l’or reposaient au Yukon.

Le Manitoba recelait 17 % du nickel en territoire canadien, de même que 15 % du zinc, 6 % de l’argent, 4 % de l’or et 3 % du cuivre.

À Terre-Neuve-et-Labrador, on trouvait 20 % du nickel, 4 % du cuivre, 3 % du zinc et 1 % de l’argent au Canada.
Le Nunavut recelait 7 % de l’or au pays.

Enfin, 1 % de l’or du Canada gisait en Saskatchewan.

Réserves canadiennes selon l’industrie

Une grande partie des mines canadiennes contiennent plusieurs métaux, facteur que l’on tend à trop simplifier dans le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) (tableau 4).

Selon le SCIAN, les réserves d’or du Canada se répartissaient comme suit en 2010 : extraction des minerais d’or et d’argent (88 %), extraction des minerais de cuivre et de zinc (8 %), extraction des minerais de nickel et de cuivre (3 %) et extraction des minerais de plomb et de zinc (1 %).

Pour ce qui est des réserves d’argent du pays, elles apparaissent sous les rubriques suivantes en 2010 : extraction des minerais de cuivre et de zinc (40 %), extraction des minerais de plomb et de zinc (31 %), extraction des minerais d’or et d’argent (15 %) et extraction des minerais de nickel et de cuivre (14 %).

Toujours d’après le SCIAN, en 2010, les réserves de cuivre du Canada provenaient de l’extraction des minerais de cuivre et de zinc (73 %), de celle des minerais de nickel et de cuivre (25 %), de celle des minerais d’or et d’argent (1 %) et de celle des minerais de plomb et de zinc (1 %).

En 2010, les mines où l’on extrayait des minerais de molybdène et des minerais de cuivre et de zinc recelaient respectivement 51 % et 49 % des réserves de molybdène du pays.

Quant aux réserves de nickel du Canada, en 2010, elles étaient classées uniquement dans la catégorie de l’extraction des minerais de nickel et de cuivre (100 %).

En ce qui concerne les réserves de plomb du pays, le SCIAN les catégorisait comme suit en 2010 : extraction des minerais de plomb et de zinc (76 %), extraction des minerais de cuivre et de zinc (15 %) et extraction des minerais d’or et d’argent (9 %).

Enfin, les réserves de zinc du Canada se partageaient comme suit en 2010 selon le SCIAN : extraction des minerais de cuivre et de zinc (63 %), extraction des minerais de plomb et de zinc (27 %) et extraction des minerais d’or et d’argent (10 %).

Durée de vie apparente des réserves canadiennes

La durée de vie apparente (indice de vie) des réserves minières est habituellement calculée en divisant la quantité totale de métaux restant dans les réserves minières à la fin d’une année par la quantité totale de métaux contenus dans les minerais extraits pendant cette même année. Des calculs similaires sont souvent effectués à l’échelle du pays.

À l’échelle nationale, les indices de vie constituent une indication très floue de la durée prévue de l’ensemble des réserves minières. Ces indices peuvent donc souvent porter à confusion, à moins que des situations anormales ne soient mises en évidence. Les indices de vie basés sur les réserves prouvées et probables ne tiennent pas compte de l’accroissement présumé des réserves minières actuelles, ni des additions brutes à ces réserves qui résulteront de la mise en valeur, dans un avenir prévisible, de corps minéralisés connus pour lesquels une décision en matière de production n’a pas encore été prise. Ils ne prennent également pas en considération les changements prévus en ce qui concerne les taux de production. De plus, ces indices ont tendance à surévaluer la durée de vie apparente des réserves en ne montrant pas, par exemple, que la production annuelle peut parfois se révéler anormalement faible en raison de grèves, de réductions de production ou d’interruptions dans les grandes installations, ou que la capacité de production puisse beaucoup augmenter à la suite de récentes décisions touchant la production (mais dans plusieurs années seulement).

À la fin de 2010, l’indice de vie apparent des réserves de principaux métaux au Canada était de 17 ans pour le nickel (production inférieure attribuable à des grèves et à la fermeture de mines), de 22 ans pour le cuivre (forte augmentation des réserves), de 8 ans pour l’or, de 27 ans pour le molybdène (production inférieure), de 5 ans pour le zinc, de 8 ans pour l’argent et de 4 ans pour le plomb.

Tendances concernant les réserves

La figure 2 et le tableau 5 montrent à quel point les réserves canadiennes de cuivre, de nickel, de plomb, de zinc, de molybdène et d’argent ont diminué depuis le début des années 1980. Par contre, les réserves d’or ont beaucoup progressé jusqu’en 1988, avant d’amorcer une descente.

La stabilité soutenue de la demande et la valeur toujours élevée des métaux ont poussé les sociétés à aménager de nouvelles mines et à accroître la capacité d’exploitations existantes, ce qui a mené à l’ouverture d’une série de nouvelles mines en 2010, à la prévision d’autres augmentations de la capacité, ainsi qu’à un accroissement des réserves de cuivre, de molybdène, d’or et d’argent. En 2010, les réserves de nickel, de zinc et de plomb ont continué de décliner, en dépit des occasions procurées par la reprise économique, du prix élevé des métaux et de la demande toujours forte en Asie. Cependant, on a lancé des projets qui avaient été reportés en 2009, ainsi que réévalué et rouvert d’anciennes mines, dont l’exploitation devait reprendre en 2011 et en 2012 (figure 2).

La variation annuelle totale des réserves canadiennes est le résultat net de trois grands facteurs touchant chacune des mines (figure 3), soit les additions et les soustractions aux réserves et la production. Les additions aux réserves résultent de découvertes, de nouvelles données concernant la géologie, la métallurgie, la production et d’autres facteurs, des coûts de production à la baisse ou des prix à la hausse des produits minéraux, lesquels se traduisent tous par une augmentation des ressources minérales dont l’exploitation est rentable. Les soustractions aux réserves s’expliquent par la collecte de nouvelles données sur la géologie, la métallurgie et la production ou de toute autre information, par la hausse des coûts ou par la baisse du prix des produits minéraux, facteurs qui réduisent tous la quantité de ressources minérales établies antérieurement dans les réserves minières dont l’exploitation devrait maintenant être rentable (figure 3).

Politiques sur les ressources

L’édition de 2010 du document intitulé Réserves canadiennes de certains métaux importants et décisions récentes en matière de production est la première à présenter des données sur les ressources minérales des mines en exploitation et de celles que l’on s’est engagé à mettre en production. Les réserves représentent la partie économiquement exploitable des minéraux gisant dans une mine, alors que les ressources comptent pour une partie moins certaine de ceux-ci. En se basant sur une analyse technique et économique préliminaire, il est possible d’établir de manière relativement certaine que des ressources seront converties en réserves économiquement exploitables.

Les estimations des ressources canadiennes reposent sur des données tirées de rapports annuels et d’autres rapports produits par l’industrie. Les ressources signalées ici se limitent aux métaux contenus dans les réserves de minerais que les sociétés considèrent comme « mesurées » ou « indiquées » et que recèlent les mines en exploitation et les gisements visés par des engagements fermes à produire (tableau 2). Les quantités de métaux dans les ressources minérales que les sociétés considèrent comme « présumées » sont exclues des totaux nationaux, tout comme les métaux des gisements qui ont fait l’objet d’une simple mise en valeur (figure 1). Les ressources minérales représentent un inventaire des minéralisations qu’une société peut raisonnablement espérer extraire économiquement selon ses calculs. Elles présentent une certitude inférieure à celles des réserves, ne sont pas toujours converties en réserves et ne tiennent pas compte de la dilution de capitaux. Tout comme pour les réserves, tous les efforts nécessaires sont faits pour assurer l’uniformité des données sur les ressources fournies dans le présent document, uniformité qui dépend toutefois ultimement des pratiques de l’industrie en matière de rapports. Il a donc fallu recalculer les ressources en soustrayant les réserves. Les données rapportées en unités de mesure anglo-saxonnes par certaines sociétés ont été converties en unités métriques, et les résultats ont été arrondis au nombre de chiffres significatifs.

Ressources selon le produit minéral

Or

En 2010, on comptait 653 t d’or dans les ressources mesurées et indiquées des mines aurifères canadiennes en exploitation (tableau 6). Bien que des augmentations aient été relevées à la mine Canadian Malartic d’Osisko (+70 t), au Québec, qui a compté pour 26 % de l’accroissement des ressources en or, et à la mine Black Fox (+32 t), en Ontario, d’importantes diminutions ont été enregistrées, dont les principales à la mine Meadowbank (-60 t), au Nunavut, et à la mine Mount Polley (-49 t) (aucune donnée sur les ressources de cette mine n’était disponible pour 2010), en Colombie-Britannique. Mentionnons aussi que des fléchissements inférieurs ont été signalés à la mine Porcupine (-31 t), en Ontario, dont les réserves ont toutefois progressé. Notons enfin que 52 % des hausses ont eu lieu dans des mines nouvelles ou rouvertes.

Argent

En 2010, les ressources mesurées et indiquées des mines argentifères canadiennes en exploitation contenaient 3224 t d’argent. Une augmentation de ces ressources a été relevée à la nouvelle mine Bellekeno (+369 t), au Yukon, et à la nouvelle mine Bracemac-MacLeod (+227 t), au Québec, alors que les principales baisses ont eu lieu à la mine Brunswick numéro 12 (-107 t), au Nouveau-Brunswick, et à la mine Kidd Creek (-107 t), en Ontario, exploitations où des ressources ont été converties en réserves. La hausse des ressources de la mine Bellekeno représentait à elle seule 50 % de tous les accroissements, dont 90 % ont été enregistrés dans de nouvelles mines.

Zinc

En 2010, les ressources canadiennes en zinc s’établissaient à 1,5 Mt. Elles se sont accrues à la mine Bracemac-MacLeod (+190 000 t), au Québec, et ont surtout décru à la mine Brunswick numéro 12 (-107 000 t), au Nouveau-Brunswick, et à la mine Persévérance (-63 000 t), au Québec. On peut attribuer 37 % de la croissance aux réserves de zinc de la mine Bracemac-MacLeod et 43 % aux nouvelles mines.

Plomb

En 2010, les ressources canadiennes en plomb se chiffraient à 200 000 t. Elles ont augmenté de 38 000 t à la nouvelle mine Bellekeno, au Yukon, et diminué de 37 000 t à la mine Brunswick numéro 12. Leur accroissement (+43 %) est attribuable aux mines Bellekeno et Bracemac-MacLeod, dont 37 % à la mine Bellekeno. Le reste est attribuable à la mine Kidd Creek.

Cuivre

En décembre 2010, les ressources cuprifères du Canada se situaient à 2,48 Mt. Elles ont connu une hausse dans les nouvelles mines Copper Mountain (+450 000 t), Mount Milligan (+364 000 t) et New Afton (+246 000 t), en Colombie-Britannique, alors qu’elles ont surtout fléchi à la mine Gibraltar (-827 000 t), toujours en Colombie-Britannique et, dans une moindre mesure, dans les exploitations de Xstrata à Sudbury (-81 000 t), en Ontario. Le fléchissement s’explique par la conversion de ressources en réserves et l’appauvrissement des ressources cuprifères. On peut attribuer 83 % de la hausse à l’ouverture de nouvelles mines (Copper Mountain, New Afton et Bracemac-MacLeod), dont 35 % à celle de l’exploitation Copper Mountain.

Molybdène

Les ressources en molybdène du pays totalisaient 40 000 t en 2010. Elles ont diminué de 31 000 t et de 27 000 t respectivement à la mine Endako et à la mine Gibraltar, toutes deux en Colombie-Britannique, en raison d’une conversion de ressources en réserves.

Nickel

En décembre 2010, les ressources nickélifères canadiennes s’établissaient à environ 385 000 t. Elles ont augmenté à la mine Shakespeare (+7000 t) et à la nouvelle mine McWatters (+6000 t), toutes deux en Ontario, tandis qu’elles ont baissé à la mine Levack (gisement Morrison) (-108 000 t), en Ontario également. Leur augmentation est attribuable à 61 % aux mines Shakespeare et McWatters. Il faut noter que Vale ne publie aucune donnée sur les ressources de ses exploitations canadiennes, de sorte que les données sur ses ressources en nickel, en cuivre, en or, en argent et en métaux du groupe du platine sont toutes plus ou moins supérieures à celles qui sont diffusées.

Ressources canadiennes selon la province et le territoire

En décembre 2010, la Colombie-Britannique, le Yukon, l’Ontario et le Québec comptaient les plus abondantes ressources mesurées et indiquées de métaux importants au Canada (tableau 7).

La Colombie-Britannique comptait 100 % du molybdène, 64 % du cuivre, 8 % du zinc, 5 % de l’argent, 4 % de l’or et 4 % du plomb du Canada.

Le Yukon présentait 65 % de l’argent, 54 % du plomb, 39 % du zinc, 20 % du cuivre et 4 % de l’or.

L’Ontario renfermait 59 % de l’or, 43 % du nickel, 19 % du zinc, 12 % du cuivre, 11 % de l’argent et 6 % du plomb.

On trouvait au Québec 48 % du nickel, 26 % de l’or, 22 % du zinc, 13 % de l’argent, 5 % du plomb et 3 % du cuivre.

Pour ce qui est du Nouveau-Brunswick, il recelait 32 % du plomb, 11 % du zinc, 6 % de l’argent et moins de 1 % du cuivre.

Le Manitoba possédait 9 % du nickel et moins de 1 % de l’or.

Le Nunavut renfermait 7 % de l’or.

Terre-Neuve-et-Labrador comptait pour moins de 1 % du cuivre, du zinc, de l’argent et de l’or.

La Saskatchewan recelait moins de 1 % de l’or.

Ressources canadiennes selon l’industrie

Une grande partie des mines canadiennes contiennent plusieurs métaux, facteur que l’on tend à trop simplifier dans le SCIAN (tableau 8).

Selon le SCIAN, les ressources en or du Canada se répartissaient comme suit en 2010 : extraction des minerais d’or et d’argent (92 %), extraction des minerais de cuivre et de zinc (6 %), extraction des minerais de plomb et de zinc (1 %), extraction de minerais divers (1 %) et extraction des minerais de nickel et de cuivre (moins de 1 %).

Pour ce qui est des ressources en argent du pays, elles apparaissent sous les rubriques suivantes en 2010 : extraction des minerais de plomb et de zinc (67 %), extraction des minerais de cuivre et de zinc (27 %) et extraction des minerais d’or et d’argent (6 %).

Toujours d’après le SCIAN, en 2010, les ressources cuprifères canadiennes provenaient de l’extraction des minerais de cuivre et de zinc (88 %), de celle des minerais de nickel et de cuivre (9 %), de celle des minerais de plomb et de zinc (3 %), de celle de minerais divers (moins de 1 %) et de celle des minerais d’or et d’argent (moins de 1 %).

En 2010, les ressources en molybdène des mines du pays provenaient, d’après le SCIAN, de l’extraction des minerais de cuivre et de zinc (70 %) et de l’extraction des minerais de molybdène (30 %).

Quant aux réserves de nickel du Canada, en 2010, elles étaient classées dans la catégorie de l’extraction des minerais de nickel et de cuivre (93 %) et dans celle de l’extraction de minerais divers (7 %).

En ce qui concerne les réserves de plomb du pays, le SCIAN les catégorisait comme suit en 2010 : extraction des minerais de plomb et de zinc (86 %), extraction des minerais de cuivre et de zinc (10 %) et extraction des minerais d’or et d’argent (5 %).

Enfin, les réserves de zinc du Canada se partageaient comme suit en 2010 selon le SCIAN : extraction des minerais de plomb et de zinc (50 %), extraction des minerais de cuivre et de zinc (44 %) et extraction des minerais d’or et d’argent (6 %).

Tendances concernant les ressources

La figure 4 montre comment les ressources canadiennes en argent et en or ont augmenté entre 2008 et 2010, comment celles en cuivre, en nickel, en plomb et en zinc ont fluctué et comment celles en molybdène se sont appauvries.

Les ressources fluctuent en raison de trois grands facteurs touchant chacune des mines, soit les additions aux ressources attribuables à la collecte de nouvelles données géologiques, les progrès technologiques et le prix des produits minéraux. Des ressources peuvent être converties en réserves, cas dans lequel les réserves augmentent et les ressources diminuent en l’absence de nouveaux minerais.

En 2010, les ressources en argent ont progressé de 19 %, celles en or, de 18 %, celles en zinc, de 5 % et celles en plomb, de 2 %, alors que celles en molybdène ont décliné de 67 %, celles en nickel, de 53 % et celles en cuivre, de 40 %.

En 2009, les ressources en argent s’étaient accrues de 61 %, celles en cuivre, de 29 %, celles en nickel, de 21 % et celles en or, de 16 %, tandis que celles en molybdène avaient décru de 52 %, celles en plomb, de 23 % et celles en zinc, de 20 %.

La forte baisse des ressources cuprifères et le léger fléchissement des ressources nickélifères entre 2009 et 2010 s’expliqueraient par le passage de certains projets de l’étape de la mise en valeur à celle de la prise de décisions en matière d’exploitation, phénomène qui aurait entraîné la conversion de ressources en réserves. Ils découleraient aussi du fait que les exploitants de plusieurs mines d’envergure n’ont signalé aucune ressource ou que des ressources présumées, lesquelles ne sont pas prises en considération dans le présent document, ce qui réduit considérablement le volume des ressources rapportées en 2010.

Lorsque des ressources mesurées et indiquées sont ajoutées aux réserves de mines existantes ou de mines que l’on s’est engagé à exploiter, et qu’il est présumé que la cadence de production ne changera pas, la durée de vie apparente (indice de vie) de ces ressources minérales peut servir d’indicateur de la viabilité des mines que l’on exploite actuellement et exploitera bientôt au Canada.

En tenant compte des ressources, la durée de vie apparente des réserves de principaux métaux au Canada devrait passer de 17 à 19 ans pour le nickel, de 22 à 26 ans pour le cuivre, de 8 à 11 ans pour l’or, de 27 à 31 ans pour le molybdène, de 5 à 7 ans pour le zinc, de 8 à 12 ans pour l’argent et de 4 à 6 ans pour le plomb.

Décisions récentes en matière de production

Plusieurs critères doivent être respectés avant que l’on reconnaisse, dans le présent document, qu’une décision en matière de production à l’égard d’un projet peut être prise. Il faut en général qu’une étude de faisabilité sur la mise en production ait été réalisée et qu’elle ait abouti à des résultats concluants, que tous les permis requis aient été obtenus, que le financement soit assuré et que les directeurs aient approuvé les travaux de construction. Le tableau 9 porte sur les décisions en matière de production qui ont entraîné une hausse des réserves canadiennes totales en 2010.

En 2010, deux nouvelles mines devaient être mises en exploitation à court terme, soit la mine souterraine Bracemac-MacLeod, au Québec, et la mine cuprifère et aurifère à ciel ouvert Mount Milligan, en Colombie-Britannique. Cinq anciennes mines devaient être remises en état, soit la mine Copper Mountain (anciennement appelée Similco) et la mine souterraine New Afton (ancienne mine à ciel ouvert Afton), toutes deux en Colombie-Britannique, ainsi que la mine Bellekeno (nouvelles fosses), dans le district minier historique du même nom, au Yukon, la grande mine Canadian Malartic (sur le site de l’ancienne mine souterraine Malartic), à Val-d’Or, au Québec, et la mine aurifère Young-Davidson, en Ontario. Parmi les réouvertures, mentionnons celles de la mine d’or Sigma-Lamaque, au Québec, de la mine d’or Holt, en Ontario, de la mine d’or Francoeur, au Québec, et de la mine d’or QR, en Colombie-Britannique.

Dans l’édition de 2009 du présent document, les mines de nickel et de cuivre Fraser Morgan et Totten, en Ontario, figuraient parmi les ouvertures, alors qu’aucune de celles-ci n’a été mise en exploitation en 2010. La mine Fraser Morgan fait l’objet d’une étude de faisabilité, tandis que la date de mise en production de la mine Totten a été reportée à 2012.

Perspectives

Le prix élevé des métaux a favorisé la remise en valeur d’anciens gisements, l’ouverture de nouvelles mines et l’accroissement de la capacité de mines en exploitation. En dépit de l’incertitude autour de la dette de certains pays européens et de la reprise économique aux États-Unis, les exploitations minières canadiennes demeurent bien placées pour satisfaire à la forte demande de minéraux et de métaux de pays émergents. De nombreux projets passent à l’étape de l’étude de faisabilité, dont certains visant d’anciennes mines. On peut donc s’attendre à ce que les réserves de minerai du Canada se maintiennent à leur niveau actuel ou le dépassent même, tout comme en 2010.

Note aux lecteurs: Le présent document a pour but de donner de l’information générale et de susciter la discussion. Il ne devrait pas servir d’ouvrage de référence ou de guide dans le cadre d’activités commerciales ou d’investissements, et le lecteur ne devrait pas percevoir les renseignements que l’on y trouve comme des propositions. L’auteure et Ressources naturelles Canada ne donnent aucune garantie quant à son contenu et n’assument aucune responsabilité, qu’elle soit accessoire, consécutive, financière ou d’une autre nature, pour les actes découlant de son utilisation. Les présentes données étaient à jour au mois de septembre 2011.

1Prix des métaux tirés de kitco.com et de metalprices.com.

Figure 2
Réserves canadiennes de certains métaux importants, de 1988 à 2010
(Métaux contenus dans les réserves prouvées et probables de minerais exploitables de mines en exploitation et de gisements visés par des engagements à produire, au 31 décembre de chaque année)

Figure 2. Réserves canadiennes de certains métaux importants

Source : Ressources naturelles Canada, à partir de rapports obtenus des sociétés.
Remarque : Cette série a été révisée en 1996.

[Version textuelle - Figure 2. Réserves canadiennes de certains métaux importants, de 1988 à 2010]

Figure 3
Composantes principales des variations dans les réserves canadiennes de certains métaux importants, de 1988 à 2010

Figure 3. Composantes principales des variations dans les réserves canadiennes de certains métaux  importants, de 1988 à 2010

Source : Ressources naturelles Canada.

[Version textuelle - Figure 3. Composantes principales des variations dans les réserves canadiennes de certains métaux importants, de 1988 à 2010]

Figure 4
Variation annuelle des réserves canadiennes de certains métaux importants, de 2008 à 2010

Figure 4. Variation annuelle des réserves canadiennes de certains métaux importants, de 2008 à 2010

Source : Ressources naturelles Canada.
Remarque : Vale S.A. ne publie aucune donnée sur ses ressources; par conséquent, il se peut que les données sur le nickel, le cuivre, l’argent et l’argent soient sous-estimées.

[Version textuelle - Figure 4. Variation annuelle des réserves canadiennes de certains métaux importants, de 2008 à 2010]

TABLEAU 1. PRINCIPAUX ÉLÉMENTS DES VARIATIONS DANS LES RÉSERVES CANADIENNES DE CERTAINS MÉTAUX IMPORTANTS, EN 2010
Métal Unité de mesure Bilan révisé des métaux (ouverture), en janvier 2010 Quantité des métaux contenus dans les minerais extraits en 2010 Quantité apparente des métaux qui n'est plus comptée dans les réserves en 2010 Quantité des métaux contenus dans les nouvelles réserves en 2010 Variation nette en 2010 Bilan des métaux (fermeture), en décembre 2010 Variations en pourcentage en 2010
Cuivre kt 7 290 599 -184 4 240 3 457 10 747 47,00
Nickel kt 3 301 184 -183 140 -227 3 074 -6,89
Plomb kt 451 109 -5 63 -51 400 -11,31
Zinc kt 4 250 754 -36 673 -116 4 133 -2,74
Molybdène kt 215 9 48 39 254 18,00
Argent t 6 254 822 -56 1 540 662 6 916 11,00
Or t 918 193 -18 766 555 1 473 60,00

Source : Ressources naturelles Canada, à partir de rapports obtenus des sociétés et de l'information recueillie dans le cadre des enquêtes fédérales-provinciales-territoriales sur les mines et les concentrateurs.
– néant; t tonne; kt millier de tonnes.

TABLEAU 2. TONNAGES ET TENEURS DES PROJETS FIGURANT DANS LES RÉSERVES CANADIENNES DE CERTAINS MÉTAUX IMPORTANTS, AU 31 DÉCEMBRE 2010
Les tonnages classés par les sociétés comme « ressources » et les tonnages de gisements n'étant pas visés par des engagements à produire sont exclus. Les données confidentielles ne sont pas fournies dans ce rapport.
Province ou territoire, nom de la mine, type de ressource Tonnes Teneur
Ag Au Cu Mo Ni Pb Zn
(g/t) (g/t) (%) (%) (%) (%) (%)
COLOMBIE-BRITANNIQUE
Copper Mountain
Réserves prouvées 134 864 805 1,34 0,10 0,38 s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 76 306 030 1,09 0,08 0,32 s. o. s. o. s. o. s. o.
Endako
Réserves prouvées (mine) 102 693 313 s. o. s. o. s. o. 0,05 s. o. s. o. s. o.
Réserves prouvées (pile de stockage) 29 211 349 s. o. s. o. s. o. 0,04 s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 150 229 793 s. o. s. o. s. o. 0,05 s. o. s. o. s. o.
Gibraltar
Réserves prouvées 585 000 000 s. o. s. o. 0,31 0,01 s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 217 000 000 s. o. s. o. 0,29 0,01 s. o. s. o. s. o.
Highland Valley
Réserves prouvées 378 300 000 x x 0,32 0,01 s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 245 400 000 x x 0,28 0,01 s. o. s. o. s. o.
Huckleberry
Réserves prouvées et probables . . . . . . . . . . s. o. s. o. s. o.
Kemess South
Réserves prouvées 3 495 303 s. o. 0,24 0,12 s. o. s. o. s. o. s. o.
Mount Polley
Réserves prouvées et probables 45 807 000 0,47 0,26 0,31 s. o. s. o. s. o. s. o.
Mount Milligan
Réserves prouvées 302 700 000 s. o. 0,01 0,21 s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 229 100 000 s. o. 0,01 0,19 s. o. s. o. s. o. s. o.
Myra Falls
Réserves prouvées et probables 6 255 000 43,00 1,30 0,90 s. o. s. o. 0,50 4,90
New Afton
Réserves probables 47 400 000 2,03 0,69 0,95 s. o. s. o. s. o. s. o.
QR
Réserves prouvées 12 090 s. o. 4,69 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 181 380 s. o. 4,86 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
MANITOBA
777 Deposit
Réserves prouvées 4 597 000 29,33 2,26 2,83 s. o. s. o. s. o. 4,45
Réserves probables 8 756 000 27,01 1,77 1,74 s. o. s. o. s. o. 4,19
Bucko
Réserves prouvées 359 000 s. o. s. o. s. o. s. o. 1,63 s. o. s. o.
Réserves probables 3 349 000 s. o. s. o. s. o. s. o. 1,44 s. o. s. o.
Chisel Lake North
Réserves prouvées 164 000 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o. s. o. 8,77
Réserves probables 148 000 19,61 1,50 1,07 s. o. s. o. s. o. 6,29
Rice Lake
Réserves prouvées 528 740 s. o. 7,59 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 1 906 845 s. o. 10,95 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Trout Lake
Réserves prouvées 409 000 9,66 2,06 2,10 s. o. s. o. s. o. 3,53
Réserves probables 36 000 1,01 1,17 2,18 s. o. s. o. s. o. 1,43
Vale Manitoba Division
Réserves prouvées 8 200 000 x x 0,11 s. o. 1,79 s. o. s. o.
Réserves probables 18 500 000 x x 0,10 s. o. 1,69 s. o. s. o.
NOUVEAU-BRUNSWICK
Brunswick numéro 12
Réserves prouvées 5 400 000 98,00 x 0,40 s. o. s. o. 3,20 8,00
Réserves probables 2 200 000 84,00 x 0,30 s. o. s. o. 3,10 8,10
TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR
Duck Pond
Réserves prouvées 2 100 000 x x 2,89 s. o. s. o. s. o. 4,80
Réserves probables 500 000 x x 2,97 s. o. s. o. s. o. 2,50
Pine Cove
Réserves probables 2 635 000 s. o. 2,07 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Voisey's Bay
Réserves prouvées 21 000 000 s. o. s. o. 1,65 s. o. 2,87 s. o. s. o.
Réserves probables 3 100 000 s. o. s. o. 0,36 s. o. 0,65 s. o. s. o.
NUNAVUT
Meadowbank
Réserves prouvées 839 000 s. o. 3,13 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 33 259 000 s. o. 3,18 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
ONTARIO
Black Fox
Réserves prouvées 287 000 s. o. 1,50 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables (mine à ciel ouvert) 3 113 000 s. o. 3,20 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables (mine souterraine) 2 936 000 s. o. 5,90 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Eagle River
Réserves prouvées 88 400 0,60 11,00 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 256 600 0,60 16,50 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Hemlo (David Bell, Williams)
Réserves prouvées 4 896 076 s. o. 3,67 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 11 785 237 s. o. 2,06 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Hislop
Réserves prouvées et probables 2 108 000 s. o. 2,05 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Holloway
Réserves prouvées et probables 138 000 s. o. 3,96 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Holt
Réserves prouvées et probables 3 135 000 s. o. 5,06 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Island Gold
Réserves prouvées 354 698 s. o. 6,48 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 463 368 s. o. 5,86 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Kidd Creek
Réserves prouvées 14 900 000 57,00 s. o. 2,08 s. o. s. o. 0,16 4,84
Réserves probables 2 500 000 37,00 s. o. 1,38 s. o. s. o. 0,13 4,23
Lac-des-Îles
Réserves prouvées 549 000 s. o. 0,29 0,06 s. o. 0,07 s. o. s. o.
Réserves probables 586 000 s. o. 0,30 0,06 s. o. 0,08 s. o. s. o.
Levack/Morrison
Réserves prouvées 910 000 s. o. 0,81 8,28 s. o. 1,61 s. o. s. o.
Macassa
Réserves prouvées 1 086 807 x 15,74 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 2 029 372 x 23,48 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
McCreedy West
Réserves probables 530 000 s. o. 0,58 1,19 s. o. 1,00 s. o. s. o.
McWatters
Réserves probables . . s. o. s. o. s. o. s. o. . . s. o. s. o.
Musselwhite
Réserves prouvées 4 120 000 s. o. 6,01 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 6 420 000 s. o. 6,39 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Podolsky
Réserves probables 460 000 s. o. 0,69 3,34 s. o. 0,29 s. o. s. o.
Porcupine
Réserves prouvées 28 300 000 x 1,37 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 48 290 000 x 1,32 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Red Lake (Campbell et Cochenour)
Réserves prouvées 2 080 000 2,80 16,54 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 7 860 000 2,80 11,92 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Redstone
Réserves prouvées . . s. o. s. o. s. o. s. o. . . s. o. s. o.
Réserves probables 197 000 s. o. s. o. s. o. s. o. 0,95 s. o. s. o.
Shakespeare
Réserves probables . . s. o. . . . . s. o. . . s. o. s. o.
Timmins
Réserves prouvées 3 663 986 s. o. 7,36 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Vale Ontario Division
Réserves prouvées 66 100 000 x 0,30 1,51 s. o. 1,23 s. o. s. o.
Réserves probables 46 200 000 x 0,50 1,55 s. o. 1,15 s. o. s. o.
Xstrata Sudbury
Réserves prouvées 7 320 000 s. o. s. o. 1,60 s. o. 1,50 s. o. s. o.
Réserves probables 7 470 000 s. o. s. o. 3,82 s. o. 1,14 s. o. s. o.
Young-Davidson
Réserves prouvées 7 262 000 s. o. 2,37 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 25 128 000 s. o. 2,80 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
QUÉBEC
Beaufor
Réserves prouvées 81 742 s. o. 7,53 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 201 296 s. o. 7,60 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Bracemac-MacLeod
Réserves prouvées 3 700 000 28.00 0,40 1,30 s. o. s. o. s. o. 9,60
Réserves probables 100 000 28.00 0,40 2,40 s. o. s. o. s. o. 6,30
Canadian Malartic
Réserves prouvées 28 400 000 s. o. 0,92 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 217 400 000 s. o. 1,16 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Casa Berardi
Réserves prouvées 2 271 000 s. o. 7,60 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 5 583 000 s. o. 5,00 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Francoeur
Réserves probables 615 664 s. o. 6,91 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Goldex
Réserves prouvées 14 804 000 s. o. 1,87 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 12 990 000 s. o. 1,62 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Kiena
Réserves prouvées 534 000 s. o. 2,90 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 563 000 s. o. 2,70 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Lac Herbin
Réserves prouvées 43 000 s. o. 7,45 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 96 000 s. o. 6,45 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Lapa
Réserves prouvées 1 122 000 s. o. 7,24 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 1 709 000 s. o. 7,56 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
LaRonde
Réserves prouvées 4 838 000 55,17 2,36 0,26 s. o. s. o. 0,32 2,78
Réserves probables 29 892 000 23,99 4.63 0,28 s. o. s. o. 0,07 0,90
Mouska (Doyon Division)
Réserves prouvées 66 000 s. o. 14,70 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 109 000 s. o. 1,.90 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Persévérance
Réserves prouvées 3 000 000 28,00 0,30 1,10 s. o. s. o. s. o. 13,50
Raglan
Réserves prouvées 5 320 000 s. o. s. o. 0,61 s. o. 2,11 s. o. s. o.
Réserves probables 6 260 000 s. o. s. o. 0,86 s. o. 3,50 s. o. s. o.
Sigma-Lamaque
Réserves prouvées 1 086 000 s. o. 4,69 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 2 070 000 s. o. 4,26 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Sleeping Giant
Réserves prouvées 91 000 s. o. 8,90 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 96 000 s. o. 9,80 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
SASKATCHEWAN
Seabee
Réserves prouvées 1 967 053 s. o. 5,58 s. o. s. o. s. o. s. o. s. o.
YUKON
Minto
Réserves prouvées 7 770 000 5,37 0,63 1,56 s. o. s. o. s. o. s. o.
Réserves probables 5 090 000 4,91 0,54 1,50 s. o. s. o. s. o. s. o.
Wolverine
Réserves prouvées 536 690 245,05 . . 0,97 s. o. s. o. 1,26 10,50
Réserves probables 4 587 943 286,20 1,37 0,91 s. o. s. o. 1,26 9,59

Source : Ressources naturelles Canada, à partir de rapports obtenus des sociétés et de l'information recueillie dans le cadre des enquêtes fédérales-provinciales-territoriales sur les mines et les concentrateurs.
. . non disponible dans les rapports obtenus; s. o. sans objet; x confidentiel.
Remarques : Une tonne (t) équivaut à 1,1023113 tonne courte. Un gramme par tonne (g/t) équivaut à 0,02916668 once troy par tonne courte.

TABLEAU 3. RÉSERVES CANADIENNES DE CERTAINS MÉTAUX IMPORTANTS, PAR PROVINCE ET TERRITOIRE, AU 31 DÉCEMBRE 2010
Métal Unité de mesure (1) T.-N.-L. N.-É. N.-B. Qc Ont. Man. Sask. C.-B. Yn T. N.-O. Nt Canada (2)
Cuivre kt 433 28 266 2 599 321 6 854 245 10 747
Nickel kt 623 331 1 606 514 3 074
Plomb kt 241 36 27 31 65 400
Zinc kt 113 610 1 170 827 610 306 496 4 133
Molybdène kt 254 254
Argent t 60 714 1 174 1 970 385 1 102 1 511 6 916
Or t 6 1 574 623 52 11 83 15 108 1 473

Source : Ressources naturelles Canada, à partir de rapports obtenus des sociétés et de l'information recueillie dans le cadre des enquêtes fédérales-provinciales-territoriales sur les mines et les concentrateurs.
 – néant ou moins d'une unité; kt millier de tonnes.
(1) Une tonne (t) équivaut à 1,1023113 tonne courte, ce qui correspond à 32 150,746 onces troy. (2) L'arrondissement des données fournies par les provinces et les territoires peut rendre un nombre inexact.

TABLEAU 4. RÉSERVES CANADIENNES DE CERTAINS MÉTAUX IMPORTANTS, PAR INDUSTRIE, AU 31 DÉCEMBRE 2010
Métal Unité de mesure Extraction de minerais d'or Extraction de minerais de cuivre et de cuivre-zinc Extraction de minerais de nickel-cuivre Extraction de minerais de zinc-plomb-argent Extraction de minerais de molybdène Extraction d'autres minéraux métalliques Canada
Code du SCIAN s. o. 212220 212233 212232 212231 212299 212299 s. o.
Cuivre kt 96 7 849 2 726 75 1 10 747
Nickel kt 3 073 1 3 074
Plomb kt 36 58 306 400
Zinc kt 404 2 623 1 107 4 133
Molybdène kt 123 130 254
Argent t 1 038 2 738 981 2 159 6 916
Or t 1 299 119 47 8 1 473

Source : Ressources naturelles Canada, à partir de rapports obtenus des sociétés et de l'information recueillie dans le cadre des enquêtes fédérales-provinciales-territoriales sur les mines et les concentrateurs.
– néant ou moins d'une unité; s. o. sans objet; SCIAN Système de classification des industries de l'Amérique du Nord; t tonne; kt millier de tonnes.
Remarque : Les mines de molybdène et les autres minéraux métalliques ont le même code du SCIAN.

TABLEAU 5. RÉSERVES CANADIENNES DE CERTAINS MÉTAUX IMPORTANTS, AU 31 DÉCEMBRE DE CHAQUE ANNÉE, DE 1977 À 2010
Quantité des métaux contenus dans les tonnages prouvés et probables des minerais exploitables (1) dans les mines en exploitation (2) et dans les gisements visés par des engagements à produire (3)
Année Cuivre Nickel Plomb Zinc Molybdène Argent Or
(kt) (kt) (kt) (kt) (kt) (t) (t)
1977 16 914 7 749 8 954 26 953 369 30 991 493
1978 16 184 7 843 8 930 26 721 464 30 995 505
1979 16 721 7 947 8 992 26 581 549 32 124 575
1980 16 714 8 348 9 637 27 742 551 33 804 826
1981 15 511 7 781 9 380 26 833 505 32 092 851
1982 16 889 7 546 9 139 26 216 469 31 204 833
1983 16 214 7 393 9 081 26 313 442 31 425 1 172
1984 15 530 7 191 9 180 26 000 361 30 757 1 208
1985 14 201 7 041 8 503 24 553 331 29 442 1 373
1986 12 918 6 780 7 599 22 936 312 25 914 1 507
1987 12 927 6 562 7 129 21 471 231 25 103 1 705
1988 12 485 6 286 6 811 20 710 208 26 122 1 801
1989 12 082 6 092 6 717 20 479 207 24 393 1 645
1990 11 261 5 776 5 643 17 847 198 20 102 1 542
1991 11 040 5 691 4 957 16 038 186 17 859 1 433
1992 10 755 5 605 4 328 14 584 163 15 974 1 345
1993 9 740 5 409 4 149 14 206 161 15 576 1 333
1994 9 533 5 334 3 861 14 514 148 19 146 1 513
1995 9 250 5 832 3 660 14 712 129 19 073 1 540
1996 9 667 5 623 3 450 13 660 144 18 911 1 724
1997 9 032 5 122 2 344 10 588 149 16 697 1 510
1998 8 402 5 683 1 845 10 159 121 15 738 1 415
1999 7 761 4 983 1 586 10 210 119 15 368 1 326
2000 7 419 4 782 1 315 8 876 97 13 919 1 142
2001 6 666 4 335 970 7 808 95 12 593 1 070
2002 6 774 4 920 872 6 871 82 11 230 1 023
2003 6 037 4 303 749 6 251 78 9 245 1 009
2004 5 546 3 846 667 5 299 80 6 568 787
2005 6 589 3 960 552 5 063 95 6 684 958
2006 6 923 3 940 737 6 055 101 6 873 1 032
2007 7 565 3 778 682 5 984 213 6 588 987
2008 7 456 3 605 534 5 005 222 5 665 947
2009 7 290 3 301 451 4 250 215 6 254 918
2010 10 747 3 074 400 4 133 254 6 916 1 473

Source : Ressources naturelles Canada, à partir de rapports obtenus des sociétés et de l'information recueillie dans le cadre des enquêtes fédérales-provinciales-territoriales sur les mines et les concentrateurs.
kt millier de tonnes.
(1) Ne tient pas compte des pertes survenues au cours du traitement, de la fusion et de l'affinage. Les données excluent les matières entrant dans la catégorie des ressources. (2) Comprend le métal dans les mines où la production a été interrompue de façon temporaire. (3) Ne comprend pas le métal dans les gisements placériens puisqu'en général les données sur les réserves ne sont pas disponibles.
Remarque : Une tonne (t) équivaut à 1,1023113 tonne courte, ce qui correspond à 32 150,746 onces troy.

TABLEAU 6. RÉSERVES CANADIENNES DE CERTAINS MÉTAUX IMPORTANTS, AU 31 DÉCEMBRE DE CHAQUE ANNÉE, DE 2008 À 2010
Quantité de métaux contenus dans les ressources mesurées et indiquées (1) dans les mines en exploitation (2) et dans les gisements visés par des engagements à produire (3)
Année Cuivre Nickel Plomb Zinc Molybdène Argent Or
(kt) (kt) (kt) (kt) (kt) (t) (t)
2008 3 061 673 256 1 730 250 1 683 477
2009 3 955 817 197 1 384 119 2 711 556
2010 2 376 385 200 1 460 40 3 224 653

Source : Ressources naturelles Canada, à partir de rapports obtenus des sociétés.
kt millier de tonnes.
(1) Les données excluent les matières entrant dans la catégorie des réserves. (2) Comprend le métal dans les mines où la production a été interrompue de façon temporaire. (3) Ne comprend pas le métal dans les gisements placériens puisqu'en général les données sur les réserves ne sont pas disponibles.
Remarques : Une tonne (t) équivaut à 1,1023113 tonne courte, ce qui correspond à 32 150,746 onces troy. Vale S.A. ne publie aucune donnée sur ses ressources; par conséquent, il se peut que les données sur le nickel, le cuivre, l'argent et l'or soient sous-estimées.

TABLEAU 7. RÉSERVES CANADIENNES DE CERTAINS MÉTAUX IMPORTANTS, PAR PROVINCE ET TERRITOIRE, AU 31 DÉCEMBRE DE CHAQUE ANNÉE, DE 2008 À 2010
Quantité de métaux contenus dans les ressources mesurées et indiquées (1) dans les mines en exploitation (2) et dans les gisements visés par des engagements à produire (3)
Métal Unité de mesure T.-N.-L. N.-É. N.-B. Qc Ont. Man. Sask. C.-B. Yn T. N.-O. Nt Canada
2008
Cuivre t 2 369 12 800 202 703 534 788 2 078 436 230 000 3 061 096
Nickel t 82 190 548 622 41 965 672 777
Plomb t 225 636 10 158 9 650 10 350 255 794
Zinc t 7 015 484 481 812 666 283 380 142 869 1 730 411
Molybdène t 249 570 249 570
Argent kg 6 759 563 494 513 276 250 840 176 263 475 84 504 1 682 524
Or kg 94 147 567 224 593 1 971 6 096 40 652 8 332 47 645 476 950
2009
Cuivre t 7 500 11 000 77 567 683 649 2 913 615 261 238 3 954 569
Nickel t 180 140 595 303 41 965 817 408
Plomb t 100 900 9 723 6 719 8 913 70 387 196 642
Zinc t 14 200 268 800 198 526 232 952 128 251 541 457 1 384 186
Molybdène t 119 011 119 011
Argent kg 7 983 311 700 182 061 451 595 229 98 220 1 659 447 2 711 235
Or kg 57 75 751 300 148 3 333 6 442 51 945 14 897 103 032 555 605
2010
Cuivre t 7 500 7 400 75 194 294 781 1 529 021 462 121 2 376 017
Nickel t 184 308 165 677 35 372 385 357
Plomb t 64 000 9 013 11 150 8 019 108 081 200 263
Zinc t 14 200 161 700 320 459 276 930 119 190 567 522 1 460 001
Molybdène t 39 807 39 807
Argent kg 6 873 204 400 404 915 346 532 165 617 2 095 178 3 223 515
Or kg 45 172 948 385 665 1 036 3 840 24 062 22 599 43 086 653 281

Source : Ressources naturelles Canada, à partir de rapports obtenus des sociétés.
– néant ou moins d'une unité; kg kilogramme.
(1) Les données excluent les matières entrant dans la catégorie des réserves. (2) Comprend le métal dans les mines où la production a été interrompue de façon temporaire. (3) Ne comprend pas le métal dans les gisements placériens puisqu'en général les données sur les réserves ne sont pas disponibles.
Remarques : Une tonne (t) équivaut à 1,1023113 tonne courte, ce qui correspond à 32 150,746 onces troy. Vale S.A. ne publie aucune donnée sur ses ressources; par conséquent, il se peut que les données sur le nickel, le cuivre, l'argent et l'or soient sous-estimées.

TABLEAU 8. RESSOURCES CANADIENNES DE CERTAINS MÉTAUX IMPORTANTS, PAR CODE DU SCIAN, AU 31 DÉCEMBRE DE CHAQUE ANNÉE, DE 2008 À 2010
Quantité de métaux contenus dans les ressources mesurées et indiquées (1) dans les mines en exploitation (2) et les gisements visés par des engagements à produire (3)
Métal Unité de mesure (4) Extraction de minerais d'or Extraction de minerais de cuivre et de cuivre-zinc Extraction de minerais de nickel-cuivre  Extraction de minerais de zinc-plomb-argent Extraction de minerais de molybdène Extraction d'autres minéraux métalliques Canada (6)
Code du SCIAN (5) 212220 212233 212232 212231 212299 212299 s. o.
(pourcentage)
2008
Cuivre t 2,232 81,653 14,879 0,418 0,818 100
Nickel t 95,289   4,711 100
Plomb t 3,971 7,819 88,210 100
Zinc t 5,687 66,315 27,998 100
Molybdène t 15,542 84,458 100
Argent kg 12,414 54,095 33,491 100
Or kg 86,898 10,830 0,606 1,667 100
2009
Cuivre t 0,213 85,423 13,437 0,278 0,649 100
Nickel t 96,142 3,858 100
Plomb t 4,945 43,744 51,312 100
Zinc t 7,118 73,463 19,419 100
Molybdène t 50,367 49,633 100
Argent kg 6,480 82,024 11,497 100
Or kg 86,040 12,152 0,365 1,443 100
2010
Cuivre t 0,350 87,645 8,634 2,494 0,877 100
Nickel t 92,841 7,159 100
Plomb t 4,501 9,572 85,928 100
Zinc t 6,458 43,595 49,947 100
Molybdène t 29,744 70,256 100
Argent kg 5,626 27,471 66,904 100
Or kg 91,561 6,037 0,207 1,158 1,037 100

Source : Ressources naturelles Canada, à partir de rapports obtenus des sociétés.
– néant ou moins d'une unité; s. o. sans objet; kg kilogramme.
(1) Les données excluent les matières entrant dans la catégorie des réserves. (2) Comprend le métal dans les mines où la production a été interrompue de façon temporaire. (3) Ne comprend pas le métal dans les gisements placériens puisqu'en général les données sur les réserves ne sont pas disponibles. (4) Une tonne (t) équivaut à 1,1023113 tonne courte, ce qui correspond à 32 150.746 onces troy. (5) SCIAN Système de classification des industries de l'Amérique du Nord. (6) L'arrondissement des données fournies pour le SCIAN peut rendre un nombre inexact.

TABLEAU 9. DÉCISIONS VISANT L'EXPLOITATION DE GISEMENTS DONT LES RÉSERVES ONT ÉTÉ AJOUTÉES AUX TOTAUX CANADIENS, AU 31 DÉCEMBRE 2010
État Projet minier Société exploitante et principaux associés Province/territoire Métaux
Remise en état Bellekeno Alexco Resources Corp. Yukon Argent
Nouvelle mine Bracemac-McLeod Xstrata plc., Donner Metals Ltd. Québec Cuivre, zinc
Remise en état Canadian Malartic Osisko Mining Corporation Ontario Or
Remise en état Cuivre Mountain Cuivre Mountain Mining Corp. Colombie-Britannique Cuivre, or
Mine rouverte Franceour Richmont Mines Inc. Québec Or
Mine rouverte Holt St. Andrew Orfields Ltd. Ontario Or
Nouvelle mine Mount Milligan Thompson Creek Metals Company Colombie-Britannique Cuivre, or
Remise en état New Afton New Or Inc. Colombie-Britannique Cuivre, or
Mine rouverte QR Barkerville Or Mines Ltd. Colombie-Britannique Or
Mine rouverte Sigma-Lamaque Century Mining Corp. Québec Or
Remise en état Young-Davidson Northgate Minerals Corp. Ontario Or
s. o. Fraser Morgan (1) Xstrata plc. Ontario Nickel, cuivre
s. o. Totten (1) Vale Ontario Nickel, cuivre

Source : Ressources naturelles Canada.
s. o. sans objet.
(1) En 2009, ces deux mines figuraient parmi les ouvertures alors qu'aucune de celles-ci n'a été mise en exploitation en 2010. La mine Fraser Morgan fait l'objet d'une étude de faisabilité, tandis que la date de mise en production de la mine Totten a été reportée à 2012.

© Sa Majesté la Reine du chef du Canada, 2012

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