Faits sur les éléments des terres rares

Ce graphique illustre la demande mondiale d’ETR par secteur de marché en 2023. La part la plus importante revient aux aimants (45,7 %), suivis par les catalyseurs (16,4 %), les poudres à polir (10,9 %), la métallurgie (6,6 %), le verre (6,2 %), les céramiques (3,1 %), les batteries (2,0 %), les phosphores (0,5 %) et les pigments (0,3 %). Les autres utilisations comptent pour le 8,4 % restant. En ce qui concerne les métaux du groupe des ETR pris individuellement, le néodyme a fait l’objet de la plus forte demande (33 %), suivi du cérium (32 %), du lanthane (20 %), du praséodyme (7 %), de l’yttrium (3 %), les autres terres rares représentant 5 %.

Cette carte présente l’emplacement, l’état et le stade d’avancement des plus grands projets canadiens dans le domaine des terres rares.

Territoires du Nord-Ouest

• Projet de la zone-T et de la zone Tardiff du gisement Nechalacho – étude de faisabilité achevée
• Projet de la zone basale du gisement Nechalacho – étude de faisabilité achevée

Colombie-Britannique

• Projet Wicheeda – actif, à l’étape de l’étude de préfaisabilité

Alberta

• Projet de schiste noir de SBH – actif, à l’étape de l’étude de préfaisabilité

Saskatchewan

• Projet Alces Lake – actif, à l’étape de première délimitation
• Projet Falcon Point – actif, à l’étape de la définition des réserves
• Projet d’usine de traitement des terres rares du Saskatchewan Research Council (SRC) – actif, à l’étape du traitement
• Projet de centre de traitement des terres rares de Vital Metals à Saskatoon – en suspens/en attente, à l’étape du traitement

Ontario

• Projet Clay-Howells – actif, à l’étape de la définition des réserves
• Projet Prairie Lake – actif, à l’étape de la définition des réserves
• Projet Lackner Lake – en suspens/en attente, à l’étape de l’estimation des ressources
• Projet Elliot Lake – en suspens/en attente, à l’étape de l’estimation des ressources
• Projet Lavergne-Springer – actif, à l’étape de la définition des réserves

Québec

• Projet Eldor (Ashram) – actif, à l’étape de préfaisabilité
• Projet Strange Lake – actif, à l’étape de l’exploration avancée
• Projet Crater Lake – actif, à l’étape de l’évaluation économique préliminaire
• Projet Kwyjibo – actif, à l’étape de l’étude de préfaisabilité
• Niobec : projet de zone d’ETR – suspendu, à l’étape de l’estimation des ressources
• Projet Montviel – actif, à l’étape de l’étude de préfaisabilité
• Usine de démonstration du scandium de Sorel-Tracy – active, à l’étape du traitement
• Projet Kipawa (Zeus) – suspendu/en attente, à l’étape de l’étude de faisabilité
• Projet d’usine de démonstration de recyclage des terres rares à Saint-Bruno – actif, à l’étape du traitement
• Propriété Saint-Honoré – actif, à l’étape de la définition des réserves

Terre-Neuve-et-Labrador

• Projet de Red Wine – actif, à l’étape de la définition des réserves
• Projet de Port Hope Simpson (Foxtrot) – actif, à l’étape de l’étude de préfaisabilité

Les ETR sont classés comme « légers » ou « lourds » :

• Les ETR légers comprennent le lanthane, le cérium, le praséodyme, le néodyme, le prométhium, le samarium, l’europium, le gadolinium et le scandium. Ils sont naturellement plus abondants et sont généralement en surproduction dans le monde. Toutefois, le praséodyme et le néodyme, tous deux utilisés dans les éoliennes et les véhicules électriques, font exception et font l’objet d’une forte demande.
• Les ETR lourds comprennent le terbium, le dysprosium, l’holmium, l’erbium, le thulium, l’ytterbium, le lutécium et l’yttrium. Ils sont principalement produits en Chine et les réserves sont plus limitées que pour les ETR légers. Des efforts sont actuellement déployés à l’échelle mondiale pour introduire de nouvelles sources d’approvisionnement sur le marché.

Bon nombre des projets d’exploration minière d’ETR qui en sont aux stades les plus avancés au Canada comportent des concentrations élevées d’ETR lourds très prisés, qui sont essentiels pour les applications de pointe et les applications liées à l’énergie propre.

En savoir plus sur l’importance des ETR.

Ce graphique illustre la production minière d’ETR en Chine par rapport au reste du monde entre 2014 et 2023. En 2014, la production minière de la Chine était estimée à 105 000 tonnes, contre 18 000 tonnes pour le reste du monde. De 2014 à 2017, la production minière annuelle de la Chine est restée stable à 105 000 tonnes, tandis que la production du reste du monde a atteint 26 800 tonnes.

À partir de 2018, la production minière a explosé, tant en Chine que dans le reste du monde. La production chinoise a atteint 120 000 tonnes en 2018 et 240 000 tonnes en 2023. De même, la production du reste du monde est passée à 70 000 tonnes en 2018, a culminé à 123 000 tonnes en 2021, puis a diminué à 91 000 tonnes en 2022, avant de remonter à 113 000 tonnes en 2023.

Le procédé de séparation des oxydes de terres rares du minerai extrait comprend plusieurs étapes, notamment le concassage, le broyage, la lixiviation chimique et l’extraction par solvant. La production d’ETR affinés est fortement concentrée en Chine, qui représente 87 % de l’offre mondiale.

Ce graphique illustre l’offre mondiale d’éléments des terres rares affinés par région en 2023. La Chine domine le marché, produisant 86,8 % des terres rares affinées, suivie par la région Asie-Pacifique (hors Chine) avec 11,0 %. L’Europe représente 1,6 % de l’offre, tandis que l’Amérique du Nord ne contribue qu’à hauteur de 0,7 %.