ARCHIVÉE - Le Conseil national de recherches du Canada : Un pionnier de l'efficacité énergétique

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Le Conseil national de recherches du Canada, l'organisme de recherches le plus complet en sciences et en génie au Canada, jouit d'une réputation internationale d'excellence. Il a aussi été honoré comme pionnier de l'utilisation efficace de l'énergie : il a en effet remporté huit prix au cours des 11 dernières années.

La nature des activités du Conseil national de recherches du Canada en fait un très grand consommateur d'énergie, entre autres d'électricité pour assurer le maintien de ses souffleries, compresseurs, ventilateurs aspirants, ventilateurs, chambres de simulation du milieu, salles blanches, lasers et aimants. Vers la fin des années 1980, l'augmentation du prix de l'électricité et la diminution des allocations budgétaires a placé le Conseil en situation de crise énergétique. Il devait trouver le moyen de moderniser ses installations pour économiser l'énergie, mais il ne disposait pas du financement voulu pour la réalisation des améliorations nécessaires.

Le Conseil national de recherches du Canada s'est alors engagé dans une collaboration avec Ressources naturelles Canada, qui l'a aidé à trouver une solution : l'impartition éconergie, une méthode relativement nouvelle de financement des améliorations du rendement énergétique ne comportant aucun investissement initial. Le Conseil national de recherches du Canada a donc été le premier organisme fédéral à signer une entente de gestion de l'énergie avec une entreprise du secteur privé.

En 1989, le Conseil a signé un contrat de cinq ans avec Rose Technology Group Limited ou RTG (maintenant Vestar) d'une valeur de 1,6 million de dollars. Aux termes de ce contrat, le Conseil national de recherches n'avait aucune mise de fonds à faire. C'est plutôt l'entreprise de services éconergétiques qui devait financer les améliorations voulues et récupérer par la suite son investissement à même les économies d'énergie réalisées.

Le projet visait quatre bâtiments d'une superficie totale de 61 000 m²; (657 000 pi²). Entre autres services, RTG a réalisé un analyse énergétique. Grâce à l'examen des factures de services publics de trois années, rajustées en fonction des conditions climatiques et de l'occupation des locaux, l'entreprise a pu établir la consommation énergétique de base des bâtiments avant d'entreprendre les rénovations.

L'amélioration la plus importante consistait à installer un système central de contrôle de la gestion de l'énergie, afin d'améliorer l'éclairage dans les édifices et de moderniser les unités de traitement de l'air. C'est RTG qui, en collaboration avec le gestionnaire de projet, Subash Vohra, a déterminé les spécifications du nouveau matériel et qui l'a commandé. L'entreprise a aussi donné au personnel du Conseil national de recherches du Canada la formation nécessaire pour la bonne utilisation du nouveau matériel.

M. Vohra, directeur général de la direction des Services administratifs et gestion de l'immobilier, dit que le concept l'intéressait, mais qu'il n'était pas convaincu que cette entente fonctionnerait. Maintenant il la qualifie de « succès extraordinaire ». Les améliorations ont donné lieu à des économies de 400 000 $ par année; le projet s'est donc autofinancé avant même la fin du contrat. Grâce au leadership dont il a fait preuve dans ce projet, M. Vohra a reçu un prix lors de la première remise des Prix d'efficacité énergétique du Canada.

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Numéro : M27-01-1431F

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