L’industrie de l’acier canadien vise la réduction à zéro des émissions nettes de CO2 d’ici 2050
Les producteurs d’acier du Canada se sont fixés collectivement l’objectif de réduire à zéro les émissions nettes de CO2 d’ici 2050. Les étapes à suivre pour atteindre cet objectif ambitieux sont décrites dans l'Appel à l’action en matière de changements climatiques publié par l’Association canadienne des producteurs d’acier (ACPA). Notons déjà que l’industrie sidérurgique a réduit ses émissions de 25 p. 100 depuis 1990 grâce à des mesures d’efficacité énergétique et à des pratiques exemplaires.
La présidente de l’ACPA, Catherine Cobden, a déclaré : « Nous savons que la question des changements climatiques est un défi mondial qui nécessite des efforts concertés. Bien que notre objectif d’émissions nettes nulles soit ambitieux, nous croyons que nous pouvons concrétiser notre vision d’un secteur de l’acier à faible teneur en carbone si nous travaillons en collaboration avec les gouvernements, les intervenants, les clients et la chaîne d’approvisionnement. »
L’appel à l’action en matière de changements climatiques de l’industrie met l’accent sur cinq domaines d’action clés, à savoir :
- Établissement de partenariats et de collaborations de recherche uniques
- Conception et adoption de technologies de pointe et de produits novateurs
- Promotion de l’excellence opérationnelle grâce à la fabrication de pointe
- Uniformisation des règles du jeu et mise en valeur de l’avantage de l’acier canadien en matière d’émissions de carbone
- Maintien d’un leadership mondial en matière de durabilité, de gestion de l’énergie et de pratiques exemplaires en matière d’environnement.
Un certain nombre de technologies révolutionnaires sont déjà en phase de démonstration ou d’expérimentation dans le monde et pourraient bientôt devenir commercialement viables :
- Hydrogène comme source de combustible privilégiée, remplaçant ainsi le carbone fossile.
- Captage et stockage du carbone en plus du captage et de l’utilisation du carbone.
- Électrification des procédés à combustible fossile comme les chaudières, les fourneaux et les appareils de chauffage.
- Biomasse et autres résidus de bois pour remplacer le charbon.
- L’utilisation d’hydrogène et/ou d’électrolyse pour réduire le minerai de fer.
En plus de ces technologies prometteuses et d’autres, l’industrie sidérurgique s’oriente vers la fabrication d’acier moderne à haute résistance qui est produit de façon plus efficace sur le plan énergétique et qui mène à une plus grande efficacité énergétique lorsqu’il est utilisé dans les secteurs du bâtiment et du transport.
Algoma Steel, un membre de l’ACPA qui appuie l’Appel à l’action pour le climat de l’organisation, a déjà mis en œuvre de nombreux projets et poursuit activement d’autres initiatives. « Ici, à Algoma, nous avons cerné un certain nombre de projets à court terme qui nous placent sur cette voie, réduisant notre empreinte carbone en réalisant une réduction ciblée de 79 000 tonnes », a déclaré Brenda Stenta, gestionnaire des communications et de l’image de marque à Algoma. Elle précise que l’entreprise cherche des technologies et des produits novateurs et qu’elle participe à des recherches avec CanmetÉNERGIE de Ressources naturelles Canada et l’Association canadienne de recherche sur la carbonisation.
Consultez le communiqué de presse de l’ACPA intitulé Les producteurs d’acier du Canada se fixent pour objectif de parvenir à des émissions nettes de CO2 nulles d’ici 2050 et l’appel à l’action du secteur de l’acier L’industrie de l’acier au Canada : Un choix durable.
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