Huitième étape : Mettre en œuvre votre campagne
Huitième étape
Comment pouvez-vous garder votre campagne sur la bonne voie?
Les leçons retenues suivantes tirées de projets de réduction de la marche au ralenti précédents qui se sont déroulés partout au Canada peuvent contribuer à garder votre campagne sur la bonne voie et à assurer un processus efficace et stimulant :
- Consacrez suffisamment de temps à la recherche et aux accords de partenariats pour votre campagne – les partenariats sont la clef du succès.
- Assurez-vous d’avoir un champion dévoué à la cause de la réduction de la marche au ralenti.
- Mettez de l’ordre dans vos propres affaires – avant de demander aux autres de réduire la marche au ralenti. Ainsi, la légitimité de votre campagne s’accentuera en démontrant votre engagement dans la réduction de la marche au ralenti (p. ex., initiatives sur les lieux de travail, politiques sur la réduction de la marche au ralenti).
- Investissez dans votre personnel et dans la technologie – à long terme, cette manière de faire vous rapportera gros.
- Soyez flexible – pour pouvoir tirer profit d’occasions uniques (p. ex., événements de la collectivité qui n’arrivent qu’une fois).
- Assurez-vous que c’est le bon moment – par exemple, s’il s’agit d’une campagne visant les écoles, mettez en branle les initiatives en début d’année. De cette façon, vous n’entrerez pas en conflit avec les examens/activités de fin d’année.
- Passez le message au sujet de votre campagne – les sites Web sont une bonne option économique.
- Soyez reconnaissant envers vos bénévoles.
Le guide de dépannage suivant fait ressortir les problèmes ou défis principaux qui peuvent surgir pendant la campagne, et donne les solutions possibles pour contrer ces obstacles.
« Guide de dépannage » avec exemples de problèmes ou défis possibles lors d’une campagne et des solutions. [PDF 0.0 ko] [DOC 00 Ko] <Part of Phase 2 >
Problèmes | Solutions possibles |
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Il n’y a pas consensus sur le type d’approche de campagne |
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Les initiatives sur la réduction de la marche au ralenti sont contestées à l’interne |
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Le conseil de ville ou les cadres supérieurs émettent une certaine opposition en raison des coûts |
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Il y a un fort sentiment parmi les conducteurs du parc d’autobus que la marche au ralenti est nécessaire au confort des passagers |
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Le public émet une certaine opposition aux initiatives de réduction (p. ex., exprimée dans des critiques lues dans des journaux locaux, etc.) |
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Des commerces locaux ou d’autres partenaires émettent une certaine opposition à placer des signes d’affichage « Zones anti-ralenti » sur leur propriété |
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Il est impossible d’installer les signes d’affichage indiquant les zones anti-ralenti adjacentes aux secteurs de marche au ralenti plus marquée (p. ex., itinéraires d’intervention en cas d’incendie) |
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L’étude de cas suivante illustre jusqu’à quel point il est nécessaire d’être flexible lors de la mise en œuvre d’un projet quand vient le temps de faire des changements sur-le-champ, ce qui peut vous servir de conseils supplémentaires à garder en tête lors de votre travail pendant la 8e étape (Mettre en œuvre votre campagne).
Campagnes de réduction de la marche au ralenti à Mississauga et dans le Grand Sudbury
Emplacements cibles : Écoles, zones d’embarquement et de débarquement du transport en commun
Publics cibles : Parents, public
Dans certains cas, un programme de réduction de la marche au ralenti doit faire preuve de flexibilité pour permettre la réalisation d’ajustements sur-le-champ. Dans le cadre des campagnes de réduction de la marche au ralenti dans la ville de Mississauga et dans le Grand Sudbury, les signes d’affichage de la campagne ont dû être relocalisés. Dans les deux villes, l’emplacement de trois ou quatre panonceaux de métal de réduction de la marche au ralenti attribués à chaque école posaient certains problèmes. À Mississauga, une grande partie de la marche au ralenti était concentrée dans des zones d’embarquement et de débarquement appelées « Faites la bise et partez ». Le matin, ces secteurs avaient l’allure d’un service au volant pour restaurants-minute où les parents laissaient leurs enfants et continuaient leur route. Dans de nombreux cas, ces secteurs ne possédaient aucun panonceau indiquant une zone d’ « arrêt interdit » ou de « stationnement interdit ». Comme l’installation de panonceaux indiquant « marche au ralenti interdite » n’était pas possible dans ces secteurs, l’obligation de les installer ailleurs sur le terrain de l’école s’est imposée.
Dans le Grand Sudbury, on a découvert que l’un des meilleurs emplacements pour l’installation de panonceaux « Zone anti-ralenti » s’est avéré celui des panonceaux indicateurs existants de la zone d’embarquement et de débarquement des autobus scolaires. Dans certains cas, l’approbation de la municipalité locale a été nécessaire avant de procéder à l’installation des signes d’affichage. L’objectif principal fut d’installer les panonceaux aussi près que possible des secteurs où avait lieu la marche au ralenti, sans aller à l’encontre des indicateurs déjà en place ou sans contrevenir aux règlements municipaux. La clef du succès fut une bonne communication avec le personnel de l’école et avec celui de la municipalité, communication qui a permis de discuter des problèmes d’emplacement et d’installation des signes d’affichage.
Pour de plus amples renseignements sur le programme, veuillez visiter Idle Free Mississauga (en anglais seulement). Pour de plus amples renseignements sur le programme de Sudbury, veuillez visiter le site Web municipal du Grand Sudbury
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