Dépenses en capital
Bulletin d’information sur les dépenses en capital
(publié en Juillet 2024)
L’exploitation minière est une industrie à forte intensité de capital avec des projets à grande échelle qui sont souvent évalués en milliards de dollars et peuvent s’étendre sur plusieurs années.
Une dépense en capitalNote de bas de page 1 est une somme déboursée pour acheter, construire ou améliorer des actifs, tels qu’une mine, des machines et de l’équipement, laquelle profitera à une société minière sur une longue période. Étant donné que ces actifs contribuent à soutenir et à faire croître la production future de minéraux et de métaux, l’information sur les dépenses en capital peut être un indicateur utile de la façon dont l’industrie perçoit la demande future du marché par rapport à la capacité d’offre actuelle.
Renseignez-vous sur les dépenses en capital du secteur canadien des minéraux et ses intentions de dépenser :
- Aperçu
- Dépenses en capital dans l’industrie minière en amont
- Dépenses en capital dans les sous-secteurs de l’extraction de métaux, de non-métaux et de charbon
- Dépenses en capital dans les industries de traitement de minéraux en aval
- Ventilation des dépenses par province et territoire
- Formation brute de capital fixe
Aperçu
En 2023, les dépenses en capital du secteur canadien des minérauxNote de bas de page 2 ont bondi de 16 % pour atteindre 22,9 milliards de dollars. Cette croissance a coïncidé avec des taux d’inflation constamment élevés (figure 1) et une baisse des prix des métaux communs en raison des incertitudes économiques mondiales. L’augmentation du coût des matériaux et de l’équipement a gonflé les dépenses associées à l’établissement et à l’expansion des activités dans le secteur des minéraux.
En ce qui concerne 2024, les intentions de dépenser indiquent une croissance continue, mais lente des dépenses en capital, qui ne devraient augmenter que de 3 % pour atteindre 23,6 milliards de dollars. Cette hausse est principalement attribuable à d’importants investissements dans l’extraction de la potasse.
Dans le secteur des minéraux, les tendances liées aux dépenses en capital sont déterminées en grande partie par celles de l’industrie minière en amont, qui est de loin l’industrie ayant la plus forte intensité de capital du secteur des minéraux, comme le montre la figure 2.
La demande de minéraux critiques devrait augmenter rapidement afin de répondre aux besoins de la transition vers l’énergie propre. Cette augmentation de la demande continuera d’exercer une pression à la hausse sur les prix des minéraux critiques et obligera les sociétés minières à faire des investissements substantiels afin de soutenir la transition vers l’énergie propre.
Figure 1 : dépenses en capital dans le secteur des minéraux et inflation, de 2006 à 2023
Version textuelle — Figure 1
Ce graphique linéaire montre la tendance des dépenses en capital dans le secteur des minéraux en dollars constants et courants par rapport à l’évolution du taux d’inflation. Le graphique illustre l’impact de l’inflation sur les dépenses en capital.
Sources : Ressources naturelles Canada, Banque du Canada, Statistique Canada
Figure 2 : dépenses en capital du secteur des minéraux, par sous-secteur, en 2023 (dpr)
Version textuelle — Figure 2
Secteur | Valeur |
---|---|
Exploitation minière | 16 943,0 |
Métaux | 11 666,7 |
Or-argent | 7 508,7 |
Nickel-cuivre | 1 862,7 |
Minerai de fer | 1 129,8 |
Autres métaux | 1 165,5 |
Charbon et non-métaux | 5 276,3 |
Potasse | 3 637,6 |
Autres non-métaux (y compris le charbon) | 1 261,7 |
Sable, gravier et argile | 269,7 |
Pierre | 107,3 |
Activités de soutien | 578,2 |
Transformation et fabrication | 5 376,5 |
Première transformation des métaux | 3 197,7 |
Fabrication de produits métalliques | 1 393,5 |
Fabrication de produits non métalliques | 785,3 |
Secteur des minéraux | 22 897,7 |
Sources : Ressources naturelles Canada, Statistique Canada
G = milliard, dpr = dépenses préliminaires
Dépenses en capital dans l’industrie minière en amont
En 2023, l’industrie minière canadienne a connu une augmentation notable de 17 % des dépenses en capital, atteignant 16,9 milliards de dollars. Cependant, les projections pour 2024 indiquent une légère baisse, les dépenses en capital prévues diminuant de 3 % pour s’établir à 16,5 milliards de dollars.
Les prix des minéraux et des métaux sont des indicateurs cruciaux de la dynamique de la demande et de l’offre du marché, influant sur les décisions relatives aux dépenses en capital au sein de l’industrie minière, comme le montre la figure 3. Pendant les périodes de conditions de marché défavorables et d’options de financement limitées, les entreprises ont tendance à donner la priorité à la préservation du capital. À l’inverse, lorsque les perspectives de demande et de prix s’améliorent, les entreprises sont enclines à accélérer leurs plans d’investissement, dans le but de renforcer la capacité de production et de tirer parti des occasions d’améliorer leurs flux de trésorerie et leur rentabilité.
Figure 3 : dépenses en capital du secteur des minéraux, par sous-secteur et en fonction de l’indice des prix des métaux et des minéraux, de 2014 à 2024
Text version — Figure 3
Année | Extraction de minerais métalliques | Extraction de charbon et de minerais non métalliques | Indice des prix des métaux et des minéraux (2014=100)* |
---|---|---|---|
2014 | 5,3 | 5,8 | 100,0 |
2015 | 4,9 | 5,3 | 94,6 |
2016 | 5,1 | 4,5 | 83,8 |
2017 | 5,4 | 3,6 | 81,5 |
2018 | 6,7 | 3,3 | 87,9 |
2019 | 6,8 | 4,1 | 92,0 |
2020 | 6,3 | 3,1 | 94,5 |
2021 | 8,5 | 0,0 | 103,2 |
2022 | 10,8 | 3,7 | 133,0 |
2023 (p) | 11,7 | 5,3 | 150,1 |
2024 | 10,1 | 6,4 | 121,4 |
Sources : Ressources naturelles Canada, Banque du Canada, Statistique Canada
dpr = dépenses préliminaires, i = intentions de dépenser
*L’indice des prix des métaux et des minéraux est présenté avec un décalage d’un an.
Remarque : les données de 2021 sur l’extraction de charbon et de minerais non métalliques ne sont pas disponibles.
Depuis le sommet qu’elles ont atteint il y a une décennie, les dépenses en capital dans l’industrie minière ont connu une trajectoire descendante, chutant à 9,0 milliards de dollars en 2017, soit le plus bas niveau en 10 ans. Elles se sont rétablies au cours des deux années suivantes, pour connaître une baisse pendant la pandémie de COVID-19 en 2020. Toutefois, depuis 2021, les dépenses en capital de l’industrie minière ont repris leur rythme de croissance d’avant la pandémie (figure 3).
Le sommet atteint il y a 10 ans était en grande partie attribuable à la hausse de la demande en Chine et dans d’autres économies émergentes. L’offre a fini par rattraper la demande, entraînant une baisse des prix des minéraux et des métaux, ainsi que des dépenses en capital. Les prix des produits ont recommencé à augmenter après 2016, bien que beaucoup plus graduellement que plus tôt au cours de la décennie, et les dépenses en capital de l’industrie minière ont également augmenté jusqu’en 2019.
En 2020, l’apparition de la pandémie de COVID-19 a précipité une baisse rapide des prix de nombreux minéraux et métaux, attribuée aux contraintes de consommation mondiale résultant des mesures liées à la pandémie. Plus tard, les prix se sont rétablis et ont surpassé les niveaux prépandémiques, tandis que la demande a initialement repris en Chine et que les contraintes de l’offre provoquées par la pandémie ont miné certaines parties de la production mondiale.
Au début de 2022, les prix de plusieurs métaux ont atteint des niveaux record à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le rôle important de la Russie en tant que producteur et négociant de divers métaux, combiné aux perturbations des chaînes d’approvisionnement, aux sanctions économiques et aux mesures de représailles, ont contribué à des hausses de prix notables de tous les produits, dont le palladium, le nickel, l’aluminium et la potasse. Depuis lors, les prix des produits ont généralement diminué, notamment pour le nickel et le lithium, qui ont connu un effondrement par rapport aux sommets atteints au début de 2022 alors que les conditions de financement se sont resserrées et qu’un approvisionnement abondant a inondé le marché.
La transition continue vers l’énergie propre devrait soutenir la demande accrue de minéraux critiques, en particulier ceux utilisés dans les batteries de véhicules électriques, y compris le cobalt, le graphite, le lithium et le nickel.
Apprenez-en plus sur les grands projets de ressources naturelles en cours de construction ou prévus au cours des 10 prochaines années.
Dépenses en capital dans les sous-secteurs de l’extraction de métaux, de non-métaux et de charbon
En 2023, les dépenses en capital du sous-secteur de l’extraction de métaux ont augmenté de 8 % pour atteindre 11,7 milliards de dollars, avec des résultats variés selon les métaux individuels, comme le montre la figure 4.
Les intentions de dépenser pour 2024 indiquent une diminution de 14 % pour s’établir à 10,1 milliards de dollars.
- L’extraction d’or et d’argent et l’extraction de nickel-cuivre devraient respectivement diminuer de 33 % et de 11 %.
- L’extraction de minerai de fer et l’extraction de cuivre-zinc devraient respectivement augmenter de 12 % et de 69 %.
Figure 4 : dépenses en capital du sous-secteur de l’extraction de métaux, de 2022 à 2024
Version textuelle — Figure 4
L’extraction d’or et d’argent, qui représentait 64 % de ce sous-secteur en 2023, a connu une hausse de 15 % pour s’établir à 7,5 milliards de dollars. L’extraction de nickel-cuivre (16 % du sous-secteur) a augmenté de 7 % pour atteindre 1,9 milliard de dollars. L’extraction de minerai de fer (10 % du sous-secteur) a diminué de 4 % pour s’établir à 1,1 milliard de dollars. L’extraction de cuivre-zinc, qui représente 8 % du sous-secteur, a augmenté de 3 % pour atteindre 974 millions de dollars.
Sources : Ressources naturelles Canada, Statistique Canada
dpr = dépenses préliminaires, i = intentions de dépenser
En 2023, les dépenses en capital du sous-secteur de l’extraction de charbon et de non-métaux ont augmenté de façon fulgurante, atteignant 44 % pour s’établir à 5,3 milliards de dollars. Cette augmentation était principalement attribuable aux investissements dans l’extraction de potasse.
- L’extraction de la potasse, qui représentait 69 % des dépenses en capital du sous-secteur en 2023, a connu une hausse remarquable de 65 % pour atteindre 3,6 milliards de dollars. Notamment, en 2021, la société minière BHP a donné le feu vert à la phase 1 du projet de potasse Jansen de 7,5 milliards de dollars en Saskatchewan, dont la production devrait commencer à la fin de 2026.
- L’extraction de charbon, qui représentait 15 % des dépenses en capital du sous-secteur en 2023, a également connu une hausse notable, augmentant de 27 % pour atteindre 783 millions de dollars.
Les dépenses en capital relatives à l’extraction de charbon et de non-métaux devraient augmenter de 22 % pour atteindre 6,4 milliards de dollars en 2024, une fois de plus grâce à l’industrie minière de la potasse (en hausse de 28 % pour atteindre 4,7 milliards de dollars). Le Canada est le plus important producteur mondial de potasse.
Figure 5 : dépenses en capital du sous-secteur de l’extraction de charbon et de non-métaux, de 2022 à 2024
Version textuelle — Figure 5
L’extraction de potasse, qui représentait 69 % des dépenses en capital du sous-secteur en 2023, a connu une hausse remarquable de 65 % pour atteindre 3,6 milliards de dollars. L’extraction de charbon, qui représentait 15 % des dépenses en capital du sous-secteur en 2023, a également connu une hausse notable, augmentant de 27 % pour atteindre 783 millions de dollars. Tous les autres non-métaux sont demeurés à 900 millions de dollars.
Sources : Ressources naturelles Canada, Statistique Canada
dpr = dépenses préliminaires, i = intentions de dépenser
Dépenses en capital dans les industries de traitement de minéraux en aval
En 2023, les dépenses en capital des industries de traitement des minéraux en aval du CanadaNote de bas de page 2 ont augmenté de 9 % pour atteindre 5,4 milliards de dollars.
Les dépenses en capital de l’industrie de la première transformation des métaux, qui représentait 59 % des dépenses en capital de ce sous-secteur en 2023, ont augmenté de 11 % pour atteindre 3,2 milliards de dollars. Cette industrie comprend des établissements dont l’activité concerne principalement la fonte et le raffinage de métaux ferreux et non ferreux comme l’aluminium, le cuivre, le nickel et l’or.
Les deux autres industries en aval ont affiché des résultats mitigés : la fabrication de produits métalliques a augmenté de 13 % pour s’établir à 1,4 milliard de dollars, tandis que la fabrication de produits minéraux non métalliques a diminué de 1 % pour s’établir à 785 millions de dollars. Ces industries comprennent des établissements dont l’activité concerne principalement les procédés de forgeage, d’estampage, de formage, de tournage et d’assemblage qui permettent de fabriquer des produits de métaux ferreux et non ferreux.
Les intentions de dépenser pour 2024 dans les industries de traitement de minéraux en aval indiquent une augmentation de 22 % des dépenses en capital pour atteindre 6,5 milliards de dollars. Cette croissance est attribuable aux hausses prévues dans les trois industries : l’industrie de la première transformation des métaux (+22 %), l’industrie de la fabrication de produits métalliques (+28 %) et l’industrie de la fabrication de produits minéraux non métalliques (+13 %).
Figure 6 : dépenses en capital dans les industries de traitement de minéraux en aval, de 2022 à 2024
Version textuelle — Figure 6
L’industrie de la première transformation des métaux, qui représentait 59 % des dépenses en capital de ce sous-secteur en 2023, a augmenté de 11 % pour atteindre 3,2 milliards de dollars. L’industrie de la fabrication de produits métalliques a augmenté de 13 % pour s’établir à 1,4 milliard de dollars, et l’industrie de la fabrication de produits minéraux non métalliques a diminué de 1 % pour s’établir à 785 millions de dollars.
Sources : Ressources naturelles Canada, Statistique Canada
dpr = dépenses préliminaires, i = intentions de dépenser
Ventilation des dépenses par province et territoire
L’investissement dans les dépenses en capital de l’ensemble des provinces et des territoires, comme le montre la figure 7, peut connaître une volatilité d’une année à l’autre, car le nombre de mines actives et en développement influe grandement sur ce dernier. Les administrations qui ont moins de mines connaissent souvent une plus grande volatilité, car la construction d’une seule mine peut représenter une part importante des dépenses globales.
La ventilation des dépenses en capital est concentrée dans certaines des plus grandes administrations minières du CanadaNote de bas de page 3. En 2023, 84 % des dépenses en capital de l’industrie minière se trouvaient en Ontario (36 %), en Saskatchewan (27 %) et au Québec (20 %). Les niveaux élevés de dépenses en capital en Saskatchewan sont associés à l’industrie de l’extraction de potasse, puisque toutes les mines de potasse du Canada se trouvent dans cette province.
Les variations d’une année à l’autre des dépenses en capital du secteur minier en 2023 dans l’ensemble des provinces et des territoires ont été généralement positives. La Saskatchewan et la Colombie-Britannique ont respectivement connu des hausses substantielles de 56 % et de 26 %. L’Ontario et le Québec ont respectivement connu des hausses plus modérées de 7 % et de 3 %. Les niveaux de dépenses à Terre-Neuve-et-Labrador ont diminué de 10 %. Les données comparatives pour toutes les autres provinces et tous les territoires n’étaient pas disponibles.
Figure 7 : dépenses en capital de l’industrie minière, par administration (sous réserve de la disponibilité des données), de 2022 à 2024
Version textuelle — Figure 7
Province / Territoire | 2022 | 2023 (dpr) | 2024 (i) |
---|---|---|---|
Terre-Neuve-et-Labrador | 1 318,30 | 1 181,50 | 1 043,90 |
Île-du-Prince-Édouard | x | x | x |
Nouvelle-Écosse | x | 37,1 | 33,6 |
Nouveau-Brunswick | 25,9 | x | 14,6 |
Québec | 2 860,10 | 2 956,20 | 3 192,20 |
Ontario | 4 901,80 | 5 245,90 | 3 262,30 |
Manitoba | x | 183,6 | 494 |
Saskatchewan | 2 507,10 | 3 921,00 | 5 020,00 |
Alberta | F | 129 | 91,7 |
Colombie-Britannique | 1 610,50 | 2 028,50 | 2 363,00 |
Yukon | x | x | x |
Territoires du Nord-Ouest | x | x | 64,6 |
Nunavut | x | 973,3 | 853,4 |
Sources : Ressources naturelles Canada, Statistique Canada
dpr = dépenses préliminaires, i = intentions de dépenser, x = confidentiel, F = trop peu fiable pour être publié
Les intentions de dépenser pour 2024 révèlent des résultats variés d’une administration à l’autre. Certaines administrations prévoient d’augmenter leurs dépenses en capital, avec des hausses notables attendues au Manitoba (+169 %), en Saskatchewan (+28 %), en Colombie-Britannique (+16 %) et au Québec (+8 %). À l’inverse, plusieurs administrations prévoient une diminution des dépenses en capital, notamment l’Ontario (-38 %), l’Alberta (-29 %), Terre-Neuve-et-Labrador (-12 %), le Nunavut (-12 %) et la Nouvelle-Écosse (-9 %).
Formation brute de capital fixe
En 2022, la formation brute de capital fixe, aussi appelée investissement de capitaux, dans le secteur minier canadien a augmenté de 8,1 % par rapport à l’année précédente, atteignant 12,1 milliards de dollars (selon les plus récentes données disponibles). La formation brute de capital fixe comprend les investissements tangibles et durables (p. ex., construction, machines et équipement) et la propriété intellectuelle (p. ex., exploration minérale pour le secteur minier).
Les multinationales étrangères, qui sont des entreprises au Canada contrôlées par une société mère étrangère, ont contribué de façon importante à cette augmentation; elles représentaient 43 % du total. Parallèlement, les multinationales canadiennes, qui représentent des sociétés sous contrôle national ayant des activités à l’étranger, représentaient 51 % de l’investissement. Les 6 % restants ont été attribués à des entreprises non multinationales, englobant les entreprises canadiennes sans activités à l’étranger.
Les données sur les multinationales étrangères fournissent des renseignements précieux sur l’incidence de l’investissement étranger direct au Canada, tandis que les données sur les multinationales canadiennes offrent une meilleure compréhension des activités nationales des entreprises canadiennes davantage tournées vers l’international. Ensemble, les données agrégées sur les multinationales sont un outil précieux pour mesurer l’ampleur de la mondialisation au sein de l’économie canadienne.
Figure 8 : formation brute de capital fixe dans le secteur minier, de 2018 à 2022
Version textuelle — Figure 8
Des 6,2 milliards de dollars investis par les multinationales canadiennes en 2022, 3,8 milliards de dollars (62 %) ont été alloués à la construction, 1,8 milliard de dollars (29 %) aux machines et à l’équipement et 601 millions de dollars (10 %) à la propriété intellectuelle, y compris l’exploration. Une tendance semblable des dépenses a été observée pour les multinationales étrangères, 3,3 milliards de dollars (64 %) des 5,2 milliards de dollars investis ayant été consacrés à la construction, 1,2 milliard de dollars (23 %) aux machines et à l’équipement et 670 millions de dollars (13 %) à la propriété intellectuelle.
Sources : Ressources naturelles Canada, Statistique Canada
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