Transcription
John Paul : Je m’appelle John Paul et je suis directeur administratif de l’Atlantic Policy Congress of First Nations Chiefs (APC).
Charlie Marshall : Je m’appelle Charlie Marshall et je suis analyste subalterne des politiques, Pêches, ici à l’APC.
Notre organisation est vouée à la défense des droits et à la recherche en politiques et sert 30 collectivités situées au Canada atlantique, dans le Maine et dans la péninsule de Gaspé, au Québec. Nous nous portons à la défense des questions de politiques d’importation ayant une incidence directe sur nos leaders dans toutes les collectivités de la région.
Charlie Marshall : J’ai été embauché il y a un an par l’entremise du programme Emplois verts et je travaille maintenant à temps plein.
Je possède un diplôme d’études de premier cycle en ressources aquatiques et une mineure en politique publique. J’ai entendu parler de l’APC, et j’ai décidé de poser ma candidature à un poste d’analyste subalterne de politiques.
John Paul : Le programme Emplois verts a été très bénéfique en ce sens qu’il lui a offert une occasion tangible d’améliorer ses compétences et d’être un membre efficace de l’APC.
Charlie Marshall : Bon alors, je suis souvent sur la route et j’assiste à bon nombre de ces rencontres pour comprendre les perspectives des promoteurs, et j’y vais aussi pour représenter les collectivités membres et leurs points de vue.
Tout est relié au dossier sur les pêches, notamment l’évaluation des stocks d’espèces, les espèces en péril, les pêches vivrières, ce genre de choses.
Toutefois, je ne suis pas là pour imposer une opinion au nom des chefs. Ces derniers ont des opinions variées pour leurs collectivités; alors, je suis là essentiellement pour faire de l’observation et recueillir de l’information.
De nos jours, on constate un intérêt marqué envers la consultation, surtout au sujet du dossier sur les pêches. C’est un sujet très important. Un autre volet important de mon mandat a été d’élaborer ce document pour aider les promoteurs fédéraux à prendre contact avec les bonnes personnes en ce qui a trait aux connaissances autochtones.
Sur ce plan, il s’agit de bâtir des relations et de gagner la confiance des organisations et de leurs dirigeants.
John Paul : Le financement du programme Emplois verts a été très facile à gérer, du fait que le fardeau administratif était minime. Et ce programme s’est avéré une véritable occasion pour lui.
Charlie Marshall : Je veux continuer à faire ce que je fais et en venir à participer à un processus décisionnel de plus haut niveau. Je suis reconnaissant d’avoir eu la chance d’acquérir cette expérience dans le cadre du stage au programme Emplois verts. J’ai maintenant un emploi à temps plein, et de grands projets m’attendent.